Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • 18/07/2025

Catégorie

Personnes
Transcription
00:00En ce moment au cinéma, l'amour ressemble à un business plan.
00:03On évalue, on optimise, quitte à oublier ce qu'on ressent.
00:05Parlons du film matérialiste.
00:07Actuellement en salle, on retrouve Dakota Johnson, Chris Evans et Pedro Pascal
00:11dans un film qui se présente comme une comédie romantique, mais en apparence seulement.
00:16On suit l'histoire de Lucie, une matchmakeuse new-yorkaise.
00:18Elle façonne des mariages pour des clients fortunés en cochant des critères spécifiques.
00:23Taille, argent, apparence et autres.
00:26Jusqu'au jour où elle croise deux hommes complètement différents.
00:28Harry, le beau financier, et John, son ex-galérien.
00:32Cette love story triangulaire n'est qu'un prétexte à la réflexion profonde.
00:37On retrouve par exemple l'amour comme marchandise, avec Lucie qui évalue les partenaires comme des biens.
00:42La classe sociale, elle veut s'élever, s'acheter une sécurité financière,
00:45quitte à justement sacrifier ses émotions.
00:47Et surtout les dangers des rencontres modernes.
00:49Pour vous rappeler que la sécurité ne s'achète pas.
00:52Visuellement, c'est impeccable.
00:54On retrouve un New York pétillant, luxueux, un univers visuel soigné.
00:58Petite info d'ailleurs, est-ce que vous saviez que Céline Song, la réalisatrice,
01:02s'inspire de ses propres années chez Top Kifi, une agence de matchmaking,
01:06pour rendre encore plus réaliste le scénario ?
01:08Mais alors, faut-il le voir ?
01:10Oui, si vous aimez les comédies romantiques esthétiques et qui questionnent sur le piège du match parfait,
01:15et un peu moins si vous cherchez une passion brûlante ou des émotions très fortes,
01:19vous pourriez rester sur votre faim.
01:20En tout cas, pour moi, on n'est pas au même niveau que Past Lives,
01:22même si Matérialis est un film très beau et intelligent,
01:25il peut décevoir pas mal de personnes justement par faute d'émotions.

Recommandations

2:11
À suivre