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Laisse-moi te raconter l’histoire vraie du roi Léonidas Ier de Sparte, un souverain qui a combattu aux côtés de son peuple dans l’une des batailles les plus célèbres de l’histoire : la bataille des Thermopyles (480 av. J.-C.).

Le roi qui a refusé de reculer
Léonidas Ier était le roi de Sparte, une cité-état grecque réputée pour ses guerriers redoutables, les hoplites spartiates. En 480 av. J.-C., l’empire perse, dirigé par le roi Xerxès Ier, envahit la Grèce avec une immense armée (certaines sources parlent de centaines de milliers d’hommes).

Les cités grecques, divisées, ne purent s’unir à temps pour résister. Léonidas prit alors une décision héroïque : avec 300 Spartiates (et environ 7 000 autres Grecs), il choisit de tenir le défilé des Thermopyles, un passage étroit où le nombre ne comptait plus autant que la discipline et le courage.

"Avec vous, ou sur vous !"
Plutôt que de commander depuis l’arrière, Léonidas combattit en première ligne, partageant les mêmes dangers que ses hommes. Selon la légende, quand on lui dit que les flèches perses étaient si nombreuses qu’elles "cacheraient le soleil", un Spartiate répondit : "Alors nous combattrons à l’ombre !"

Pendant trois jours, les Grecs tinrent bon, infligeant des pertes énormes aux Perses. Mais un traître révéla un chemin permettant d’encercler les défenseurs. Léonidas, sachant la défaite inévitable, renvoya la plupart des alliés pour qu’ils puissent continuer la lutte.

Le dernier combat des 300
Avec ses 300 Spartiates et quelques centaines de volontaires, Léonidas choisit de rester et de mourir pour retarder l’ennemi. Ils furent tous tués, mais leur sacrifice devint légendaire, galvanisant la résistance grecque.

La bataille des Thermopyles, bien qu’une défaite, montra qu’un roi pouvait se battre jusqu’au bout avec son peuple, et que le courage pouvait inspirer toute une nation.

Pourquoi cette histoire est-elle si marquante ?
Un roi-guerrier : Léonidas n’a pas envoyé ses hommes mourir à sa place.

Un sacrifice utile : Son dernier combat a permis aux autres Grecs de se préparer.

Un symbole éternel : Aujourd’hui encore, on se souvient de son courage.

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Transcription
00:00Le soleil levant éclairait d'un sanglant reflet les rochers escarpés des thermopiles.
00:05Dans les trois passages, un homme se tenait debout, immobile comme un roc,
00:10malgré le grondement sourd de milliers de pas ennemis résonnant au loin.
00:14C'était Léonidas, roi de Sparte.
00:17Sa crinière noire, sainte d'un casque d'aïerne, encadrait un visage buriné par des années de guerre.
00:23Sous son manteau pourpre, usé par les batailles, ses muscles saillaient, marqués de cicatrices anciennes.
00:30Il ne portait pas d'armure dorée, comme un souverain lointain,
00:34seulement un bouclier de bronze frappé du lambda, L, symbole de Sparte,
00:39et une lance dont la pointe étincelait sous le soleil.
00:42Autour de lui, ses trois cents spartiates, aussi silencieux que des ombres,
00:47ajustirent leurs épées courtes, Xiphos, et leurs boucliers.
00:50Ils ne tremblaient pas, ils ne parlaient pas, ils attendaient.
00:55Quand les premiers rangs perses déferlèrent comme une marée noire,
00:58Léonidas hurla un ordre bref, et le mur de bouclier spartiate s'ébranla.
01:05Lui-même chargea en tête, frappant avec une précision mortelle,
01:09chaque coup de sa lance envoyant un ennemi dans la poussière.
01:12Autour de lui, les cris des guerriers grecs se mêlaient au cliquetis des armes.
01:17Le sang coulait sur les pierres, les cadavres s'empilaient, mais Léonidas tenait toujours.
01:23Quand un soldat perse parvint à lui entailler le bras, il ne recula pas.
01:27Il rit, comme si la douleur n'était rien, et continua de combattre.
01:32Même quand la nouvelle arriva qu'ils étaient encerclés, il ne paniqua pas.
01:36Il savait depuis le début qu'ils ne reviendraient pas.
01:39Au dernier jour, entouré de ces hommes survivants,
01:42le roi spartiate planta sa lance dans le sol et dit simplement
01:45« Alors, nous nous battrons à l'ombre. »
01:48Et quand les flèches perses obscurcirent le ciel,
01:51il chargea une dernière fois, disparaissant sous une avalanche de fer et de feu.
01:56Son corps ne fut jamais abandonné.
01:58Ses guerriers, même mourants, se battirent pour le protéger jusqu'à la fin.
02:03Et quand les perses trouvèrent enfin son cadavre,
02:05il dure respecter ce roi qui était tombé comme un simple soldat, mais en héros.
02:11Merci encore pour votre attention et à bientôt.

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