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Philippe Candeloro pendant les JO : «c'est une pression tellement énorme qu'il faut avoir un bon mental»
Europe 1
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00:00
A quoi ressemblait une journée de type à l'époque de Candeloro, le compétiteur ?
00:04
Ça dépend, il y a l'entraînement où on patinait à l'époque, il y avait les fameuses figures imposées.
00:09
Si tu n'étais pas bon là-dedans, tu ne pouvais jamais devenir champion du monde,
00:11
et c'était un truc très chiant parce que c'est de la grosse figure géométrique sur glace que tu dois superposer,
00:16
et ça c'était trois heures par jour minimum.
00:18
Ensuite il y avait trois heures de patinage libre où on apprenait à faire les sauts, les pirouettes, les programmes,
00:22
plus l'entraînement un peu en dehors, c'était des journées de huit heures minimum passées dans la patinoire,
00:26
avec trois heures de scolarité en plus sur place.
00:28
À l'époque à Colombes c'était très bien, c'est pour ça que j'ai intégré ce sport.
00:31
À partir de quel âge donc ?
00:32
J'ai commencé à huit ans ce process, en fait.
00:35
Dès la sortie du CP, j'ai intégré le CE1 en cours.
00:39
Et c'est là qu'on apprend à être perfectionniste, parce que si on ne l'est pas, on ne peut pas faire de compétition.
00:44
Après il ne faut pas non plus que ça devienne.
00:46
J'ai un gamin de huit ans à qui tu demandes de tourner en rond sur des figures,
00:51
sur un seul pied avec une seule poussée, c'est un peu barbatif comme boulot.
00:56
Mais derrière tu avais la figure, le patinage libre, où là tu t'éclatais bien, tu faisais des sauts, tu tombais.
01:01
Et ce moment de retour au calme était important pour justement travailler le cibolo et revenir au calme.
01:07
Vous êtes arrivé de vous blesser, il y a eu des blessures marquantes ?
01:10
Oui, par change, je n'en ai pas eu non plus beaucoup.
01:14
J'ai eu un coup sur une mauvaise réception.
01:17
J'ai dû être opéré six mois plus tard, un petit arrachement ligamentaire sur la cheville,
01:22
que j'ai hésité à faire opérer.
01:24
C'était en 1996 sur l'année de l'équiluc, parce que je me suis dit qu'après l'opération,
01:28
la cicatrice va toucher sur la maléole et le patin va me faire mal systématiquement.
01:33
Donc j'avais complètement hésité à le faire, et puis après finalement je n'ai pas eu le choix.
01:37
Est-ce que ça vous a traversé l'esprit de vouloir tout arrêter ?
01:42
En disant, je suis mal noté, on m'en veut...
01:44
Oui, parce qu'on arrive dans ce milieu sportif,
01:49
où on comprend au fur et à mesure qu'en plus c'est un sport à notation,
01:52
donc ce n'est pas forcément parce que tu es le meilleur ce soir-là que tu vas finir premier.
01:58
C'était compliqué à accepter, mais bon, un jour ça t'aide, un jour ça te dessert,
02:03
donc tu acceptes les règles du jeu.
02:05
La fois où j'ai failli tout arrêter, c'est quand je n'ai pas été sélectionné pour les Jeux Olympiques d'Albertville,
02:09
parce que je savais qu'en France, des Jeux en France, je n'allais pas pouvoir y participer beaucoup de fois.
02:15
C'était un petit peu injuste parce qu'ils n'étaient pas très francs du collier sur la sélection.
02:21
Et du coup, j'ai raté les Jeux d'Albertville.
02:24
Heureusement qu'il y a eu l'Illameur deux ans après,
02:26
parce qu'on commençait à inverser les Jeux d'été et les Jeux d'hiver,
02:30
parce qu'avant c'était tous les 4 ans.
02:31
Donc attendre 4 ans quand tu as une grosse déception comme ça,
02:34
tu te demandes si tu dois continuer.
02:36
On arrive à identifier ceux qui mettaient les bâtons dans les roues ?
02:38
Oui, bien sûr, on les connaît.
02:40
Moi, un de mes pires ennemis ou pires amis, on va dire,
02:43
qui peut-être aujourd'hui pourrait dire,
02:44
tu vois, grâce à moi je t'ai fini des petits coups de pied au cul,
02:47
je t'ai donné un peu d'adversité, ça t'a peut-être aidé finalement.
02:50
Avec le recul, tu dis peut-être, pourquoi pas.
02:52
Mais voilà, mon ami ou mon ami, c'était Didier Gueye qui était toujours assez présent,
02:58
parce que dès l'âge de 10 ans, j'ai refusé d'aller dans son centre d'entraînement
03:01
pour pouvoir rester avec André Brunet, mon entraîneur,
03:03
qui est devenu mon entraîneur pendant 44 ans.
03:06
Donc du coup, bon, j'ai pas regretté,
03:07
puisque avec mon entraîneur qui était soi-disant un porte-valise à l'époque,
03:10
c'était comme ça qu'on me le présentait,
03:12
pour que je quitte Colombes, pour aller sur Champigny,
03:14
j'ai toujours refusé, donc j'en ai un peu bavé à cause de ça,
03:17
mais finalement, voilà, mon entraîneur et moi,
03:19
on a fait une très belle carrière ensemble,
03:20
puisqu'on a ramené deux médailles olympiques pour la France.
03:23
Est-ce qu'il vous est arrivé de pleurer d'épuisement ou d'orage ?
03:26
Non, en général, l'épuisement sur un programme
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qui durait 5 minutes à notre époque,
03:31
c'était plutôt une crispation, un vomissement,
03:34
parce que tu pousses au bout, quoi.
03:37
Voilà, tu pousses au bout pour pas que ça t'arrive.
03:39
Et moi, quand j'étais jeune, le stress,
03:41
parce que je me battais tout de suite,
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comme j'étais à un bon niveau très vite,
03:44
j'ai commencé à me battre en étant à espoir avec des seniors
03:46
qui étaient trois fois plus grands que moi,
03:49
deux fois plus âgés que moi,
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et ça me foutait le stress,
03:52
et je vomissais avant la fin de mes programmes,
03:54
par ce stress qui venait,
03:56
donc j'ai dû faire un travail énorme sur moi-même,
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et à l'époque, il n'y avait pas tous ces préparateurs mentaux,
04:01
ces sophrologues, ces gens qui pouvaient vous suivre
04:03
pour vous aider à se sortir de cette difficulté,
04:06
mais j'angoissais à cause de ça,
04:08
et puis bon, au fur et à mesure,
04:10
je me suis endurci,
04:12
et puis c'est peut-être ce qui m'a rendu service,
04:13
plus tard, au moment des Jeux Olympiques,
04:15
c'est une pression tellement énorme
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qu'il faut vraiment avoir un bon mental.
04:19
Qu'est-ce qu'on fait pour décompresser ?
04:21
Bon, pas en vacances.
04:22
C'est vrai ?
04:23
Oui, en fait,
04:24
le sportif de haut niveau aujourd'hui,
04:26
je pense qu'il s'interdit beaucoup de choses,
04:27
parce qu'il y a tout un tas de staff autour de soi
04:30
qui vous dit, il ne faut pas faire ci,
04:31
il ne faut pas faire ça,
04:32
il ne faut pas parler comme ci,
04:33
il ne faut pas parler comme ça,
04:33
et en fait, ce stress,
04:35
déjà le stress, tu l'as à l'entraînement,
04:36
alors tu te défoules,
04:37
ça te permet d'oublier un petit peu ce stress,
04:40
mais il faut garder quelques plaisirs, en fait.
04:43
Moi, mon entraîneur, c'était bien,
04:44
il me défendait toujours,
04:45
alors des fois, à tort ou à raison,
04:46
mais j'allais faire du ski, par exemple.
04:48
Je n'ai jamais été empêché d'aller faire du ski,
04:51
parce que c'était mon échappatoire,
04:53
il ne m'a jamais empêché de faire de la moto,
04:54
c'était mon moyen de locomotion
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et de découvrir la vie.
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Alors que si on t'enferme dans un cadre
05:00
pour dire, allez, à un moment donné,
05:02
il y a overdose.
05:02
Eh bien, bravo,
05:03
il n'y a pas eu overdose.
05:04
Il n'y a pas eu overdose.
05:05
Il n'y a pas eu overdose.
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