00:00Vous êtes DS chez Cofidis, les étapes de chaleur sont très éprouvantes pour vos courants.
00:07Quels sont les dispositifs de base que vous essayez d'adopter pour que la chaleur n'accable pas trop les courants ?
00:14Dès le départ, on essaye de maintenir la température corporelle assez basse avec les gilets de refroidissement
00:21qu'on met dans le congélateur la veille et qu'on peut leur mettre sur le dos pour aller à la signature et la zone de départ
00:28parce que souvent c'est dans les centres de ville où on a quand même pas mal une grosse augmentation de la température
00:34et durant la course, évidemment, ils ont un plan d'hydratation qui est établi par le nutritionniste et le médecin
00:41et alors on a les poches de glace qu'on utilise régulièrement dans le cou pour refroidir la température.
00:50Combien de bidons consomment-on en moyenne ? Selon les coureurs, évidemment, ça varie, mais par heure ou pour une étape de 5 heures par exemple ?
00:57C'est difficile à estimer. On en donne vraiment beaucoup. Je pense qu'ils ne sont pas loin des 2 à 3 bidons.
01:022 bidons leurre facile, mais ils s'arrosent énormément aussi pour refroidir.
01:07Ils ont tout sur leur tableau de bord et moi au volant, je donne mais je compte pas. Mais c'est beaucoup.
01:14Ce sont des bidons d'eau fraîche et autre chose aussi ?
01:16Eau fraîche, on a évidemment les bidons de sucre et alors aussi des hydros avec tout ce qui est sel, minéraux pour les pertes hydriques de la journée.
01:31Après une journée très chaude, est-ce que vous utilisez les bains à cryothérapie ?
01:35C'est nous où on ne le fait pas, non. C'est nous où on ne le fait pas. On a notre protocole d'emproidissement, mais on n'utilise pas le bain à cryothérapie.
01:41Et ce sont des protocoles qui ressemblent à quoi ?
01:44On a les cool-downs dans les douches et on a aussi les températures du bus qui sont pré-réglées à l'avance pour refroidir.
01:52Surtout, on reste très attentif sur la perte de liquide plutôt que le retour du froid.
02:00En tant qu'ancien coureur, dernière question, vous avez été confronté à des journées camiculaires. Vous avez un souvenir particulier, personnel ?
02:07Oui, dans les Pyrénées. On a eu des journées très chaudes dans les Pyrénées où l'organisateur devait arroser la route pour la refroidir parce que le goudron était vraiment devenu fondant et très dangereux.
02:16Aujourd'hui, il fait chaud, mais ce n'est pas encore extrême. Je pense que l'extrême va arriver plus tard dans le tour.