- 14/07/2025
Les Vraies Voix avec Sean Scull, analyste politique pour le think tank Le Millénaire ; Raphaëlle Rémy-Leleu, conseillère Écologiste de Paris, co-autrice de "Beyoncé est-elle féministe ?" (FIRST Éditions) ; Général Vincent Desportes, ancien directeur de l'École de guerre ; Wendy Patterson, résidente à Washington DC, a longtemps travaillé pour le gouvernement fédéral ; Jacques Pessis, animateur des "Clefs d'une vie" sur Sud Radio ; Jean-Luc Reichmann, animateur et comédien.
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-07-14##
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NewsTranscription
00:00:00Vraie Voix Sud Radio, 17h20, Frédéric Brindel, Judith Bélair.
00:00:04Eh ben bien le bonjour, on est bien contents aujourd'hui, n'est-ce pas Frédéric Brindel ?
00:00:08Oui Judith Bélair, bonjour, bonjour à tous, belle fête nationale, je m'occupe du feu d'artifice.
00:00:13Ah bon ? C'est vrai, vous avez un briquet ?
00:00:16Bon, allez les Vraies Voix de l'été, votre rendez-vous c'est en direct, vous savez, sur Sud Radio,
00:00:20chaque jour de 17h à 19h, deux heures de débat pour décrypter l'actualité,
00:00:24en compagnie de politiques, d'experts, de citoyens engagés en ce 14 juillet,
00:00:27jour de fête nationale plus que jamais, la parole est à tous les Français,
00:00:31liberté d'expression, esprit critique, dialogue républicain, c'est ça, l'esprit du Parlons Vrais de Sud Radio.
00:00:36Ouvrons le bal avec le sommaire de ces Vraies Voix du 14 juillet.
00:00:40Notre grand débat à 17h30, hier, la veille du défilé du 14 juillet,
00:00:44Emmanuel Macron a adressé un message fort aux armées et aux Français.
00:00:47Face à un monde de plus en plus instable, il promet de doubler le budget de la défense d'ici 2027,
00:00:51une hausse de 6,5 milliards d'euros sur deux ans sans creuser la dette, affirme-t-il,
00:00:55en évoquant au sujet de la Russie les menaces les plus graves depuis 1945 ?
00:00:59Une annonce qui relance le débat sur nos choix budgétaires et nos priorités nationales.
00:01:03Faut-il renforcer notre puissance militaire au risque de renier sur le modèle social ?
00:01:07La France peut-elle encore peser sur l'échiquier mondial sans se renier ?
00:01:10Des phrases percutantes, comme pour mieux convaincre.
00:01:13Je cite,
00:01:14« Jamais à ce point, la paix sur notre continent n'avait dépendu de nos décisions présentes »,
00:01:20a déclaré le président français.
00:01:22Il faut donc s'armer en mode, comme disent les jeunes, « quoi qu'il en coûte ».
00:01:27Quel est votre avis ?
00:01:28Donnez-le à l'antenne au 0826 300 300 et sur le compte X de Sudrasion.
00:01:33La question est la suivante.
00:01:34« Doubler le budget de la défense est-il, un, nécessaire, deux, raisonnable, trois, impossible, quatre, inacceptable ? »
00:01:43Alors, vous votez sur X et puis si vous voulez nous appeler, c'est 0826 300 300.
00:01:47Puis il y a aussi notre coup de projecteur à 18h40.
00:01:49Pendant des décennies, il a bouleversé les codes du paysage audiovisuel.
00:01:52Thierry Ardisson est décédé ce lundi 14 juillet à l'âge de 76 ans.
00:01:56Il a été une figure emblématique de la télévision française,
00:01:59reconnue pour son style audacieux, souvent très borderline.
00:02:02Son ton tranchant, mêlant ironie mordante, humour corrosif,
00:02:05a profondément marqué ses interviews et ses émissions.
00:02:08Par son travail, il a repoussé les limites du débat télévisé
00:02:10et laissé une trace durable dans l'univers des médias français.
00:02:13Clope au bec, propos subversifs, sex à gogo, provocation en tout genre.
00:02:18Les émissions de l'homme en doigt ont révolutionné la télévision
00:02:21jusqu'à obliger les instances à réguler.
00:02:24La télé Ardisson a marqué la société française.
00:02:26Nous vous posons la question sur le compte X.
00:02:29Regrettez-vous la télévision des années Ardisson ?
00:02:32Jean-Luc Rechman.
00:02:33Jean-Luc Rechman sera avec nous pour lui rendre hommage.
00:02:36Et puis nos éditorialistes du jour, c'est parti,
00:02:38les vraies voix de l'été.
00:02:40Les vraies voix Sud Radio.
00:02:42Nous sommes avec pour sa première, n'est-ce pas ?
00:02:44C'est important, ça se fête.
00:02:46Surtout un jour de fête nationale.
00:02:48Il a tout bon.
00:02:48Voilà, il a tout bon.
00:02:49Sean Skull, vous êtes analyste politique au millénaire.
00:02:53Bienvenue.
00:02:53Bonjour, merci.
00:02:54Je vous en prie.
00:02:54Et puis, une habituée, notamment des vraies voix de l'été.
00:02:58Raphaël Rémi-Leleu, conseillère de Paris, écologiste et co-autrice de Beyoncé et telle féministe.
00:03:05On s'en repose la question.
00:03:06Toujours une question intéressante à se poser.
00:03:08Ah oui, bonjour Raphaël.
00:03:10Et bon 14 juillet.
00:03:11Merci.
00:03:12Allez, 0826 300 300.
00:03:14On file au standard, vous savez, vous pouvez nous appeler, passer vos coups de gueule, vos coups de cœur.
00:03:17On reçoit Raphaël qui nous appelle de Cachan.
00:03:19Bonjour Raphaël.
00:03:21Oui, bonsoir les vrais voix.
00:03:22Bonsoir à tous.
00:03:23Bienvenue.
00:03:24Cachan, Cachan, le Val-de-Marne.
00:03:25On passe des examens aussi là-bas, souvent.
00:03:27Ah.
00:03:28Oui, oui.
00:03:29C'est plutôt Arqueuil avec la...
00:03:31Oui, Arqueuil, voilà.
00:03:32Tout à fait.
00:03:33C'est la station Arqueuil-Cachan.
00:03:35Voilà.
00:03:36Exactement.
00:03:36On voit que vous y êtes allé.
00:03:38Des souvenirs marquants.
00:03:39Voilà.
00:03:39Vous avez passé un examen là-bas.
00:03:41Vous êtes devenu...
00:03:42Les partiels.
00:03:43Les partiels, oui.
00:03:44Ah, oui.
00:03:45Alors, vous Raphaël, vous avez envie de nous passer.
00:03:48Ce n'est pas un coup de gueule, c'est un coup de cœur.
00:03:50Un coup de cœur sur nos armées que vous avez envie de passer.
00:03:52Oui, alors tout à fait.
00:03:53En ce jour de fête nationale, je souhaitais rendre un hommage à tous nos militaires,
00:03:59notamment nos marins qui sont embarqués soit sur des bâtiments de surface,
00:04:04sur des bâtiments sous-marins, qui chaque jour, tout le long de l'année, veillent sur notre sécurité,
00:04:09sur les intérêts vitaux de la France.
00:04:10Et c'est grâce à ces personnes qui sont souvent loin de chez eux que la nation leur doit beaucoup, en fait.
00:04:20Donc, il faut, je pense, aussi avoir en tête que l'armée, c'est...
00:04:25Les armées, ce sont des hommes et des femmes qui sont projetables à 24h sur 24 en tout lieu du globe.
00:04:32Et je souhaitais aujourd'hui leur rendre un hommage.
00:04:34Vous avez vu le défilé du 14 juillet ce matin ?
00:04:38Alors, effectivement, je ne l'ai pas vu.
00:04:40J'ai entendu parce que j'étais sur la route en revenant de week-end.
00:04:43Mais l'année dernière, j'ai assisté à Nudefoche au défilé.
00:04:48C'était un moment très émouvant de voir l'ensemble des corps composant les armées,
00:04:54mais également aussi l'effort de sécurité.
00:04:55On pense aux douanes, on pense à la sécurité civile.
00:04:59Voilà, tous ces femmes et hommes qui sont là pour les Français au quotidien.
00:05:03Nous ne les oublions pas.
00:05:04Et forcément, c'est un coup pour la nation, mais c'est aussi un coup pour une sécurité.
00:05:09Judith, il fallait regarder ce matin.
00:05:11Est-ce que vous avez mis votre chapeau requin ou votre chapeau tigre, Raphaël Rémi-Leleu ?
00:05:15Non, pas aujourd'hui, non.
00:05:16Et vous, alors, vous avez regardé, Sean Skull ? Vous voyez de quoi je veux parler ou pas ?
00:05:19Non, moi, je n'ai pas mis...
00:05:19Les Indonésiens, ils ont fait un défilé absolument incroyable.
00:05:24Et certains avaient des chapeaux en forme de requin, des chapeaux en forme de tigre.
00:05:28Et puis, ils étaient chorégraphiés.
00:05:29Ils étaient assez étonnants.
00:05:31Quand même, vous avez raté un truc, Raphaël de Cachon.
00:05:34Je le regarderai sur Ripley.
00:05:36Parce que ça vaut le détour.
00:05:38Et après, vous avez les forces spéciales.
00:05:39Ils sont tous en lunettes noires et tout.
00:05:41Ils sont assez impressionnants.
00:05:42Moi, j'ai trouvé ça très sympa aussi.
00:05:44Et c'est vrai que de voir toutes ces écoles, ces grandes écoles aussi défiler, y compris Polytechnique, etc.,
00:05:49on se dit qu'on a quand même encore un cœur vaillant en France.
00:05:51Qu'est-ce que vous en pensez, Raphaël Rémi-Leleu ?
00:05:53Ah oui, de toute façon, le défilé du 14 juillet est aussi fait pour impressionner.
00:05:58Particulièrement cette année.
00:05:59Et d'ailleurs, c'était une volonté assumée à la fois du gouverneur militaire de Paris.
00:06:03Ça a été dit par le gouvernement.
00:06:04Voilà, c'était quelque chose d'impressionnant du point de vue militaire.
00:06:07Et c'est vrai qu'il y a aussi un effet spectacle, en fait, qui a été renforcé par la télévision depuis plusieurs décennies maintenant.
00:06:14Mais c'est aussi un grand défilé.
00:06:15Il y avait de la danse.
00:06:17Il y a eu l'hommage au Bleu de France.
00:06:19Au Bleu de France.
00:06:19Au Bleu de France, oui.
00:06:20Et en fait, c'est un grand moment de spectacle, y compris du point de vue logistique.
00:06:24Vous parliez des grandes écoles.
00:06:25Moi, à chaque fois, je pense aux uniformes, qui sont presque des costumes.
00:06:28C'est aussi un grand défilé de mode.
00:06:29Je me dis qu'ils ont dû beaucoup bosser pendant plusieurs semaines.
00:06:32Même les préparations sont impressionnantes.
00:06:34Ils sont levés à 4h30 du matin pour être prêts sur les champs.
00:06:38Donc, non, non, ça reste un grand moment.
00:06:41Après, on aime ou on n'aime pas.
00:06:42C'est vrai que c'est aussi une démonstration de force.
00:06:44Mais ça reste quelque chose à voir, je pense.
00:06:47Shamskul, vous aimez et vous n'avez pas regardé ?
00:06:49Ou le contraire ?
00:06:51Non, non, j'aime, j'aime.
00:06:52Et il faut le dire, le défilé du 14 juillet en France,
00:06:54je vais faire suite au propos de Raphaël,
00:06:57c'est un défilé qui est reconnu à l'international.
00:06:59Donald Trump, par exemple, a mis en place un défilé
00:07:03le 14 juin dernier à Washington.
00:07:05Et il s'était inspiré de son anniversaire.
00:07:08C'est un peu glauque.
00:07:09La fête nationale américaine.
00:07:11Exactement.
00:07:12Et il avait eu notamment cette idée
00:07:14parce qu'elle a été marquée par le défilé du 14 juillet 2017
00:07:17où il avait été invité par Emmanuel Macron.
00:07:20Et bien voilà.
00:07:21C'est bien quand même, c'est prestigieux.
00:07:23Les Champs-Elysées sont fermés, tout ça.
00:07:25Ça sent déjà un peu le Tour de France.
00:07:27Vous savez, c'est les mêmes tribunes.
00:07:29Ah, ça vous fait plaisir, ça, Frédéric Brindel.
00:07:31Raphaël, vous restez avec nous, 0826 300 300,
00:07:34si vous voulez réagir à ce que vous entendez sur Sud Radio.
00:07:36Vous savez, c'est votre radio, le micro est ouvert.
00:07:39Et puis dans un instant, ça va être l'arrivée du Tour de France.
00:07:42Et puis ça sera aussi Félix Mathieu.
00:07:44Et ces trois mots dans l'actu.
00:07:46Restez avec nous, à tout de suite.
00:07:47Sud Radio.
00:07:48Sud Radio.
00:07:49Parlons vrai.
00:07:49Parlons vrai.
00:07:50Sud Radio.
00:07:51Parlons vrai.
00:07:52Les Vrais Voix Sud Radio, 17h20, Frédéric Brindel, Judith Belair.
00:07:57Les Vrais Voix de l'été, ça continue sur Sud Radio.
00:07:59Il est 17h16 et c'est l'heure des trois mots dans l'actu de Félix Mathieu.
00:08:03Les Vrais Voix Sud Radio.
00:08:05Vos trois mots du jour, Félix Mathieu, c'est noir, bleu et rouge.
00:08:10La mort de l'homme en noir de la télévision française, Thierry Ardisson, s'éteint à l'âge de 60 saisons, atteint d'un cancer du foie et laisse.
00:08:16Un grand vide, commente la ministre de la Culture, Rachida Dati.
00:08:20Ironie du sort, ce royaliste revendiquait, tire sa révérence un 14 juillet.
00:08:24Il y avait du bleu, du blanc, du rouge et du kaki aussi dans les rues de Paris aujourd'hui.
00:08:28Enfin, l'Union Européenne voit rouge et surenchérie 72 milliards d'euros de représailles possibles.
00:08:34Si Donald Trump exécute sa menace de droit de douane de 30% sur les importations venues du vieux continent.
00:08:40Les Vraies Voix Sud Radio.
00:08:44Allô ?
00:08:45Allô ?
00:08:45Ouais, c'est moi.
00:08:46Ah, ça va ?
00:08:46Ça va ?
00:08:47Ouais, cool.
00:08:47Bon, t'as vu ce qu'il se passe là ? Tout le monde en parle.
00:08:52Pour beaucoup, la fièvre du samedi soir, ça a longtemps été devant la télé plutôt que dehors en soirée.
00:08:57Animateur éclectique, Thierry Ardisson s'éteint à l'âge de 76 ans.
00:09:00Amis de l'homme en noir, bienvenue sur le plateau de Tout le monde en parle, l'émission qui parle avec nous ce soir.
00:09:08Avec lui, ces soirs-là se côtoyaient des profils éclectiques, quelques fois des stars hollywoodiennes décontenancées à l'image de Brad Pitt
00:09:16et Matt Damon qui ne s'attendait sans doute pas à être reçu comme ça à la télévision française.
00:09:21Vous restez combien de temps à Paris ?
00:09:24We're staying in Paris another day.
00:09:26Yeah ?
00:09:26Une journée encore.
00:09:27Vous y avez prévu quelque chose ce soir ?
00:09:29Yes, we have a premiere today.
00:09:31Oui, oui, il y a la banque première ce soir.
00:09:32You want sex for tonight ?
00:09:34Sex ?
00:09:35Are you the drug drug ?
00:09:36C'est une proposition ?
00:09:38I didn't know you could just get that like that.
00:09:39Je savais pas qu'on pouvait avoir des proxénètes comme ça facilement.
00:09:42You want drug ?
00:09:43You want drug ?
00:09:44Non, non, drug.
00:09:45Non, ça va, merci.
00:09:46Ça va, mais attends, j'en ai déjà pris hier soir.
00:09:48Voilà, il leur propose du sexe, de la drogue, un style clivant.
00:09:51Thierry Ardisson était à peine moins familier d'ailleurs avec des responsables politiques,
00:09:55les plus sérieux comme évidemment Michel Rocard.
00:09:57Et sucer, c'est trompé ?
00:09:59Eh, pardon ?
00:09:59Sucer, c'est trompé ?
00:10:01Non plus.
00:10:02Non plus, pardon.
00:10:03Merci, Mikhail Gorbatchev.
00:10:08Il ne boit pas, il ne boit pas Gorbatchev.
00:10:11Vous buvez seulement de la bière, un petit peu de bière, hein ?
00:10:14Non.
00:10:17Antiel Gawol, la campagne, le Russie se termine.
00:10:20Vous savez, ça m'est fini avec la lutte contre l'alcool en Russie.
00:10:24Alors, on le sait moins, mais avant tout ça, Thierry Ardisson avait aussi fait de la publicité.
00:10:28C'est lui notamment qui avait inventé ce slogan.
00:10:30La paire.
00:10:31Il n'y en a pas deux.
00:10:33Un passé sur lequel il se montrait, on va dire, lucide au micro de Valérie Expert et Gilles Gansman
00:10:38il y a quelques mois sur Sud Radio.
00:10:40Le bouquin, si vous voulez, c'est comment nous, publicitaires, on vous a remaké.
00:10:45C'est ça.
00:10:45C'est-à-dire le slogan, le gimmick, la musique, le spectacle, les stars.
00:10:50Donc, je donne un peu les tours du magicien.
00:10:52Voilà comment on vous a vendu n'importe quoi pendant des années.
00:10:55Thierry Ardisson qui s'éteint d'un cancer du foie à l'âge de 76 ans
00:10:58et un 14 juillet, ultime pied de nez pour ce royaliste revendiqué.
00:11:03Il laisse un grand vide.
00:11:04Salut les ministres de la Culture.
00:11:06Il a contribué à écrire l'histoire de la télévision française, écrit l'Elysée.
00:11:10Venons-en peut-être à nos vraies voix.
00:11:25Alors, Jeanne Skull, qu'est-ce que ça vous évoque cette télévision d'avant ?
00:11:30Il faut remettre Thierry Ardisson dans le contexte de l'époque.
00:11:32Donc, Thierry Ardisson a fait sa carrière au moment de la fin de l'ORTF,
00:11:38donc au moment de la libéralisation de l'audiovisuel et des médias en France,
00:11:43sous François Mitterrand.
00:11:44Donc voilà, avec la mort de Thierry Ardisson, c'est toute une époque qui disparaît.
00:11:51Et comme vous l'avez dit, une icône de la télévision.
00:11:54Et c'était peut-être, en quelque sorte, peut-être qu'il m'en voudrait de faire cette comparaison,
00:11:58mais Thierry Ardisson, c'était peut-être, en quelque sorte, le Hanouna de l'époque,
00:12:02avec la télévision spectacle.
00:12:04Je ne suis pas sûr qu'il le détestait.
00:12:07Il le détestait.
00:12:08Il l'avait dit d'ailleurs sur Sud Radio.
00:12:09Il n'avait pas de mots assez durs sur Cyril Hanouna.
00:12:11Il le détestait.
00:12:12C'était ce qu'on appelle un bel hommage.
00:12:14Merci.
00:12:15Il avait des mots très durs sur Sud Radio à propos de Cyril Hanouna.
00:12:19Raphaël Rémi Leleu, un souvenir marquant du personnage.
00:12:21On en parlera tout à l'heure, 18h40, c'est l'objet de notre coup de cœur.
00:12:24Oui, mais qu'est-ce que vous faites ce soir, Rémi Leleu ?
00:12:26Bonne question.
00:12:27Je vais voir le feu d'artifice.
00:12:28Voilà.
00:12:29Il n'y aura pas de sexe et de drague.
00:12:32Non, mais c'est vrai qu'Ardisson, quelque part, moi, c'est l'une de ces personnalités
00:12:35avec qui je regrette de ne pas avoir eu le temps de m'engueuler, en fait.
00:12:39J'ai fait une fois une émission d'Ardisson.
00:12:41C'était Salut les terriens, où, justement, je présentais le livre.
00:12:45Et c'est vrai qu'on est quand même impressionnés par la présence.
00:12:48Il tenait son plateau, il tenait son équipe, il tenait son studio.
00:12:52Enfin, c'était impressionnant.
00:12:53Mais je pense qu'on aurait eu tout le loisir de se dire à quel point on n'était pas d'accord sur plein de sujets.
00:12:59Donc ça, j'aurais aimé avoir le temps de le faire.
00:13:02Après, ce n'est pas une télé qui me manque, parce que ce n'est pas une télé que j'ai connue, quelque part.
00:13:06Et pour moi, Ardisson, ce sont des séquences que j'ai regardées ensuite par petits bouts.
00:13:10Et typiquement, il y a quelques mois, quand il disait de Hanouna, que laisser Cyril Hanouna faire de la politique ou une émission politique,
00:13:18c'était comme donner une mitraillette à un gamin de 12 ans.
00:13:21Et ça, j'avoue que j'avais apprécié.
00:13:23Comme quoi, vous pouviez être d'accord avec lui aussi.
00:13:25Sur certains points.
00:13:26Sur le royalisme moins.
00:13:27Par exemple, je crois que c'était plus compliqué.
00:13:29Allez, il est temps de parler de ce fameux défilé militaire du 14 juillet, Félix.
00:13:33Oui, on l'entendait, c'était l'avant-dernier pour Emmanuel Macron.
00:13:37On reviendra dans quelques instants sur sa promesse de doubler le budget des armées.
00:13:41Nous serons avec le général Desportes dans le grand débat des vraies voix sur Sud Radio.
00:13:44En tout cas, qui dit 14 juillet, dit aussi nouvelle promotion de la Légion d'honneur.
00:13:48Gisèle Pellicot distinguait cette année celle qui est devenue une figure féministe mondiale
00:13:52après le procès de ses violeurs et décorée de la Légion d'honneur.
00:13:55Gisèle Pellicot, au total, 589 personnalités récompensées comme ça,
00:14:00dont deux grands croix, la plus haute distinction de grands croix pour l'historienne Mona Ouzouf,
00:14:05spécialiste de la Révolution française, de l'école de la République et de la laïcité.
00:14:09Et puis autre grand croix, l'ancien président du Conseil constitutionnel, Pierre Mazot,
00:14:13un ancien président du Conseil constitutionnel au passé d'alpiniste.
00:14:17Alors, une Légion d'honneur pour Gisèle Pellicot, Raphaël Rémi-Leleu.
00:14:21Est-ce que ce n'est pas un pansement ?
00:14:24Il y a quelque chose de l'ordre du pansement, de la reconnaissance,
00:14:27mais la première chose qui m'est venue immédiatement à l'esprit quand j'ai appris ça,
00:14:31c'est ce slogan, vous savez, qu'on sort malheureusement trop souvent dans les rues,
00:14:35qui dit « plus d'honneur pour les violeurs ».
00:14:38Parce que trop souvent, l'impunité fait que, notamment des hommes célèbres,
00:14:42qui ont commis des viols, des violences, des exactions sexistes et sexuelles de diverses natures,
00:14:47sont encore récompensées.
00:14:49Et là, le fait de voir qu'en fait une victime est reconnue en tant que personne,
00:14:53en tant que victime en tant que telle, et que ce n'est pas la victime qui doit avoir honte,
00:14:58mais qu'au contraire, on la remercie d'avoir porté ce combat,
00:15:01oui, ça met un peu de baume au cœur.
00:15:02C'est son action qui a été mise en valeur, évidemment, hein, Shenskul ?
00:15:06Oui, bien sûr, mais je rejoins les propos de Raphaël,
00:15:09dans la mesure où ça reste qu'un seul pansement,
00:15:13mais elle a également été une icône du féminisme avec ce procès,
00:15:17à la suite de ces terribles viols qu'elle a subis.
00:15:19Mais ce serait bien si, en effet, si en amont,
00:15:24on pouvait éviter ce genre de situation, ce genre de drame.
00:15:28Mais c'est sûr que la Légion d'honneur vient agir comme un pansement à cette douleur.
00:15:33Allez, Félix Mathieu, et puis l'Europe surenchérie aussi,
00:15:36après les nouveaux droits de douane, annoncée par Donald Trump.
00:15:39Oui, ça s'en va et ça revient, ces histoires de mesures protectionnistes.
00:15:42Et donc, c'est reparti pour un tour.
00:15:4330% de droits de douane sur les importations européennes,
00:15:46annonce cette fois le président des Etats-Unis.
00:15:48Ce à quoi l'Union européenne entend répliquer avec 72 milliards d'euros de mesures de rétorsion.
00:15:54Maros Sefovic, commissaire européen chargé du commerce et de la sécurité économique,
00:15:59l'a confirmé tout à l'heure.
00:16:00Nos mesures de rééquilibrage sur l'acier et l'aluminium sont suspendues jusqu'au début du mois d'août.
00:16:10Aujourd'hui, la Commission partage avec les Etats membres la proposition relative à la deuxième liste de marchandises
00:16:17qui représente quelques 72 milliards d'euros d'importations américaines.
00:16:22Ils auront maintenant l'occasion d'en discuter.
00:16:25Et on va revenir sur cette nouvelle sortie de Trump tout à l'heure dans l'info.
00:16:29En plus, Félix Mathieu à 18h10 avec vous.
00:16:31Et oui, on partira à Washington.
00:16:32Voilà.
00:16:34Alors, dans un instant, chers amis, hier, vous le savez, à la veille du 14 juillet,
00:16:38Emmanuel Macron a annoncé un doublement du budget de la Défense d'ici 2027 sans creuser la dette.
00:16:43Il justifie cet effort par les menaces les plus graves depuis 1945 en visant notamment la Russie.
00:16:49Une déclaration qui relance le débat.
00:16:51Sécurité nationale ou modèle social, faut-il choisir ?
00:16:53L'ordre international fondé après la Seconde Guerre mondiale s'effondre, martèle le président français.
00:17:00Avant d'ajouter, comme il n'y a plus de règles, c'est la loi du plus fort qui l'emporte.
00:17:05Il faut donc financer notre dépense.
00:17:07Nous vous posons la question sur le compte X de Sud Radio.
00:17:10Allez-y, donnez-nous votre avis.
00:17:12La question est, doubler le budget de la Défense est-il ?
00:17:16Vous avez quatre possibilités.
00:17:17Un, c'est nécessaire.
00:17:19Deux, c'est raisonnable.
00:17:20Trois, c'est impossible.
00:17:21Quatre, c'est inacceptable.
00:17:23Et vous pouvez intervenir à l'antenne.
00:17:24Aude vous attend au 0826 300 300 si vous avez envie de nous dire ce que vous en pensez.
00:17:29Et puis pour en parler, nous serons et nous sommes avec le général Vincent Desportes,
00:17:32qui est ancien directeur de l'école de guerre.
00:17:34Bonjour, général.
00:17:36Bonjour.
00:17:37Bonjour et bienvenue.
00:17:38Alors, général, très simplement, est-ce qu'on peut renforcer notre budget militaire
00:17:42sans compromettre notre modèle social français ?
00:17:45Écoutez, les choses sont simples.
00:17:47Si nous voulons protéger notre modèle social à long terme,
00:17:50il faudra faire des économies à court terme.
00:17:54Sinon, nous ne pourrons plus bénéficier de cette protection sociale.
00:17:59La liberté n'est pas gratuite.
00:18:01C'est comme ça.
00:18:02Merci, général.
00:18:03Vous allez pouvoir continuer à nous expliquer cela dans un instant
00:18:06pour notre grand débat qui a lieu juste après la pause.
00:18:09Vous, les auditeurs, les auditrices, vous restez avec nous, évidemment.
00:18:11A tout de suite.
00:18:12A tout de suite.
00:18:13Sud Radio.
00:18:14Sud Radio.
00:18:14Parlons vrai.
00:18:15Parlons vrai.
00:18:16Sud Radio.
00:18:16Parlons vrai.
00:18:17Les Vrais Voix Sud Radio, 17h20, Frédéric Brindel, Judith Bélair.
00:18:22Les Vrais Voix qui se préparent pour le grand débat de 17h30.
00:18:27C'est la première de Sean Skull, analyste politico-millénaire.
00:18:31Et puis c'est une habituée, Raphaël Rémi-Leu,
00:18:33le conseillère de Paris écologiste et co-autrice de Beyoncé,
00:18:35est-elle féministe ?
00:18:37On se pose la question.
00:18:38Sont avec nous et on aura peut-être la réponse.
00:18:40Voilà, allez, grand débat du jour.
00:18:42Les Vrais Voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:18:46Hier, à la veille du défilé du 14 juillet,
00:18:48Emmanuel Macron a livré un message fort aux forces armées et à la nation.
00:18:52Dans un contexte international de plus en plus tendu,
00:18:55il annonce son intention de doubler les crédits alloués à la défense d'ici 2027.
00:18:59Une enveloppe supplémentaire de 6,5 milliards d'euros en deux ans promet-il,
00:19:03tout en excluant un recours à la dette.
00:19:05Le chef de l'État alerte sur les menaces les plus sérieuses depuis 1945,
00:19:08pointant notamment la Russie et les logiques impérialistes.
00:19:11Alors, faut-il privilégier la sécurité nationale au détriment du pacte social ?
00:19:15La France peut-elle rester influente sans renoncer à ses valeurs fondamentales ?
00:19:19Le raisonnement du président français se construit en syllogisme.
00:19:23La menace extérieure fragilise notre liberté.
00:19:26Pour rester libre, il faut être craint.
00:19:28Et pour être craint, il faut être puissant.
00:19:31Il convient donc pour cela que le budget de la défense soit doublé CQFD.
00:19:37Nous vous posons la question sur le compte X de Sud Radio.
00:19:40Doubler le budget de la défense est-il ?
00:19:42Alors, les quatre possibilités, nécessaires, raisonnables, impossibles, inacceptables ?
00:19:47Vous êtes nombreux à répondre et je vous donne la tendance.
00:19:49Vous êtes 20% à dire que c'est nécessaire de doubler le budget.
00:19:53Vous êtes 5% à dire seulement que c'est raisonnable.
00:19:57Vous êtes 33% à dire que c'est impossible.
00:20:01Et vous êtes 43% à dire que c'est inacceptable.
00:20:05Ça peut encore évoluer.
00:20:07Vous continuez sur le compte X de Sud Radio.
00:20:09Et puis, vous nous appelez aussi au 0826 300 300 pour donner votre opinion.
00:20:13Aude vous attend.
00:20:14Pour en parler, nous sommes avec le général Vincent Desportes,
00:20:16qui est ancien directeur de l'école de guerre.
00:20:18Re-bonsoir, général.
00:20:22Alors, général, je vous ai posé une question avant la coupure,
00:20:25en vous demandant si le fait de doubler le budget de la défense,
00:20:28ça n'allait pas impacter directement notre modèle social.
00:20:31Ce à quoi vous avez dit, la liberté, ça ne se discute pas, c'est comme ça.
00:20:34Il faut le faire, parce que sinon, le modèle social sera attaqué
00:20:38si on est attaqué tout basiquement, en fait.
00:20:41C'est exactement ça, si vous voulez.
00:20:44Alors, évidemment, ça c'est des 3 ou 4 générations
00:20:49que les Français pensent que la démocratie, c'est une donnée
00:20:53et que la liberté, c'est une donnée.
00:20:55Toutes les générations précédentes avaient du combat pour protéger cela.
00:20:59Nous avons perdu l'habitude et nous considérons que, finalement,
00:21:03en ne faisant rien, en attendant, on va conserver nos privilèges
00:21:08parce que les Français sont des privilégiés par rapport à 75% des populations du monde.
00:21:13Il s'avère que c'est maintenant faux,
00:21:16que la menace est revenue à nos frontières
00:21:19et que si nous voulons conserver notre façon de vivre,
00:21:22notre civilisation, nos valeurs,
00:21:25il va falloir les défendre, comme mon père et mon grand-père,
00:21:30et son grand-père et son père l'ont fait avant les citoyens d'aujourd'hui.
00:21:35Bon, ça c'est la première partie du débat.
00:21:37On questionne nos vraies voix.
00:21:39Sean Skull, est-ce qu'on est d'accord sur le constat ?
00:21:43Est-ce qu'on n'est pas trop alarmiste ?
00:21:44Ou est-ce qu'il y a vraiment danger ?
00:21:47Non, non, je pense qu'il y a danger.
00:21:48Il y a Bismarck, disait,
00:21:49la diplomatie sans les armes, c'est comme la musique sans les instruments.
00:21:53Et aujourd'hui, on voit qu'on vit dans un environnement international
00:21:55qui est de plus en plus hostile.
00:21:58La France fait face à plusieurs menaces,
00:22:00je pense au flanc est de l'Europe en Ukraine.
00:22:04Également, il y a la menace islamiste.
00:22:06Et on voit également l'apparition de nations empires,
00:22:10telles l'Iran ou la Turquie,
00:22:12qui cherchent une domination régionale.
00:22:15La France a vécu sous les dividendes de la paix depuis les années 90.
00:22:20On a vécu une série de réductions des dépenses militaires.
00:22:24Et aujourd'hui, les dividendes de la paix, c'est terminé.
00:22:28Et il faut se réarmer.
00:22:30Raphaël Rémi-Leleu, c'est une hausse.
00:22:32Donc là, en 2017, notre budget défense était 32 milliards d'euros.
00:22:35Ça sera 64 milliards d'euros dès 2027,
00:22:38contre 2030 initialement.
00:22:40Donc c'est une hausse absolument faramineuse des dépenses.
00:22:43Alors qu'on est un petit peu à l'agonie sur un certain nombre de services.
00:22:46On peut parler de la santé, on peut parler de l'éducation,
00:22:48on peut parler des prestations sociales.
00:22:49Qu'est-ce que vous en pensez, vous ?
00:22:51Je pense que justement, il y a peut-être un problème
00:22:53dans la manière dont on pose le débat.
00:22:55Parce que c'est vrai que tout de suite, on va se dire
00:22:57à combien on va apporter la dépense nationale pour la défense,
00:23:01combien de milliards, combien de pourcentage du PIB.
00:23:04Mais il faut qu'on rappelle pourquoi on le fait.
00:23:06Ne serait-ce que le rappel des menaces.
00:23:09Ne serait-ce que le fait de rappeler que dans les dépenses
00:23:12dont on parle là, il va y avoir du soutien militaire pour l'Ukraine.
00:23:16Et ça, si on ne le dit pas, on a un peu l'impression
00:23:18qu'on va ouvrir toutes les vannes pour l'armée, pour la défense,
00:23:22et que c'est un petit peu gadget.
00:23:24Alors qu'il s'agit bien, et c'est là où je me marrais pour le coup
00:23:27en entendant les citations d'Emmanuel Macron,
00:23:30plus encore que la question de la puissance de la France
00:23:33et de son rayonnement dans le monde,
00:23:35c'est une question d'autonomie.
00:23:37La capacité à assurer notre propre défense.
00:23:39Et l'espèce de sursaut général autour de ça
00:23:42a été causé par un truc très simple,
00:23:45qui est l'élection de Donald Trump.
00:23:47D'un coup, on s'est dit, mais là, ça y est,
00:23:49les Etats-Unis vont se désinvestir de la protection de l'Europe.
00:23:52Et donc, ça ne peut pas être qu'une question française,
00:23:54ça doit être une question européenne.
00:23:56Il faut qu'on mutualise, il faut qu'on organise
00:23:58pour assurer notre propre défense.
00:24:00Et après, bien sûr, il y a des conditions à mettre.
00:24:02Tout à l'heure, vous parliez de la diplomatie
00:24:05et de son lien à la défense.
00:24:06Ben voilà, en fait, la diplomatie française,
00:24:08aujourd'hui, est à l'agonie.
00:24:09Les 30 dernières années, on considère
00:24:12qu'il y a eu moins 50% dans les effectifs
00:24:15de la diplomatie en France.
00:24:16On a encore des diplomatiques qui est
00:24:18esselé par les dernières réformes.
00:24:19Donc, il y a un effort général à faire pour l'autonomie.
00:24:22Bon, unanimité autour de cette table sur le constat.
00:24:25Il y a urgence.
00:24:25Maintenant, mon général Vincent Desportes,
00:24:28qui est avec nous, ancien directeur de l'école
00:24:29de guerre, est-ce qu'il y a vraiment
00:24:33la nécessité de doubler le budget ?
00:24:36Là, on s'adresse aux spécialistes que vous êtes.
00:24:38C'est-à-dire qu'on est vraiment à la traîne
00:24:40autant que cela sur le matériel, par exemple ?
00:24:44Alors, nous avons des déficits,
00:24:46on a deux choses, des déficits capacitaires
00:24:48tout à fait importants, et je vais vous expliquer
00:24:50pourquoi, et nous avons, d'autre part,
00:24:52un problème de masse.
00:24:53Pourquoi ? Pourquoi avons-nous cette armée
00:24:55qui est une armée d'excellence,
00:24:57mais qui ne peut pas faire face aux dangers ?
00:24:59Parce que les Français, par le biais de leur Parlement,
00:25:03ont donné aux armées une mission,
00:25:05être capable de projeter 15 000 hommes
00:25:07à 4 000 km des frontières,
00:25:09et de se battre dans des conflits
00:25:11de non-haute intensité.
00:25:13Ça, nous savons le faire parfaitement.
00:25:16Mais, donc, on a abandonné
00:25:17tout ce qui n'était pas nécessaire,
00:25:19on a abandonné une large part
00:25:21de la défense antiaérienne,
00:25:22on a abandonné une grande partie
00:25:24de nos renseignements,
00:25:25on a abandonné nos stocks de munitions
00:25:28parce que nous n'en avions pas besoin,
00:25:30et que les budgets extrêmement réduits
00:25:32qui étaient donnés aux armées
00:25:33ont obligé les armées
00:25:35à concentrer les moyens
00:25:36sur la mission que la France leur donnait,
00:25:40ce qui est tout à fait normal.
00:25:41Aujourd'hui, la force française déployable
00:25:44au front, c'est 70 000 hommes
00:25:48au maximum, maximum, maximum.
00:25:50Je rappelle que sur le front ukrainien,
00:25:52par exemple, nous avons de chaque côté
00:25:54des armées de l'ordre d'un million d'hommes.
00:25:57Nous pourrions juste tenir quelques jours.
00:25:59Donc, si on est sérieux par rapport à la menace,
00:26:02on doit comprendre, le président Macron
00:26:04l'a fort bien dit, le général Burkhard
00:26:06deux jours avant l'a fort bien dit,
00:26:08aujourd'hui, les temps ont changé.
00:26:09Nous n'avons plus besoin d'une armée
00:26:11pour faire le coup de feu au Sahel
00:26:13ou en Afghanistan.
00:26:14Nous avons besoin d'une armée
00:26:15face à une menace vitale
00:26:18capable de défendre nos valeurs,
00:26:20notre population, notre territoire.
00:26:22Et bien sûr, comme Madame l'a dit tout à l'heure,
00:26:24évidemment, il faut le faire
00:26:25dans un cadre européen.
00:26:26Schoen Skull, on entend beaucoup parler
00:26:28depuis plusieurs années de la réinstauration
00:26:30du service militaire.
00:26:31D'ailleurs, il a été réinstauré en Lituanie,
00:26:33en Lettonie et en Suède
00:26:34depuis le début de l'offensive en Ukraine.
00:26:36Il est encore présent dans pas mal de pays
00:26:38que je peux citer, Autriche, Chypre,
00:26:39Danemark, Estonie, Finlande et Grèce.
00:26:41Est-ce que ça ne serait pas une solution,
00:26:42finalement, d'avoir des vrais appelés,
00:26:44à un moment donné ?
00:26:45Ce serait en effet une solution,
00:26:47mais à mon avis, la France a un atout
00:26:49que ces autres pays n'ont pas,
00:26:50et c'est la dissuasion nucléaire,
00:26:53qui, certes, est une stratégie
00:26:55plutôt défensive,
00:26:57la doctrine nucléaire française.
00:27:00Ça permet peut-être de moins solliciter les hommes,
00:27:02puisqu'on a une force plus prégnante.
00:27:05Exactement.
00:27:05Du coup, la question du service militaire
00:27:07est moins pertinente en France,
00:27:10mais ça n'empêche pas qu'il faut,
00:27:11comme l'a dit le Général...
00:27:12Quand on entend 70 000 hommes contre 1 million,
00:27:14bon, on peut se poser des questions, quand même.
00:27:16Oui, mais on peut augmenter la masse,
00:27:18donc notamment, je sais qu'au gouvernement,
00:27:20on mentionne notamment
00:27:21d'augmenter le nombre de réservistes,
00:27:22ça pourrait être une alternative,
00:27:24sans nécessairement réinstaurer
00:27:26un service militaire obligatoire.
00:27:28Général, qu'est-ce que vous en pensez, vous,
00:27:29de cette idée de service militaire réinstauré ?
00:27:32Eh bien, la réponse est simple.
00:27:34Il faut...
00:27:35Tout ce qui a été dit
00:27:36sur la dissuasion nucléaire, etc.,
00:27:38est vrai, c'est l'ultime recours,
00:27:40mais évidemment,
00:27:41l'armée nucléaire ne vaut rien
00:27:45si elle n'est pas accompagnée
00:27:47d'une dissuasion conventionnelle.
00:27:49Or, cette dissuasion conventionnelle
00:27:50n'existe plus
00:27:51pour les raisons que j'ai expliquées.
00:27:53Aujourd'hui, il faut redonner
00:27:54de la masse aux armées.
00:27:56Nous ne pouvons pas recruter davantage,
00:27:58nous sommes au taquet,
00:27:59on ne peut pas recruter davantage,
00:28:01sinon le taux de sélection
00:28:03tombera trop bas
00:28:04et nous recruterons de la mauvaise qualité.
00:28:06Donc, il va falloir trouver
00:28:08de la ressource humaine
00:28:09là où elle est,
00:28:10c'est-à-dire dans le contingent.
00:28:12Faut-il rétablir le service national
00:28:14tel qu'on l'a connu ?
00:28:15Non.
00:28:16Nous n'avons pas besoin
00:28:17de 800 000 jeunes femmes
00:28:19et jeunes hommes
00:28:19qui sont la valeur d'une classe d'âge.
00:28:21Mais nous avons besoin
00:28:22d'avoir à peu près
00:28:24100 ou peut-être 150 000
00:28:25soldats, marins, aviateurs en plus.
00:28:28C'est-à-dire recruter, alors ?
00:28:30Il faut recruter.
00:28:32Non.
00:28:32Je dis que c'était impossible
00:28:33de recruter des soldats professionnels.
00:28:35Alors, comment on fait ?
00:28:36Comment on fait
00:28:37s'il faut 150 000 personnes
00:28:38de plus, du coup ?
00:28:39Eh bien, c'est exactement
00:28:41ce qui va être dit
00:28:42par le président Macron
00:28:43à l'automne.
00:28:45Il l'a dit.
00:28:46Il va falloir inciter des jeunes
00:28:48pour qu'ils viennent
00:28:50pendant un an, deux ans, deux mois
00:28:52servir la France
00:28:54et ils en retireront en échange
00:28:57quelque chose pour eux.
00:28:58Il y a beaucoup d'armées
00:28:59qui sont sur ce modèle.
00:29:01L'armée américaine, par exemple,
00:29:02est énorme.
00:29:03Mais plus de la moitié
00:29:04de l'armée américaine
00:29:05est une armée
00:29:06de réservistes
00:29:08ou de volontaires
00:29:09qui viennent servir
00:29:10en CDD
00:29:11pendant un an
00:29:11ou deux ans.
00:29:12Et pour compenser
00:29:13ce service rendu
00:29:14à la nation,
00:29:15par exemple,
00:29:16l'Amérique paie
00:29:17les études de ces gens-là.
00:29:18On sait qu'elles coûtent
00:29:19très cher aux Etats-Unis
00:29:20et pour être fonctionnaire,
00:29:22vous devez avoir servi
00:29:23dans les armées, etc.
00:29:24D'accord.
00:29:25En fait, c'est tout un système
00:29:27au service d'une cause.
00:29:28C'est une réorganisation.
00:29:29Je viens vous revoir,
00:29:31Général,
00:29:31mais Raphaël Rémi-Leleu,
00:29:33sur l'esprit,
00:29:34sur l'idée,
00:29:34est convaincue ou pas ?
00:29:37Sur l'esprit
00:29:38de ce qui vient d'être dit,
00:29:41c'est-à-dire un service militaire
00:29:42qui n'est pas un service militaire,
00:29:44mais qui est en fait
00:29:45une aide
00:29:46avec une construction.
00:29:47Ce qui vient d'être dit.
00:29:48En fait, je pense que pour...
00:29:49Là, aujourd'hui,
00:29:50l'armée française,
00:29:50on a ce qu'on appelle
00:29:51une armée qui se veut complète.
00:29:53On est censé avoir
00:29:54une marine
00:29:55entièrement opérationnelle,
00:29:56une armée de terre
00:29:56entièrement opérationnelle,
00:29:58et pareil pour l'armée de l'air.
00:30:00Mais en effet,
00:30:01ça manque d'épaisseur,
00:30:02à la fois en termes de matériel,
00:30:03en termes de moyens humains,
00:30:04et pour ça,
00:30:05on ne va pas claquer des doigts.
00:30:07Par contre, oui,
00:30:07cette idée d'avoir une armée
00:30:09qui est capable
00:30:09d'incorporer
00:30:10à des moments différents de la vie,
00:30:12avec des profils
00:30:13d'experts et d'expertes,
00:30:14je trouve ça intéressant,
00:30:17et bien plus intéressant,
00:30:18y compris pour faire face
00:30:19aux nouveaux défis,
00:30:20parce que là,
00:30:20on parle de projections
00:30:22vers l'extérieur,
00:30:23on parle des défenses
00:30:24dans son acceptation
00:30:25la plus littérale,
00:30:27la plus militaire du terme,
00:30:28mais l'armée de terre,
00:30:29par exemple,
00:30:30fait aussi beaucoup d'aides
00:30:31en cas de catastrophe naturelle,
00:30:33dans un nouveau régime climatique,
00:30:34c'est important
00:30:34d'avoir une armée
00:30:35qui évolue,
00:30:36ça évite tout ça,
00:30:37donc oui,
00:30:37la possibilité d'emmener
00:30:38des gens là-dedans,
00:30:39ce serait beaucoup plus intéressant.
00:30:40Une armée sociétale, quoi.
00:30:41Oui, ce serait beaucoup plus intéressant
00:30:43que ce qui a été fait
00:30:43ces dernières années,
00:30:44pardon,
00:30:44mais un gadget
00:30:45comme le SNU
00:30:46qui va coûter
00:30:47au moins 160 millions d'euros,
00:30:49dont la généralisation
00:30:50se compterait en milliards,
00:30:52ça, c'est ridicule,
00:30:53ça, c'est un côté militariste
00:30:54qui ne sert pas à grand-chose,
00:30:55alors qu'à côté de ça,
00:30:56on a des vrais défis
00:30:57et des vrais risques
00:30:58auxquels répondre.
00:30:59On a un auditeur
00:31:00qui est toujours avec nous,
00:31:01n'est-ce pas, Raphaël ?
00:31:02Vous êtes là ?
00:31:03Tout à fait.
00:31:04Alors, Raphaël,
00:31:05vous seriez pour aller
00:31:05faire le service militaire,
00:31:06vous,
00:31:07ou vous engager, carrément ?
00:31:09Alors,
00:31:10il faut appeler
00:31:10que le service militaire
00:31:11a été suspendu
00:31:12et non supprimé,
00:31:13comme le général
00:31:14Départ
00:31:14l'a souligné.
00:31:17Je pense qu'effectivement,
00:31:18les armées
00:31:19sont confrontées
00:31:20à une forme
00:31:21de la civilisation
00:31:23de ces agents
00:31:25et donc,
00:31:27il conviendrait
00:31:27non seulement
00:31:28d'offrir
00:31:29des carrières
00:31:30assez intéressantes
00:31:32et de reconversion
00:31:33par la suite
00:31:33parce qu'on sait très bien
00:31:34que dans les armées,
00:31:36les militaires
00:31:37ne restent pas
00:31:37toute une vie
00:31:38et changent
00:31:39après quelques années
00:31:40d'engagement.
00:31:42Sur le fait
00:31:43de hausser
00:31:45le budget
00:31:46des armées,
00:31:47alors,
00:31:48bien évidemment,
00:31:49la France
00:31:49est un peu à la traîne
00:31:50vis-à-vis
00:31:51de ses homologues
00:31:52européens,
00:31:53vous diriez quoi,
00:31:55Raphaël ?
00:31:55Vous diriez
00:31:55c'est nécessaire
00:31:56de doubler le budget ?
00:31:57Nécessaire,
00:31:58raisonnable,
00:31:58impossible
00:31:58ou inacceptable ?
00:32:00Alors,
00:32:01doubler,
00:32:02à mon avis,
00:32:03ce n'est pas forcément
00:32:03la bonne réponse,
00:32:04mais faire en sorte
00:32:06que le budget
00:32:06soit augmenté
00:32:08de manière objective,
00:32:09oui,
00:32:10de manière à porter
00:32:11le budget des armées
00:32:12par exemple
00:32:13à celui de l'Allemagne
00:32:15qui est de 97 milliards
00:32:16d'euros environ.
00:32:17D'accord.
00:32:17voilà,
00:32:19parce que là,
00:32:20on ne va pas doubler
00:32:20comme ça
00:32:21d'un coup
00:32:22de baguette magique
00:32:24le budget.
00:32:25Ah,
00:32:25justement,
00:32:26justement,
00:32:27général,
00:32:28moi j'ai une question
00:32:29pour vous là-dessus,
00:32:31parce que notre ministre,
00:32:32Premier ministre Bayrou,
00:32:33il va annoncer demain
00:32:34comment il finance,
00:32:35il y a une piste
00:32:36qui serait financée
00:32:37par plus d'activités
00:32:38de production,
00:32:39c'est-à-dire
00:32:39un effort de toute la nation,
00:32:40on a envie de savoir
00:32:40où est-ce qu'on va aller
00:32:41chercher cet argent
00:32:42quand on connaît
00:32:43l'état de nos finances publiques ?
00:32:45Général Vincent Départ.
00:32:46C'est une vraie question.
00:32:47C'est une vraie question.
00:32:48Mais juste pour compléter
00:32:50ce qui a été dit
00:32:50et qui est fort juste
00:32:51de la part de votre interlocuteur,
00:32:53il ne s'agit pas
00:32:53de doubler le budget.
00:32:56Ça a été mal dit.
00:32:58Ce qui a été dit,
00:32:59c'est que le budget
00:33:00de 2017
00:33:01aurait dû être doublé
00:33:03en 2030
00:33:04et qu'il y a une accélération.
00:33:06C'est-à-dire que
00:33:06ce qu'on rajoute
00:33:07dans le budget
00:33:08par rapport
00:33:09à ce qui était prévu,
00:33:10c'est de l'ordre
00:33:11de 5 ou 6 %.
00:33:12Il ne s'agit pas du tout
00:33:13d'un doublement.
00:33:14Il s'agit d'un doublement
00:33:15par rapport
00:33:16à 2017.
00:33:18Alors,
00:33:19vous avez raison.
00:33:20La question du financement
00:33:22est une question
00:33:24absolument
00:33:24cruciale.
00:33:26Ce qui est sûr,
00:33:27c'est que
00:33:28ce financement
00:33:29ne sera acceptable
00:33:30par la population française
00:33:31et elle doit
00:33:32le devenir
00:33:33que si la population française
00:33:35est véritablement consciente
00:33:37que son modèle de vie,
00:33:39ses valeurs
00:33:39sont en jeu.
00:33:40d'où le discours
00:33:42progressif
00:33:43pour amener
00:33:44les Français
00:33:45à comprendre
00:33:46qu'ils sont
00:33:46effectivement
00:33:47en danger.
00:33:49Ensuite,
00:33:50vous savez très bien
00:33:50que les finances
00:33:52publiques françaises
00:33:53sont énormes,
00:33:5457 % du PIB
00:33:56et la moitié
00:33:57de ces 57 %
00:33:58sont les dépenses sociales.
00:34:00Alors,
00:34:01s'il faut,
00:34:02c'est-à-dire qu'il y en a
00:34:0230 % du PIB
00:34:03qui représentent
00:34:04les dépenses,
00:34:05qui sont les dépenses sociales.
00:34:06Donc,
00:34:07s'il faut déplacer
00:34:082 % des dépenses sociales
00:34:10pour les donner
00:34:11aux armées,
00:34:12pas aux armées,
00:34:13la défense de la France
00:34:14qui est différente,
00:34:15eh bien,
00:34:15peut-être faudra-t-il le faire
00:34:17après tout,
00:34:18ce qui n'est pas acquis.
00:34:20Pardon, Général,
00:34:20mais quoi dans les dépenses sociales ?
00:34:22Parce que,
00:34:22encore une fois,
00:34:23l'État même du pays
00:34:24n'est pas génial.
00:34:25On le sait sur la santé,
00:34:26on le sait sur l'éducation,
00:34:28on le sait sur beaucoup de sujets.
00:34:30Mais, Madame,
00:34:31moi,
00:34:32je ne suis pas financier.
00:34:33Ce que je dois dire,
00:34:34c'est qu'il faudra
00:34:35trouver cet argent.
00:34:37Vous savez,
00:34:38si on avait trouvé cet argent
00:34:39avant 1938,
00:34:41il n'y aurait pas eu 1940.
00:34:43Si on l'avait trouvé en 1912,
00:34:45il n'y aurait pas eu 1914.
00:34:47C'est-à-dire qu'on est,
00:34:49il faut absolument,
00:34:50on a un effet à obtenir
00:34:52qui est d'assurer
00:34:53la défense de la France
00:34:54et les défenses de l'Europe.
00:34:55Eh bien,
00:34:55il faudra trouver de l'argent.
00:34:57Heureusement,
00:34:58on n'a pas le même gouvernement
00:34:58qu'en 1940 non plus.
00:35:00Voilà.
00:35:01Quand même.
00:35:02Non, mais d'accord, Madame,
00:35:03mais ce n'est pas le sujet.
00:35:04Ce n'est pas le sujet.
00:35:04Le sujet,
00:35:05c'est qu'il y a une menace.
00:35:06Le sujet,
00:35:07c'est qu'il y a une menace
00:35:07et qu'il faut s'y prendre
00:35:08à taux,
00:35:09à temps,
00:35:09parce qu'il y a une montée
00:35:10en puissance
00:35:11et qu'il faudra faire
00:35:12les sacrifices nécessaires.
00:35:14Voilà, c'est tout.
00:35:15Raphaël,
00:35:16Rémi Leleu,
00:35:17il voulait dire un truc.
00:35:17Oui, parce que
00:35:18j'aimerais qu'on prenne
00:35:20la question dans l'autre sens.
00:35:22Parce qu'on est en train
00:35:22de se dire,
00:35:23est-ce qu'on va couper
00:35:23dans les dépenses sociales
00:35:24pour financer la défense
00:35:25ou autre ?
00:35:26En fait,
00:35:26si on a des gens
00:35:27qui sont en train de crever
00:35:28parce qu'ils sont trop malades,
00:35:30parce que la protection sociale
00:35:31s'effondre dans les hôpitaux
00:35:32ou dans les EHPAD,
00:35:33ça n'ira pas non plus.
00:35:35Par ailleurs,
00:35:35ce n'est pas tout à fait fongible.
00:35:36La protection sociale
00:35:37et le budget de l'armée,
00:35:38on ne peut pas jouer
00:35:39aux apprentis sorciers comme ça.
00:35:40Par contre,
00:35:40il y a des solutions
00:35:41pour trouver de l'argent.
00:35:42Rappelez-vous,
00:35:43la taxe Zuckman
00:35:44qui a été recusée.
00:35:452% !
00:35:45Oui, 2%,
00:35:46ça pourrait ramener
00:35:48jusqu'à 20 milliards par an.
00:35:49On l'avait oublié.
00:35:50Ce serait dommage
00:35:51d'oublier des trucs comme ça.
00:35:52On peut couper dans les dépenses
00:35:53et puis de temps en temps,
00:35:54on peut aller chercher
00:35:55des recettes quand même.
00:35:56Et puis on peut réduire
00:35:56les dépenses de l'État aussi.
00:35:58En tout cas,
00:35:58merci beaucoup Général Vincent Desportes.
00:35:59Merci à vous.
00:36:00Vous êtes ancien directeur
00:36:01de l'école de guerre.
00:36:02Merci d'avoir participé
00:36:03à ce débat.
00:36:04Chers amis,
00:36:05restez avec nous
00:36:06parce que c'est l'arrivée
00:36:07du Tour de France.
00:36:08Tout de suite,
00:36:09on accueille Vincent Barthaud.
00:36:11Sud Radio fait son Tour de France
00:36:13en direct.
00:36:15La dixième étape,
00:36:16celle du 14 juillet.
00:36:17Le rendez-vous incontournable
00:36:18pour le cyclisme français.
00:36:20Une étape de bagarre totale
00:36:21entre Eneza
00:36:22et le Mont d'Or-Puis-de-Sensy
00:36:23dans le massif central
00:36:25avec notre consultant.
00:36:26Il faut le rappeler,
00:36:27vainqueur historique
00:36:28de l'étape du 14 juillet 1989
00:36:30à Marseille.
00:36:31Vincent Barthaud,
00:36:32c'est le final.
00:36:33Un homme seul en tête.
00:36:34Oui Fred,
00:36:35vous l'avez bien dit,
00:36:36effectivement.
00:36:37Et quel homme,
00:36:37quel homme.
00:36:38C'est un équipier
00:36:39de Vingogor,
00:36:41équipier de la Visma.
00:36:43C'est un coureur
00:36:43qui a beaucoup d'expérience.
00:36:44Il est certes âgé de 34 ans
00:36:47mais il a déjà gagné
00:36:48ce coureur-là.
00:36:49Le Giro cette année,
00:36:50il a déjà gagné une Vuelta.
00:36:52Et le voilà aujourd'hui
00:36:53qu'il va remporter
00:36:54cette étape Eneza
00:36:55le Mont d'Or
00:36:56avec une facilité déconcertante.
00:36:59Il signe ici
00:37:00un succès magnifique.
00:37:03Simoniets.
00:37:04Simoniets.
00:37:04Il n'y a pas eu
00:37:05beaucoup de répit,
00:37:06vous savez,
00:37:06aujourd'hui,
00:37:07dans les jambes.
00:37:08Dans ce feu d'artifice,
00:37:09ce feu du 14 juillet,
00:37:11il l'emporte devant
00:37:12Taïman Haresman,
00:37:13le coureur de l'Aineos.
00:37:15Alors que derrière,
00:37:16derrière,
00:37:17il y a peut-être
00:37:17Ben et Ali
00:37:18qui était dans l'échappée
00:37:20en milieu de journée,
00:37:22qui est peut-être
00:37:23en train de créer
00:37:24la surprise,
00:37:25on va le voir franchir.
00:37:26Alors Vincent,
00:37:27Vincent,
00:37:28justement,
00:37:28il est en troisième position.
00:37:30Vincent,
00:37:30donc justement,
00:37:31ça c'est le classement
00:37:32pour l'étape.
00:37:33Les Français,
00:37:34pas de victoire,
00:37:35ils ont participé
00:37:36à l'échappée,
00:37:37notamment Lény Martinez,
00:37:38mais ça n'a pas souri.
00:37:40Non,
00:37:40Lény Martinez,
00:37:41il était dans un groupe
00:37:42d'échappée,
00:37:42effectivement,
00:37:43mais il a été lâché.
00:37:44Et puis,
00:37:44dans le groupe
00:37:45de Pogacar,
00:37:46il y avait le petit
00:37:47Vauclin qui a
00:37:48malheureusement été lâché.
00:37:50Il va perdre un petit peu
00:37:50de place au classement général,
00:37:52effectivement.
00:37:53Alors,
00:37:54justement,
00:37:54ils vont arriver
00:37:55pour le classement général
00:37:56pour le maillot jaune.
00:37:57attaque de Remco Evenpool,
00:38:00l'un des favoris.
00:38:01Vous nous confirmez.
00:38:02Bon,
00:38:02Kevin Vauclin,
00:38:03a priori revenu
00:38:04sur la queue du peloton,
00:38:06mais ça va être difficile
00:38:08pour lui de rester
00:38:08sur le podium.
00:38:09On est d'accord.
00:38:13Vincent,
00:38:14est-ce que vous nous écoutez ?
00:38:15Oui,
00:38:15on vous entend.
00:38:18Non,
00:38:18le petit Vauclin,
00:38:19il a été lâché
00:38:19du groupe Pogacar,
00:38:20du groupe Vingogord.
00:38:21Il va perdre malheureusement
00:38:22sa place sur le podium.
00:38:24Aujourd'hui,
00:38:24on espère qu'il ne va pas
00:38:25forcément perdre
00:38:26beaucoup de temps,
00:38:27mais le duel derrière
00:38:28entre Pogacar et Vingogord
00:38:30est vraiment
00:38:30très intéressant.
00:38:31Vous savez,
00:38:32Pogacar,
00:38:33il a été attaqué
00:38:33pratiquement toute la journée
00:38:35par les équipiers
00:38:36de Vingogord
00:38:37et là,
00:38:38c'est lui qui met
00:38:38une petite sacoche
00:38:39à quelques 600 mètres
00:38:41de l'arrivée
00:38:41alors qu'on a à l'image
00:38:42aussi le petit Vauclin
00:38:44qui a malheureusement
00:38:45du mal à en terminer.
00:38:47Il va perdre
00:38:47un petit peu de temps
00:38:48mais il ne sera toujours
00:38:50qu'en 6 ou 7ème position
00:38:51au général.
00:38:52Ce qu'on fait,
00:38:52Vincent Barthaud,
00:38:53vous restez avec nous
00:38:54au sommet du puits
00:38:55de Sancy du Mont-Dor.
00:38:56On marque une petite respiration.
00:38:58On vient vous retrouver
00:38:58juste pour l'arrivée
00:38:59du maillot jaune.
00:39:00A tout de suite.
00:39:01A tout de suite.
00:39:01Sud Radio,
00:39:02c'est vous qui donnez le ton.
00:39:04Bravo pour votre score
00:39:05d'audience.
00:39:06Ça devient impressionnant.
00:39:07Faites attention,
00:39:08vous allez avoir
00:39:08beaucoup d'ennemis.
00:39:09Sud Radio,
00:39:11parlons vrai.
00:39:11Et nous retournons
00:39:18sur la 10ème étape
00:39:18du Tour de France
00:39:19en ce 14 juillet
00:39:20arrivé au Mont-Dor,
00:39:21puits de Sancy,
00:39:22victoire,
00:39:23on vous le confirme
00:39:24donc de Simon Yetz
00:39:25devant Tyler Arendtman
00:39:27et nous assistons
00:39:29avec vous
00:39:29Vincent Barthaud
00:39:30à l'arrivée
00:39:31du peloton
00:39:32maillot jaune.
00:39:33Enfin,
00:39:33ce qu'il en reste,
00:39:34il n'y a plus que
00:39:35Pogacar,
00:39:36Vingegaard
00:39:36et le français
00:39:37Leni Martinez
00:39:39qui va prendre aujourd'hui
00:39:39le maillot blanc à poids rouge.
00:39:40On vous écoute Vincent.
00:39:42Oui, écoutez,
00:39:42l'information c'est surtout
00:39:44que la couleur du maillot jaune
00:39:46va changer d'épaule.
00:39:47Elle est maintenant arrivée
00:39:49sur l'Irlandais Ben Eli.
00:39:50Souvenez-vous,
00:39:51c'est celui qui avait gagné à Vire.
00:39:53Il avait vraiment fait un numéro
00:39:54et aujourd'hui,
00:39:55il mérite vraiment
00:39:56de prendre ce maillot jaune
00:39:57parce que dans l'échappée,
00:39:58il a vraiment été
00:39:59un des premiers
00:40:00à rouler le plus fort possible.
00:40:03Mais je pense que Pogacar
00:40:04n'avait pas trop envie
00:40:05de garder ce maillot jaune
00:40:07car il a fait travailler
00:40:08beaucoup ses équipiers.
00:40:09On est encore loin
00:40:10de l'arrivée.
00:40:11Donc aujourd'hui,
00:40:12ça fait très longtemps
00:40:13qu'un Irlandais
00:40:13n'avait pas porté
00:40:14le maillot jaune,
00:40:15je pense,
00:40:15depuis Stéphane Roche.
00:40:17En 1987, oui.
00:40:19Exactement.
00:40:20Donc voilà,
00:40:21la nouvelle information.
00:40:22Kevin Vauclin
00:40:23n'a pas perdu
00:40:24beaucoup de temps.
00:40:25On a cru aujourd'hui
00:40:26que le petit Martinez,
00:40:27étant dans l'échappée,
00:40:29pouvait espérer
00:40:29l'emporter aujourd'hui
00:40:30un 14 juillet.
00:40:32Malheureusement,
00:40:32il a été un petit peu
00:40:33juste dans le final.
00:40:34Voilà toutes les informations.
00:40:35Et sinon,
00:40:36Remco Evenpool
00:40:37revient in extremis
00:40:38sur le duo
00:40:40Vingegaard
00:40:41et Pogacar
00:40:41et Kevin Vauclin
00:40:43avec un petit peu
00:40:44de débour
00:40:45mais il va l'imiter.
00:40:46Merci beaucoup
00:40:46Vincent Barthaud.
00:40:48On se retrouve tout à l'heure
00:40:49entre 19h et 20h.
00:40:51Judith,
00:40:51parce qu'on a les vraies voix
00:40:53du Tour de France
00:40:54avec vous Frédéric Brindel.
00:40:57Il est 17h54
00:40:58sur Sud Radio.
00:40:59C'est l'heure du quiz musical
00:41:01de l'été.
00:41:01Je vous rappelle quand même
00:41:02nos vraies voix.
00:41:04Nous sommes...
00:41:04Ah, on en a une qui se marre déjà.
00:41:06J'avais oublié
00:41:07que c'était un quiz musical.
00:41:09Ah, l'affaire,
00:41:09Émile Leleux,
00:41:10vous étiez en train de travailler
00:41:11votre kiki,
00:41:11c'est qu'il a dit.
00:41:12Eh ben non,
00:41:1230 ans, c'est dommage.
00:41:14Vous êtes conseillère d'ailleurs
00:41:15de Paris,
00:41:16écologiste et co-autrice
00:41:17de Beyoncé
00:41:18et telle féministe.
00:41:19Et puis on est avec
00:41:19Sean Skull aussi,
00:41:20qui est analyste politique
00:41:21au millénaire.
00:41:22Rebonsoir à tous les deux.
00:41:23C'est parti pour le quiz musical.
00:41:24Les vraies voix Sud Radio,
00:41:26le quiz de l'actu.
00:41:27On a quel Gabriel ?
00:41:28Ah, le thème du jour,
00:41:29bien sûr.
00:41:30On a quel Gabriel ?
00:41:31C'est Gabriel ?
00:41:31Non, c'est Raphaël.
00:41:32C'est Raphaël ?
00:41:33Ah oui, parce que
00:41:34on ne vous a pas confondre
00:41:35les prénoms à temps de l'heure.
00:41:36Gabriel, tu brûles mon esprit.
00:41:37Non, mais c'est parce qu'en fait
00:41:38le thème du quiz,
00:41:39c'est la France.
00:41:40Vous êtes là, Raphaël ?
00:41:42Exactement.
00:41:43Ah !
00:41:43Donc on a Raphaël, homme,
00:41:44Raphaël, femme et Sean.
00:41:46Voilà.
00:41:47Sean, c'est moins français
00:41:48comme prénom.
00:41:49Anglo-saxon, je suis désolé.
00:41:50Alors, il y avait un Irlandais
00:41:51qui s'appelait Sean Kelly
00:41:52sur le tour de France.
00:41:53Vous êtes Irlandais aussi ?
00:41:54D'origine ?
00:41:55Non, Américain.
00:41:56Ok.
00:41:57Allez, c'est parti.
00:41:58Est-ce que je rappelle le juste ?
00:41:59Oui, oui, rappelez.
00:41:59Alors, il y a neuf extraits.
00:42:02On vous fait écouter une musique,
00:42:03vous devez trouver l'interprète.
00:42:05À chaque fois,
00:42:06le plus rapide marque un point.
00:42:07Je calcule pour vous
00:42:08et Judith mène.
00:42:09Eh ben voilà, on mène.
00:42:11Allez, c'est parti
00:42:11pour le premier extrait.
00:42:12Qui chante ?
00:42:15Piaf.
00:42:16Piaf.
00:42:16Bon ben voilà,
00:42:17il fallait réagir plus vite,
00:42:18messieurs, là.
00:42:19Raphaël, un point.
00:42:20Raphaël, Rémi Leleux,
00:42:22un autre Raphaël
00:42:22qui nous appelle de cachant.
00:42:24Voilà.
00:42:24Je partage les points, Raphaël.
00:42:25Extrait 2.
00:42:31Raphaël, au téléphone,
00:42:32on vous écoute.
00:42:34Ben, piaf.
00:42:35Ben non.
00:42:35Ben non.
00:42:36On ne va pas mettre de piaf.
00:42:37De fois piaf.
00:42:38Vous n'entendez pas très bien, Raphaël ?
00:42:43Elle est mariée
00:42:47avec un monsieur
00:42:48très très connu
00:42:49de la chanson française aussi.
00:42:50Elle était.
00:42:51Sean, vous êtes toujours là, vous ?
00:42:53Oui, mais Sean,
00:42:54il n'a pas l'air du tout.
00:42:55Elle est connu au bataillon.
00:42:56Moi, j'ai les paroles,
00:42:57mais pas le reste.
00:42:58D'habitude,
00:42:58je fais les trucs plus modernes,
00:43:00mais là,
00:43:00c'était pour faire plaisir
00:43:01à Frédéric Brindel.
00:43:02Allez, toi,
00:43:02qu'on se défonce sur ton ton.
00:43:04C'était François Hardy.
00:43:05Alors, zéro point sur ce coup-là.
00:43:08Ah oui, après coup.
00:43:09Allez, extrait numéro 3.
00:43:15Bravo !
00:43:17Oui, oui, mais
00:43:17alors, je vous ai entendu,
00:43:18Raphaël, sans E,
00:43:20mais Sean a été plus rapide.
00:43:23Voilà, vous se dépêchez,
00:43:24vous criez dans le téléphone.
00:43:24Il a été plus rapide
00:43:25et j'ai vraiment un retour synthétique
00:43:27avec A plus B,
00:43:29technologie haute,
00:43:31donc c'est sûr.
00:43:31Allez, extrait numéro 4.
00:43:33Les amoureux
00:43:35qui se bécotent
00:43:36sur les bancs publics.
00:43:37Bancs publics.
00:43:38Bancs publics.
00:43:40Bravo.
00:43:41Raphaël, Rémi, Leleu.
00:43:42Oui, c'est Brassens.
00:43:43Raphaël, le but n'est pas
00:43:44de chanter,
00:43:45mais de donner l'interprète.
00:43:46Moi, je suis d'accord,
00:43:47il faut transformer tout ça
00:43:48en karaoké.
00:43:51Donc, ça fait 2 pour Raphaël,
00:43:53ça fait 1 pour Sean
00:43:54et 0 pour l'instant
00:43:56pour Raphaël de Cachan.
00:43:57Raphaël, il faut se réveiller.
00:43:58Allez, c'est parti
00:43:59pour le numéro 5.
00:44:00You are the one for me,
00:44:03for me,
00:44:03for me,
00:44:04formidable.
00:44:07Mais alors Raphaël,
00:44:08le Cachan.
00:44:09Very, very, very,
00:44:11very, very,
00:44:11véritable.
00:44:12Mais sérieux,
00:44:13vous ne savez pas ?
00:44:14Mais si, c'est...
00:44:14Mais arrêtez.
00:44:15Mais à chaque fois,
00:44:16je les confonds.
00:44:16Mais ce n'est pas possible.
00:44:17Oui, mais si, quand même.
00:44:19Enfin.
00:44:19Mais j'ai les paroles,
00:44:21c'est pas mal déjà.
00:44:22Non, il faut dire un ton plein.
00:44:23Déjà, tout à l'heure,
00:44:24vous nous dites
00:44:24que vous êtes jeunes,
00:44:25que vous n'aviez pas
00:44:26regardé les émissions
00:44:27de Thierry Ardisson.
00:44:30Et là, maintenant...
00:44:31Non.
00:44:31Non, chanson française,
00:44:32j'aime beaucoup en plus.
00:44:33Bon.
00:44:33Alors, encore une petite
00:44:34chanson française.
00:44:35Allez, on ne fait que ça
00:44:35aujourd'hui, de toute façon.
00:44:37C'est extra.
00:44:38Un maudit blues
00:44:40qui chante la nuit.
00:44:42Pour une femme de gauche,
00:44:43je suis désolé, Raphaël.
00:44:44Vous êtes inexcusables.
00:44:46Du coup, je vais vous dire
00:44:47fera au pif,
00:44:48mais non,
00:44:48c'est pas le roi de fera.
00:44:49C'est l'autre.
00:44:50Raphaël de Cachan,
00:44:51vous l'avez ou pas ?
00:44:52Oui.
00:44:53Pas du tout.
00:44:54Oh non, et Sean !
00:44:55C'est extra.
00:44:56De gauche, j'aurais dit
00:44:57Renaud, mais c'est pas Renaud.
00:44:58Non.
00:44:58Oh là là !
00:44:59Sean, vous êtes vraiment
00:45:00très Sean.
00:45:01Léo Ferré, les amis.
00:45:03Oui, c'était l'autre,
00:45:04Léo Ferré.
00:45:05Bon, ben comme quoi,
00:45:05quand je fais des quiz modernes,
00:45:07ça marche mieux quand même.
00:45:07Alors, attendez,
00:45:08si jamais Raphaël,
00:45:09Rémi Leleux, répond là,
00:45:11elle a mathématiquement gagné.
00:45:12Ok.
00:45:13Vous êtes prêts ?
00:45:14Elle a déjà gagné.
00:45:15Allez, numéro 7.
00:45:16Oh, la belle vie !
00:45:22Sans amour, sans soucis, sans problème.
00:45:27T'as son ?
00:45:27Non, non, non.
00:45:29Je ne sais plus.
00:45:30C'est le député Carl Olive.
00:45:31Sur son répondeur,
00:45:32il y a cette chanson.
00:45:33Oh, de partage.
00:45:35Trop d'infos d'un coup, là.
00:45:36Trop d'infos d'un coup.
00:45:37Personne ?
00:45:39Non, non, non.
00:45:39Vous êtes des gens qui t'as un gars.
00:45:40Désolé, désolé.
00:45:41Sacha Distel.
00:45:42Mais ça fait le jeu
00:45:44de Raphaël Rémi Leleux
00:45:45parce que mathématiquement,
00:45:46elle a gagné.
00:45:46Bah oui, mais on continue quand même.
00:45:48Ça fait vraiment
00:45:48la vie de soir par la médiocrité.
00:45:54Vanessa Paradis.
00:45:55Mais non.
00:45:55Avec M.
00:45:56L'autre.
00:45:57Avec M.
00:45:58Mathieu Chedit.
00:46:00M.
00:46:00Mathieu Chedit.
00:46:01Avec Vanessa Paradis.
00:46:024.
00:46:03Ah non, là, ça y est.
00:46:04Là, c'est votre génération.
00:46:06La dernière, Raphaël,
00:46:07vous essayez d'éviter
00:46:08de faire zéro point ?
00:46:09Ça, c'est pas votre génération non plus.
00:46:09Je vous préviens tout de suite.
00:46:10Je défends.
00:46:11Allez, écoutez, Raphaël.
00:46:13C'est pour vous.
00:46:18Raphaël de Cachan.
00:46:19Oui ou non ?
00:46:21Euh, non.
00:46:22Non.
00:46:23Raphaël Rémi Leleux ?
00:46:24C'est ma chérie,
00:46:25je l'aime trop.
00:46:25A chanter autant que vous voulez.
00:46:27Je l'aime toujours pas.
00:46:28Nicoletta.
00:46:29Et victoire de Raphaël Rémi Leleux.
00:46:324.
00:46:32Bon.
00:46:321 pour Chene.
00:46:33On fera mieux demain.
00:46:34Et zéro pour vous, Raphaël.
00:46:35Peut-être que ça sera plus facile
00:46:35avec vous, Frédéric Brindel.
00:46:37A peu à l'écouter.
00:46:38Alors, Raphaël qui nous appelle
00:46:39de Cachan.
00:46:40Bravo.
00:46:41Et vous avez perdu.
00:46:42Voilà.
00:46:430,826.
00:46:45Et du coup, on a un retard considérable là.
00:46:48Allez, 0,826, 300, 300.
00:46:49Si vous voulez partager et jouer avec nous
00:46:52et le prochain quiz, évidemment, vous le faites.
00:46:54Merci beaucoup, Raphaël, d'avoir participé avec nous.
00:46:57On vous embrasse.
00:46:58Allez, restez avec nous surtout.
00:47:00Ça continue juste après la pause.
00:47:01C'est déjà 18h.
00:47:02Ouais, je dépêche.
00:47:04Sud Radio.
00:47:05Sud Radio.
00:47:05Parlons vrai.
00:47:06Parlons vrai.
00:47:06Sud Radio.
00:47:07Parlons vrai.
00:47:08Les Vraies Voix Sud Radio.
00:47:1017h20.
00:47:11Frédéric Brindel.
00:47:12Judith Bélair.
00:47:13Et c'est reparti pour ce 14 juillet avec nos deux Vraies Voix.
00:47:18Sean Scull, l'analyste politique au millénaire qui fait sa première dans les Vraies Voix.
00:47:22et Raphaël Rémi-Leleux, conseillère de Paris, écologiste et co-autrice de Beyoncé, est-elle féministe ?
00:47:29Je pense qu'au bout du compte, on va quand même l'acheter, ce livre.
00:47:31J'aime bien le « au bout du compte ».
00:47:34Moi, c'est uniquement avec des Santiago colorés rose fuchsia.
00:47:38Chapeau de comble.
00:47:38Vous savez quoi ?
00:47:39Du coup, je vous ai même ramené des petites cartes postales qui viennent des illustrations du livre.
00:47:42Ah, magnifique.
00:47:43Les femmes, ces grandes oubliées.
00:47:45D'ailleurs, je fais un spécial femme, moi, demain de 19h à 20h.
00:47:48Oui, c'est comme chaque mardi.
00:47:49Voilà, tout à fait.
00:47:500826 300 300, si vous avez des choses à dire, vous le savez, Sud Radio, c'est votre parole.
00:47:56C'est votre radio.
00:47:58Vous pouvez nous appeler et réagir.
00:47:59On file donc au standard et on accueille Hugues qui nous appelle de Moissac.
00:48:04Bonsoir, Hugues.
00:48:05Et bonsoir, Madame Bélair.
00:48:07Monsieur Bélair.
00:48:08Avec un grand plaisir, Monsieur Hugues.
00:48:10Appelez-moi Frédéric, Hugues.
00:48:11Monsieur Hugues.
00:48:12Alors, Monsieur Hugues, vous êtes un ancien militaire, vous.
00:48:15Et pour le coup, vous n'êtes pas favorable au retour du service militaire.
00:48:18C'est marrant, ça ?
00:48:20Oui, parce que moi, j'ai quand même connu l'armée professionnelle.
00:48:23Donc, c'est quand même un peu différent de la conscription.
00:48:26Mais à mon époque, il y avait encore des sous-officiers, des anciens qui avaient connu la conscription.
00:48:30Moi, je ne suis pas favorable.
00:48:31En fait, on l'a supprimé dans un élan d'angélisme à une époque où on croyait que le monde ne serait plus dangereux.
00:48:38Et puis, maintenant, on s'éveille un peu tard en se disant que finalement, il est peut-être encore un peu dangereux, le monde.
00:48:43Il aurait fallu y réfléchir à l'époque parce qu'aujourd'hui, ça coûterait des milliards et des milliards de remettre la conscription.
00:48:49Alors après, j'ai entendu tout à l'heure, sur les vraies voix, du coup, le général Desportes qui évoquait le système à l'américaine,
00:48:55là où, du coup, on voudrait inciter des jeunes à donner un an, deux ans, en échange de quoi, on leur paye leurs études ou je ne sais pas quoi.
00:49:03C'est une bonne idée.
00:49:04Je n'y aurais jamais pensé.
00:49:05C'est pour ça que je n'étais pas général, vous voyez.
00:49:08Vous étiez quel grade ?
00:49:10À la fin, j'étais capitaine, moi.
00:49:11Ah, quand même, dans les officiers.
00:49:15Mais non, le...
00:49:18Vous auriez pu continuer en même temps.
00:49:21Après, il y a commandant, colonel et général.
00:49:24C'est une histoire de bar et après, d'étoiles.
00:49:27Ce que propose Macron, c'est-à-dire des efforts sur réserve et donner à la jeunesse un avocat pour servir,
00:49:32vous, ça vous parle, Hugues, en fait.
00:49:34Vous pensez que c'est une bonne idée ?
00:49:35Non, non, non.
00:49:36Cette histoire de donner un cadre à la jeunesse, je ne sais pas quoi,
00:49:38c'est ce vieil épouvantail de l'armée qui devrait rattraper le travail défaillant de...
00:49:44De l'éducation et des parents.
00:49:45...partie de l'éducation nationale.
00:49:47Non, ce n'est pas le travail de l'armée.
00:49:48Le travail de l'armée, c'est de préparer la guerre, malheureusement.
00:49:52Bon, moi, j'ai...
00:49:53Et donc, moi, cette idée de cadre pour la jeunesse, ça, j'y crois pas du tout.
00:49:56Et je pense qu'il faut sortir de là.
00:49:58Si on remet un service militaire, c'est pour des choses sérieuses.
00:50:00Mais si on reprend, du coup, cette idée du général qui évoquait ce système à l'américaine,
00:50:05où donc des jeunes pourraient...
00:50:07On les intéresserait en leur proposant un an, deux ans de service en échange d'autres choses.
00:50:11Pour moi, ça limite.
00:50:12Bon, moi, j'étais dans l'infanterie.
00:50:13J'étais très fier d'en faire partie.
00:50:14Mais bon, l'infanterie, c'est...
00:50:15L'arme ou la tête, ça ne sert qu'à une chose.
00:50:17C'est porter un casque.
00:50:21Là, vous avez le son sur la formule, mon capitaine.
00:50:25Elle est connue.
00:50:26Mais ce que je veux dire, c'est que si vous formez un jeune, dans les armes plus techniques, génie, artillerie, transmission, etc.,
00:50:32en un an ou deux ans, je ne sais pas ce qu'on lui apprend à un jeune.
00:50:34Et en fait, pour moi, si on fait venir des jeunes pour un an, pour deux ans, on va leur apprendre des trucs de basiques, de fantassins.
00:50:40Et en gros, c'est pour devenir de la chair à canon.
00:50:42Et si on se prépare à se reprendre une troisième guerre mondiale sur le coin de la terrine,
00:50:48je trouve que ce n'est pas...
00:50:50Ou alors, il faut être honnête avec les jeunes et leur dire
00:50:51« Oui, on va vous payer vos études. »
00:50:52Et quand on vous rappellera, ce sera pour aller se faire casser la pipe au coin du bois.
00:50:56Je trouve qu'il faut faire attention avec ce genre de déclaration.
00:50:58J'adore vos formulations.
00:50:59Oui, oui, oui, c'est un régal.
00:51:01Ne changez rien.
00:51:02Et en plus, il y a plein d'idées dans ce que vous évoquez.
00:51:06Et je voulais juste solliciter nos deux vraies voix sur une des idées,
00:51:09c'est-à-dire la vertu éventuelle de l'armée dans l'éducation.
00:51:14Là, Hugues n'en était pas trop convaincu.
00:51:17Vous, Sean ?
00:51:17Moi, je ne serais pas tout à fait d'accord.
00:51:20Je crois au fait que l'armée puisse être un cadre pour la jeunesse,
00:51:24surtout dans une société aujourd'hui qui est individualiste et qui est également très communautarisée.
00:51:31Ça pourrait insuffler un esprit de collectivité.
00:51:33Certes, ce n'est pas l'unique objectif de l'armée,
00:51:37mais à mon avis, ça pourrait être un des objectifs
00:51:40et ça ne ferait pas de mal d'insuffler des valeurs communes
00:51:43dans une société très clairement communautarisée.
00:51:46Raphaël Rémi-Delleux ?
00:51:48Je suis assez d'accord avec Hugues,
00:51:49au sens où déjà, quand on dit donner un cadre à la jeunesse,
00:51:52c'est quand même le poncif ultra vague qu'on entend régulièrement.
00:51:56C'est un discours un peu décliniste qui revient tout le temps.
00:52:00Alors que là, ce qu'on a exprimé depuis le début de l'émission,
00:52:03sur le besoin d'un effort de défense pour l'autonomie,
00:52:07pour la sécurité en Europe,
00:52:09c'est quand même une aspiration qui est beaucoup plus noble que ça, en fait.
00:52:14Et nous, on en parlait hier avec les pompiers de Paris, d'ailleurs,
00:52:16qui disaient que c'est difficile de recruter des jeunes,
00:52:19mais y compris parce que les conditions ne sont pas toujours très bonnes.
00:52:23Donc, il y a des efforts à faire sur le casernement,
00:52:25sur la manière dont on accueille les gens, y compris dans l'armée.
00:52:28Mais il disait, en fait, on voit qu'il y a une vraie étincelle
00:52:31quand les gens sont là pour servir.
00:52:33Je pense que c'est possible.
00:52:34Il ne faut juste pas que ça soit instrumentalisé,
00:52:36sinon on va droit dans le mur.
00:52:38Alors, c'est possible selon vous, Chanskul ?
00:52:40Ce que nous propose tout cela ?
00:52:42Sans instrumentaliser ?
00:52:43Oui, sans instrumentalisation.
00:52:45Oui, oui, non, non, non, non, je pense que l'armée peut apprendre des valeurs.
00:52:48Mais au-delà de donner un cadre à la jeunesse, à mon avis,
00:52:50un autre aspect, un autre facteur qu'apportait l'armée à l'époque,
00:52:55c'était également le brassage social.
00:52:57C'est de faire côtoyer des fils, on va dire, de bonnes familles,
00:53:00et également d'ouvriers.
00:53:02Alors ça, si je peux me permettre, parce qu'autour de la table,
00:53:04je pense être le seul à avoir fait le service militaire.
00:53:07Mais oui, mais en fait, je peux vous dire qu'on n'était pas mélangés.
00:53:09Et puis, l'universalité du brassage social de l'armée qu'on nous vend
00:53:12et qu'on nous revend depuis des décennies,
00:53:14déjà, c'était entre mecs, enfin, de quoi ?
00:53:16Alors, en plus, oui, en plus.
00:53:18Bon, ben voilà, ça c'est dit.
00:53:20Moi, je pense qu'on est OK.
00:53:21Merci beaucoup, Hugues, d'avoir participé.
00:53:24Merci beaucoup.
00:53:25N'hésitez pas, vous, les auditeurs et les auditrices,
00:53:27à nous appeler comme Hugues au 0826 300 300.
00:53:30Qu'est-ce que vous dites, Hugues ?
00:53:31Non, non, je pensais, est-ce que je peux juste redire deux mots ?
00:53:34Ben là, c'est un peu tard, mais allez-y rapidement.
00:53:36Parce que c'est vous, parce que c'est vous.
00:53:38Le brassage social, tout ça, c'est très bien,
00:53:40mais c'est des effets, mais ça ne peut pas être le but d'une armée.
00:53:43Totalement.
00:53:44Vous dites M. Schoen et je ne sais plus.
00:53:46Et Raphaël, aussi.
00:53:47Une chose avec cette histoire de conscription,
00:53:50c'est que l'armée, ça va très vite, ça change très vite,
00:53:52ça se modernise.
00:53:52Moi, je ne suis pas parti il y a très longtemps,
00:53:55mais je suis périmé, ce ne sont plus les mêmes blindés,
00:53:56ce ne sont plus les mêmes armements.
00:53:58Non, vous n'êtes pas périmé, Hugues.
00:54:01Allez, on va être obligé de vous laisser.
00:54:05Merci beaucoup pour ce témoignage
00:54:07et surtout pour vos formules.
00:54:08Restez avec nous dans un instant, c'est l'info en plus.
00:54:10A tout de suite.
00:54:11Et à 18h16, dans les vraies voix de l'été,
00:54:26c'est l'info en plus de Félix Mathieu.
00:54:28Félix, l'Union Européenne surenchérie
00:54:34après les menaces de nouveaux droits de douane
00:54:36proférés par Donald Trump.
00:54:38La Commission Européenne met sur la table
00:54:39une liste de représailles possibles.
00:54:4272 milliards d'euros de nouvelles mesures de rétorsion.
00:54:44Si jamais les Etats-Unis imposaient
00:54:46ces droits de douane de 30%,
00:54:48brandis par Donald Trump, taxation au 1er août
00:54:50des marchandises européennes à l'arrivée aux Etats-Unis,
00:54:53ces droits de douane,
00:54:54c'est la plus belle expression du dictionnaire,
00:54:56avait même dit Donald Trump pendant la campagne.
00:55:00Il en avait en tout cas annoncé,
00:55:02puis retiré, puis réannoncé, puis retiré.
00:55:05Enfin bref, on a un peu du mal à suivre.
00:55:06Nous négocions d'abord,
00:55:08mais nous nous préparons.
00:55:09En même temps, explique le commissaire européen
00:55:11au commerce à propos de cette possible riposte
00:55:14qui a été annoncée aujourd'hui.
00:55:15L'Europe espère toujours obtenir un accord
00:55:17pour éviter ça.
00:55:19Et pour en parler, nous sommes en ligne
00:55:20avec une habitante de Washington
00:55:21qui a longtemps travaillé
00:55:23pour le gouvernement fédéral.
00:55:24Bonsoir Wendy Paterson.
00:55:28Bonsoir.
00:55:28Bonsoir Wendy.
00:55:30Good afternoon.
00:55:31Bonsoir Wendy.
00:55:32Wow, what an English.
00:55:34Totalement fluent.
00:55:35Incredible.
00:55:37Merci d'être avec nous
00:55:38dans Les Vraies Voix sur Sud Radio.
00:55:40Comment vous percevez
00:55:41cette hostilité du président Trump
00:55:43vis-à-vis de l'Europe ?
00:55:45Ça vous inspire quoi ?
00:55:46J'ai dit que j'avais demandé
00:55:51quand c'est le maître des horloges.
00:55:54Moi, je ne suis pas tellement pure.
00:55:56Et puis peut-être le maître du chaos.
00:55:59C'est le maître du chaos,
00:56:01c'est ça que vous dites.
00:56:03Oui, oui, oui.
00:56:04Certainement,
00:56:05il est maître du sens suspect,
00:56:06du marketing,
00:56:08donc il est fait des 30 maîtres.
00:56:09L'apparence est tout contrôlée,
00:56:11il a intimidé les gens,
00:56:12il a pensé qu'il est en contrôle.
00:56:15Par exemple,
00:56:16chaque fois que de mauvaises nouvelles apparaissent,
00:56:19il fabrique une nouvelle indignation
00:56:21pour dominer le cycle des nouvelles.
00:56:23Il va inciter les principes
00:56:25aux réseaux d'information
00:56:27et de nombreuses autres médias
00:56:28pour qu'il communique sans réussir,
00:56:30bien que les catastrophes naturelles
00:56:32et les perceptions économiques
00:56:35à venir mettront à l'écriture
00:56:36des compétences de Trump.
00:56:39Concernant l'économie,
00:56:41il utilise la monastité
00:56:43pour dominer en général
00:56:45de l'insécurité aux États-Unis
00:56:47et à l'étranger.
00:56:49Bien qu'il n'y ait aucune autorité légale
00:56:51pour imposer les tarifs,
00:56:53le système juridique américain
00:56:54est par conséquent,
00:56:56sur l'intimidation de votre pays
00:57:00qui conclut des accords commerciaux
00:57:02avec des tarifs,
00:57:03il crée un effet qui s'affichait
00:57:08sur le marché qui appauvrit tout le monde.
00:57:11Cela peut créer une apparence
00:57:13de domination des États-Unis
00:57:15sur les partenaires commerciaux
00:57:18traditionnels à court terme.
00:57:19et éventuellement,
00:57:21ces pays,
00:57:22tout qui se trouvaient
00:57:23d'être partenaires,
00:57:24et Trump sera laissé revendiquer.
00:57:27Le pouvoir sera un groupe
00:57:29en diminution.
00:57:30Wendy Patterson,
00:57:32vous qui vivez à Washington,
00:57:34vous avez longtemps travaillé
00:57:35pour le gouvernement fédéral.
00:57:36Comment est-ce que vous vivez
00:57:37ce nouveau gouvernement ?
00:57:40Comment ça se passe concrètement
00:57:41pour vous dans votre vie quotidienne ?
00:57:43Et qu'est-ce que vous voyez
00:57:44qui a vraiment, objectivement,
00:57:46changé complètement
00:57:47dans votre vie ?
00:57:49C'est juste une question
00:57:52de l'accord
00:57:54et de ce qui va passer
00:57:56à nous autres.
00:57:58Moi, personnellement,
00:57:59j'ai de la chance,
00:58:00je ne suis pas vraiment
00:58:01en partenariat pour le moment,
00:58:04mais pour raison de la politique
00:58:05d'immigration de Trump,
00:58:07cruelle, inhumaine
00:58:09et offensante
00:58:10pour l'identité américaine
00:58:12en tant que nation d'immigrant
00:58:14depuis le tout début,
00:58:16ils rendent gravement
00:58:17à notre économie
00:58:18qui dépendent
00:58:19d'une indépendance
00:58:19et de bon marché.
00:58:22Et je suis horrifiée
00:58:24par le démantèlement
00:58:26du gouvernement fédéral.
00:58:29Notre version
00:58:31du autre infirme,
00:58:33par exemple,
00:58:34et aussi le NEA,
00:58:36je crois,
00:58:37l'agence
00:58:38qui gouverne
00:58:41l'approbation
00:58:44des médicaments
00:58:44et d'autres choses.
00:58:46Mais ça a été
00:58:47un objectif
00:58:48à long terme
00:58:49de l'exprime de patte
00:58:50qui commence
00:58:50juste à se déployer
00:58:53après l'adoption
00:58:55récente
00:58:55de la législation
00:58:56de GTA.
00:58:58Pour le moment,
00:58:59c'est vraiment...
00:59:01je m'éveille
00:59:04comme un creux
00:59:05dans mon estomac,
00:59:07mais je crois
00:59:08qu'au fur et à mesure
00:59:10que les gens
00:59:11réaliseront
00:59:12le véritable impact,
00:59:15il y aura une union
00:59:16d'un monté de colère.
00:59:18En fait, Wendy,
00:59:22on sent vraiment...
00:59:23Votre expression
00:59:24était, je trouvais,
00:59:26magnifique,
00:59:26le maître du chaos
00:59:27pour répondre
00:59:28à la question
00:59:28du maître des horloges.
00:59:30Donc, on sent bien
00:59:31ce malaise, finalement,
00:59:33que vous nous transmettez.
00:59:35Vous, Sean Skull,
00:59:37sur la question,
00:59:38c'est-à-dire que
00:59:39est-ce qu'il est
00:59:39le maître des horloges,
00:59:40est-ce qu'il est
00:59:40le maître du chaos ?
00:59:41Quelque part,
00:59:42on enlève horloge
00:59:43et chaos et maître.
00:59:43Est-ce qu'aujourd'hui,
00:59:44il imprime son rythme
00:59:45sur l'international ?
00:59:46À mon sens, oui,
00:59:48Donald Trump
00:59:48imprime son rythme
00:59:51à l'international,
00:59:52en tout cas,
00:59:53vis-à-vis de l'Europe
00:59:54de l'Ouest.
00:59:55On le voit maintenant
00:59:55avec ses droits de douane
00:59:57de 30%
00:59:58qu'il veut imposer.
01:00:00Également,
01:00:01au Moyen-Orient,
01:00:03où il veut,
01:00:04à mon sens,
01:00:05mettre en place
01:00:05une forme
01:00:06de Pax Americana
01:00:08sur le modèle
01:00:11de ce qu'était
01:00:11la Pax Romana
01:00:12à l'époque.
01:00:13Donc, c'est...
01:00:14Mettre en place
01:00:15cette paix
01:00:16au Moyen-Orient
01:00:16en travaillant
01:00:17à travers
01:00:18Israël
01:00:19et les autres
01:00:20alliés arabes
01:00:20au Moyen-Orient.
01:00:22Mais vis-à-vis
01:00:23de l'Ukraine,
01:00:24c'est plus compliqué.
01:00:26Il n'y arrive pas,
01:00:26visiblement.
01:00:27Sur l'Ukraine,
01:00:27il n'y arrive pas
01:00:28à peser.
01:00:28Vis-à-vis de la Chine,
01:00:29où il s'est fait
01:00:29tordre le bras
01:00:30par Xi Jinping,
01:00:31qui a...
01:00:33Donc, pour vous,
01:00:34c'est mitigé.
01:00:34Raphaël Rémi-Leleu aussi ?
01:00:36Maître du chaos
01:00:36ou maître des horloges ?
01:00:38Ou maître de rien.
01:00:38Ou maître de rien, oui.
01:00:40Maître de quelque chose.
01:00:41Néanmoins,
01:00:41quand vous êtes présidente
01:00:42des Etats-Unis,
01:00:42on le voit bien sur
01:00:43comment ça a des conséquences
01:00:45sur les vies
01:00:45d'énormément de gens
01:00:46au niveau mondial.
01:00:48Malheureusement,
01:00:49Trump est quand même
01:00:50maître de trop de choses
01:00:51à mon goût.
01:00:52Et merci beaucoup,
01:00:53Wendy,
01:00:53d'avoir témoigné
01:00:54parce que je pense
01:00:54qu'elle a mis un mot important,
01:00:56c'est qu'en fait,
01:00:57c'est un pouvoir
01:00:57d'extrême droite.
01:00:58Et on le voit
01:00:59à la fois dans la manière
01:01:01dont les relations internationales
01:01:02sont brutalisées,
01:01:03y compris du point de vue
01:01:04commercial et diplomatique.
01:01:06Enfin, moi,
01:01:06la séquence de Zelensky
01:01:08dans le bureau Ovan,
01:01:10c'est un niveau
01:01:11de violence symbolique
01:01:12et politique
01:01:13qui était vraiment
01:01:14terrible à vivre.
01:01:15Et donc, malheureusement,
01:01:16oui,
01:01:17Trump fait ce qu'il dit
01:01:18qu'il allait faire
01:01:19et on voit un agenda
01:01:21se déployer
01:01:21parce qu'il n'y a pas que Trump,
01:01:22il y a aussi ses affidés.
01:01:24Moi, pareil,
01:01:25le discours de Zelens
01:01:26à Munich
01:01:27sur on est quelque part
01:01:29aussi en guerre
01:01:29civilisationnelle
01:01:30contre l'Europe
01:01:31parce qu'eux ont un agenda
01:01:32d'extrême droite
01:01:33qu'ils veulent imposer
01:01:33aux démocraties européennes.
01:01:35Tout ça est très effrayant
01:01:36et j'espère qu'on trouvera
01:01:37des manières
01:01:38de le contrecarrer.
01:01:39Wendy Patterson,
01:01:40un petit dernier mot
01:01:41pour terminer,
01:01:43justement,
01:01:43sur est-ce que vous voyez
01:01:44de la lumière quand même ?
01:01:46Est-ce qu'il y a
01:01:46des choses positives
01:01:47qui se forment
01:01:49autour de vous
01:01:51ou est-ce que vraiment
01:01:52le chemin,
01:01:53il est sombre
01:01:53tant que c'est Trump
01:01:54qui est au pouvoir ?
01:01:56C'est une bonne question.
01:01:58À l'intérieur,
01:02:00oui,
01:02:00il y a eu
01:02:01de la merde,
01:02:02ça c'est sûr.
01:02:03Mais pour le moment,
01:02:06nous avons
01:02:06des dark days,
01:02:08des jours
01:02:09qui vont
01:02:10marcher
01:02:11un peu plus.
01:02:12à mon avis,
01:02:13je crois
01:02:14que les choses
01:02:15doivent être
01:02:15un peu plus dures
01:02:16avant que la plupart
01:02:18des gens
01:02:19vont se rendre compte
01:02:22de ce qui se passe
01:02:23parce que c'est vraiment
01:02:24le vrai problème
01:02:25et c'est un problème
01:02:26à travers le monde,
01:02:29c'est l'environnement
01:02:31informatique
01:02:33parce que les gens
01:02:35habitent
01:02:36dans leur cave,
01:02:38leur silo,
01:02:39c'est qu'ils
01:02:42sont informationnels,
01:02:44ils ne consommaient
01:02:45pas du tout
01:02:46de tous les faits.
01:02:48Alors,
01:02:49il faut qu'ils
01:02:51apprennent
01:02:53d'une façon
01:02:54très dure.
01:02:55Ok,
01:02:56merci beaucoup.
01:02:56Ils vont apprendre.
01:02:58Merci Wendy Paterson
01:02:59pour votre témoignage.
01:03:00Je rappelle
01:03:00que vous êtes résidente
01:03:01à Washington DC
01:03:02et que vous avez
01:03:03longtemps travaillé
01:03:04pour le gouvernement fédéral.
01:03:06Merci d'avoir bien voulu
01:03:07partager avec nous
01:03:08aujourd'hui.
01:03:08Merci Félix Mathieu
01:03:10pour cette info en plus.
01:03:11Tout de suite,
01:03:12on repart sur le Tour de France
01:03:14avec l'œil du Tour de France.
01:03:16Sud Radio
01:03:17fait son Tour de France
01:03:18en direct.
01:03:20C'était la dixième étape
01:03:21arrivée au Mont d'Or,
01:03:23puis de Sensi,
01:03:24la première,
01:03:25première,
01:03:25grande étape de montagne.
01:03:27Alors,
01:03:27on va dire
01:03:27de moyenne montagne
01:03:28et des résultats.
01:03:30Une victoire d'étape,
01:03:31Simon Yates,
01:03:32un nouveau maillot jaune,
01:03:33l'irlandais Ben Ili
01:03:34et un statu quo
01:03:36pour le classement général,
01:03:38cher Pascal Chanteur.
01:03:40Alors,
01:03:40on vous attend quoi
01:03:41en ce 14 juillet ?
01:03:43Eh bien,
01:03:43sur le comportement
01:03:44des Français.
01:03:45Les points positifs
01:03:45pour les Français
01:03:46aujourd'hui,
01:03:47Pascal Chanteur.
01:03:48Eh bien,
01:03:49maillot à poids
01:03:49pour Lénie Martinez,
01:03:51c'est pas sans mal.
01:03:53Il s'est littéralement dépouillé,
01:03:55on pourra dire,
01:03:56sur cette étape,
01:03:57pour aller chercher
01:03:58un maximum de points
01:03:59et pour pouvoir ravir
01:04:01le maillot à poids
01:04:02aux coureurs belges
01:04:04de l'équipe UAE.
01:04:07Tim Wellens.
01:04:09Tim Wellens.
01:04:10Et donc,
01:04:11aujourd'hui,
01:04:11il est avec le maillot à poids
01:04:13et c'est toujours
01:04:14un maillot honorifique
01:04:16et très apprécié
01:04:17par le public.
01:04:18Bon,
01:04:19ça,
01:04:19c'est un point positif.
01:04:20Est-ce qu'on peut parler
01:04:22d'une grosse déception
01:04:23pour Kevin Vauclin
01:04:24qui passe de la 3e
01:04:26à la 6e place
01:04:27du classement général ?
01:04:29Écoutez,
01:04:30je ne sais pas
01:04:31dans quel état
01:04:32véritablement
01:04:33il se retrouve ce soir
01:04:34après ses 10 premiers jours
01:04:37d'étape,
01:04:39mais il est vrai
01:04:40qu'il a lâché un petit peu
01:04:41dans l'avant-dernière montée,
01:04:45mais rien de très grave.
01:04:47On savait que Kevin
01:04:48allait lâcher
01:04:50un petit peu de temps.
01:04:52Aujourd'hui,
01:04:52je pense qu'il est dans
01:04:53son tableau de marche
01:04:54de ce Tour de France.
01:04:56Merci Pascal.
01:04:57Et vous savez,
01:04:58Judith Pascal
01:04:59sera avec nous
01:05:00tout à l'heure
01:05:00à 19h.
01:05:01Oui,
01:05:02parce que ce sont
01:05:02les vrais voix spéciales
01:05:04Tour de France
01:05:04que vous nous présentez
01:05:05évidemment Frédéric Brindel.
01:05:06Donc pour ceux
01:05:07qui sont aficionados
01:05:08de sport et de vélo,
01:05:09c'est le top.
01:05:09Avec la légende
01:05:10Cyril Guimard
01:05:11qui sera avec nous
01:05:12pendant toute l'émission.
01:05:13Allez,
01:05:14restez avec nous
01:05:14dans un instant.
01:05:15Vous allez pouvoir
01:05:16écouter les prises de parole
01:05:17de nos vrais voix
01:05:18puisque c'est leur tour de table.
01:05:20Il est 18h27.
01:05:21A tout de suite.
01:05:22Sud Radio
01:05:23Sud Radio
01:05:23Parlons vrai
01:05:24Parlons vrai
01:05:25Sud Radio
01:05:25Parlons
01:05:26Les vrais voix
01:05:27Sud Radio
01:05:2717h20
01:05:28Frédéric Brindel
01:05:30Judith Bélair
01:05:31Incontestablement
01:05:32c'est leur moment
01:05:34à nos vrais voix.
01:05:35Deux vrais voix
01:05:36ce soir.
01:05:36C'est le principe
01:05:37de cet été.
01:05:38Deux vrais voix
01:05:38au point de vue
01:05:39assez différent.
01:05:41Notamment celui
01:05:41de Sean Skull
01:05:42qui est analyste politique
01:05:44au millénaire
01:05:44et qui fait sa première
01:05:46ce soir
01:05:46et qui va être défié
01:05:47par une habituée.
01:05:48Raphaël Rémi-Léleux
01:05:49conseillère de Paris
01:05:50écologiste.
01:05:51Le millénaire
01:05:52c'est plutôt
01:05:53à droite.
01:05:54Gaulliste.
01:05:55Oui.
01:05:55Les écologistes
01:05:56c'est plutôt
01:05:57Il n'y a que des hommes
01:05:57au conseil d'administration.
01:05:58Oh là là là
01:05:59ça commence.
01:06:00Elle a planté le décor.
01:06:01Alors Judith
01:06:02envoyez la suite
01:06:04parce que ça va être beau.
01:06:05Moi j'adore
01:06:06vos présentations
01:06:06Frédéric Brindel.
01:06:08Allez c'est parti
01:06:08tour de table
01:06:09des vrais voix.
01:06:10Oh dites
01:06:11je vais envoyer
01:06:11les actualités
01:06:12vous venez les voir
01:06:12dans la cabine.
01:06:13Je vais vous raconter
01:06:14une histoire pas banale.
01:06:15Et vous
01:06:16vous me racontez
01:06:17pas votre petite journée ?
01:06:18On a assez perdu
01:06:19de temps comme ça.
01:06:20Le tour de table.
01:06:21Alors Sean Skull
01:06:22vous allez nous faire
01:06:23un petit bilan
01:06:23d'Emmanuel Macron
01:06:24à l'international
01:06:25d'un point de vue gaulliste
01:06:26donc.
01:06:26C'est ça.
01:06:27C'est ça exactement.
01:06:29Alors en préparant
01:06:30cette émission
01:06:30je me suis posé la question
01:06:31quel est le bilan
01:06:32de Macron à l'international ?
01:06:34Et du coup
01:06:34je me suis posé la question
01:06:35est-ce que la voix
01:06:36de la France
01:06:36est plus écoutée
01:06:37sous Emmanuel Macron
01:06:38qu'elle ne l'était
01:06:39en 2017 ?
01:06:41Et à mon avis
01:06:42la réponse est non
01:06:42car Emmanuel Macron
01:06:43n'a pas eu de bons résultats
01:06:44sur la politique étrangère.
01:06:47Je défie nos auditeurs
01:06:48citez-moi un pays
01:06:49avec lequel la France
01:06:51a de bonnes relations
01:06:52mis à part le Canada
01:06:53le Brésil de Lula
01:06:54ou l'Inde de Modi.
01:06:56Moi je vais vous donner
01:06:57deux exemples
01:06:57sur pourquoi ça se passe mal
01:06:58avec les autres pays
01:06:59à mon avis.
01:07:01Donc en 2017
01:07:01Macron était présenté
01:07:03par le Financial Times
01:07:04comme le nouveau leader
01:07:05de l'Europe
01:07:06car l'Italie
01:07:07était en crise
01:07:07l'Allemagne de Merkel
01:07:08était vieillissante
01:07:09et on vivait le Brexit
01:07:11au même moment.
01:07:12Et au niveau européen
01:07:13la position française
01:07:15s'est affaiblie
01:07:16parce que Macron
01:07:17ne tient pas son pays
01:07:18depuis les Gilets jaunes
01:07:19et la France
01:07:20est décrédibilisée
01:07:21auprès des autres pays européens
01:07:23avec ses 3 300 milliards
01:07:24d'euros de dettes.
01:07:25au Conseil européen
01:07:27Macron peine à imposer
01:07:28une Europe de la défense
01:07:30dans la mesure
01:07:30où les pays européens
01:07:31continuent d'acheter
01:07:32des F-35 américains.
01:07:34Je vous donne
01:07:34l'exemple de l'Allemagne.
01:07:36Au niveau de la Commission européenne
01:07:37face à von der Leyen
01:07:38Macron se couche
01:07:39sur les principaux postes
01:07:41comme lors de la candidature
01:07:42de Thierry Breton
01:07:43qui a été évincée
01:07:44sur ordre de von der Leyen.
01:07:47Et au niveau du Parlement européen
01:07:48le parti de Macron
01:07:49s'est pris une véritable claque
01:07:51aux dernières élections européennes
01:07:52en obtenant 14%.
01:07:54C'est la moitié du RN
01:07:56qui avait obtenu 30%.
01:07:57Vu comme ça
01:07:58c'est vrai que le bilan
01:07:59est plutôt négatif.
01:08:01Vous le placez
01:08:01au niveau européen
01:08:02sur le reste de la planète ?
01:08:04J'allais y venir
01:08:04c'est une bonne question.
01:08:05C'est un métier en fait.
01:08:08Vous avez lu dans mes pensées.
01:08:10Donc à l'international
01:08:11c'est sûr
01:08:12Macron n'est pas non plus crédible
01:08:13car il change constamment
01:08:14de position.
01:08:15J'ai deux exemples
01:08:16à vous donner.
01:08:17Sur la Russie par exemple
01:08:18jusqu'en 2022
01:08:19il privilégiait
01:08:20la piste du dialogue
01:08:21dans une certaine
01:08:23politique gaulliste
01:08:24on pourrait dire
01:08:24et aujourd'hui
01:08:25il incarne
01:08:26la principale opposition
01:08:27à Poutine.
01:08:28Récemment
01:08:28Jean-Noël Barraud
01:08:29a affirmé
01:08:30préparer des sanctions
01:08:31dévastatrices
01:08:32afin de prendre la Russie
01:08:33à la gorge
01:08:34au même moment
01:08:35où Donald Trump
01:08:35tente depuis 6 mois
01:08:37de temporiser
01:08:38et de trouver
01:08:39une issue pacifique
01:08:40au conflit.
01:08:41Un autre exemple
01:08:42que je vous donne
01:08:42c'est sur la relation
01:08:44avec le Maroc
01:08:46et l'Algérie.
01:08:47Emmanuel Macron
01:08:47a réussi l'exploit
01:08:49de se fâcher
01:08:49avec les deux pays
01:08:50et ça en même temps.
01:08:51Un peu plus
01:08:52les Algériens
01:08:52que les Marocains
01:08:53quand même
01:08:53non ?
01:08:55Vis-à-vis du Maroc
01:08:56il a d'abord été réticent
01:08:57de reconnaître
01:08:57la souveraineté
01:08:58sur le Sahara occidental
01:08:59et vis-à-vis de l'Algérie
01:09:00Macron a d'abord opté
01:09:02pour une relation amicale
01:09:03en affirmant
01:09:04que la colonisation
01:09:04constitue un crime
01:09:06contre l'humanité
01:09:07mais en reconnaissant
01:09:09le Sahara occidental
01:09:10il s'est mis
01:09:11les Algériens à dos.
01:09:12C'est en quelque sorte
01:09:13on pourrait dire
01:09:13une politique
01:09:14due en même temps
01:09:15appliquée au niveau national
01:09:16mais également international.
01:09:17Bon on a compris
01:09:18c'est pour vous
01:09:19vous sur 20
01:09:20vous mettez ?
01:09:22Voilà c'est le bilan
01:09:23objectivement
01:09:24est vraiment mitigé
01:09:25c'est du
01:09:268 sur 20
01:09:288 sur 20
01:09:29ça va quand même
01:09:30il n'est pas loin
01:09:30de la moyenne
01:09:31Allez Raphaël
01:09:33Rémi Lelevoux
01:09:34ce 14 juillet
01:09:35évidemment
01:09:36voulait nous dire
01:09:36que tout le monde
01:09:37adore les pompiers
01:09:37tout le monde adore
01:09:39les pompiers
01:09:39vous voyez moi aussi
01:09:40je peux faire du consensus
01:09:41vous avez fait quoi
01:09:43vous hier soir ?
01:09:44Je suis allée me balader
01:09:45au bal des pompiers
01:09:46de Paris
01:09:46dans le 9ème
01:09:49il y avait beaucoup
01:09:49beaucoup de monde
01:09:50c'était blindé
01:09:50il y avait énormément
01:09:51de monde au bal des pompiers
01:09:53y compris à Paris
01:09:54merci beaucoup
01:09:54à la brigade
01:09:55des sapeurs-pompiers
01:09:56de Paris
01:09:56et tout le monde
01:09:57adore les sapeurs-pompiers
01:09:58sauf que
01:09:59les sapeurs-pompiers
01:10:00depuis plusieurs mois
01:10:02et en fait plusieurs années
01:10:03maintenant
01:10:03sonnent l'alarme
01:10:05par rapport à leurs moyens
01:10:06parce que les pompiers
01:10:07en fait
01:10:08c'est comme tout le reste
01:10:10on parlait de la défense
01:10:11on parlait de l'armée
01:10:12mais l'effort de protection
01:10:13qui est fait par les pompiers
01:10:14a aussi besoin
01:10:16d'être soutenu
01:10:17et puis ils sont en plus
01:10:18militaires au départ
01:10:18alors
01:10:19justement
01:10:20en France
01:10:20il y a 255 000 pompiers
01:10:23il y en a 43 000
01:10:24qui sont professionnels
01:10:2513 000 seulement
01:10:26qui sont militaires
01:10:27notamment à Paris
01:10:28et à Marseille
01:10:28et puis ensuite
01:10:29vous avez 198 000 volontaires
01:10:32on a quand même
01:10:32des personnes
01:10:33qui s'engagent
01:10:34très régulièrement
01:10:34pour essayer
01:10:35de faire du soutien
01:10:36et du secours à victimes
01:10:37pour lutter contre les feux
01:10:39etc etc
01:10:39en région parisienne
01:10:41juste pour vous donner
01:10:41une idée
01:10:42sur le territoire
01:10:44qui est couvert justement
01:10:45par la brigade
01:10:46des sapeurs-pompiers
01:10:46de Paris
01:10:47qui est une unité
01:10:48militaire du génie
01:10:49c'est une intervention
01:10:50toutes les 67 secondes
01:10:52donc ce sont des dizaines
01:10:53de milliers de vies
01:10:54sauvées chaque année
01:10:55mais ce qui se passe
01:10:56année après année
01:10:57on dit
01:10:58qu'en fait
01:10:59les pompiers
01:10:59n'ont pas assez de moyens
01:11:00pour faire toutes ces interventions
01:11:01ils fonctionnent en sur-régime
01:11:02ils fonctionnent en sur-régime
01:11:04parce qu'il y a
01:11:05beaucoup de compétences
01:11:05parce qu'il y a beaucoup d'engagement
01:11:06et parce qu'il y a un vrai sens du devoir
01:11:08sauf que le sur-régime
01:11:10on ne va pas pouvoir
01:11:10continuer comme ça
01:11:11pendant des années
01:11:12et des années
01:11:13Marseille
01:11:14vous avez vu ce qui s'est passé
01:11:15il y a quelques jours
01:11:16les incendies
01:11:17les incendies qui sont arrivés
01:11:18véritablement
01:11:19jusqu'au quartier nord
01:11:19dans la ville
01:11:21avec des destructions
01:11:22d'appartements
01:11:22etc
01:11:23les marins-pompiers
01:11:25les marins-pompiers de Marseille
01:11:25étaient mobilisés
01:11:26des soutiens en renfort
01:11:28étaient mobilisés
01:11:28notamment des canadaires
01:11:29notamment des hélicoptères
01:11:30pendant ce temps-là
01:11:32dans le sud de la France
01:11:33il y a d'autres feux
01:11:34sur lesquels
01:11:35des hélicoptères
01:11:36auraient été nécessaires
01:11:37et où on n'a pas pu
01:11:38déployer de tels engins
01:11:40il y avait trois grands fronts
01:11:41l'héros, l'aude
01:11:41etc
01:11:42on en est déjà
01:11:43au stade
01:11:44où on doit choisir
01:11:45qui sauver
01:11:46comment sauver
01:11:47et ça c'est intenable
01:11:49il y a ça
01:11:49et puis il y a les agressions
01:11:50à répétition
01:11:51parce qu'il y a eu
01:11:51un pompier percuté
01:11:53lors d'un rodeo urbain
01:11:54en mai
01:11:54il y a une victime
01:11:57qui a proféré des insultes
01:11:58donner des coups
01:11:58et cracher
01:11:59ça c'était en mai aussi
01:12:00puis on a un pompier
01:12:01qui a été agressé
01:12:01sur la finale PSG
01:12:02en terminant
01:12:03en mai toujours
01:12:03en juin
01:12:04il y a eu sept pompiers
01:12:05agressés par plusieurs individus
01:12:06en Gironde
01:12:07lors d'une intervention
01:12:08et d'ailleurs
01:12:09le SDIS de Gironde
01:12:11et les sept pompiers
01:12:12ils ont porté plainte
01:12:12c'est vrai que c'est bizarre
01:12:14parce qu'ils sont là
01:12:15pour nous sauver
01:12:15et c'est terrible
01:12:17parce qu'en plus
01:12:18les sapeurs-pompiers
01:12:19à Paris
01:12:19comme partout ailleurs en France
01:12:20les interventions
01:12:22qui sont faites
01:12:23principalement
01:12:24sont du secours à victimes
01:12:25c'est vraiment le numéro
01:12:26que vous appelez
01:12:27en cas d'urgence
01:12:28vous ne réfléchissez pas
01:12:29vous appelez les pompiers
01:12:30et la manière
01:12:31dont on s'organise aussi
01:12:32par exemple
01:12:33c'est que Paris
01:12:33envoie des sapeurs-pompiers
01:12:34chaque année
01:12:35notamment dans les Landes
01:12:36pour aller apporter du soutien
01:12:38de la solidarité
01:12:39dans les centres urbains
01:12:40pour que des pompiers
01:12:41spécialistes des feux de forêt
01:12:42puissent aller sur les feux de forêt
01:12:44à ce rythme là
01:12:45on ne va plus pouvoir continuer
01:12:47alors quand on parle
01:12:48de budget
01:12:48quand on parle de protection
01:12:49quand on parle
01:12:50de sauver des vies
01:12:51il va être temps aussi
01:12:52de mettre un peu d'argent
01:12:54là-dessus en plus
01:12:55parce que les sapeurs-pompiers
01:12:56de France
01:12:56ont aussi besoin de nous
01:12:57merci beaucoup
01:12:58merci les vrais voix
01:12:59pour votre tour de table
01:13:00alors ce bel hommage
01:13:02aux pompiers
01:13:03et à Emmanuel Macron
01:13:03non je plaisante
01:13:04allez dans un instant
01:13:07c'est votre coup de projecteur
01:13:08vous le savez
01:13:09Thierry Ardisson est décédé
01:13:10ce lundi 14 juillet
01:13:11à l'âge de 76 ans
01:13:12après avoir profondément
01:13:13bouleversé
01:13:13les codes de la télévision française
01:13:15reconnu pour son style
01:13:16mêlant provocation
01:13:17et humour noir
01:13:17il a marqué ses émissions
01:13:19et redéfinit
01:13:20oui le débat télévisé
01:13:22fils de pub
01:13:24père de la provoque
01:13:25Ardisson
01:13:26laissait un goût amer
01:13:27à toute la profession
01:13:28qui se disait
01:13:29zut
01:13:30pourquoi je n'ai pas pensé
01:13:31à faire une interview
01:13:31comme ça avant
01:13:32un créatif
01:13:33un iconoclaste
01:13:34un personnage
01:13:35ce Thierry Ardisson
01:13:36nous vous posons la question
01:13:37sur le compte X
01:13:38regrettez-vous la télévision
01:13:40des années Ardisson
01:13:41vous nous donnez votre avis
01:13:43sur le compte X
01:13:44vous appelez
01:13:450826 300 300
01:13:46Jean-Luc Reichman
01:13:47nous accompagnera
01:13:49l'ami Jean-Luc Reichman
01:13:50qui sera avec nous
01:13:51pour ce débat hommage
01:13:52et puis aussi
01:13:53Jacques Pessis
01:13:54notre animateur
01:13:55des clés d'une vie
01:13:56sur Sud Radio
01:13:56qui avait récemment
01:13:58reçu Thierry Ardisson
01:13:59d'ailleurs
01:13:59l'émission a été rediffusée
01:14:01aujourd'hui à 13h
01:14:01vous pouvez la réécouter
01:14:03sur toutes nos plateformes
01:14:03bonsoir Jacques
01:14:04bonsoir Julie
01:14:06bonsoir à tous
01:14:07c'est sympa
01:14:08de vous entendre Jacques
01:14:09c'est ça
01:14:09oui c'est ça
01:14:10alors dites-nous Jacques
01:14:11rapidement
01:14:12il a eu un énorme impact
01:14:13Thierry Ardisson
01:14:14sur la télévision française
01:14:15énorme
01:14:16et je pense qu'il a inventé
01:14:18sans le savoir
01:14:18il faut savoir que
01:14:19Thierry Ardisson
01:14:20au départ
01:14:20il était journaliste
01:14:21c'est-à-dire qu'il a commencé
01:14:23par les rencontres
01:14:25à la grande
01:14:25ensuite il a été publicitaire
01:14:27et quand il a fait
01:14:28de la télévision
01:14:29il a fait la synthèse
01:14:30des deux
01:14:31de la pub
01:14:31et de
01:14:32où il a inventé
01:14:34beaucoup de slogans
01:14:34et de choses
01:14:35et du journalisme
01:14:36donc il a imposé un style
01:14:37et en même temps
01:14:39il ne faut pas oublier
01:14:39que la première émission
01:14:40de télévision
01:14:41ne voulait pas
01:14:41aller sur le plateau
01:14:42il ne voulait pas
01:14:43faire de télévision
01:14:44et c'est Henri Salvador
01:14:46qui l'a obligé
01:14:47pratiquement à faire
01:14:48cette première émission
01:14:49où il est tremblant
01:14:50on va en apprendre
01:14:51des choses avec vous
01:14:52Jacques Pessis
01:14:53c'est passionnant
01:14:54surtout restez là
01:14:54et puis vous aussi
01:14:55auditeurs et auditrices
01:14:56de Sud Radio
01:14:57vous restez là
01:14:57puis vous pouvez donner
01:14:58votre avis au 0826 300 300
01:15:00Aude la charmante
01:15:01Aude vous attend
01:15:02allez à tout de suite
01:15:03pour ce coup de projecteur
01:15:04à tout de suite
01:15:05Sud Radio
01:15:06c'est vous qui donnez le ton
01:15:08Merci Sud Radio
01:15:09pour avoir diversité
01:15:10dans les échanges
01:15:11c'est vrai que c'est une radio libre
01:15:12Sud Radio
01:15:13Parlons vrai
01:15:14Les vrais voix Sud Radio
01:15:1617h20
01:15:17Frédéric Brindel
01:15:18Judith Beller
01:15:20Nous approchons donc
01:15:21du coup de projecteur
01:15:22l'occasion de vous rappeler
01:15:23que nos deux vrais voix
01:15:23ce soir sont
01:15:24Sean Skull
01:15:25analyste politico-millénaire
01:15:26et Raphaël Rémi-Leleu
01:15:27conseillère de Paris
01:15:29écologiste
01:15:3018h43
01:15:31c'est le coup de projecteur
01:15:31des vrais voix
01:15:32Les vrais voix Sud Radio
01:15:34le coup de projecteur
01:15:36des vrais voix
01:15:36Pendant plusieurs décennies
01:15:37il a bousculé
01:15:38les codes audiovisuels
01:15:40Thierry Ardisson
01:15:40est décédé
01:15:41ce lundi 14 juillet
01:15:42à l'âge de 76 ans
01:15:44il fut une figure majeure
01:15:45de la télévision française
01:15:47célèbre pour son style
01:15:48impertinent
01:15:48souvent très borderline
01:15:50son ton acéré
01:15:51mêlant provocation
01:15:52et humour noir
01:15:53a marqué ses interviews
01:15:53et ses émissions
01:15:54créant un genre
01:15:56à part entière
01:15:56à travers son travail
01:15:57il a redéfini
01:15:58les frontières
01:15:59du débat télévisé
01:15:59et il a laissé
01:16:00évidemment
01:16:01une empreinte indélébile
01:16:02dans le paysage médiatique français
01:16:04à ce sujet
01:16:05la déclaration de l'Elysée
01:16:06dit beaucoup du personnage
01:16:07je cite
01:16:08l'homme en noir
01:16:09nous laisse en deuil
01:16:10animateur et producteur
01:16:12de cinéma
01:16:12et de télévision
01:16:13Thierry Ardisson
01:16:14imposa pendant des décennies
01:16:15au paysage audiovisuel français
01:16:16une voix
01:16:17une silhouette
01:16:18un style
01:16:19un esprit
01:16:20teinté de curiosité
01:16:21et d'irrévérence
01:16:22nous vous posons la question
01:16:24sur le compte X
01:16:25de Sud Radio
01:16:25regrettez-vous
01:16:26la télévision
01:16:27des années Ardisson
01:16:28vous êtes nombreux
01:16:29à nous donner
01:16:30votre avis
01:16:31vous dites oui
01:16:32à 67%
01:16:33vous regrettez
01:16:34la télévision
01:16:36des années
01:16:36Ardisson
01:16:37Jean-Luc Rechman
01:16:38est avec nous
01:16:39Judith Bélair
01:16:39bonsoir Jean-Luc
01:16:40bonsoir Judith
01:16:42bonsoir Fred
01:16:43vous allez bien ?
01:16:44ça va et vous ?
01:16:44oui ben heureux
01:16:45de vous avoir
01:16:46mais c'est vrai
01:16:46dans ces conditions
01:16:47c'est un peu tristouné
01:16:48il vous a marqué
01:16:50vous hein
01:16:51Jean-Luc Thierry Ardisson
01:16:52il m'a plus que marqué
01:16:54ce sont des décennies
01:16:56qu'il a marqué
01:16:56c'est ça
01:16:57qu'il faut se dire
01:16:58c'est à dire
01:16:58qu'il y a au moins
01:16:59trois générations
01:17:00qui l'a marqué lui
01:17:02Thierry c'était avant tout
01:17:03l'art de toujours
01:17:05se remettre en question
01:17:06j'ai eu la chance
01:17:07de le connaître
01:17:08il y a très très longtemps
01:17:09il était au service
01:17:09de la créativité
01:17:10et qui plus est
01:17:12c'était un artisan
01:17:13Fred
01:17:14il avait toujours
01:17:16des maîtres
01:17:16et des maîtres
01:17:17de fiches à la main
01:17:17c'est lui-même
01:17:18qui les écrivait
01:17:20c'était un maniaque
01:17:21du travail bien fait
01:17:21c'est pour ça
01:17:22je dis que c'était
01:17:22un artisan
01:17:23il n'y avait pas
01:17:23de prompteur
01:17:24à l'heure où
01:17:25vous voyez tous ces
01:17:26animateurs
01:17:27qui sont formatés
01:17:28soit pour des annonceurs
01:17:30soit pour des
01:17:31philosophies de chaîne
01:17:32lui il était
01:17:33synonyme
01:17:34de cette créativité
01:17:35je pense
01:17:37de cette simplicité
01:17:38et puis il avait
01:17:38un côté visionnaire
01:17:39quoi
01:17:39c'est ça
01:17:41il y a
01:17:42pour lui
01:17:43c'est
01:17:44c'est le mec
01:17:47de au moins
01:17:48trois générations
01:17:48et puis moi
01:17:49je l'ai connu
01:17:49dans la pub
01:17:50Fred
01:17:50je l'ai connu
01:17:53avant d'être
01:17:54connu médiatiquement
01:17:55moi quand je faisais
01:17:56des voix publicitaires
01:17:57puisque vous avez connu
01:17:58un peu mon passé
01:17:58on se connait depuis longtemps
01:17:59Fred
01:18:00oui c'est vrai
01:18:00on a bourlingué
01:18:01un peu
01:18:02on n'en saura pas plus
01:18:04c'est dommage
01:18:05j'aurais bien voulu
01:18:06avoir des infos
01:18:06non
01:18:08c'était à propos
01:18:09de ma giant balle
01:18:10je vous en dirai plus
01:18:12je veux bien
01:18:13on s'appelle
01:18:14juste après
01:18:14mais moi
01:18:15j'avais fait pour lui
01:18:16rappelez-vous
01:18:17il avait un magazine
01:18:18qui s'appelait
01:18:18entrevue
01:18:19interview
01:18:20et puis c'était
01:18:21moi qui lui faisais
01:18:22sa voix off
01:18:23alors que j'étais
01:18:24juste une voix off
01:18:25dans interview
01:18:26cette semaine
01:18:27toutes les vérités
01:18:28sont bonnes à dire
01:18:29et c'était ça
01:18:31c'était lui
01:18:32qui faisait le buzz
01:18:33avant le buzz
01:18:34le côté plus bas
01:18:36c'est 40 ans de pub
01:18:38la barre Ovo-Maltine
01:18:40il avait compris
01:18:41qu'il fallait 8 secondes
01:18:42à l'époque
01:18:42maintenant les jeunes
01:18:43ils scrollent
01:18:43au bout d'une seconde
01:18:44et puis ils sont passés
01:18:45à autre chose
01:18:45c'est joli ça
01:18:46non mais c'est vrai
01:18:48quand il a dit
01:18:48la barre Ovo-Maltine
01:18:51c'était lui
01:18:51j'ai 8 secondes
01:18:52pour vous dire
01:18:52que la barre Ovo-Maltine
01:18:54c'est de la dynamique
01:18:55il avait quand même
01:18:57anticipé sur le comportement
01:19:00du téléspectateur
01:19:01en bout de 8 secondes
01:19:02il se barrait
01:19:03donc il a fait une pub
01:19:04j'ai 8 secondes
01:19:05pour vous dire
01:19:05que la barre Ovo-Maltine
01:19:06et le mec
01:19:07il explosait en plein vol
01:19:08mais c'est ça
01:19:09qui était fantastique
01:19:10moi j'ai fait beaucoup de pubs
01:19:12avec lui
01:19:12les chaussées aux moines
01:19:13vas-y vaza
01:19:14c'est lui
01:19:15rappelez-vous
01:19:15vas-y vaza
01:19:16ça n'arrête jamais ça
01:19:18ça n'arrête jamais
01:19:20donc voilà
01:19:21il était comme ça
01:19:22et puis moi
01:19:23il m'interviewait
01:19:23moult fois
01:19:24et à chaque fois
01:19:25il m'accompagnait
01:19:26dans ses interviews
01:19:27il avait tout préparé
01:19:28il travaillait ses interviews
01:19:30c'était un grand professionnel
01:19:31c'est ça qu'on entend
01:19:32dans votre voix
01:19:32mais plus que ça
01:19:34il faisait toutes ses fiches
01:19:35à la main
01:19:36je lui dis
01:19:36et puis
01:19:37vous savez
01:19:38quand il était heureux
01:19:40que je voyais
01:19:40qu'il était heureux
01:19:41face à moi
01:19:42dans toutes ses émissions
01:19:44puisque vous avez parlé
01:19:45d'impertinence
01:19:46mais pour moi
01:19:47il était élégant
01:19:47il était toujours surprenant
01:19:49il avait un côté visionnaire
01:19:51cette créativité
01:19:52en fait dans son oeil
01:19:54qu'il lui disait
01:19:55c'est que
01:19:55quand je le regardais
01:19:57je lui disais
01:19:57mais excusez-moi
01:19:59Thierry
01:19:59mais comment vous savez ça
01:20:00et c'est lui-même
01:20:02qui a été
01:20:03qui a été chercher
01:20:04toutes ses petites informations
01:20:06personnelles
01:20:07mais je vous assure
01:20:08toutes ses fiches
01:20:09étaient à la main
01:20:09écrits en gros
01:20:10il avait des mètres
01:20:12et des kilomètres de fiches
01:20:13et tout ça
01:20:14c'était Thierry
01:20:14et le feu d'artifice
01:20:16c'est qui part
01:20:17un 14 juillet
01:20:18alors c'est le comble
01:20:19le jour de la révolution française
01:20:21ça c'est fantastique
01:20:22merci beaucoup Jean-Luc
01:20:24merci pour votre témoignage
01:20:26avec un grand grand plaisir
01:20:28on est toujours avec Jacques Pessis
01:20:29Jacques Pessis
01:20:30qui est animateur chez nous
01:20:31des clés d'une vie
01:20:31sur Sud Radio
01:20:32il avait récemment reçu
01:20:33Thierry Ardisson
01:20:34je vous rappelle que l'émission
01:20:35a été rediffusée aujourd'hui
01:20:36et que vous pouvez la réécouter
01:20:37un peu partout
01:20:37sur nos plateformes
01:20:39Jacques
01:20:41vous le connaissiez
01:20:42évidemment vous avez raconté sa vie
01:20:44comme vous savez si bien faire
01:20:45moi j'ai quand même une question
01:20:47sur le côté borderline du personnage
01:20:49parce qu'on est obligé d'en parler
01:20:51de sa dernière sortie
01:20:51quand il a dit
01:20:52Gaza c'est Auschwitz
01:20:53et puis de quelques autres
01:20:54petites choses
01:20:55du type
01:20:56pardon
01:20:57parlons vrai sur Sud Radio
01:20:58Sucé c'est trompé
01:20:59qu'il a dit à Michel Rocard
01:21:00bon
01:21:01est-ce que c'était pas
01:21:02un petit peu trop parfois
01:21:03quand même
01:21:04on peut se poser la question
01:21:05il faut savoir d'abord
01:21:07que Thierry Ardisson
01:21:08il y avait l'animateur
01:21:10et il y avait l'homme
01:21:11moi j'attends avec impatience
01:21:12le portrait
01:21:13que Audrey Gresson-Marin
01:21:14va faire sur lui
01:21:15parce que je suis convaincu
01:21:17que l'homme était très différent
01:21:18son épouse
01:21:19il provoquait
01:21:20en public il provoquait
01:21:21alors la dernière interview
01:21:22de la télé
01:21:23elle est contestable
01:21:24parce qu'encore une fois
01:21:25les choses n'ont pas été coupées
01:21:27et je l'ai reçu le lendemain
01:21:29dans les clés d'une vie
01:21:30il était très malheureux
01:21:31de l'interview
01:21:32parce qu'il considérait
01:21:33que c'était absolument pas
01:21:34la vérité de ce qui s'était passé
01:21:36ensuite
01:21:37il avait un peu marre
01:21:39des interviews
01:21:39et on sent
01:21:40il était mal depuis deux ans
01:21:41il le savait
01:21:42et puis ce côté provocateur
01:21:44il l'avait perdu
01:21:44et moi quand j'ai découvert
01:21:46l'homme au-delà du provocateur
01:21:48j'ai découvert
01:21:49quelqu'un de passionnant
01:21:50et je pense
01:21:51qu'il s'est lui-même
01:21:51pris à son personnage
01:21:53de provocateur
01:21:54alors qu'il était tout autre
01:21:56et qu'on va le découvrir
01:21:57aujourd'hui
01:21:58Raphaël Rémi-Leleu
01:21:59vous avez pas forcément
01:22:02suivi les émissions
01:22:03de Thierry Ardisson
01:22:04a priori
01:22:04pas du tout
01:22:05voilà
01:22:05bon il y a aussi
01:22:07la fameuse scène
01:22:08avec Lio
01:22:09sur Marie-Trintinian
01:22:10il y en a quelques-unes
01:22:11des grosses bourdasses
01:22:12si on peut dire
01:22:13les choses comme ça
01:22:14qu'est-ce que
01:22:15qu'est-ce que ça vous inspire
01:22:17vous de votre point de vue
01:22:18de vue de chez vous
01:22:19c'est toujours en plus
01:22:21un peu délicat
01:22:22quand on parle
01:22:23d'hommage
01:22:24qu'il s'agit d'un homme
01:22:25de télé
01:22:26d'un artiste
01:22:26et que moi je suis là aussi
01:22:27en tant que femme politique
01:22:29donc avec mes convictions
01:22:30et ce qui est certain
01:22:31c'est que j'avais
01:22:31beaucoup de points
01:22:33de désaccord
01:22:33avec Thierry Ardisson
01:22:34vous auriez-je non voulu
01:22:34le rencontrer
01:22:35pour vous engueuler
01:22:35avec lui
01:22:36je l'ai rencontré
01:22:38et c'est vrai que
01:22:38je pense que ça aurait été
01:22:41une engueulade intéressante
01:22:43mais on serait probablement
01:22:45pas partis en vacances ensemble
01:22:46et on aurait probablement
01:22:47pas construit
01:22:48de grandes choses ensemble
01:22:50mais non
01:22:51moi j'ai pas de nostalgie
01:22:53de cette télévision
01:22:54de cette époque
01:22:55déjà parce que
01:22:56c'est pas la mienne
01:22:57donc difficile d'être
01:22:58nostalgique de quelque chose
01:22:59qu'on a pas connu
01:23:00et parce que moi
01:23:01je l'ai connu
01:23:03à travers
01:23:03ces différents épisodes
01:23:04y compris ceux
01:23:05les plus problématiques
01:23:07vous avez parlé de Lyo
01:23:08il y a eu aussi
01:23:09la séquence
01:23:10avec Christine Angot
01:23:11moi j'ai vu quand même
01:23:12pas mal de séquences
01:23:14comme ça
01:23:14avec du sexisme
01:23:15avec de la volonté
01:23:17d'humiliation
01:23:17et ça c'est sûr
01:23:19que quand on le voit
01:23:19avec mes yeux
01:23:21on regrette pas ça
01:23:22et d'ailleurs
01:23:23je le transpose
01:23:23je me dis
01:23:24mais qui aujourd'hui
01:23:25aimerait être traité
01:23:26comme ça
01:23:26sur un plateau télévision
01:23:28qui se dit
01:23:28que le débat
01:23:29c'est vrai que quand on regarde
01:23:29des émissions
01:23:30des années 90
01:23:31c'est pas très vieux
01:23:32on se vit à faire
01:23:33il y a des cas
01:23:33et ça ne concerne pas
01:23:35que Ardisson exactement
01:23:36donc on va pas non plus
01:23:37lui faire porter
01:23:38tout le poids
01:23:38de son époque
01:23:39là on est plus sur notre question
01:23:41la télé
01:23:41mais c'est sûr que moi
01:23:42je reconnais que c'est un grand professionnel
01:23:44et ça ressort de tous les témoignages
01:23:46on a un petit extrait
01:23:47rencontre avec Gainsbourg
01:23:49c'est ça
01:23:49écoutez
01:23:50mais avec tout ce que tu t'envoies
01:23:53t'avais pas peur
01:23:54qu'il soit un peu mongolo
01:23:55Lulu non ?
01:23:57il est fou
01:23:58je suis allié
01:23:59alors c'est ça qui est fou
01:24:02c'est-à-dire que c'est provoque
01:24:03mais il va provoquer
01:24:04le plus grand
01:24:05il provoque un provocateur
01:24:05voilà c'est ça
01:24:06Sean Skull
01:24:07là-dessus
01:24:08oui moi j'ai connu
01:24:09Ardisson en regardant
01:24:11ses vidéos sur internet
01:24:13sur Arditube
01:24:14et à mon sens
01:24:15il faut distinguer
01:24:17l'homme
01:24:19qui faisait de la provoque
01:24:21mais également son oeuvre
01:24:22et je pense qu'à son époque
01:24:24il y avait une télévision
01:24:25plus intéressante
01:24:25où il n'y avait pas
01:24:27un politiquement correct
01:24:28omniprésent
01:24:28et on pouvait discuter
01:24:30plutôt parler librement
01:24:32de sujets comme
01:24:33la monarchie par exemple
01:24:34qui lui était chère
01:24:35et il était monarchiste
01:24:36oui
01:24:36et à mon sens
01:24:38c'était une certaine époque
01:24:40allez Jacques Pessis
01:24:41on vous laisse le mot de la fin
01:24:42sur Thierry Ardisson
01:24:43moi je pense qu'il y a eu
01:24:44trois époques de télévision
01:24:46un jour Ardisson m'a dit
01:24:47qu'il y avait beaucoup
01:24:48à Philippe Bouvard
01:24:48qui avait ouvert
01:24:49avec samedi soir
01:24:50la provocation
01:24:51et Ardisson a repris
01:24:53ce principe-là
01:24:54en allant beaucoup plus loin
01:24:55dans cette époque
01:24:56de sexisme
01:24:57qui était effectivement
01:24:58à la mode
01:24:58et aujourd'hui
01:24:59qui ne passerait pas
01:25:00et il en a profité
01:25:02en publicitaire
01:25:03et en travailleur
01:25:04parce qu'on peut reprocher
01:25:04beaucoup de choses à Ardisson
01:25:05mais moi je l'ai vu bosser
01:25:07et je peux vous assurer
01:25:08que des gens
01:25:08qui bossent leur dossier
01:25:10à ce point-là
01:25:11il n'y en a pas beaucoup
01:25:12et il en faisait partie
01:25:13et aujourd'hui
01:25:14ça manque des gens
01:25:16comme ça
01:25:16qui travaillent une émission
01:25:17avant d'arriver
01:25:19sur le plateau
01:25:19et bien merci beaucoup Jacques
01:25:21d'ailleurs vous aussi
01:25:22vous travaillez vachement
01:25:23vos émissions
01:25:23je les recommande
01:25:24à nos auditeurs
01:25:25à nos auditrices
01:25:26c'est les clés d'une vie
01:25:27c'est sur Sud Radio
01:25:28et votre émission
01:25:29vous avez interviewé
01:25:31Thierry Ardisson
01:25:32elle a été rediffusée aujourd'hui
01:25:33et elle est réécoutable
01:25:34sur toutes les plateformes
01:25:35merci beaucoup Jacques Pessis
01:25:37merci Judith
01:25:38merci Frédéric
01:25:38merci Jacques
01:25:39et ce soir
01:25:40on vous retrouve
01:25:41avec Claude Lelouch
01:25:42c'est juste après
01:25:43les vrais voix
01:25:44du Tour de France
01:25:45Claude Lelouch
01:25:46j'adore
01:25:46j'adore
01:25:47oui alors avant
01:25:47les vrais voix
01:25:48du Tour de France
01:25:48nous on a la légende
01:25:49Cyril Guimard aussi
01:25:50qui est bien
01:25:50on revient sur le Tour
01:25:52voilà
01:25:53allez on retrouve tout de suite
01:25:54Thomas Binet
01:25:55merci à nos vrais voix
01:25:56du jour
01:25:57Schoen Skull
01:25:58qui est analyste
01:25:59politico-millénaire
01:26:00et Raphaël Rémi Leleux
01:26:01vous êtes conseillère de Paris
01:26:02écologiste
01:26:03et co-autrice de Beyoncé
01:26:04et telle féministe
01:26:05merci à tous les deux
01:26:06merci à vous
01:26:07d'avoir partagé avec nous aujourd'hui
01:26:08tout de suite
01:26:09Thomas Binet
01:26:10et on se retrouve après
01:26:10pour le Tour de France
01:26:11et on se retrouve après
01:26:11bien sûr
01:26:12attention
01:26:13allez à tout de suite
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