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Le délégué Syndical National Alliance 75, Fabien Bogais a réagi sur CNEWS au guet-apens qui a été tendu à des policiers par des centaines de personnes à Mantes-la-Jolie dans les Yvelines.

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Transcription
00:00Alors je suis entièrement d'avis de monsieur le préfet, effectivement, et ça fait bien des années que dans certains quartiers dits difficiles et populaires,
00:11les forces de l'ordre ne sont accueillies que de cette manière-là, et y compris dans leurs actions de police.
00:18Là on a quand même affaire à, parce qu'on peut toujours nous parler de violences illégitimes, de violences policières ou je ne sais quoi,
00:25on a affaire à des équipages de police qui pendant plus d'une heure sont derrière un véhicule qui prend tous les risques après avoir commis un délit aggravé.
00:37Et la réception dans le Val-Fouré, c'est une centaine d'individus avec le lot habituel de jets de projectiles.
00:43Là effectivement on a eu un tir par arme à feu qui pour l'instant reste quand même à la marge, mais là ce qui se démocratise de plus en plus, oui.
00:52– Comment en tant que membre des forces de l'ordre vous appréhendez cela ?
00:56C'est-à-dire que vous êtes évidemment obligé d'intervenir, vous ne pouvez pas vous dire dans tel quartier on n'y va plus,
01:01mais on imagine que l'angoisse est encore plus présente et que vous vous organisez peut-être aussi un peu différemment,
01:06puisque vous connaissez le danger qui peut être au bout de cette course-poursuite notamment.
01:10– Alors je ne parlerai pas d'angoisse parce que nous sommes des professionnels de la sécurité
01:15et l'ensemble de mes collègues bien hélas sont assez habitués à ce genre de réception.
01:22Très souvent nous sommes contraints de devoir faire marche arrière
01:25et parfois on arrive enfin à pouvoir faire notre travail et à interpeller les individus.
01:31Mais bien évidemment deux situations sont toujours en train de peser sur nous.
01:37On a le risque physique bien évidemment que tous les collègues sont contraints d'assimiler et d'accepter,
01:45mais aussi cette fameuse peur administrative où on sait parfaitement que ce soit sous le saut médiatique
01:52ou sous le saut judiciaire, la moindre erreur va être transformée en faute et en faute volontaire.
01:59La preuve en est aujourd'hui où on accuse lors d'une nation de police, un policier d'homicide volontaire,
02:04c'est-à-dire avec une volonté de donner la mort à l'auteur d'un crime ou d'un délit.

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