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  • 14/07/2025

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00:00Eh bien bonjour à tous et bienvenue sur Europe 1, lundi 14 juillet, bien entendu en début de l'émission j'ai une pensée, nous avons nous l'équipe, une pensée pour Thierry Ardisson.
00:10Thierry qui était un grand monsieur de notre profession, un grand publicitaire d'abord, un grand producteur, un monument de la présentation.
00:16Europe 1 bien entendu en parlera dans ses journaux. Thierry, provocateur jusqu'au bout, le royaliste est mort un 14 juillet.
00:23Et comme l'on dit, le spectacle continue, laissez-moi vous présenter l'équipe du 11-13, à commencer par Stéphanie Quineau-Ladoux, ce voix qui m'accompagne.
00:31Bonjour Stéphanie !
00:32Oh mais Jean-Pierre, si vous m'attaquez comme ça, alors là ça va, on va passer 15 jours de rêve.
00:38Olivier Guenet qui va nous faire découvrir une région française avec humour, ça va Olivier ?
00:42Bonjour Jean-Pierre, quel honneur, bonjour à tous.
00:45Tous les jours, on va faire donc un petit tour de France et aujourd'hui on va commencer par le Pays Basque, chef.
00:48D'accord, Julien Pichnet qui va nous faire découvrir des pépites sonores des archives, il fait la gueule, il ne veut pas dire bonjour.
00:54En fait il n'est pas là.
00:56Romain Cazer à la réalisation, la présentation c'est votre serviteur.
01:00Morgane Vianney à la programmation artistique.
01:02William Torzek, c'est le chef, attention ça rigole pas là.
01:05On peut se tenir à carreau avec lui.
01:06Rédacteur en chef.
01:07Et Romain Jantet qui nous accueille au Standard, qui vous accueille au Standard d'Europe 1.
01:10Je suis très heureux de faire ma première en ce 14 juillet.
01:13On ira d'ailleurs sur les Champs-Elysées à bord d'un centaure.
01:17Laura Legault s'y trouve pour Europe 1 et retrouver comme elle l'a fait avec Émilie, Antoine Bienveau dans le public qui se masque sur les Champs-Elysées.
01:25Puis je tiens une nouvelle fois, franchement, à remercier la Mérita qui pour cette première émission a décidé de tirer un grand feu d'artifice.
01:32Je suis très touché par ce geste que j'accepte avec la plus grande modestie.
01:35Ah c'était ça !
01:36Oh la belle bleue !
01:38Et plein d'humilité.
01:40Nous allons célébrer l'été ensemble jusqu'à 13h.
01:45Une émission sérieuse mais qui ne se prend absolument pas au sérieux.
01:47D'ailleurs, appelez-nous dès maintenant pour intervenir.
01:5001 80 20 39 21.
01:53Jean-Pierre, je suis votre Maryse.
01:54C'est moi qui dis le numéro de téléphone.
01:55Ah pardon, excusez-moi.
01:56Ah bah oui, attendez.
01:57Quel est le numéro Stéphanie ?
01:5901 80 20 39 21 pour passer en direct sur l'Anthènes-Bierre-Pas.
02:03Jean-Pierre le dit mieux.
02:04Avec Jean-Pierre-Pas.
02:05Mais non, mais franchement, Olivier, ça part très mal.
02:09Nous allons passer un excellent moment ensemble.
02:11Je le sens, je le sens.
02:13Nous allons lancer cette quinzaine avec un invité qui nous transporte immédiatement dans le sud.
02:18Dans la Provence, on entend déjà des cigales qui stridulent.
02:22Vous le faites très bien.
02:23La stridulation, c'est le frottement des ailes des cigales.
02:26Bien entendu, chacun le sait.
02:27Nicolas Pagnole va nous rejoindre.
02:29Nicolas, il est là, à part téléphone.
02:32Bonjour Nicolas.
02:33Bonjour Jean-Pierre.
02:35Comment allez-vous mon cher Nicolas ?
02:37Je vais très bien, d'autant plus que j'entends des cigales au téléphone.
02:39C'est formidable, vous le faites très bien.
02:41Finalement, nous nous parlons qu'au téléphone, nous.
02:44On a du mal à se rencontrer en vrai.
02:46Oui, oui.
02:47Vous êtes le petit-fils de l'immense Marcel Pagnole.
02:50Vous gérez notamment l'héritage de votre illustre grand-père.
02:53Je suis ravi de vous accueillir ce matin sur Europe 1.
02:55Vous restez avec nous jusqu'à 13h.
02:56Et puis, on aura l'occasion d'évoquer la sortie de ces coffrets absolument magnifiques
03:01qui, moi, personnellement, me font rêver et qui vont faire rêver toute scène
03:04et ceux qui vont se ruer sur eux.
03:07Notre tour de France quotidien avec les maires,
03:09les élus préférés des Français qui vont nous raconter comment se passe l'été dans leur commune.
03:13Ce matin, nous serons à Barcelonette, Alpes de Haute-Provence,
03:16qu'on appelait avant les Basses-Alpes.
03:18Et nous serons à Charleville-Mézières également.
03:20On ira aussi prendre la température dans les campings du pays.
03:23Je ne sais pas s'il y aura M. Chirac, le célèbre campeur.
03:27Patrick Chirac.
03:28Patrick, en ce 14 juillet, la saison est déjà bien lancée.
03:32Nous serons dans la Drôme, dans le Morbihan,
03:34à la rencontre de ceux qui travaillent dur
03:36pour que vous puissiez vous reposer
03:37et profiter dignement de vos vacances.
03:41Ne manquez pas la séquence des archives d'Europe 1.
03:43Alors, je vous explique.
03:43Attention, Julien, Julien Pichnet, a réécouté des heures et des heures d'antenne
03:47pour nous faire revivre des moments historiques
03:49que vous avez pu vivre, vous, sur votre radio préférée,
03:52il y a quelques temps, enfin, il y a quelques décennies.
03:54Ce matin, nous serons en 1960.
03:56Non, vous n'étiez pas nés ?
03:57Non, non, loin de là.
03:59D'ailleurs, merci de vous poser la question.
04:01Non, non, non, moi, j'étais à peine, à peine née, à 30 ans près.
04:05Oui, vous étiez tout petit.
04:07Le jour de la fin du monde était annoncé.
04:09Vous entendrez ça vers 11h30, Nicolas Vagnol.
04:11Je ne vous demande pas si vous avez des souvenirs de la fin du monde
04:13qui était annoncée pour ce 14 juillet 1960,
04:15puisque vous n'étiez pas nés également.
04:17Mais vous et nos auditeurs allez découvrir l'état d'esprit des Français
04:20à l'occasion de cette fin du monde redoutée à l'époque.
04:23Et puis, j'en ai bientôt terminé avec le sommaire,
04:25on va aussi débattre avec vous, les auditeurs.
04:27À quel numéro ?
04:28Il y a une complicité déjà.
04:32Vous avez vu, c'est énorme.
04:330-1-80-20-39-21, les auditeurs d'Europe 1,
04:38vous nous appelez, c'est vous, les auditeurs d'Europe 1,
04:40et c'est un appel non surtaxé.
04:41Merci, Maryse.
04:42Et à midi et demi, Olivier Ganec,
04:45qui est un peu notre mystère France à Europe 1.
04:47Oh, ça, ça me fait plaisir.
04:48Vous le pensez ?
04:49Vous le pensez ou c'est écrit ?
04:53Olivier va mettre quotidiennement à l'honneur
04:57une de nos magnifiques régions françaises.
04:58Vous irez même jusqu'à un carnet, je dis bien un carnet,
05:01car j'ai vu une grande malle pleine d'habits traditionnels et régionaux.
05:04Monsieur Olivier, quelle région française avez-vous en tête aujourd'hui ?
05:06Eh bien, justement, le pays basque,
05:08aujourd'hui qu'on va mettre à l'honneur avec, justement,
05:10la fin des fêtes de Bayonne.
05:12Donc, je vais me déguiser,
05:13je vais vous apporter plein de choses à déguster, monsieur Foucault.
05:16A tout à l'heure, monsieur.
05:17Midi et demi.
05:1811h, 13h, Jean-Pierre Foucault et vous.
05:23Alors, mademoiselle Maryse Stavot ?
05:25Oh, j'adore.
05:28Il est presque 11h10 sur Europe 1,
05:31Jean-Pierre Foucault et vous.
05:32C'est maintenant, c'est jusqu'à 13h.
05:34Et ce matin, Jean-Pierre, vous recevez Nicolas Pagnol.
05:37L'été, en effet, c'est le chant des cigales,
05:38le soleil, sa lumière forte,
05:40les souvenirs d'enfance,
05:41dans ses sentiers aux odeurs d'autun,
05:42de la vente de romarin.
05:44Et tant de beaux moments à vivre encore.
05:46On va se promener dans cette Provence éternelle,
05:47chère au cœur de beaucoup de Français.
05:49Je suis très, très heureux de vous accueillir, Nicolas.
05:51Est-ce que j'ai besoin de préciser,
05:52de le redire,
05:52que vous êtes le petit-fils de l'illustre Marcel Pagnol ?
05:55Et quoi de mieux que l'été pour replonger
05:57dans son immense œuvre,
05:58et particulièrement cette année,
06:00avec la sortie de la collection Marcel Pagnol,
06:01une série de coffrets,
06:02dont vous allez nous parler, bien sûr.
06:04Car Pagnol n'était pas seulement un immense écrivain
06:06qui nous alléguait un grand nombre de classiques littéraires,
06:10livres de chevet de notre enfance,
06:12traducteur de Virgile,
06:13académicien depuis 1947.
06:15Il était aussi un réalisateur,
06:16un grand, grand réalisateur de cinéma.
06:19Nicolas, on célèbre cette année, en 2025,
06:22les 130 ans de la naissance de Pagnol.
06:23Vous l'avez très peu connu,
06:25puisque vous aviez un an lorsqu'il nous a quittés.
06:27Quel est le premier souvenir qui vous vient en tête
06:29et qui vous ramène à lui, dans votre enfance ?
06:32Oh, c'est un soir d'été de 1977,
06:37alors que mon père avait tendu un drap blanc
06:39entre deux oliviers dans la propriété familiale,
06:41il avait sorti un vieux projecteur 35 mm
06:44pour projeter une très vieille copie de Marius.
06:48C'est comme ça que je suis rentré dans le cinéma
06:50de mon grand-père, très jeune, très jeune.
06:53Donc, le cinéma et la Provence.
06:55Ça, c'est extraordinaire, parce que moi,
06:56quand j'étais à Marseille,
06:58puisque tout le monde le sait, marseillais,
07:00au patronage, on projetait,
07:03d'ailleurs grâce à un vieux projecteur,
07:06la trilogie de Pagnol,
07:08peut-être de la même qualité
07:10de celui que vous avez vu lorsque vous étiez enfant.
07:13Sans doute, sans doute.
07:14Comment vous êtes-vous approprié, enfant,
07:16ce patronyme qui est un héritage lourd à porter,
07:19mais riche et universel ?
07:21Enfant, je ne me suis pas vraiment approprié.
07:23C'est beaucoup plus tard que j'en ai pris conscience.
07:26Enfant, c'était un grand-père,
07:28comme on en parlait,
07:29comme je pense que tous les parents
07:30parlent des grands-parents à leurs enfants.
07:35Non, alors, oui, il y avait un côté un petit peu ennuyeux,
07:38les dictées, les autodictées à l'école,
07:40ce genre de choses-là,
07:41où les professeurs avaient,
07:42les instituteurs avaient peut-être
07:44envie que je réussisse mieux
07:48que ce que je ne pouvais le faire.
07:50Et quel genre d'homme était-il,
07:52d'après ce que disait la famille ?
07:54Oh, d'après ce que me disait ma grand-mère,
07:56c'était quelqu'un de solaire,
07:57d'imprévisible,
07:59on ne savait pas de quoi la journée allait être faite,
08:02et en même temps,
08:03quelqu'un d'assez,
08:05je ne veux pas dire pessimiste,
08:07non, mais avec un regard
08:08tendre,
08:10en même temps angoissé
08:11sur la condition humaine.
08:13Voilà, mais quelqu'un
08:14qui aimait beaucoup les autres,
08:17qui aimait beaucoup s'occuper,
08:19toujours en train de bricoler
08:20dans son atelier,
08:22lorsqu'il n'était pas en train d'écrire,
08:25voilà, quelqu'un d'imprévisible aussi.
08:27Votre grand-mère,
08:28que j'ai eu plein de fois au téléphone,
08:29je vais vous dire en secret,
08:30puisque je voulais absolument
08:31qu'elle vienne à une sacrée soirée,
08:33elle me disait,
08:34non, rappelez-moi,
08:35mais je veux que les gens
08:35gardent le souvenir de moi
08:36comme ils m'ont vu au cinéma.
08:38Donc, elle ne voulait pas, hein ?
08:40Oui, c'est ça, exactement.
08:42À partir des années 80,
08:44elle a refusé
08:44toute interview filmée,
08:47elle est restée belle
08:48jusqu'à son départ.
08:50En effet, en effet.
08:51Vous restez avec nous, Nicolas,
08:52je suis très heureux
08:52de vous entendre ce matin,
08:54on va continuer de m'apparler,
08:55nous sommes ensemble
08:56jusqu'à 13h.
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