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Stage de reprise et d'entraînement pour les sportifs de haut niveau de la Police nationale. Cette année, direction le Creps PACA à Saint-Raphaël pour Camille Jedrzejewski (tir), Camille Cerruti (ski alpin) ou encore Grégoire Bireau (para-aviron)
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00:30Qu'est-ce que tu peux remarquer sur ce beau paysage qu'on a aujourd'hui ?
00:35L'année dernière on sait qu'on était à Clairefontaine, cette année on se retrouve aux crêpes de Boulerice,
00:39donc qu'est-ce que tu peux me dire par rapport à ça ?
00:41Ah non mais c'est le kiff complet, moi quand j'ai appris qu'il y avait le regroupement,
00:46là surtout à Saint-Raphaël, au soleil, il fait bon, il fait beau,
00:49franchement j'ai l'impression d'être à La Réunion, je suis hyper contente d'être avec le groupe là.
00:53Nous qui sommes à Paris quasiment toute l'année, c'est quelque chose de très important quand on a l'occasion,
00:59et là on se retrouve tous et voilà, le but c'est je pense de passer un bon moment.
01:04On ne se connaît pas vraiment au final et du coup là ça permet de nous retrouver,
01:07c'est sympa, on a tous des caractères différents.
01:09Nous sommes l'équipe Police Nationale, tous sportifs de haut niveau.
01:12C'est l'occasion à chaque fois sur les regroupements comme ça, de revoir tous les copains de l'équipe,
01:17pour certains ceux qui sont médaillés et pour les autres qui n'ont pas eu la chance d'avoir une médaille,
01:23d'engranger de l'expérience aussi.
01:24Aujourd'hui je suis content de retrouver cette belle équipe Police, ça fait longtemps qu'on ne s'est pas tous retrouvés ensemble.
01:30Ça fait plaisir de retrouver la grande famille et la bonne humeur qui règne.
01:36N'hésitez surtout pas si vous avez des questions, on va essayer de passer de bons moments,
01:42même si ça a déjà été le cas avec certains.
01:44J'ai une réputation à tenir malheureusement mais voilà quoi.
01:48On apprécie chaque moment, c'est vraiment reconnaissable.
01:52Parfait, merci beaucoup Romaric, je te souhaite un très bon séjour et à la prochaine.
01:55Merci, plaisir Marouane.
01:56Merci.
01:57Bravo et merci.
01:59Merci de tout ce que vous nous avez fait vivre.
02:02Merci pour l'image que vous avez transmise.
02:05Merci pour vos performances.
02:07Merci pour le collectif.
02:09Merci.
02:09Jacinthe de Le Place, je suis sportif de haut niveau au sein du collectif Équipe Police Nationale.
02:22Je m'appelle Emmanuel Petit, je suis brigade chef de police, j'ai 52 ans à la fin de l'année.
02:26Moi je m'appelle Coléro Théo, j'ai 28 ans, je fais de la moto trial.
02:29Camille, Dorian, Enco, on a éteint.
02:33On a mis 15 secondes au deuxième, je ne sais pas si vous vous rendez compte c'est quoi, 15 secondes.
02:36La finale va être gagnée haut la main.
02:371, 2, 3, rouge, rouge, rouge !
02:40Nous sommes avec Romaric.
02:42Exactement, Romaric.
02:44Est-ce que tu peux un peu te présenter s'il te plaît ?
02:45Romaric.
02:47Pour ceux qui ne me connaissent pas, déjà je m'appelle Grégoire, je suis du para-aviron.
02:52J'ai fait une petite médaille de bronze, c'était au jeu para-lympique.
02:57David Abgral, alors je fais de la moto enduro et du sable.
03:06J'ai le chrono du tour.
03:07Ah oui, ça me suffit.
03:09Après, ils sont étants ensemble.
03:10On a passé un bon moment.
03:12C'est la première fois que l'aviron et le kayak collaborent.
03:14Et ça c'est beau.
03:15Et ça c'est beau.
03:15Cette équipe police a été créée et heureusement qu'elle a été créée parce qu'elle amène à nos policiers une image qui manquait, je pense, à la police nationale.
03:40Et cette image-là, elle est véhiculée à travers ces sportifs de haut niveau.
03:44L'équipe police qu'on a aujourd'hui, c'est une équipe incroyable, tout simplement.
03:49Une fierté avant tout parce qu'on représente une institution.
03:52L'institution, elle est quand même très grande, on est beaucoup.
03:55Quel que soit le sport handicap ou pas, l'idée c'est qu'ils échangent, c'est qu'ils transmettent, c'est qu'ils s'enrichissent les uns les autres.
04:04Je lui ai expliqué qu'elle ne se rendait pas compte de l'impact qu'elle a créé un peu chez nous.
04:10Ce que je disais avant, c'est que c'est vraiment une très grande famille qu'ils ont réussi à créer.
04:16On se rend compte qu'il y a énormément de passerelles qui nous permettent en tout cas de faire des liens entre nous, de tisser des liens.
04:23On discute de notre vie, de nos entraînements, de notre vie en général.
04:27On ne se force pas à avoir des échanges particuliers, à donner des conseils, mais juste l'expérience des autres, de chacun.
04:33Toujours enrichissant et toujours bon à prendre, j'ai envie de dire, même dans une discipline qui est complètement opposée à la nôtre.
04:39On le voit bien aujourd'hui, ils se répondent du tac au tac, ils rient ensemble, ils partagent leurs performances, ils partagent leurs peines,
04:48ils cèdent, ils se soutiennent, ils transmettent.
04:52On est là pour les accompagner, ils transportent de telles valeurs, ils ont un tel courage et un tel dépassement d'eux-mêmes,
05:01que nous en tant qu'institution, c'est notre rôle et j'espère qu'on le fait bien et en tout cas on y met tout notre cœur, ça c'est sûr.
05:10Oui, tant mieux, nous on a besoin d'eux, donc s'ils ont besoin de nous, c'est parfait et ce dispositif est vraiment important.
05:17Il y a une raison d'être de cette mission sport qui est vraiment valable.
05:21Et c'est ce qui fait la force de ce collectif et ces moments-là, ils sont précieux pour ça.
05:26Sous-titrage Société Radio-Canada
05:31Sous-titrage Société Radio-Canada
06:01Il faut avancer seul, votre performance, vous êtes responsable de votre performance, ce n'est pas la responsabilité d'une équipe, il n'y a pas de dilution dans une équipe quand vous êtes en sport individuel.
06:18En sport, ramener le maximum de médailles et pourquoi pas un jour mettre les Jeux Olympiques.
06:24Madame, s'il vous plaît, on parle entre vainqueurs, les losers c'est là-bas, s'il vous plaît.
06:28Alors moi je ne suis pas d'accord avec lui, j'attends qu'il y ait une finale parce qu'on ne parle pas avant d'avoir la médaille autour du coup.
06:34On se donne forcément à fond dans tout ce qu'on fait, que ce soit dans le sport, que ce soit dans nos vies de tous les jours.
06:39Ah non par contre, je vais donner ma vie pour avoir les meilleurs chronos.
06:42On prend plaisir à battre les gens, c'est commun.
06:44Et voilà, c'est nos valeurs, c'est comme ça.
06:46Il faut savoir perdre des fois.
06:48De bas c'était les sensations et après il y a aussi l'aspect de compétition qui est rentré en jeu, je pense qu'on est tous compétiteurs ici.
06:54Si je dois me décrire, je dis oui, un athlète doué, mais pas exceptionnellement doué.
07:00Et donc je ne suis pas mécontent d'avoir eu ce parcours-là parce que je mesure à quel point le travail, quand il est bien conduit, peut aller très très loin, sans être un surdoué.
07:10Moi, comme je le dis, je m'entraînais sérieusement, je ne sortais pas, j'étais sérieux jusqu'à l'âge de 19 ans.
07:16J'avais des amis qui s'entraînaient deux fois moins que moi, qui partaient au championnat junior, au championnat d'Europe junior.
07:20Moi, il me manquait toujours quelque chose.
07:21J'ai eu un parcours un peu différent via mon accident et tout ça.
07:25Donc forcément, il y a trois ans, je ne pensais absolument pas à représenter la France aux Jeux de Paris.
07:30J'ai eu un fait de vie qui fait que je représente la France sur les Jeux de Paris olympiques.
07:34L'idée pour mes parents, c'était que je sois quelqu'un d'un enfant comme les autres.
07:38J'aurais pu m'effondrer, je me suis presque effondré.
07:41J'ai eu la chance d'être bien entouré par ma copine, mes proches, ma famille, qui m'ont vraiment soutenu et suivi.
07:46Et puis je ne me suis pas posé trop de questions.
07:48Je me suis vite remis au sport.
07:49Pour moi, le sport, c'est la meilleure des thérapies, qu'elles soient psychologiques ou physiques.
07:54Peu importe le sport, d'ailleurs, pas seulement le sport de haut niveau.
07:57Donc faites du sport, continuons à faire du sport.
07:59Je pense que c'est la passion de notre sport qui ressurgit très vite.
08:03Et voilà, on va dire que les mauvais coups, on les met vite derrière pour repartir de l'avant.
08:09Ça nous permet de relativiser et de regarder devant plutôt que de regarder derrière parce que ça nous permet d'avancer.
08:15Quand il y a eu la diffusion des Jeux de Sochi, je me suis dit, mais ce qu'ils font, moi, je peux le faire.
08:21Et je me disais que leur niveau, je pouvais le faire parce que ça me parlait.
08:29Et j'avais envie d'être meilleur qu'eux, moi aussi.
08:33Mais voilà, c'est la combinaison du travail, du talent et de la passion sur tout ce que je ressens quand j'entends ces athlètes-là.
08:39Par contre, c'est le plaisir de maîtriser la difficulté, de maîtriser un peu l'adversaire parce qu'ils savent que l'adversité fait progresser.
08:45Et puis de là, après, j'ai trouvé un guide parce que je ne peux pas skier tout seul.
08:51Et ça m'a ouvert les portes des Coupes du Monde.
08:53Et puis j'ai fait un podium, deux podiums et puis une saison complète en Coupe du Monde.
08:59Et puis après, j'ai fait un globe de cristal.
09:04L'année d'après, je fais trois titres de champion du monde et dans la foulée, une médaille de bronze en descente aux Jeux Paralympiques.
09:10En tout cas, ce qui m'intéresse personnellement, ce n'est pas tellement la performance en elle-même.
09:15C'est d'aller chercher mes capacités maximales, d'aller au-delà de moi-même.
09:20Et c'est tout ce chemin qui m'intéresse, pas tellement la finalité.
09:40Ma carrière, elle a commencé et aujourd'hui, je suis numéro une française et j'espère y rester.
09:56J'ai mis assez de temps à la réaliser.
09:58Dix médailles, dix médailles, cinq médailles olympiques et cinq médailles paralympiques et pas des moindres.
10:07Contre la montre, je décroche une médaille d'or qui était inespérée.
10:12Deux jours après, face à l'anglais et une médaille d'argent.
10:16Même au moment présent, je n'étais pas sûr d'avoir une médaille.
10:25Mais le moment qui m'a fait le réaliser, c'était deux semaines après sur la remise de l'or national du mérite à l'Arc de Triomphe.
10:31On a les Olympiens et puis dans cette équipe, on a aussi beaucoup de sports qui ne sont pas olympiques.
10:37Et pour autant, les performances le sont.
10:41Et on a eu des championnes du monde.
10:45On a eu des podiums au championnat d'Europe, au championnat du monde.
10:50Ce que j'ai réussi, j'ai réussi à faire un podium au championnat du monde sur un championnat complet.
10:54Et ça, c'est vraiment une fierté parce que je pense qu'on n'est pas beaucoup quand même en France.
10:58Et j'ai été repérée par les entraîneurs nationaux qui m'ont donné ma chance de pouvoir faire les championnats du monde.
11:03Et après avoir obtenu une médaille de bronze au championnat du monde au Chili, en espoir.
11:08Et après, champion d'Europe scratch.
11:10Donc ça, c'est toutes les rues qui sont confondues.
11:11Donc ça, c'est aussi une fierté.
11:13Merci à vous.
11:14Merci à la police.
11:16Je vais continuer en espérant de gravir les échelons, que ce soit dans la police ou même dans le karaté.
11:23C'était un moment extraordinaire.
11:25On me demande si j'ai relevé des choses positives.
11:28Je n'ai relevé que des choses positives.
11:30Ce qu'ont vécu les athlètes olympiens et paralympiens pour ces Jeux de 2024, c'est tout ce qui pouvait arriver de mieux pour le sport en France.
11:38En fait, je pense qu'on a tous vécu une espèce de parenthèse enchantée.
11:42Je parle au nom des paracyclistes.
11:45On a été le plus gros pourvoyeur de médailles.
11:47Et nous, police nationale, avec cette toute nouvelle équipe, on a eu des émotions comme jamais on aurait pu imaginer en avoir.
11:58Peut-être un autre regard sur la police.
12:01Et ça, c'était super important.
12:03Ma médaille de bronze
12:33est cachée dans mon appart actuellement, dans le sens où je ne veux pas trop l'avoir tous les jours.
12:38Je me permets de la regarder de temps en temps quand il y a de la famille qui passe à l'appart
12:41ou quand je vais en repas de famille.
12:43Ça me permet de la montrer et de les remercier aussi parce qu'ils m'ont énormément soutenu.
12:46Je ne veux pas l'avoir tous les jours parce que je vis à Viron, je mange à Viron, je m'entraîne à Viron.
12:52Et quand je rentre à la maison, j'ai envie de penser à autre chose que de l'Aviron.
12:55J'ai ma copine, j'ai mon petit chat.
12:57Ça me permet de décompresser, de changer les idées.
12:59Je pense que c'est le meilleur moyen de performer et surtout le meilleur moyen de durer.
13:03Juste aborder la question des réseaux sociaux
13:24puisque vous êtes tous hyper câblés.
13:28C'est une génération qui est née avec les réseaux sociaux.
13:31Donc ils sont tout le temps sur leur téléphone.
13:33Donc même si ce sont des sportifs de haut niveau qui s'entraînent trois fois par jour, six jours sur sept,
13:39ils commencent à bien maîtriser le métier de communicant en plus de celui de sportif et de policier.
13:47Vous connaissez les enjeux de ces réseaux.
13:52Voilà, on va vous demander ce que vous pensez de la décision d'Anne Hidalgo de laisser des anneaux olympiques sur la tour Eiffel.
13:58Ah mais oui, mais on a posé cette question à tous les sportifs.
14:01Ok, vous posez la question à tous les sportifs, mais pas à quelqu'un qui fait partie de l'équipe police nationale.
14:08Quand on est face à des journalistes, qu'on sache comment faire face aux questions et pas tomber dans des pièges avec le rappel du devoir de neutralité qui est un point absolu.
14:21Donc c'est vrai que les réseaux sociaux sont pronts à la moquerie, au bashing.
14:27Et là, le fait de retourner la chose en disant, ok, allez-y, allez-y, les vannes sont ouvertes, vous pouvez vous foutre de moi.
14:34J'ai glissé devant le président, j'ai été ridicule.
14:37Je vous rassure quand même, je ne me suis pas fait mal.
14:40Et le plus important maintenant, c'est que je ne glisserai pas la prochaine fois.
14:43Et ça, tout de suite, ça a rendu cette chute comme quelque chose de touchant, d'émouvant.
14:51Et derrière, Alexis a fait le buzz qu'on connaît et qu'on a remarqué.
14:58Le buzz qui aurait pu mal tourner et qu'on a réussi à retourner grâce aussi au savoir-faire de nos sportifs
15:04qui étonnent les journalistes par leur capacité à répondre, leur vivacité d'esprit.
15:09Un des sportifs qui est Kaolivaste, qui est admiré par une partie de la population et notamment des jeunes
15:19qui ne sont pas des gens, qui sont forcément des gens de la police nationale.
15:23Et le fait qu'il véhicule ces valeurs-là et qu'il lui-même, lors d'interviews, reprend le journaliste en disant
15:30« Mais en fait, moi je suis fière d'être dans la police nationale et de représenter cette institution et les valeurs qu'elle véhicule. »
15:38Et je trouve que c'est génial parce qu'en fait, les jeunes ont une autre vision de la police à travers des gens comme Kaoli par exemple.
15:46Quand est-ce que tu as su que c'était le moment vraiment d'arrêter ?
16:14Parce qu'au final, deux ans avant, tu fais champion d'Europe, un an avant, champion du monde du 4x4.
16:19Est-ce que tu as arrêté juste parce que tu n'avais plus de passion ?
16:23Parce que tu sais que tu ne peux plus aller aussi loin ou plus loin ?
16:27Ou juste parce que ta blessure, elle a dit « Stop, tu es trop vieux ? »
16:32J'ai pensé arrêter une fois dans ma vie, le jour où j'ai arrêté.
16:35Donc je n'ai jamais vraiment pensé « Non ? »
16:38Il faudra juste bien calculer le moment pour la reconversion et le bon moment important pour passer du nageur au policier.
16:49Depuis que j'ai 12 ans, je ne fais que ça, que de la compétition.
16:54Aujourd'hui, j'en ai 28, donc ça représente plus de la moitié de ma vie.
16:57D'accompagner et de travailler vraiment sur la reconversion, c'est extrêmement important.
17:03Et cette reconversion, elle vaut évidemment pour ceux qui sont dans la police,
17:07mais aussi pour tous nos nouveaux arrivants, qu'ils soient valides ou en disport.
17:11C'est très bien que ça va s'arrêter autour de la trentaine et qu'il y a tout le reste après.
17:15Donc c'est presque un incontournable.
17:18Alors normalement, c'est dans les textes, pour toutes les fédérations, il y a des obligations.
17:21Mais on sait très bien qu'au sein des fédérations, il y a les textes.
17:24Et puis, il y a des entraîneurs qui s'en foutent royalement,
17:26des fédérations qui s'en foutent royalement parce qu'elles sont jugées sur la perte.
17:29Elles ne sont pas là pour juger l'emploi de l'athlète à 20 ans après sa sortie des listes.
17:35Et je me rappelle une interview de Romain Bardet, cycliste,
17:39pour ceux qui connaissent, qui a les deux podiums sur le Tour de France,
17:42qui est l'un des meilleurs cyclistes français de ces petits dernières années,
17:46et qui avait fait des études en école de commerce pour à Changerie, au Albonhomme.
17:49Il avait dit que c'est bon de savoir qu'on n'est pas bon qu'un pédaler.
17:53Et il avait trouvé ça sympa pour résumer que c'est bien de se construire ailleurs aussi,
17:58et qu'il y a pas mal de sportifs qui aspirent à ça.
18:00J'essaye de construire mon projet, de réfléchir à tout,
18:03pour que ça puisse impacter le moins ma santé mentale et aussi ma famille.
18:10Je veux que la transition se fasse le mieux possible.
18:14Donc voilà, j'essaye de prendre les informations et de prendre les bonnes décisions.
18:17Donc j'essaie de me renseigner un peu sur les reconversions au sein de la police nationale,
18:20pour justement pouvoir avoir plusieurs flèches, plusieurs cordes à mon arc.
18:25Donc je suis conseiller en évolution professionnelle et l'accompagnement managérial,
18:29et nous sommes là pour proposer aux sportifs de haut niveau de la police nationale,
18:33un accompagnement, soit pour intégrer la police nationale,
18:37soit pour trouver un boulot dans lequel ils souhaiteraient exercer.
18:40En se mettant en lien avec des services dont le métier et l'accompagnement,
18:48la reconversion, on a fait des partenariats avec eux,
18:52pour justement pouvoir accompagner au mieux nos athlètes.
18:57Peut-être que je suis là aussi pour donner un exemple,
18:59parce que moi je suis aussi passé par là,
19:01et moi comme les autres, j'ai intégré un dispositif,
19:05avant d'intégrer une institution comme la police, en fait.
19:11Et donc quand j'ai intégré les services, j'ai découvert à ce moment-là,
19:16et en fait j'ai vu que ça me convenait.
19:17Mais déjà quand vous êtes en formation initiale, vous découvrez,
19:20vous avez déjà une ouverture sur ce que va être peut-être votre avenir.
19:25Donc ça c'est intéressant.
19:26Je dirais que le sport m'a structuré tellement qu'aujourd'hui,
19:33ce goût du défi, ce goût du dépachement, ce goût d'apprendre,
19:37ce goût de se développer.
19:39Et on m'a posé une question, on m'a dit mais qu'est-ce qui va vous manquer le plus ?
19:43Et j'ai répondu, j'ai peur de ne pas retrouver dans la vie de tous les jours
19:49des relais de développement personnel aussi forts que le sport.
19:52Parce que le sport ça ne vous manque pas, ça vous met face à vous-même,
19:54ça vous fait grandir en fait.
20:36...
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