24 heures après les perquisitions, le RN toujours en toupie

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00:00On a été espionnés, les comptes, mais il a dû être deux juges.

00:24Mais on a été espionnés.

00:26Espionnés ?

00:26On a été espionnés, les comptes, mais il a dû être deux juges.

00:30Ou d'un juge en particulier, qui estime qu'il doit connaître toutes les affaires

00:33et tous les détails des campagnes du principal parti d'opposition.

00:36Dans n'importe quel pays du monde, objectivement, j'aurais été ce matin à vous dire,

00:39je suis choqué que l'opposant de M. X ou de M. Y,

00:42dans des démocraties qui sont parfois plus des démocraties, des démocraties libérales,

00:46ait perquisitionné l'opposant principal au pouvoir.

00:50Cette espèce de spectacle judiciaire, c'est évidemment d'aspirer toutes nos données

00:57au Rassemblement National, c'est-à-dire que les enquêteurs repartent avec toutes les données

01:00d'un parti politique d'opposition, ce qui, dans une démocratie, je vous le dis, fait assez mauvais genre.

01:05Cette perquisition a servi, je pense, de prétexte pour récupérer tout un nombre de documents,

01:12nos mails, nos notes, la liste de nos candidats, notre ébauche de programme pour 2027,

01:16notre stratégie électorale et tous nos échanges internes.

01:19Donc ça, oui, ça pose un problème quand vous êtes dans un état de droit.

01:21Le Rassemblement National est à livre ouvert, à livre ouvert pour tout le monde

01:25et y compris pour un système qui semble être dans ses dernières convulsions

01:29et à peu près prêt à tout pour se maintenir au pouvoir.

01:31Rassemblement National