00:00Et l'actualité, ce sont aussi ces incendies qui ont frappé le sud de la France, à Marseille, le feu est désormais fixé.
00:06Derrière ce terme, une réalité, le feu ne progresse plus au niveau de sa tête, propagation stoppée,
00:12mais on peut encore déceler des flammes sur ses flancs, sur les deux communes, l'épée de Mirabeau et le nord de Marseille,
00:17une centaine d'habitations ont été touchées, 76 sont inhabitables en l'état, 10 totalement détruites,
00:23des Marseillais traumatisés et envahis par un sentiment amer, celui d'avoir été abandonné.
00:28Et reportage, Frédéric Michel, envoyé spécial d'Europe 1 sur place.
00:31On s'est retrouvés totalement abandonnés, moi j'ai vu des canadaires arriver qu'à partir de 15h.
00:36Ils habitent rue des Mariniers ou du Belvédère, leur colline c'était leur carte postale, leur coin de paradis, recouvert aujourd'hui de cendres.
00:43La maison de Claude a été épargnée, mais celle de son voisin est entièrement détruite.
00:47On a vu les maisons des voisins brûler, exploser, il n'y a pas eu de mort, c'est un miracle, on a été complètement abandonnés.
00:53Un autre riverain tempère.
00:55Ils sont arrivés tard, mais à mon avis c'est à cause de l'étendue du feu, ils devaient être partout, donc ils n'ont pas pu être ici présents.
01:01Pendant les deux premières heures du feu, dans le marinier, au-dessus, il n'y avait personne encore, ou du moins il y avait peut-être un peu de police,
01:07mais ils ne savaient pas trop quoi faire, donc heureusement que les gens se connaissent.
01:10Lola a 30 ans, elle a toujours vécu dans le quartier.
01:13Ce qui nous a aidé, c'est de connaître que le petit Louis de 86 ans habite au 56 chemin du marinier,
01:18et Jeannine habite telle maison aussi, ce qui a permis d'évacuer en fait les personnes vulnérables.
01:23C'est les flammes et la hauteur des flammes qui a fait qu'on a décidé de s'auto-évacuer en fait.
01:28Des maisons calcinées, des collines noircies, il faudra du temps pour que les habitants des hauteurs de l'Estac reprennent le cours normal de leur vie.
