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Avec Rosie Bordet, fondatrice et directrice de l’agence en Communication RB & Associés et adjointe au Maire à Saint-Georges de Reintembault en Ille et Vilaine & Anne-Lorraine Rousseau, journaliste pour Valeurs Actuelles

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Transcription
00:00Mais maniez-vous le tronc, on va bientôt se mettre à table !
00:02Ça sent l'artiste à cette table, ça sent l'artiste !
00:05Je suis épuisée moi, c'est horriblement fatiguant d'être intelligent.
00:08Le tour de table !
00:09De l'actualité !
00:11Anne-Laurene Rousseau, vous êtes très intelligente aussi,
00:13puis vous allez nous parler des subventions de la mairie de Paris aux associations, pardonnez-moi.
00:18Alors je recommence, les subventions de la mairie de Paris aux associations.
00:21Oui, alors je suis partie de cette tendance, de cette mode actuellement sur les réseaux sociaux,
00:26d'invoquer ironiquement la figure de Nicolas.
00:28Alors pour vous rappeler, Nicolas, c'est l'allégorie du contribuable moyen, actif et solvable,
00:33qui a l'impression de payer pour tout le monde et d'être le dindon de la farce, grosso modo.
00:36Nous quoi, c'est ça ?
00:37A peu près nous, voilà.
00:39Et j'ai en parallèle vaguement entendu que se tenait début juillet le Conseil de Paris.
00:43Et je me suis dit, est-ce qu'on n'aurait pas là un exemple parfait du problème de Nicolas, version parisienne ?
00:48Et donc j'ai commencé mes recherches par feuilleter le compte X de Transparence Citoyenne,
00:52je ne sais pas si vous connaissez, c'est une association citoyenne de lutte contre la corruption.
00:56Et ils font un travail remarquable que peu osent faire, parce que c'est quand même assez dur de se plonger dans plein de chiffres, etc.
01:02C'est-à-dire d'éplucher les subventions de la mairie de Paris, et notamment celles qui vont aux associations.
01:07J'ai regardé uniquement les subventions accordées en 2025, j'ai compté à peu près 350 associations bénéficiaires,
01:13le tout pour une somme d'à peu près, d'un peu plus de 45 millions d'euros.
01:17J'ai categorisé du mieux que j'ai pu les associations, on pourra me le reprocher si on veut,
01:22et j'ai remarqué que plus de 50% de la somme totale était allouée à l'éducation,
01:27aux crèches, aux bibliothèques, aux ludothèques, comme ils les appellent,
01:30et à l'enfance en général, donc l'aide aux enfants victimes de violences,
01:33l'aide sociale à l'enfance qu'on connaît, la protection des mineurs, etc.
01:37Donc très bien, je dirais même rassurant.
01:40Alors après, dans le tas, il y a quand même des trucs un peu étonnants.
01:43Par exemple, je cite, il y a des stages de médiation par l'animal,
01:46où les enfants apprennent à découvrir des cochons d'Inde.
01:49Donc voilà, je pense que tout n'est pas à prendre dans ces 50% faits pour l'éducation.
01:52Oui, mais c'est bien aussi, de se familiariser avec les animaux.
01:55Disons que ça passe.
01:56Pour une fois que c'est des cochons d'Inde et pas des rats à Paris.
01:57Ça devrait être des rats, justement, j'ai pensé.
01:59Ensuite, en deuxième position de ce classement viennent les associations pro-migrants,
02:07avec 9,2 millions d'euros.
02:10accordées.
02:11Alors là, il faut distinguer deux sortes d'associations.
02:12Il y a celle pour l'hébergement des migrants et celle pour l'accompagnement juridique,
02:17l'insertion professionnelle ou l'organisation d'activités, de loisirs ou de bricolage
02:22pour les enfants, etc.
02:23Il y a plein de choses.
02:25Pour la première catégorie, la ville de Paris réserve environ 8,5 millions d'euros.
02:30Donc 730 000 euros pour tout le reste.
02:34En comparaison, les associations dédiées au handicap reçoivent 556 000 euros.
02:40Celle pour l'environnement, alors qu'on a quand même une mère écolo à sa tête,
02:44474 000 euros seulement.
02:47Sauf dans la Seine.
02:49Voilà.
02:49Il y a beaucoup plus d'argent.
02:50Là, oui.
02:50Encore, ça a été...
02:52Je ne suis pas sûre qu'on n'y ait pas des séquelles des premières personnes qui se sont baignées.
02:55Bref.
02:56Pour les mieux lotis, on a les associations sportives et les initiatives artistiques
03:01qui reçoivent environ 1,8 millions d'euros.
03:04Bon, le sport, c'est très bien.
03:06Après, pour tout ce qui est artistique, je me passerai de commentaires parce qu'on a un peu de tout
03:09et on va dire que c'est subjectif.
03:11De toute façon, on ne peut plus aller au spectacle à Paris, on ne peut pas se garer.
03:13C'est-à-dire que seul le spectacle parisien, parce que ça se termine à 23h, il y a plus de transport en commun.
03:17Il faut voir à quoi ressemblent les spectacles aussi parfois.
03:20Mais bon, ça, à la limite, ça ne regarde que moi.
03:22Une question de point de vue et de goût.
03:24Vous vous appelez Rousseau, forcément, vous avez l'habitude de...
03:27Non, je ne prétends pas ça quand même.
03:28Vous êtes descendante ?
03:29Non, ni de Sandrine, ni de Jean-Jacques.
03:33C'est bien de nous préciser.
03:35C'est bien pour Sandrine, bravo.
03:36Ensuite, il y a une dernière catégorie qui ne représente pas une somme extraordinaire et même assez petite.
03:46Mais il y a quand même quelques subventions pour des associations pro-LGBT
03:49qui proposent, par exemple, des cours de gymnastique adaptés pour les seniors LGBT, QIA+, etc.
03:57Du 11e et du 18e arrondissement, par exemple.
04:00Et c'est sans compter parce qu'il y a les subventions d'un côté,
04:02mais il y a aussi parfois un soutien financier par la ville de Paris
04:06qui devient en fait membre associé
04:08et qui donc participe en tant qu'adhérent, en gros, à ces associations.
04:12Et on conclut sur le sujet.
04:13Et voilà.
04:14Et c'est le cas, par exemple, je suis alignée avec un dernier exemple de l'association EGID
04:17qui développe des projets pour améliorer la santé mentale et le bien-être
04:20des activistes LGBTQI francophones en Afrique centrale et de l'Est.
04:25Donc on peut se poser la question de Nicolas Kippé,
04:27parfois pour des services qui ne sont pas vraiment parisiens.
04:29Comme ça, c'est très clair.
04:31Votre tour de table.
04:32Rosy Bordet crée un statut de l'élu local
04:35pour attirer les candidats un an avant le début des municipales.
04:39Expliquez-nous.
04:40Eh bien, c'est en cours de discussion d'ailleurs le sujet,
04:43donc le statut de l'élu.
04:45Et aujourd'hui, on parle de non-engagement
04:48et surtout des démissions des maires,
04:50enfin des élus.
04:52Donc, étant élu, moi, dans une commune rurale,
04:55comme vous dites si bien,
04:56Saint-Georges-de-Rhin-Tambeau,
04:57avec 1539 habitants.
04:59Donc, aujourd'hui, l'élu local est responsable de tout.
05:05Donc, responsable de chemin qui n'est pas nettoyé
05:08après le passage du tracteur
05:09qui a laissé un peu de fumier sur la route.
05:11À ce point-là.
05:12La branche d'arbre qui tombe chez le voisin.
05:16Enfin, aujourd'hui, on est responsable de beaucoup de choses.
05:18On parle des agressions, donc verbales.
05:22À part tête basse, comme on dit.
05:24Je ne vous parle pas de Saint-Georges,
05:25mais en général.
05:27Donc, les agressivités verbales,
05:31ça peut aller aussi au-delà.
05:33On parle aussi des gens qui arrivent des villes,
05:38qui s'installent et qui ne supportent plus,
05:40qui ne supportent pas les champs des coques,
05:43qui ne supportent pas les clochers.
05:44Et qui viennent voir les élus, évidemment.
05:46Et qui viennent voir les élus, les délations, etc.
05:50Et le sujet est quand même principal.
05:53On a parlé de décentralisation.
05:55Et donc, le maire, il n'a pas toutes ses responsabilités,
05:58il n'a pas tous les moyens de répondre,
06:00justement, aux demandes des habitants et des concitoyens.
06:04Donc, à un moment donné, c'est bien
06:06de vouloir pousser les gens à s'engager.
06:09On a parlé de la sécurité, de la formation,
06:11et même financièrement, aussi de la protection sociale des élus.
06:16Mais à un moment donné, il faudrait quand même,
06:18j'ai envie de dire, remettre l'église au milieu du village,
06:22et parler de l'essentiel.
06:24Aujourd'hui, c'est les manques de moyens.
06:25Et ça va être de moins en moins,
06:27puisqu'on va supprimer des subventions.
06:29On a parlé tout à l'heure des finances de l'État,
06:31de la dette.
06:32Donc, à un moment donné, on parle de décentralisation.
06:35Et au fait, il n'y a pas de décentralisation.
06:37C'est un beau message.
06:40Alors, on est obligé de l'interrompre,
06:41parce qu'on a le débat qui arrive,
06:43mais à travers votre déclaration,
06:45Rosy Bordet, vous, élue locale,
06:47on a bien compris que ça devenait un sacerdoce,
06:50mais surtout une galère.
06:51Mais il faut vraiment vouloir, je veux dire,
06:53pour être élue.
06:54Vous êtes passionnée, vous.
06:55Moi, je suis passionnée des territoires.
06:57Je pense qu'il y a vraiment des choses à faire
06:59et je suis plus qu'enchaînée.

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