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Transcription
00:00Par son organisation et sa disposition, cet hôpital est l'un des meilleurs hôpitaux de France et sans doute le meilleur en Afrique.
00:07Dorénavant, on se réunira deux fois par semaine pour parler.
00:11Parler de quoi ? Et vous, vous ne vous appeleriez pas un fan, non ?
00:15Oui.
00:16Vous êtes chanteur, non ?
00:20L'hôpital est malade. Pour le soigner, il faut soigner le personnel soignant.
00:28D'abord, il faut ouvrir les murs. Il faut ouvrir les comportements, les caractères, les visages, les attitudes, les esprits, les idées, enfin.
00:40Non, qui n'est plus que ça. Les malades qui vont sortir librement de leur pavillon.
00:49Village ou ville ressemble au reste du pays. Quartier européen pour une minorité, village nègre pour le reste de la population.
00:56Laisse tomber le docteur. Les ignorants ne peuvent pas guérir.
01:00La réalité est qu'un pays colonial est un pays raciste.
01:04Au maquis, j'ai vu des moudjahidines qui essuyaient les larmes de leur femme, qui avaient été violées sous leurs yeux.
01:10Ce qui me tue, c'est les tortures. Des fois, ça m'arrive de torturer plus de 10 heures par jour.
01:16Pourquoi vous l'avez tué ?
01:17Il n'est pas possible d'asservir des hommes sans les inférioriser de part en part.
01:25Et vous, qu'attendez-vous pour agir ?
01:28Sous-titrage Société Radio-Canada