L'essayiste et juriste, Rachel Khan, revient sur la censure d'un film retraçant les attentats de 2015. «J'en veux beaucoup au monde de la culture de courber l'échine», dénonce-t-elle dans 100% Politique sur CNEwS.
00:00Moi, on me parle de laïcité inclusive maintenant, justement, qui permet l'entrisme des frères musulmans dans la laïcité.
00:06Quand vous êtes contre une laïcité agressive, en fait, c'est que vous avez déjà rendu les armes et que c'est peut-être que vous êtes un islamo-gauchiste.
00:12Exactement. Par rapport à ce qui est en train de se passer pour le film de Richard, c'est une abjection.
00:17Moi, ça me fait penser aux trois singes, vous savez. Je n'entends pas, je ne vois pas, je ne parle pas.
00:23En fait, ce qui se passe pour cet attentat-là, c'est comme ce qui se passe pour le 7 octobre.
00:28C'est-à-dire qu'on ne veut pas ni de film, ni de témoignages, ni de mots, ni laisser la trace de ce qui s'est passé pour pouvoir mieux nous désarmer.
00:37Ne pas pouvoir laisser la trace de ce film, de cette plaidoirie magnifique ou de ces successions de petites lâchetés pour que la France soit à genoux et que le pire recommence encore.
00:49C'est ça dont il s'agit. Et j'en veux beaucoup au monde de la culture, aux salles de cinéma et au théâtre qui ont finalement, qui laissent, qui courbent les chines
00:58parce qu'ils, je ne sais pas, ils n'ont même pas envie de se battre.
01:03Alors même qu'avant, la culture, les artistes, les salles de cinéma étaient aux côtés des véritables résistants qui défendaient leur pays.