François Bayrou : «C'était un combattant, avec des convictions dont chacun connaissait la force»

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François Bayrou a rendu hommage à Olivier Marleix, député d'Eure-et-Loir décédé lundi 7 juillet. «C'était un combattant, avec des convictions dont chacun connaissait la force et la puissance, infatigable parce qu’il ne cessait de défendre une certaine idée de la France et de sa souveraineté», a salué le Premier ministre devant l'Assemblée nationale.

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00:00Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs les députés, Monsieur le Président Laurent Wauquiez,

00:09le gouvernement veut vous dire à quel point nous partageons.

00:16Nous avons partagé hier la stupéfaction et l'immense tristesse à l'annonce du départ d'Olivier Marlex,

00:26à quel point nous partageons l'arrachement qui est le vôtre et à quel point nous partageons l'affection

00:37qui a été traduite sur bien des bancs et le respect que cette personnalité rare faisait naître.

00:47Olivier Marlex était un combattant avec des convictions dont chacun connaissait la force et la puissance,

01:00infatigable parce qu'il ne cessait de défendre une certaine idée de la France,

01:09de sa souveraineté, de sa souveraineté économique et industrielle.

01:15Mais au-delà des dossiers qu'il portait, il y avait un amour enraciné pour notre pays.

01:22Et cette figure que beaucoup estimaient sur tous les rangs, sur tous les bancs,

01:36cette figure-là, elle nous rappelait que la politique n'est pas seulement débat, concurrence et affrontement.

01:44Elle est quelque chose d'autre.

01:45Elle est le partage d'un idéal dont nous ne faisons sans doute pas tous la même idée,

01:52mais qui est aussi essentiel pour nous tous.

01:55Comme vous l'avez dit, ou en tout cas comme nous l'avons senti dans vos propos,

02:02Madame la Présidente, et dans vos propos, Monsieur le Président Wauquiez,

02:08ce drame nous a rappelé aussi qu'il y a dans tout être humain des fragilités,

02:14fragilités, même lorsque ces fragilités, ces failles, sont celles d'hommes qui paraissent inflexibles.

02:24Et je crois que beaucoup d'entre nous, hier et ce matin, se sont dit que ces failles et ces fragilités,

02:32il ne fallait pas les laisser sans réponse, qu'il est bon que les mains se tendent.

02:37Et pour Olivier Marlex, je veux dire que cette affection-là,

02:43elle méritait d'être traduite aujourd'hui à l'Assemblée nationale,

02:46et le gouvernement le dit par ma voix.

02:48Merci.

02:50Merci beaucoup, Monsieur le Premier ministre.

02:52Sous-titrage Société Radio-Canada

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