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00:00Alors Emmanuel Macron qui vraisemblablement semble vouloir surprendre en ce début d'été
00:05puisque le Président de la République était ce week-end l'invité surprise d'un meeting organisé au Cirque d'Hiver à Paris
00:12pour les 10 ans des Jeunes avec Macron.
00:14Vous le voyez sur ces images lors de cet événement, il a affirmé aux Jeunes en Marche qu'il aurait besoin d'eux
00:20pour dans 2 ans, pour dans 5 ans, pour dans 10 ans.
00:24Écoutez le chef de l'État.
00:25Alors voilà, vous l'avez compris, je suis là pour vous dire merci, je suis là pour vous dire soyez fiers
00:34et je suis là pour vous dire j'ai encore besoin de vous et je compte sur vous.
00:42Pour les 2 ans qui viennent, chaque jour, pour dans 2 ans.
00:48mais j'ai aussi besoin de vous pour dans 2 ans, pour dans 5 ans, pour dans 10 ans.
00:56Parce que vous serez là et parce que comptez sur moi, je serai là avec vous.
01:02Et ensemble, on ne lâchera rien !
01:11Rien ! Rien !
01:13Maïmaïm Fadel, je vous entendais commenter, vous disiez l'assurance jusqu'au bout.
01:19Ah oui, moi je l'admire, vraiment.
01:21Non mais il a mis, il a fait en sorte que le pays décline, le pays va très très mal,
01:28les Français sont malheureux, on perd des entreprises, enfin tout va mal.
01:32On est vraiment, moi je rencontrais dernièrement des jeunes qui sont extrêmement pessimistes
01:37quant à leur avenir.
01:38Beaucoup de jeunes partent, justement des jeunes brillants.
01:41Et lui, il est là, sûr de lui, vraiment, à se congratuler.
01:45Moi je le trouve assez incroyable en fait.
01:48Et ça me fait penser aussi, vous savez, quand j'ai vu qu'il donnait son rendez-vous,
01:54ça m'a fait penser à la Russie, à Poutine, avec, je crois qu'il s'appelle Dimitri Medvedev,
02:01qui en fait se sont arrangés pour faire une espèce d'alternance.
02:04Et je me suis dit, peut-être qu'il va lancer quelqu'un, il va le soutenir,
02:08pour ensuite revenir en 2032.
02:11Ce qui est intéressant dans cette déclamation pleine de fougue et tout,
02:16c'est qu'il nous dit, le sous-texte, c'est qu'il faudra encore compter sur moi longtemps.
02:20Bien sûr.
02:20Oui, bien sûr, oui.
02:21Il ne termine pas...
02:22C'est pour ça, Georges, que cette phrase peut en parler.
02:25Il faut en parler.
02:25Moi, je n'excuse pas, par exemple, l'idée qu'il puisse se présenter aux prochaines législatives.
02:30Oui, carrément là.
02:31Comme François Hollande l'a fait.
02:33François Hollande l'a fait, Giscard d'Estaing l'avait fait.
02:36Donc, pour revenir...
02:37Ou en 2032 aussi, on ne peut pas l'exclure.
02:40On peut déjà imaginer qu'en 2027, après les présences...
02:43Ah oui, la législative se présente, pourquoi pas, la législative, d'autres l'ont fait.
02:47Et puis, il nous dit rendez-vous en 2032.
02:49Donc, ça, c'est le message qui nous est passé.
02:52Il faudra encore compter sur sa présence en politique les années à venir.
02:56Alors, on va continuer à en parler.
02:56C'est son droit, hein ?
02:57Bien sûr, c'est son droit, hein ?
03:00On va continuer à en parler dans un instant.
03:02Mais d'abord, il est 18h30 sur CNews et sur Europe 1,
03:05l'heure du rappel des titres de l'actualité avec Maureen Vidal.
03:07Bonsoir, Mickaël.
03:11Bonsoir à tous, à la ligne de l'actualité.
03:13L'Assemblée nationale a observé une minute de silence
03:15après avoir appris la mort du député Olivier Marlex,
03:19le député d'Or et Loire, qui avait présidé le groupe LR
03:21à l'Assemblée nationale de 2022 à 2024,
03:24a mis fin à séjour à son domicile.
03:26Les députés rendent hommage à leurs collègues.
03:28Emmanuel Macron a salué sa conviction et son amour du pays.
03:31Un hommage à l'Assemblée nationale lui sera rendu demain à 15h.
03:35Dans le procès des effondrements mortels rue d'Aubagne à Marseille,
03:38en 2018, trois propriétaires ont été placés sous bracelet électronique.
03:42L'ancien adjoint au maire de Marseille chargé de l'habitat insalubre,
03:45Julien Ruas, a été condamné.
03:46Lui a deux ans de prison avec sursis.
03:48Pour rappel, le 5 novembre 2018,
03:51huit locataires sont morts dans l'effondrement de ses immeubles.
03:54Et 27 personnes sont mortes au Texas dans le camp de vacances dévasté
03:58après les inondations qui ont frappé cet état du sud des Etats-Unis.
04:01Ce week-end, plus de 80 personnes sont mortes au Texas.
04:04Le bilan devrait encore s'alourdir selon les autorités.
04:09Merci beaucoup Maureen Vidal.
04:10De retour sur CNews et sur Europe 1.
04:12La suite de Punchline avec ces mots d'Emmanuel Macron
04:17qui ont beaucoup fait réagir ce week-end.
04:19Invité surprise d'un meeting organisé au Cirque d'Hiver à Paris
04:23pour les 10 ans des jeunes en marche.
04:26Emmanuel Macron qui assure qu'il faudra compter sur lui
04:29dans les prochaines années, dans deux ans, dit-il,
04:32dans cinq ans et même dans dix ans,
04:34il va falloir tenir avec Emmanuel Macron pendant toutes ces prochaines années.
04:38Mais moi, ce qui me fascine, François Puponi,
04:42Naïma M. Fadel parlait de l'assurance du chef de l'État,
04:45mais on a aussi l'impression qu'on dit souvent des politiques,
04:49des fois, qu'ils sont hors sol.
04:50Mais lui, on a l'impression qu'il n'a rien compris
04:53sur ce qui se passe autour de lui,
04:55sur le rejet qu'il y a autour de sa personne.
04:59Alors, c'est peut-être aussi une forme de provocation
05:01à l'endroit de Gabriel Attal,
05:03qui, quelques minutes avant cette prise de parole,
05:05Gabriel Attal, qui a également prononcé un discours
05:08aux airs clairement de pré-campagne électorale.
05:11Macron, pour bien le connaître,
05:13il ne va pas s'arrêter en 2027.
05:16Je ne sais pas la personnalité, il est très jeune.
05:18Il est jeune, oui, c'est vrai.
05:19Il ne va pas s'arrêter en disant,
05:20voilà, j'ai été élu deux fois, c'est fini,
05:22je n'ai pas forcément un bon bilan.
05:23Lui, il pense qu'il a un très bon bilan.
05:25Bon, non, il a été réélu.
05:27Parce qu'on disait à peu près la même chose en 2022,
05:29en disant, les gens ne veulent plus.
05:31Il a été réélu.
05:32Donc, lui, dans son idée, il ne va pas abandonner.
05:35Il va continuer.
05:36Je pense qu'effectivement, il pense à 2027
05:39parce qu'il n'y a pas de raison qu'il n'y pense pas.
05:41Et ce qu'il a dit à Gabriel Attal et à d'autres,
05:43c'est de dire, si on n'est pas unis en 2032,
05:47et si on n'est pas unis en 2027, on va perdre.
05:50Et donc, il va s'occuper de la campagne de 2027.
05:54Il a mis, entre guillemets,
05:56il a mis un stop à Gabriel Attal.
05:58On verra ce qu'il fera avec Édouard Philippe.
06:00Mais on voit bien qu'il est en train...
06:01Et quand il reprend le texte sur l'islamisme,
06:04c'est aussi passer un message à Bruno Rotaillou.
06:07C'est-à-dire que là, aujourd'hui,
06:08il est en train de s'occuper de tous les prétendants possibles
06:11en disant...
06:11Gérald Darmanin, notamment.
06:12Gérald Darmanin, le patron, c'est moi.
06:14C'est encore moi.
06:15Et vous allez le comprendre.
06:16Alors, ce matin, Louis Alliot, maire RN de Perpignan,
06:20était dans leur dépro sur CNews.
06:22Il s'est justement exprimé au sujet d'Emmanuel Macron.
06:25Je vous propose de l'écouter.
06:27Emmanuel Macron aura été le pire président de la République
06:30que nous ayons.
06:32Et déjà, avec Hollande,
06:33on avait déjà un challenge important.
06:35Donc, effectivement, plus vite,
06:37à l'Assemblée nationale,
06:39il y aura une majorité cohérente
06:40et qui remettra de l'ordre,
06:42plus vite, ça ira bien pour la France.
06:44Pour l'instant, c'est lui qui tient le bouton de la dissolution.
06:48Et effectivement,
06:50pour rendre la situation beaucoup plus claire et transparente,
06:53je crois qu'il sera nécessaire
06:54de dissoudre l'Assemblée nationale
06:57et de préparer les échéances d'après.
07:00Parce que s'il ne le fait pas,
07:01il va pourrir la situation.
07:03Il est accroché à son pouvoir
07:06comme jamais.
07:07Il ne partagera pas.
07:09Il fera tout pour que les gouvernements ne réussissent pas.
07:12Et de ce point de vue-là,
07:13il est devenu un boulet pour la République.
07:16Michel Fayad, Emmanuel Macron,
07:17est le pire président de la République que nous ayons.
07:19Il y va fort, Louis Alliot.
07:21C'est sûr qu'il y va fort.
07:22Mais il y a quelque chose aussi
07:23qui est assez choquant,
07:25c'est que dans l'esprit de la Ve République,
07:26le président de la République
07:27est au-dessus des partis.
07:29Et là, on voit un président
07:30qui vient dans une arène
07:32d'un parti politique,
07:33même si c'est le sien,
07:34même s'il en est le fondateur,
07:36et qui se présente en exercice...
07:36Qui fait de la politique, en fait.
07:38Et qui fait de la...
07:38Non, non, mais qui fait même
07:39de la politique partisane.
07:41Partisane, oui.
07:41Dans son propre parti.
07:42C'est-à-dire que le général de Gaulle,
07:44il ne se mêlait pas
07:45des affaires du parti gaulliste.
07:47Même Jacques Chirac,
07:47même François Mitterrand,
07:48même François Hollande,
07:50et Giscard Dessin.
07:51Là, c'est le premier...
07:52Aucun des présidents de la Sainte-Ce.
07:53Vous avez raison.
07:55Peut-être que François Hollande
07:56et François Hollande.
07:57Ils s'en mêlent beaucoup.
07:57Oui, ils s'en mêlent beaucoup.
07:58Ils s'en mêlent beaucoup à l'Élysée.
08:00Non, à l'Élysée, je veux bien
08:01aller à l'Élysée du soir, etc.
08:03C'est vrai.
08:04Mais moi, je parle d'aller
08:05dans un meeting du parti.
08:07Non.
08:07Non, mais vous avez cité
08:08le général de Gaulle.
08:09Je pense que c'est une bonne citation.
08:11Et en cela, je veux dire,
08:12c'est un non-respect
08:13de la Constitution
08:15et de l'esprit
08:15de la Ve République.
08:16Et ça ternit encore
08:17la fonction présidentielle.
08:19Parce que le président
08:19est sans faire au-dessus des partis.
08:20C'est ce qu'il fait
08:21depuis huit ans.
08:22C'est ce qu'il fait depuis huit ans
08:23en disant
08:24il y avait l'ancien monde,
08:26il y a le nouveau monde.
08:27Et le patron, c'est moi.
08:28Et donc, effectivement,
08:29ce n'est pas très respectueux
08:30des institutions.
08:31Parce que rappelez-vous
08:32comment la manière
08:32dont il a traité
08:33les corps intermédiaires
08:34dès le début,
08:35que ce soit le Parlement
08:36comme les syndicats,
08:37c'était de dire
08:37on va un peu changer les règles.
08:39C'est la Ve République,
08:41mais le président, c'est le chef
08:42et c'est lui qui décide de tout.
08:43Après, on peut aussi dire
08:44à la différence
08:45des autres présidents
08:46que vous avez cités,
08:47que ce soit François Hollande
08:48ou Nicolas Sarkozy,
08:50que ce parti, c'est le sien.
08:52C'est lui qui l'a fondé.
08:53C'est lui qui a tout...
08:54D'ailleurs, il revient à l'origine.
08:55C'est un peu son bébé.
08:58Georges Fenech.
08:59Oui, mais ce qu'il faut voir,
09:01c'est qu'il n'a plus le pouvoir.
09:05Le pouvoir n'est plus à l'Élysée.
09:07Vous le savez très bien.
09:08À partir du moment
09:09où il n'y a pas
09:09une majorité à l'Assemblée nationale
09:10et son parti En Marche,
09:13venu Renaissance,
09:15n'est qu'un des éléments
09:16de ce bloc central
09:18donc il n'a plus les manettes.
09:20Et d'ailleurs,
09:20vous le voyez bien,
09:21s'émouvoir
09:22quand on détricote
09:24ce qu'il avait fait
09:24en matière écologique,
09:26quand on parle finalement
09:28d'un bilan
09:29qui n'est pas bon
09:30par rapport à ce qu'il a fait,
09:32il est très en colère,
09:33on le sent.
09:33Il veut essayer
09:34de se montrer
09:36toujours aux manettes.
09:38Mais le fait
09:39qu'il n'ait plus le pouvoir
09:40en tant que président de la République,
09:41ce n'est pas inédit non plus.
09:42Il y a eu des cohabitations
09:43dans le passé.
09:45Quand les cohabitations ont eu lieu,
09:46que ce soit sous Mitterrand
09:48ou sous Chirac,
09:49le président restait
09:50dans ses attributions.
09:53Exactement.
09:53Il laissait
09:54le Premier ministre
09:55gouverner.
09:56Là,
09:56vous voyez bien
09:57que M. Macron
09:58est intervenu
09:58par exemple
09:59pour recadrer
10:00M. Retailleau
10:01sur la question
10:03du nucléaire
10:04ou des énergies renouvelables.
10:07Vous voyez bien
10:07qu'il ne respecte pas
10:09franchement
10:09la limite
10:11de ses attributions
10:12et on voit bien
10:13qu'il y a d'ailleurs
10:13un Premier ministre
10:14qui est un peu débordé.
10:15Il est débordé
10:16par ces ministres
10:17qui s'entrechoquent
10:19et par un président
10:20qui se mêle
10:20de ce que le gouvernement
10:22devrait faire
10:23en termes de comportement.
10:24Donc,
10:25il s'agite en réalité.
10:2718h37
10:27sur CNews
10:28et sur Europe 1.
10:29On va parler
10:30dans un instant
10:31de cette rencontre
10:32cruciale
10:32entre Benjamin Netanyahou
10:34et Donald Trump
10:35à Washington.
10:37Donald Trump
10:37qui va tenter
10:39d'arracher
10:39un accord
10:40entre Israël
10:41et le Hamas.
10:42Restez avec nous
10:43pour la dernière partie
10:44de Punchline
10:45sur CNews
10:46et sur Europe 1.
10:46A tout de suite.

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