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Transcription
00:00Je vous entends également sur Boilem Sansal. La grâce n'est pas à arriver ce week-end.
00:04Il a jusqu'au 10 juillet Boilem Sansal pour ce pouvoir en cassation.
00:07Quelle doit être désormais la réponse de la France ?
00:09La fermeté et arrêter de parler, arrêter de communiquer, arrêter de faire semblant.
00:14Alors ça serait quoi les premières mesures à prendre ?
00:17Nous avons un régime dictatorial algérien qui, pour Mathilde Panot, n'est pas une dictature.
00:24Nous avons un régime qui, clairement, est dans une francophobie assumée.
00:28Donc il faut serrer la vis, plus aucun visa pour ce régime hostile, plus aucun centime,
00:36puisque nous versons 140 millions d'euros le contribuable français.
00:39Vous, moi, on verse pour l'Algérie chaque année.
00:42Il faut arrêter les dictates mémorielles, il faut arrêter de se soumettre,
00:45il faut arrêter de s'excuser de notre histoire, il faut arrêter de sombrer dans la repentance.
00:51Il faut un discours de fermeté et il faut tordre le bras au régime algérien
00:55pour que notre compatriote soit libéré.
00:57Et malheureusement, j'ai l'impression que ce n'est pas la voie empruntée par notre gouvernement.
01:02Pour le moment, Alger freine des cas de fer pour récupérer les OQTF.
01:07Comment est-ce que vous comptez leur tordre le bras avec ces mêmes mesures ?
01:10Avec ces pressions, effectivement, pressions économiques.
01:13Le régime algérien a besoin des visas octroyés par la France.
01:17Le régime algérien a besoin de l'argent de la République française.
01:20À partir du moment où vous coupez le robinet, mais clairement, pas dans les mots, mais dans les faits,
01:25effectivement, le régime algérien va devoir revoir sa position.
01:29Et là, la principale des priorités, c'est évidemment libérer Boilem Sansal, qui est un otage.
01:35C'est un otage en Algérie, dans des conditions épouvantables.
01:38Et malheureusement, nous avons des gens qui cautionnent et qui acceptent que l'un de nos compatriotes
01:42soit pris en otage par un régime hostile.
01:44C'est un otage en Algérie, dans des conditions épouvantables.

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