00:00– Ce qui est terrible dans cet amendement, pour moi qui est assisté au débat à l'intérieur de la gauche sur justement la montée de la violence, l'insécurité,
00:08et pour toute une partie de la gauche qui au bout d'un certain temps avait reconnu que ce n'était pas un sentiment d'insécurité mais une véritable insécurité,
00:15c'est la régression auquel on assiste. Pourquoi ? Parce que l'insécurité, elle frappe d'abord les plus pauvres, elle ne frappe pas les plus riches,
00:24ceux qui ont la capacité d'avoir des gardiens privés, des systèmes de sécurité, de contrôle, elle frappe les gens qui n'ont pas les moyens,
00:33qui sont obligés de prendre des transports en commun parce qu'ils travaillent très tôt le matin ou très tard le soir,
00:37et qui sont soumis à l'angoisse de ce qui peut leur arriver. Elle frappe ces enfants qui viennent avec un blouson tout neuf
00:45où les parents ont travaillé très durement et qui vont se faire agresser. C'est ça l'insécurité.
00:54Et comment des gens de gauche peuvent ne pas se rendre compte que les premières victimes de l'insécurité et de la violence,
01:00c'est d'abord ces populations-là, et que les plus riches d'un certain point, ils arrivent toujours à s'en sortir, à se protéger.
01:05Et c'est en ce sens-là que c'est criminel ce qu'ils sont en train de faire.
01:09Et alors, dire qu'il ne faut pas en parler, ce qui est terrible, vous voyez, c'est que ce sont des députés de quartier populaire
01:15dans lequel cette violence est permanente, dans lequel notamment les narcotrafiquants, je pense notamment Mme Autain,
01:21qui sait ce que ça veut dire le narcotrafic, qui sait ce que ça veut dire ces bandes qui terrorisent une partie de la population.
01:27Et on ne va pas en parler. On ne va pas en parler, c'est permettre aux narcotrafiquants de continuer à vivre grassement.