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  • 15/07/2025
Invité sur le plateau de CNEWS, le journaliste Jonathan Siksou se demande si on peut «encore parler d’une communauté» quand cette même communauté étrangère représente la moitié de la population.

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Transcription
00:00Oui, c'est l'agression d'un homme de 68 ans, un retraité qui habite Torre Pacheco, qui a donc mis le feu aux poudres.
00:08L'homme a été violemment agressé, violemment tabassé en pleine rue mercredi dernier, mais on ne lui a rien volé de ses effets personnels.
00:16Ce n'est pas le caractère gratuit, dirais-je, de l'agression qui a mis le feu aux poudres, c'est l'identité de ces agresseurs.
00:25Il s'agirait, selon la victime, de trois hommes, de trois maghrébins.
00:29Torre Pacheco, vous le disiez, est une petite ville, on compte à peine 40 000 habitants, et parmi eux, 30 à 40 % sont immigrés, principalement en provenance du Maroc.
00:42On est là, en Murcie, on est au sud de l'Espagne, c'est une région agricole, on pratique une activité agricole intense, on a tous en tête ces cerfs immenses à perte de vue,
00:52où toute l'année on cultive des fraises et des tomates, et cette activité nécessite une main-d'oeuvre, de préférence bon marché, et où la trouver ?
01:01Eh bien, juste en face, c'est-à-dire de l'autre côté de la Méditerranée, au Maghreb.
01:05C'est ainsi que les Espagnols ont, on peut le dire, en quelque sorte, inventé le concept de saisonnier à l'année,
01:10puisque toute l'année, ces gens-là travaillent sur ces cultures, comme chez nous, on trouve donc chez eux une population immigrée qui est venue faire le sale boulot,
01:19parce que les locaux, eux, ne veulent pas le faire.
01:21Mais alors, où est le problème, du coup ?
01:23Eh bien, le problème, c'est une question de nombre. Vous avez une population étrangère, qui est parfois présente depuis plusieurs décennies,
01:31qui ne pose aucun problème, mais qui ne s'intègre pas non plus. Elle vit recluse, elle est là pour travailler,
01:37et à l'issue de sa journée, elle rentre dans ses quartiers, souvent périphériques, souvent loin des lieux de travail, d'ailleurs.
01:44Et c'est un repli dans ses quartiers qui sont régis par une vie communautaire.
01:48On connaît un petit peu ça aussi en France. Mais quand cette population représente 30-40%, près de la moitié de la population d'une ville,
01:59est-ce qu'on peut encore parler d'une communauté, voire d'une minorité ?
02:03N'est-elle pas, dès lors, légitime, si je puis dire, à imposer ses codes, à imposer ses règles ?
02:09C'est ça, la loi du nombre. Et il faut noter, en plus, dans cette situation espagnole,
02:15qu'à cette population s'agrègent, mois après mois, des migrants de fraîche date,
02:20parce que les baléares et les canaris, ces archipels espagnols en Méditerranée et en Atlantique,
02:27sont devenus des portes d'entrée de l'Union européenne.
02:30Et tous ceux qui quittent les côtes nord-africaines, qu'ils soient maghrébins ou subsahariens,
02:35arrivent désormais bien souvent sur ces îles.
02:382024 a d'ailleurs été marqué par un afflux record de ces migrants.
02:43Et l'année 2025 a aussi très mal commencé, rien qu'au mois de janvier.
02:48En deux jours, au mois de janvier, plus de 600 personnes sont arrivées.
02:52Autant vous dire que les services d'accueil, les structures d'accueil ont, sur le champ, été saturées.
02:57Ils n'ont pas eu d'autre choix que de les laisser partir dans la nature.
03:01Et quand on n'a rien, eh bien, on se débrouille.
03:03Et c'est ainsi qu'on peut peut-être faire le lien entre immigration et délinquance.

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