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[#Reportage] Gabon : accusations de torture par les Bongo : la présidence dénonce une diversion judiciaire


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Transcription
00:00Une sortie médiatique jugée calculée le jeudi 3 juillet,
00:04Sylvia Bongo et son fils Noureddin Bongo-Valentin,
00:07actuellement en liberté provisoire,
00:09ont publié une déclaration depuis leur lieu d'exil,
00:12affirmant avoir été victimes de traitements inhumains
00:15durant leur détention.
00:17La réaction de la présidence ne s'est pas fait attendre.
00:20Face à la presse, Théophane Zamzeu a fermement rejeté
00:23ces accusations, y voyant une tentative de brouiller
00:27l'opinion publique.
00:28Au sujet de la déclaration publique et conjointe
00:30de Mme Sylvia Bongo-Ondimba et de M. Noureddin Bongo-Valentin,
00:36diffusée le jeudi 3 juillet 2025,
00:40dénonçant des actes de torture et des traitements inhumains
00:43qui auraient été perpétrés à leur encontre.
00:46La présidence de la République prend hâte de la dite déclaration.
00:52Elle constate par ailleurs avec étonnement
00:54qu'alors que, bénéficiant d'une liberté provisoire,
00:58accordée le 16 mai dernier,
01:01les deux inculpés auraient pu employer leur temps
01:04à la préparation de leur défense
01:06dans l'attente de leur procès devant la justice gabonaise.
01:11Ils ont choisi de s'illustrer par ce qui pourrait s'apparenter
01:13à une stratégie de diversion et de brouillage judiciaire.
01:17Pour le palais du bord de mer, cette prise de parole médiatique
01:21ne saurait masquer la gravité des chefs d'inculpation
01:24qui pèsent contre les deux ex-dignitaires de l'ancien régime.
01:28Ils ont appelé ici les chefs d'inculpation
01:31retenus contre Mme Sylvia Bongo et M. Noureddin Bongo-Valentin.
01:38Autre trahison contre les institutions de l'Etat.
01:42Détournement massif de deniers publics.
01:44publics. Malversations financières internationales en bandes organisées.
01:50Faux et usage de faux.
01:53Falsification de la signature du président de la République.
01:57Corruption active, entre autres.
02:01Ces chefs d'inculpation sont, à notre sens, suffisamment graves.
02:06Suffisamment graves.
02:07La liste dressée par le porte-parole est longue, lourde et, selon lui,
02:13suffisamment sérieuse pour mériter une réponse judiciaire et non médiatique.
02:19Revenant sur le cadre procédural en cours,
02:22Théophan Zamze a souligné que les deux inculpés bénéficient de toutes les garanties légales.
02:27Le cadre légal, sous l'autorité exclusive des juridictions compétentes.
02:35Ces procédures se poursuivent et la justice sera rendue au nom du peuple gabonais,
02:42c'est-à-dire pas sur les réseaux sociaux, ni dans les médias,
02:46mais bien dans les prétoires de notre pays.
02:49Une manière aussi de rappeler que les accusations de torture
02:53ne sauraient occulter la nécessité pour les anciens proches d'Ali Bongo
02:57de rendre compte de leur gestion.
02:59Un message d'autorité dans un contexte politique sensible,
03:03en toile de fond, de cette prise de parole,
03:06la volonté affichée par le président de la République, Brice Clotaire,
03:10Oli Guinguema, de restaurer la vérité et la justice dans un contexte de transition.
03:15Alors que le pays tente de solder les comptes de l'ancien système,
03:19cette nouvelle polémique rappelle la fragilité du climat politique.
03:23Face à ce qu'elle considère comme une manœuvre,
03:25la présidence veut rester ferme.
03:28Car les Gabonais ont droit à la vérité sur la gestion qui a été faite de l'État
03:32et de ses ressources sous l'ancien régime.
03:36La vérité est toute la vérité.
03:38Alors que l'instruction suit son cours,
03:40l'exécutif entend visiblement empêcher toute tentative de déstabilisation,
03:45y compris en mobilisant la communication présidentielle
03:48pour recentrer le débat sur l'essentiel,
03:50la justice des faits et non des impressions.

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