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  • il y a 5 jours
[#Reportage] Gabon : licenciés abusivement, deux ex-employés d’Africa Rail témoignent

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Transcription
00:00Bien bonsoir, je suis l'agent Rolix Seymour, ex-agent d'Africa Rail, brigade 1210 à Moinda.
00:09Et moi, mon côté libre, François Boris, ex-agent d'Africa Rail, brigade 711 l'OP.
00:18Bon, de la part de l'employeur Africa Rail, donc plus précisément le directeur général,
00:23M. Geoffrey Ngobou, a eu à nous faire part d'une crise économique à laquelle il n'est arrivé plus à subvenir aux besoins des employés.
00:37Donc il a été dans le cadre d'effectuer un licenciement pour motif économique.
00:43Il est obligé de procéder à un licenciement pour motif économique.
00:48Mais malheureusement, le licenciement n'a pas réellement abouti aux attentes.
00:55Et selon le code du travail, il y a beaucoup d'articles qui n'ont pas été respectés.
00:59Malheureusement, non, nous n'avons pas reçu de préavis.
01:02De ce qui avait été dit de la part de notre employeur,
01:05le licenciement est toujours gagné au recours auquel il devait faire face.
01:09Car il se disait toujours de trouver des solutions.
01:11Mais nous avons tous été surpris de recevoir un document, le 9 main,
01:19qui nous demandait de nous rendre la direction pour le licenciement pour motif économique de 102 agents d'Africa Rail.
01:25Bon, je peux cependant dire que oui, ça a été des profils bien statués, si je peux me permettre de le dire,
01:32par tout simplement suite aux différentes manifestations que nous avons eues avec le directeur général,
01:40qui ont souvent mal tourné, en quelque sorte.
01:46Il était souvent obligé de faire appel aux forces de sécurité et de défense,
01:51pour nous faire partir parce que nous revendiquons notre.
01:53Il avait été dit que concernant le mois de février,
01:58lorsque nous étions allés le voir en mars pour recevoir les différents bleutins du mois de février,
02:03il avait eu à nous dire que les bleutins du mois de février n'étaient pas encore disponibles,
02:07car ils n'avaient pas encore conclu son mois de février.
02:09C'est ce qui avait été dit de la part du directeur général.
02:12Bon, déjà, en ce qui concerne le licenciement,
02:15je tiens d'abord pour toute une précision.
02:18Le licenciement ne s'est pas fait dans les règles de l'art.
02:20Déjà, le chômage technique n'a pas été respecté.
02:24On n'a pas réellement perçu les 80% qui avaient été promis de la part de l'employeur.
02:31Et en même temps, dans le cas du licenciement,
02:36on a reçu les notifications du licenciement le 14 mai,
02:40mais dans nos documents, on nous atteste que nous avons été licenciés le 28 février.
02:44Donc, ce que le directeur nous fait comprendre, c'est que,
02:47durant la période du 28 février,
02:50au 14 mai, nous n'étions plus employés de cette entreprise.
02:55Donc, ces mois-là ne rentrent pas dans la mesure du chômage technique.
02:59Donc, en quelque sorte, il ne les payera pas.
03:01Le 5 juin, nous avons émis un dossier, un document au ministère du Travail.
03:10Nous avons été reçus par M. Nzenghi,
03:13conseiller du ministre du Travail,
03:15qui nous a reçus après avoir reçu, d'abord, avant toute chose,
03:21l'inspecteur du Travail en charge du licenciement.
03:25Et également, il nous a reçus, nous, en tant qu'agents licenciés.
03:29Et par la suite, il a fait appel au directeur général
03:32concernant les revendications dont nous avons eu affaire.
03:35Car les revendications auxquelles nous faisons face
03:38sont dues au fait, d'abord,
03:40que le chômage technique n'a pas été respecté.
03:42Et en même temps, lorsque nous avons perçu nos seuls tout comptes,
03:46les modalités de paiement
03:47s'étendent sur une période de 5 ans,
03:50à raison de 247 000 par mois pour certains.
03:53C'est la raison pour laquelle est-ce que nous avons eu écrit
03:56au ministre du Travail.
03:58Car, si j'ai bonne mémoire,
04:01l'article, le Code du Travail dit ceci.
04:04Lorsque l'employeur se sépare de l'employé,
04:07il est tout à fait normal que le certificat de travail
04:09sans seul tout compte lui soit remis
04:12exactement dès le licenciement effectué.
04:15Mais ce qui n'a pas été le cas de la part de notre employeur,
04:19qui nous dit traverser des crises financières,
04:21donc nous sommes obligés d'attendre 5 ans
04:24pour recevoir des sommes inférieures à 2 millions.
04:28Bon, je ne saurais dire,
04:29je ne suis pas le directeur de l'entreprise,
04:32par conséquent, je ne connais pas réellement
04:35ce qui se passe,
04:37donc je ne peux pas réellement m'appuyer sur ça,
04:39car je ne gère pas les finances,
04:41je ne suis qu'un simple argent.
04:43Si lui-même, il a trouvé bon de faire le licenciement,
04:46c'était que selon lui,
04:48tout était déjà planifié,
04:51mais nous sommes surpris que c'est juste
04:53les papiers qu'on nous remet,
04:55on nous parle des versements qui s'étendent
04:57une fois par année sur des périodes de 5 ans
04:59pour les sommes inférieures à 2 millions.
05:02Déjà, avant toute chose,
05:03on voudrait d'abord que beaucoup de nos collègues
05:06qui sont en province,
05:08qui n'ont pas pu regagner leur famille
05:09sur Libreville,
05:11puissent d'abord revenir sur Libreville,
05:13car je suis représentant avec mon collègue
05:15d'un collectif de 102 agents,
05:17dont la majorité sont encore bloqués en province,
05:19et dont également les sols tout comptes
05:22ont été très mal calculés.
05:24Et sans oublier que dans ces cas-là,
05:25nous avons également les cas de maladie.
05:27Nous avons aujourd'hui certains collègues
05:29qui n'arrivent plus à faire 10 minutes debout,
05:31parce que quoi, le travail
05:32était un travail d'arrache-pied.
05:35Ce que nous souhaitons vivement,
05:36c'est que les autorités puissent
05:38se pencher sur ce cas.
05:40D'abord, on voit d'abord nos sols tout comptes
05:41qui ont été très mal calculés
05:43de la part de l'employeur.
05:44En même temps,
05:47essayer de voir comment est-ce que nos collègues
05:49qui sont en province
05:50puissent regagner Libreville,
05:52car il y a beaucoup qui sont dans des situations défavorisées.
05:56Nous sommes aujourd'hui à 7 mois sans salaire.
05:58Beaucoup d'entre nous ont des loyers à payer.
06:00Nous avons des enfants qui vont à l'école.
06:03Nous avons des copines
06:04et nous sommes en location.
06:07Donc 7 mois au niveau des Libreville,
06:08d'autres en province,
06:10on ne sait plus réellement
06:11chez qui se tourner.
06:12Par exemple,
06:13pour laquelle est-ce que nous avons émis un courrier
06:14au ministère du Travail
06:17qui a été reçu
06:18et l'inspecteur du Travail
06:20en charge de ce dossier-là
06:22a eu à nous écouter.
06:24Il a également eu à écouter
06:25notre directeur général
06:26qui a demandé
06:29à ce que certains documents,
06:31c'est-à-dire les documents de sols tout comptes
06:33qu'il a eu à nous remettre,
06:34puissent être restitués
06:35et que par la suite,
06:37il devait refaire les calculs.
06:38Mais jusqu'à présent,
06:39nous n'avons toujours pas de suite favorable de sa part.
06:42Donc, au mot de fin,
06:44j'aimerais dire aussi
06:46nous réclamons justice.
06:49Nous réclamons justice
06:51et nous demandons
06:54au ministre du Travail
06:56et au chef d'État,
07:00au chef de gouvernement
07:01qui n'est que le prix scotter
07:03politiquement,
07:04d'avoir un regard
07:08un regard dessus.
07:11Parce que nous sommes
07:12des jeunes compatriotes gabonais.
07:15Nous avons travaillé dignement
07:16et
07:18n'acceptons pas
07:20que
07:20que nos droits
07:22soient
07:23bafoués.
07:24donc,
07:26c'est ce que je voulais rajouter
07:29comme mot de fin.
07:31Nous sommes dans un pays de droit.
07:32Nous sommes dans un pays de droit.
07:38Et par conséquent,
07:39nous sommes dans une cinquième république.
07:42Nous avons voté
07:43notre chef d'État présent.
07:45C'est parce qu'on sait qu'avec lui,
07:47c'est le changement.
07:48Donc,
07:49c'est comme je réglise
07:50en mes propos,
07:50beaucoup d'entre nous,
07:52nous sommes encore bloqués
07:52en province.
07:54Nous sommes aujourd'hui
07:54à sept mois sans salaire.
07:56Nous n'avons
07:57aucun communiqué,
07:59aucun document
07:59sur la situation.
08:02Jusqu'à présent,
08:03nous ne savons toujours pas
08:04quand,
08:04qu'est-ce que nous allons recevoir
08:06nous dû.
08:07C'est vraiment une situation
08:08vraiment
08:08embarrassante.
08:11Nous avons la rentrée scolaire
08:12qui approche.
08:13Nous avons des enfants
08:13qui vont à l'école,
08:15qui vont aller à l'école
08:15autant pour moi.
08:16On ne sait vraiment pas
08:17chez qui ce tournée.
08:19Merci.

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