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Dans 180 Minutes Infos, sur CNEWS, l'expert en sécurité Pascal Bitot-Panelli affirme que l'«on fait face à une écologie radicale», dans le cas des débordements autour de l'A69. Il y fait même un parallèle avec le mode opératoire des black-blocks.

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Transcription
00:00Et on a affaire à un public très multiforme.
00:03On a des purcasseurs qui viennent affronter au contact
00:07et, comment dirais-je, faire passer des messages symboliques.
00:10Le drapeau de la Palestine, c'en est un, l'extrême-gauche est là, on est derrière vous.
00:14À côté de ça, on a réellement une écologie radicale
00:20avec le FBI, on a appelé certains mouvements éco-terroristes,
00:25avec des gens...
00:26Gérald Darmanin, d'ailleurs, mise au intérieur, avait utilisé ce terme.
00:28Très radicalisés, mais aussi qui ont parfois un schéma de réflexion,
00:33qui est le suivant.
00:34L'état de la planète est très largement dépassé,
00:37la nature passe avant tout,
00:40seule la violence peut faire passer les messages.
00:43Donc on a des mouvements, un archo-privitimisme,
00:46la deep écologie,
00:48où on va très loin dans le sabotage, dans le pillage,
00:52dans le contact contre les forces de l'ordre,
00:54mais d'une manière assumée,
00:55et non pas parce qu'on est un casseur pur,
00:57mais parce qu'on veut défendre la planète,
01:00et parce que, pour ces gens,
01:02c'est trop tard.
01:04Et c'est le seul moyen de faire passer le message.
01:07Alors après, c'est le grand débat,
01:09c'est est-ce que ça sert ou est-ce que ça
01:11dessert ces mouvements ?
01:13On a impatience d'entendre cette députée.
01:15Est-ce que... Alors on parle de greenwashing,
01:18c'est-à-dire que certains mouvements disent
01:19on fait de la cosmétique,
01:21l'État nous endort.
01:22On est un peu aussi, vous savez,
01:24dans la symbolique des black blocs.
01:25Seule la violence peut faire avancer les choses.

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