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  • 03/07/2025
Éblouissant lors de cette deuxième partie de saison exceptionnelle du PSG, le trio Vitinha-Neves-Ruiz a-t-il supplanté le milieu à 3 mythique formé par Thiago Motta, Marco Verratti et Blaise Matuidi sous Laurent Blanc. Pour Walid Acherchour, la technique plus étoffée de Ruiz et la fiabilité physique impressionnante des deux milieux de poche portugais font la différence. 

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Transcription
00:00On a toujours la nostalgie des accomplissements de certains joueurs, de trios, d'équipes
00:06et j'ai fait beaucoup d'avant-matchs sur Dazen, notamment du Paris Saint-Germain
00:10pendant la Coupe du Monde des Clubs.
00:13Merci Félix, même si je sais que tu ne le penses pas.
00:16C'est pas ce que tu dis dans les coursifs, dans les bureaux, dans les allées.
00:22Dans les arcanes du journalisme sportif.
00:24Exactement, dans le milieu.
00:25Pour être précis avec toi, j'adorerais dans les allées.
00:28Dans les milieux autorisés.
00:31On parle souvent de ce trio en disant, j'ai eu Claude McEllier notamment qui en a parlé,
00:37Jérémy Menez, en disant, ils me font penser à Verratti, Thiago Mota et Blaise Matuji.
00:47Et pour moi, on doit dépoussiérer ce débat et y mettre fin.
00:51Parce que ce qu'a réalisé ce trio avec Luis Enrique et cette saison,
00:56ils ont retourné la table de ce trio historique du Paris Saint-Germain qui était fantastique,
01:01qui était exceptionnel, qui était complémentaire entre la vista, la qualité technique d'un Thiago Mota,
01:10le génie, la créativité d'un Marco Verratti et le côté boxe-to-boxe de Matuji sous l'air Laurent Blanc.
01:17Et moi, ce que fait, ce que réalise ce trio...
01:19Stop ! Toulouse-Lens, 10 mai dernier.
01:23Toulouse-Lens, c'est le dernier...
01:25C'est pas loin, je te fais un cadeau pour démarrer.
01:28Un partout, un partout.
01:28Un partout, il est là le garçon.
01:29Allez, tu peux continuer, vas-y.
01:30Et 0-2, 0-2, 0-2 ou 0-1 Toulouse à Boulard.
01:36Tu fais 34 journées fois 8 et il a tout.
01:41Ah non, non, pour le coup, je...
01:42Il a les 300 résultats de Ligue 1.
01:43La Ligue 1 2024-2025.
01:44Les 300 résultats de Ligue 1.
01:46C'est emballé, pesé.
01:47C'est emballé, pesé.
01:48Et donc, pour revenir sur ce que je disais, c'est que...
01:51Je suis bluffé, moi, par ce que fait ce trio-là.
01:56Je ne l'imaginais véritablement pas à ce niveau.
01:59Vous savez ce que j'ai dit et martelé sur Fabien Noriz, sur les six premiers mois notamment.
02:05Son niveau en 2025 est exceptionnel, ce qu'il fait à la Coupe du Monde des Clubs.
02:08C'est extraordinaire dans son profil, avec le ballon, box-to-box, sans le ballon notamment, dans les bonnes zones.
02:16Ce que fait Vitinha sur ce début de Coupe du Monde des Clubs et ce qu'il a réalisé sur la finale de Ligue des Champions, c'est exceptionnel.
02:24Moi, j'attendais de voir sur Vitinha, mais depuis qu'il a été mis dans ce rôle de numéro 6 face au jeu, c'est extraordinaire.
02:32Et je vois Onéves.
02:35Non, parce qu'il y a des moments où moi, quand je le trouvais un peu plus haut, il était très bon.
02:38Mais je ne le trouvais pas à ce niveau-là.
02:40Là, pour moi, il ne touche pas.
02:42Oui, mais même sur la première année de Luis Enrique, il faisait jouer Ougarté au poste de numéro 6.
02:46Et Vitinha jouait à 8.
02:48Je l'aimais moins, il était bon, mais je l'aimais moins dans ce rôle-là.
02:52Et ce mix des trois, où j'ai l'impression qu'il pourrait jouer les yeux bandés.
02:56C'est-à-dire qu'il y a une espèce d'illisibilité, parce qu'on parle du mouvement des trois devant, avec Désir Edoué, avec Varaskelia, avec Barcola notamment.
03:08Mais ce que font les trois dans le mouvement perpétuel, où il n'y a pas de rôle véritablement fixe, où Vitinha est capable de jouer 6-8, de tourner, de faire une espèce d'escalier mouvant à chaque fois, c'est exceptionnel.
03:22Et moi, la certitude qu'impose ce milieu de terrain face à n'importe quelle équipe en Europe, c'est affolant.
03:29Et ce n'est pas ce que je retrouvais.
03:31Alors, ils ont eu des altitudes incroyables, Mathieu Jim, Mota et Verratti.
03:35Mais ça n'a pas été à ces hauteurs-là, en termes de pression, en termes d'émotion, et même en termes de fiabilité.
03:43Peut-être qu'un Verratti, bien évidemment, est un joueur génial, et il a été extraordinaire.
03:47Il n'a pas été peut-être aussi bien accompagné que peuvent l'être les milieux de terrain actuels aujourd'hui.
03:54Mais sur la fiabilité, sur même le paramètre blessure, où Mota s'est beaucoup blessé quand il était au Paris Saint-Germain,
04:00un Mathieu Jim qui, dans les qualités techniques, n'avait pas ce que pouvaient avoir les trois.
04:04Pour moi, ils ont haussé le curseur.
04:07C'est le Mathieu Jim, Mota, Verratti 2.0, en fait.
04:12C'est la version football moderne élaborée, c'est-à-dire dans la projection, dans le travail sans le ballon,
04:18même dans le côté décisif, c'est ce que n'avait peut-être pas ce milieu à trois à l'époque, qui était déjà exceptionnel.
04:24Et souvent, on est dans la culture du souvenir, en disant, non, mais il ne faut pas froisser les légendes, il ne faut pas froisser.
04:29Et puis, bien évidemment, je terminerai là-dessus, s'il n'y a pas ce trio-là,
04:33peut-être que ce trio n'existe pas, ce nouveau trio, c'est un peu les enfants de ce trio-là,
04:38mais aujourd'hui, pour moi, ils ont dépassé les papas, ils ont dépassé les parents,
04:41et ce qu'on voit actuellement de ce milieu-là, c'est ébouriffant, c'est exceptionnel.
04:47Félix ?
04:47Je trouve, quand j'ai lu les thèmes de l'émission avant de venir,
04:50effectivement, je trouve que la comparaison entre les deux trios, elle est très pertinente,
04:53parce que moi, je ne sais pas si vous serez d'accord, mais ces deux trios-là,
04:57je les vois plus comme un 2 plus 1 que comme un 3.
04:59Mota Verratti, c'était un être humain avec 4 jambes et 4 bras,
05:04c'est vraiment dans ce mouvement-là dont tu parlais,
05:07notamment dans la conservation du ballon, où le PSG de Laurent Blanc,
05:11puisque c'est là qu'on l'a vu en premier, était encore plus...
05:15Ah, j'en ai, j'en ai deux.
05:17Le Havre-Nantes.
05:18Le Havre-Nantes, 3-2.
05:20On monte en pression.
05:213-2, Le Havre, but de Pembélé à la 86e minute.
05:24Saint-Étienne-Le Havre ?
05:24Saint-Étienne-Le Havre, c'est 2-1.
05:262-1, Le Havre.
05:27Avec...
05:29Allez, on enchaîne.
05:29But de sanganté, il me semble.
05:31Les buts, c'est beau, c'est fort.
05:32Et pas de NK d'Abdoulaye Touré.
05:33Et pas de NK d'Abdoulaye Touré.
05:36Et pas de NK d'Abdoulaye Touré.
05:36Et pas de NK d'Abdoulaye Touré, c'était fermé.
05:37J'adore ce jeu.
05:38J'adore ce jeu.
05:38J'ai fait exprès, je monte.
05:41On va monter.
05:43Du coup, j'ai oublié ce que j'ai dit.
05:43Oui, donc 2-1 avec cette complémentarité chimique,
05:47chimiquement pure entre Mota et Verratti,
05:50que je retrouve entre les deux portugais,
05:52donc Neves et Vitinha,
05:53et un élément de rupture.
05:57Un partout ?
05:57Il s'est planté, il y a eu un partout.
05:58Il s'est planté.
05:58Saint-Pétienne-le-Havre ?
05:59Non, il a dit Saint-Pétienne-le-Havre.
06:01Le Havre, c'est un...
06:020-2 ou un...
06:03Non, c'est un 2 pour moi.
06:04T'as dit Saint-Pétienne-le-Havre.
06:040-2 ou un 2 ?
06:060-2 ou un 2 ?
06:062-0.
06:072-0.
06:08Non, il y a eu un partout au retour.
06:10Voilà.
06:10Un partout au retour.
06:10Donc c'est bon.
06:11C'est bon.
06:12Donc voilà, 2 avec...
06:13Voilà, c'était impossible.
06:14Je suis désolé.
06:15Non, non, c'est pas grave.
06:162 avec un élément de rupture
06:18qui était vraiment Blaise Matudy
06:19qui venait soit compenser
06:20quand l'équipe souffrait,
06:21soit complètement allé apporter
06:22justement la rupture devant.
06:24Et ce Fabien Ruiz.
06:25Le petit bémol que je mets...
06:26Alors déjà,
06:27j'aimerais rajouter un peu de mérite
06:29au trio Mota, Verratti, Matudy.
06:32Parce qu'au gré des associations
06:33qu'ils ont eues devant,
06:35on était sur un collectif
06:36qui était vachement moins quand même,
06:38même s'il l'était,
06:38au diapason de l'équipe
06:40de manière collective.
06:41C'est-à-dire que ces mecs-là
06:42ont dû compenser
06:42beaucoup plus de choses.
06:43Moi, ce que je vois faire
06:45Gvaraj-Kelia sur le côté
06:47ou Barcola parfois
06:48ou Désiré Douai
06:49en termes de retour défensif
06:50et de boulot,
06:51avec tout le mérite,
06:52c'était des joueurs immenses.
06:53Je voyais moins d'Imaria le faire.
06:54Je ne parle même pas
06:55de Zlatan Ibrahimović
06:56ou de Lucas à l'époque,
06:57même si Lucas se battait.
06:59Mais tu avais moins cette culture
07:00qui leur allège le travail
07:03parce qu'effectivement...
07:03Tu n'avais pas le même coach non plus.
07:04Parce que Lucien Riquet,
07:05pour moi,
07:05est un meilleur coach
07:06que Laurent Blanc,
07:06donc ça aussi, ça aide.
07:08Je te rejoins là-dessus.
07:09Totalement.
07:09Il y a aussi le truc de
07:11pourquoi le 2-1 ?
07:13C'est pour la légitimité
07:14du plus-1.
07:15Parce que souvent,
07:16de tout temps à Paris,
07:17il y a eu des voix
07:18qui sont élevées en disant
07:19« Non, mais là,
07:19il faudrait mettre
07:20un peu plus de technique.
07:21Peut-être que Mathuidi
07:21se doit sortir du 11. »
07:22Toujours en début de saison,
07:23il y avait ce truc de
07:24« Mathuidi va sortir du 11. »
07:26Et on a eu la même
07:27avec Fabian Ruiz,
07:27qui quand même,
07:28je sais que le foot va vite,
07:29mais en début de saison,
07:31c'est-à-dire
07:32en tant que Fabian Ruiz.
07:33En plus, après son euro,
07:35il a été énorme avec l'Espagne.
07:36On dit « Non, mais là,
07:36c'est pas possible
07:37le niveau qu'il y a non. »
07:38Donc voilà, c'est vraiment ce truc.
07:39Après, pour moi,
07:39techniquement,
07:40c'est là où Fabian Ruiz,
07:41ce Fabian Ruiz-là,
07:42en 2025,
07:43en fait, il a les deux.
07:44Ce que Mathuidi,
07:45alors attention,
07:46au très haut niveau,
07:47il savait faire une passe
07:48et un contrôle
07:49et c'était assez fiable.
07:51Mais je trouve
07:51Fabian Ruiz bien supérieur
07:53sur l'aspect technique,
07:55notamment par rapport
07:56à ce que veut
07:57le joueur de Louis-Henriquet.
07:58Et Mathuidi meilleur
07:59sur le...
07:59Même si Fabian Ruiz
08:00est très solide,
08:01Mathuidi meilleur
08:02sur le volume.
08:03Je trouve que sans le ballon,
08:05Fabian Ruiz,
08:06il est étonnant.
08:08Franchement,
08:08il est...
08:09Il se met dans les bonnes zones
08:11à chaque fois.
08:11Côté Gomotave,
08:12le ballon,
08:13il le garde une seconde
08:14tout le temps.
08:14Il le protège
08:15pour faire remonter le bloc
08:16et après,
08:17il décale.
08:18Et puis,
08:18il y a les maîtrises
08:19du tempo du match
08:20absolument extraordinaire
08:21à la Tchegomotave.
08:21La ligne de récupération
08:22de ces trois-là
08:23est beaucoup plus forte
08:24que celles des trois-là.

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