Le Dalaï-Lama a confirmé mercredi qu’un successeur serait désigné à sa mort pour perpétuer sa fonction de chef spirituel de la communauté tibétaine, s’attirant la riposte immédiate de la Chine qui exige d’approuver son nom.
00:00Sa prise de parole était très attendue, elle a eu lieu ce mercredi et a aussitôt déclenché la riposte de la Chine.
00:07Le Dalai Lama, le chef spirituel de la communauté tibétaine, a fait savoir qu'un successeur serait désigné à sa mort pour assurer la continuité de sa fonction.
00:33Une annonce qui a été faite alors que le Dalai Lama assiste ces jours-ci aux célébrations de son 90e anniversaire.
00:41Et sans surprise, la Chine, dont les troupes ont envahi le Tibet en 1950 et ont en fait une province chinoise, a immédiatement réagi.
00:51Elle exige d'approuver le nom du prochain Dalai Lama.
01:03Car la question de la succession du Dalai Lama fait l'objet d'un véritable bras de fer avec la Chine.
01:21Alors que des associations tibétaines et des ONG alertent depuis des années sur la répression chinoise au Tibet.
01:27L'actuel Dalai Lama, Tenzin Gyatso, pour l'état civil, est considéré comme un dangereux séparatiste par la Chine.
01:42Dès l'âge de deux ans, il devient le 14e chef spirituel et politique des Tibétains.
01:48En 1959, il fuit la répression chinoise et trouve refuge dans le nord de l'Inde.
01:54Il fonde ensuite un gouvernement tibétain en exil.
01:56L'auréat du prix Nobel de la paix en 1989, le Dalai Lama est depuis devenu le symbole du combat pour l'autodétermination du Tibet.
02:05Le bouddhisme ne dépend pas d'une personne, non.
02:10Plus tard, cette personne va y aller.
02:14La tradition bouddhiste va rester.
02:17Et la culture bouddhiste va rester.
02:19Et même si ces dernières années, il a suggéré l'idée qu'il pourrait être le dernier Dalai Lama, une majorité de Tibétains est favorable à la poursuite du cycle de la réincarnation.
02:32Le processus principal de reconnaître la réincarnation de la Dalaï Lama est selon la tradition bouddhiste tibétienne.
02:41En 2011, le Dalai Lama avait renoncé au pouvoir politique de sa charge, qu'il avait confié à un premier ministre et à un gouvernement en exil démocratiquement élu.
03:03Il avait déjà écarté plusieurs fois l'idée que son successeur puisse être nommé par Pékin.