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  • 02/07/2025
La porte-parole du gouvernement Sophie Primas était l’invitée de #LaGrandeInterview de Sonia Mabrouk dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.

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Transcription
00:00Bonjour à vous Sophie Prima. Bonjour Sonia Mavouk. Bienvenue à la grande interview sur ces Nuites Européens.
00:05Vous êtes la porte-parole du gouvernement. Alors je suppose que vous êtes arrivée dans une voiture climatisée,
00:09que vous rejoindrez tout à l'heure un ministère climatisé. Vous êtes ici sur un lieu de travail fort heureusement climatisé.
00:15Et pendant ce temps, Madame Prima, certains ministres, dont Agnès Pannier-Runacher, pourtant nous font la leçon en évoquant les méfaits de la climatisation.
00:23Alors est-ce que la clim c'est bien, mais pas pour tout le monde ?
00:26Alors je suis venue en voiture climatisée, dans ce beau studio climatisé lui-même.
00:31Mais quand je rentrerai au ministère, je fermerai les volets de mes fenêtres parce que mon bureau n'est pas climatisé.
00:37L'ensemble de l'hôtel particulier qui reçoit les deux ministères, de la fonction publique et le mien, ne sont pas climatisés.
00:44Je vous pose la question légère, c'est que c'est devenu un enjeu idéologique.
00:48Avec, on l'a vu hier, une ministre effectivement qui fait la leçon, en tout cas qui alerte selon elle, sur les méfaits de la climatisation.
00:54Est-ce que le débat est vraiment idéologique sur un tel sujet ?
00:56Non, bien sûr, le débat n'est pas idéologique, il doit être pragmatique.
01:00C'est-à-dire que chacun des maires, chacun des chefs d'entreprise, chacun des individus sait,
01:05en fonction de son appartement, de sa maison, de l'infrastructure scolaire, hospitalière,
01:11en fonction de là où il habite, en fonction de l'occurrence des crises que nous traversons,
01:16des canicules que nous traversons, s'il faut effectivement avoir des dispositifs d'appoint
01:22ou des dispositifs de climatisation qui préservent la santé durablement de nos concitoyens.
01:28En tout cas, c'est tout l'objet du plan national de lutte contre le changement climatique
01:32qui va donner des préconisations et qui va laisser aux acteurs de terrain
01:36la possibilité d'adapter les bâtiments, les infrastructures en fonction des circonstances.
01:41Et en attendant, Sophie Prima, très concrètement, quand il n'y a pas le choix,
01:44où sont mieux les enfants ? Dans une école pas climatisée, mais il y a des arbres, des espaces verts ?
01:49Ou dans un salon surchauffé où il fait parfois aujourd'hui ou hier jusqu'à 30 degrés ?
01:54Eh bien, évidemment, c'est là aussi le bon sens qui prévaut.
01:57Et c'est la raison pour laquelle on a donné, la ministre d'État, ministre de l'Éducation, Elisabeth Borne,
02:01a donné des instructions pour que localement soient prises les décisions par les maires en concertation, naturellement.
02:08Parce que vous avez raison, parfois, dans les écoles,
02:10les enfants sont beaucoup mieux dans des appartements où il n'y a pas de climatisation,
02:13qui sont très exposés.
02:14Donc c'est vraiment là aussi une décision qui doit se faire localement,
02:17avec beaucoup de bon sens et en concertation.
02:19Le bon sens des maires.
02:20Mais alors, puisque vous parlez d'instructions, de consignes,
02:23c'est le président de la République qui y va de ses propres conseils.
02:25Regardons ce qu'il a publié sur son réseau social X,
02:29parmi les consignes.
02:31Restez au frais, buvez de l'eau, mouillez-vous le corps, pratiquez les activités douces.
02:36Donc, honnêtement, quelle est la nuance entre l'État nounou et l'État qui nous prend pour des neneux ?
02:41Non, l'État ne nous prend pas pour des neneux,
02:44mais simplement, ce sont des consignes qui sont en effet transmises sur l'ensemble de la population.
02:50Non, mais vous savez, par exemple, les adultes,
02:52et en particulier les jeunes de 24 ans jusqu'à 40 ans,
02:55ne s'hydratent pas assez, ils n'ont pas l'impression d'avoir soif.
02:57C'est à l'État de dire...
02:58Non, ce n'est pas à l'État, c'est le bon sens,
03:00mais rappeler les consignes de bon sens,
03:02ça n'est pas non plus infantiliser la population,
03:04c'est rendre responsable chacun d'entre nous.
03:06Et je pense que rendre responsable les Français,
03:08c'est le contraire de l'infantilisation,
03:10c'est de dire aussi, si vous avez des voisins que vous savez vulnérables,
03:14allez frapper à leurs portes, regardez ce qu'ils deviennent,
03:17s'ils ne sont pas en détresse, s'ils n'ont pas de difficulté d'approvisionnement d'eau.
03:20C'est-à-dire la bienveillance naturelle.
03:21C'est la bienveillance naturelle,
03:23ce n'est pas inutile de le rappeler de temps en temps.
03:25Mais pendant Sophie Prima qu'on débat de la climatisation en France,
03:28il est peu probable que les jeux l'algérienne le soient.
03:31On a donc appris hier la condamnation en appel à 50 prisons de Boalem Sansal,
03:35sans oublier évidemment notre confrère journaliste, emprisonné également.
03:38Le seul espoir maintenant pour Sansal repose désormais sur une éventuelle grâce
03:42du président Tebboune samedi lors de la fête nationale en Algérie.
03:46Ça veut dire que la France est soumise au bon vouloir du prince ?
03:49Ça veut dire que la France utilise les moyens diplomatiques
03:52pour demander au président Tebboune une grâce humanitaire
03:56concernant notre compatriote Boalem Sansal.
04:00Vous savez que nous sommes tous,
04:02quels que soient les bancs sur lesquels siègent les parlementaires
04:06et puis l'ensemble du gouvernement, très concernés.
04:10Tous vraiment, quels que soient les bancs, quels que soient les partis,
04:13quels que soient les convictions politiques ?
04:15On va dire que la plupart de nos parlementaires sont très inquiets
04:20pour le sort de Boalem Sansal.
04:22C'est une question humanitaire qui devrait dépasser toutes les considérations.
04:26Mais justement, vous en appelez à l'humanité, à la clémence,
04:29alors que cet homme de 80 ans malade est enfermé depuis des mois.
04:32Et je rappelle l'injustice de cette décision
04:35et l'injustice, le non-fondé de cette arrestation.
04:38Nous sommes d'accord, mais on l'espère.
04:40Évidemment, tous nos efforts sont dérégés vers cela
04:43et j'imagine ceux de la France.
04:44Mais quand bien même ils seraient graciés,
04:47quelle serait l'image de la France après ?
04:48On va dire merci, monsieur Tebboune, au régime algérien.
04:51On va dire qu'on attend ce geste humanitaire
04:54et qu'on considère que c'est un geste humanitaire
04:56qui ne résout pas l'ensemble des difficultés
04:59et des tensions que nous avons en ce moment avec l'Algérie.
05:02Nous souhaitons que ces tensions d'ailleurs s'arrêtent
05:04parce qu'à la fois le peuple français et le peuple algérien
05:07ont une histoire commune.
05:08Oui, et je parle bien du régime et pas du peuple algérien.
05:10Et donc nous devons retrouver les voies de la diplomatie,
05:14de la raison et retrouver les voies des accords
05:17qui ont été signés et cet équilibre-là.
05:20Et qui n'ont pas été remis en cause
05:22malgré la menace de la riposte graduée.
05:25Chaque chose en son temps, la riposte graduée est en place.
05:27Il y a aujourd'hui des mesures qui sont prises
05:31par le ministre de l'Intérieur.
05:34On fait ça plutôt dans la tranquillité et doucement.
05:37Les relations sont ce qu'elles sont avec l'Algérie.
05:39Mais avec la Russie de Poutine,
05:40il y a semble-t-il, Madame Prima, une inflexion.
05:43Premier appel hier entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine
05:46depuis trois ans.
05:48Qu'est-ce qui a changé pour que la France,
05:50renouent le dialogue ?
05:51D'abord, c'est une bonne chose tout le temps
05:53de renouer le dialogue.
05:55L'appel qui a eu lieu entre le président Macron
05:58et le président Poutine a duré deux heures.
06:01Donc ils avaient beaucoup de choses à se dire.
06:03Et notamment sur l'Iran.
06:04La position de la Russie, évidemment,
06:07est importante sur ce conflit entre Israël et l'Iran.
06:11Je crois savoir, mais je n'étais pas dans l'appel
06:14et je n'ai pas eu de retour sur ce sujet.
06:15Mais la question de l'Ukraine a été aussi envisagée plus rapidement
06:19et les positions n'ont pas beaucoup bougé,
06:22d'après ce que je comprends.
06:23Mais sur l'Iran, il y a eu quand même des discussions
06:26vers un cessez-le-feu, vers une négociation.
06:28Et pendant des années, il ne fallait surtout pas reprendre langue.
06:30Et là, subitement, coup de fil de deux heures
06:32avec des sujets évidemment importants.
06:34Des sujets qui sont importants
06:36et dans lesquels la Russie a aussi son poids
06:38et son importance dans les négociations,
06:40en particulier avec l'Iran.
06:41Dans l'actualité politique, madame le porte-parole du gouvernement,
06:44le Rassemblement national n'a donc pas voté.
06:46Ce n'est pas une surprise.
06:47La motion de censure hier à l'endroit de François Bayrou,
06:50qui ne courait donc vraiment aucun risque
06:52malgré le vote de la gauche,
06:54ça vous fait quoi d'avoir été sauvée par Marine Le Pen ?
06:58Moi, je vais vous dire plutôt ce qui m'a fait
07:00un petit peu drôle
07:02et qui m'a tendue un petit peu,
07:04c'est de voir encore une fois,
07:05pour la deuxième fois,
07:06un ancien président de la République
07:08potentiellement mettre notre pays
07:10dans une situation de déséquilibre.
07:13Monsieur Hollande ?
07:14Ça, par exemple.
07:14Monsieur Hollande qui a voté la motion de censure ?
07:16Qui a voté la motion de censure
07:17avec d'autres de ses proches parlementaires.
07:21Ça, j'avoue que je ne comprends pas
07:23quand on a eu les responsabilités
07:25qui ont été les siennes
07:26et que je respecte.
07:27Je ne peux pas voter pour lui,
07:28mais je les respecte.
07:29Et je me dis,
07:32quand on a eu ces fonctions-là,
07:33quand on sait la fragilité de la France
07:35aujourd'hui,
07:35dans ce moment particulier
07:37de tensions géopolitiques,
07:38de tensions budgétaires,
07:40générer l'instabilité,
07:43mettre en précarité le gouvernement,
07:46c'est toujours un risque
07:46que je trouve dangereux.
07:48Donc, François Hollande vote irresponsable,
07:50si je vous comprends bien.
07:51Je trouve que le dépôt de censure
07:53n'est pas au bon moment
07:54et dans une position...
07:56Il y avait certainement des arrières-pensées
07:59qui étaient plus politiques
08:00pour le Parti socialiste
08:01que pour la France.
08:03Puisque les partis socialistes,
08:04ils s'estiment,
08:05pardonnez-moi du terme,
08:06coquifiés sur la réforme des retraites.
08:08François Bayrou leur a vendu
08:09un lapin dans un sac, en réalité.
08:10Non, je ne suis pas d'accord.
08:11Je ne suis pas d'accord
08:12puisqu'en fait,
08:13François Bayrou a mis en place
08:15effectivement ce qu'on a appelé
08:16le conclave des retraites,
08:17donc cet espace de discussion
08:18entre les partenaires sociaux.
08:20C'était quand même assez inédit
08:22de totalement leur faire confiance.
08:23Bon, ils ne se sont pas mis d'accord
08:25dans le cadre de ce conclave.
08:26C'est le moins qu'on puisse dire, oui.
08:28Non, ce n'est pas le moins
08:28qu'on puisse dire
08:29parce qu'il y a des avancées
08:30quand même dans les discussions.
08:31On nous fait passer pour un succès
08:32alors que c'est un échec.
08:34Ce qui est un échec,
08:35c'est qu'à la fin,
08:35ils ne se sont pas mis d'accord ensemble
08:37et donc qu'on va continuer,
08:38nous, à négocier avec eux,
08:39le Premier ministre en premier lieu
08:41et puis on prendra les avancées
08:43et puis on décidera
08:44sur les points de désaccord
08:45et on décidera ça
08:46dans le cadre de la loi de financement
08:48de la sécurité sociale.
08:49En fait, Sophie Prima,
08:53il fera l'œuvre à l'automne
08:54pour le gouvernement
08:55et pour François Bayrou.
08:56Il fera très chaud,
08:57évidemment, avec l'épreuve du budget.
09:00On sait que le gouvernement
09:02va entamer aujourd'hui
09:03les discussions
09:03avec les différents groupes parlementaires
09:05et ce matin, dans les échos,
09:06la présidente de l'Assemblée nationale,
09:08alors peut-être qu'elle a mis le feu
09:09dans une période très chaude
09:11puisque Yaël Braun-Pivet affirme
09:13qu'on ne peut pas exclure d'emblée
09:15toute hausse d'impôts.
09:17Est-ce que vous êtes sur la même ligne ?
09:18C'est son avis.
09:19Elle le donne,
09:20elle fait des propositions
09:21comme le Sénat va en faire
09:23après des semaines de travail
09:25de l'ensemble du Sénat.
09:27Les groupes politiques
09:28feront des propositions.
09:30La volonté...
09:30Mais être la présidente de l'Assemblée ?
09:32Oui, mais...
09:33Non, mais ça veut dire...
09:34Attendez, vous n'êtes pas sur la même ligne.
09:35Le Sénat sera la portefeuille.
09:36Chacun fait ses propositions.
09:38Amélie Monchalin fait ses propositions.
09:40Elle a beaucoup travaillé.
09:41Elle met des propositions,
09:42elle va mettre des propositions
09:43sur la table du Premier ministre
09:44et le Premier ministre pourra...
09:47Elle dit qu'on ne peut pas exclure
09:49d'emblée toute hausse d'impôts.
09:50Est-ce que vous lui dites si, si ?
09:51D'emblée, on doit les exclure ?
09:52La volonté du Premier ministre
09:54et du gouvernement,
09:54c'est de ne pas augmenter,
09:55de ne pas créer de nouvelles taxes
09:56et de ne pas augmenter les impôts.
09:58Voilà, on verra les arbitrages
10:00qui seront à la fin.
10:01Alors, pourquoi dit-elle cela,
10:02Madame Prima ?
10:03Elle dit que faire cet effort,
10:04donc des fameux 40 milliards,
10:06sans qu'il y ait, justement,
10:08d'augmentation d'impôts,
10:09c'est irréaliste, dit-elle.
10:11C'est son point de vue.
10:13Elle le défendra devant
10:13le Premier ministre, encore une fois.
10:15Et c'est le Premier ministre
10:16qui tranchera.
10:18Vous savez, depuis deux mois,
10:19il y a beaucoup de ballons d'essai
10:20qui sont envoyés dans la nature.
10:23Ce ballon, par des mois,
10:23il fait mal.
10:24Parce que là, dans un tel contexte,
10:26dire qu'on ne peut pas exclure
10:27une hausse d'impôts...
10:28Bien sûr, ce n'est pas la volonté,
10:29je le répète,
10:30ce n'est pas la volonté du gouvernement.
10:32Ce n'est pas l'option privilégiée
10:33que nous prenons.
10:34Nous prenons d'abord en considération
10:36les baisses de dépenses de l'État.
10:38C'est donc la voie
10:39qui a été globalement choisie.
10:40On verra dans la pratique
10:41où nous en serons
10:43à la fin des discussions.
10:44Parce que vous savez,
10:45il va y avoir des arbitrages
10:46proposés par le Premier ministre
10:47au mois de juillet.
10:48Et puis après,
10:49il y aura un temps de discussion
10:50avec les partis politiques.
10:51Ça vous aide,
10:52ce genre de proposition
10:53dans la presse ce matin ?
10:54Ce n'est pas une canicule
10:55que nous allons aborder.
10:57C'est probablement
10:57des vents très, très forts.
10:58N'est-ce pas ?
10:59On va parler du gouvernement
11:00dans quelques instants.
11:01À l'instant,
11:02Madame Laporte parle du gouvernement.
11:03On apprend par rapport
11:04à la commission Betaram,
11:07la commission d'enquête
11:08autour du scandale
11:09des violences sexuelles
11:11dans l'établissement Betaram.
11:13Cette commission d'enquête
11:14qui pointe une défaillance
11:15dans l'action de François Bayrou
11:17sur ces violences.
11:19Voilà à quoi,
11:19en tout cas,
11:20est arrivée
11:20cette commission d'enquête
11:22ce matin,
11:23à l'instant,
11:23dans une dépêche AFP.
11:25Quelle est votre réaction ?
11:26Écoutez,
11:26le Premier ministre
11:27s'est exprimé longuement
11:28dans cette commission d'enquête.
11:30Moi,
11:30je ne vais pas revenir
11:31sur ses propos.
11:32Nous verrons la suite.
11:34Je pense que c'est
11:34le rapport peut-être
11:35de la commission d'enquête
11:36de l'Assemblée nationale
11:37qui avait lieu ce matin.
11:39Les parlementaires
11:40sont libres
11:40de leurs conclusions.
11:42On verra
11:42ce qui se passe ensuite.
11:44Mais le Premier ministre
11:44s'est exprimé.
11:45Je n'irai pas au-delà.
11:46Clairement,
11:46selon vous,
11:47il y a un soutien total
11:48du gouvernement ?
11:48Longtemps et clairement.
11:49En attendant,
11:52autre ministre,
11:53le bilan de Bruno Rotaillot
11:55qui est scruté
11:55de très très près
11:56par les oppositions
11:57et notamment par l'ERN
11:58qui le critique vertement.
11:59Marine Le Pen
12:00dénonce son inaction
12:01en matière migratoire.
12:03Pas de l'action
12:03mais de la fiction,
12:04dit-elle.
12:05Alors,
12:05qu'est-ce que ça veut dire
12:06qu'il est dur
12:06dans ses propos
12:07et qu'il est faible
12:09dans son action,
12:09M. Rotaillot ?
12:10Écoutez,
12:11les premiers résultats
12:12de Bruno Rotaillot
12:12arrivent désormais.
12:15Mme Le Pen
12:16a une obsession.
12:17Elle est obsédée
12:19par Bruno Rotaillot.
12:21On le voit
12:21dans les questions
12:22d'actualité,
12:23de ses propos
12:23dans la presse.
12:25Moi, je crois
12:25qu'il faut regarder
12:26les faits
12:26et les faits
12:27qui sont imputables
12:28à l'action de Bruno Rotaillot,
12:29c'est plutôt
12:30sur le premier trimestre
12:31de l'année 2025,
12:32naturellement,
12:33après trois mois.
12:34Il n'y a pas de révolution.
12:35C'est à la marque
12:36sur des décrets.
12:37Vous savez,
12:37on ne peut pas faire de révolution.
12:39Ce qui est important,
12:40c'est de regarder
12:41la tendance
12:42et dans la tendance
12:42et dans les résultats,
12:44tous les chiffres
12:44du premier trimestre
12:45sont effectivement
12:46plutôt très très bons.
12:48Ils sont la preuve
12:49d'une volonté
12:50du ministre de l'Intérieur
12:52qui a envoyé
12:53des directives
12:54très très claires
12:55dans les préfectures.
12:56Aujourd'hui,
12:57on a des directives
12:59qui sont appliquées
12:59par les préfets
13:00et qui donnent
13:01des résultats.
13:02Ces résultats
13:03sont tangibles
13:04et peut-être
13:04qu'ils ne font pas plaisir
13:05au Rassemblement national,
13:06mais nous sommes
13:07sur la bonne voie.
13:08Ça satisfait peut-être
13:09la France des honnêtes gens.
13:10Comment la décririez-vous
13:11d'ailleurs,
13:11cette France des honnêtes gens ?
13:12Qui est-ce ?
13:13Les honnêtes gens,
13:14c'est la grande majorité
13:16des Français
13:17qui sont dans ce pays,
13:19qui respectent
13:19les lois de ce pays
13:21et qui travaillent,
13:23qui participent
13:24à l'effort collectif,
13:25à la création de valeurs,
13:26qui ont des idées,
13:27qui déploient
13:28des nouvelles opportunités.
13:30C'est une grande partie,
13:31une grande majorité
13:32de la population française.
13:34Ça rappelle
13:34la France qui se lève trop
13:35qui travaille
13:35de Nicolas Sarkozy.
13:37Je vous parle
13:37de l'ancien président
13:38parce qu'il a rencontré
13:39dans ses bureaux
13:40Jordan Bardella.
13:41Quel signe faut-il y voir ?
13:43Il faut lui demander
13:44à lui.
13:44Vous ne pouvez pas
13:44être partie des LR.
13:45Ça vous concerne ?
13:46Oui, mais je ne gère
13:48pas l'agenda
13:48du président Nicolas Sarkozy
13:51comme vous le savez
13:52et des personnes
13:53qu'il rencontre.
13:54Moi, j'en rencontre
13:55d'autres qui ont aussi
13:56d'autres idées.
13:56Le signe, c'est quoi ?
13:56C'est une porte ouverte
13:57à l'alliance des droites ?
13:58En tout cas,
14:00ce n'est pas le signe
14:01qui a été donné
14:02dans les derniers mois
14:03par notre parti
14:04Les Républicains.
14:05Vous savez que moi,
14:06j'ai eu une hésitation
14:07l'année dernière
14:07quand le président Ciotti,
14:09à l'époque,
14:10président des LR,
14:10a fait ce rapprochement
14:11à l'occasion des législatives.
14:13Ma réaction sera la même.
14:15Évidemment,
14:16si jamais...
14:17Il a eu tort,
14:17Éric Ciotti,
14:18aujourd'hui,
14:18quand on voit
14:19les scores,
14:20en tous les cas,
14:20pour l'instant,
14:21à l'instant T
14:21du Rassemblement national
14:22en vue de 2027 ?
14:23Il y a les élections
14:24et puis il y a les convictions.
14:28Et moi,
14:28ce ne sont pas mes convictions.
14:29Et donc,
14:30une partie des LR
14:31n'est pas d'accord
14:32avec ça.
14:34On va conclure
14:34sur vos convictions
14:35parce que vous n'êtes
14:36toujours pas macronistes.
14:36Nous sommes d'accord
14:37pour reprendre le fil
14:38de notre dernière interview.
14:39Je suis une LR
14:40qui participe
14:41à ce gouvernement
14:42avec renaissance,
14:44sous l'égide
14:45du président de la République.
14:46Tant que le macronisme durera.
14:48C'est-à-dire,
14:48dans quelques mois,
14:49il est finis.
14:49Parce que nous ne voulons
14:50pas d'autres possibilités
14:52pour gouverner la France
14:53dans cette période
14:54qui nous sépare
14:55des élections présidentielles.
14:57Bien.
14:57Merci, Sophie Prima.
14:58C'était votre grande interview.
14:59Je vous dis bonne journée
15:00et à bientôt.
15:01Merci beaucoup.
15:01Merci encore.

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