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A la une de cette édition : Donald Trump au risque de la rupture avec son propre camp. Son projet de budget crée des tensions à la droite de l’échiquier politique américain.

En Syrie, 10 jours après un attentat islamiste, les chrétiens se trouve dans une situation précaire alors que le nouveau pouvoir de Damas est aux mains d’influences étrangères.

Et enfin, le halal refait scandale en France après la mort d’une petite fille. Les abattages rituels sont une nouvelle fois mis en cause.

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00:00C'est une véritable course contre la montre.
00:04Plus d'un tiers de la somme est acquise.
00:06Cela prouve une chose, nous pouvons y arriver.
00:08Ensemble, c'est possible.
00:09Chaque don nous rapproche de la ligne d'arrivée.
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00:13Ou bien nous plions sous le poids de l'injustice,
00:16ou bien nous tenons bon et montrons que rien n'éteint une volonté populaire,
00:21dissidente, déterminée.
00:23Nous refusons de céder, nous refusons de disparaître.
00:25L'heure est donc à l'action.
00:27Un don maintenant, c'est un souffle d'oxygène.
00:29C'est un signal de soutien amical.
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00:33Protégez-la, faites un don, défendez votre liberté.
00:35Chaque euro compte, chaque minute aussi.
00:38Merci pour votre énergie, votre solidarité et votre confiance en nos combats communs.
00:59Monsieur, bonsoir à la lune de cette édition.
01:09Donald Trump, au risque de la rupture avec son propre camp, son projet de budget,
01:13crée des tensions à la droite de l'échiquier politique américain.
01:17En Syrie, dix jours après un attentat islamiste,
01:20les chrétiens se trouvent dans une situation précaire,
01:22alors que le nouveau pouvoir islamiste de Damas est aux mains d'influences étrangères.
01:28Et enfin, le halal refait scandale en France après la mort d'une petite fille.
01:31Les abattages rituels sont une nouvelle fois mis en cause.
01:39Donald Trump va-t-il entrer en guerre contre une partie de sa majorité ?
01:43Le vote de sa loi budgétaire ouvre la voie à un conflit potentiellement fratricide.
01:48Merci à tous d'être ici pour soutenir l'une des lois les plus importantes de l'histoire de notre pays.
01:54Ce grand et beau projet de loi visant à sécuriser nos frontières,
01:57à dynamiser notre économie et à raviver le rêve américain.
02:02Il s'agit de la codification ultime de notre programme visant,
02:06tout simplement, à rendre à l'Amérique sa grandeur.
02:09La Big Beautiful Bill, une grosse et belle loi voulue par Donald Trump
02:14qui ravive les tensions autour du président, notamment dans son propre camp.
02:19Ce texte ambitieux, qui vise à prolonger les allégements fiscaux de 2017,
02:23à supprimer l'imposition sur les pourboires et à injecter des fonds massifs dans la défense
02:27et la lutte contre l'immigration a été adoptée de justesse par la Chambre des représentants
02:31et fait désormais l'objet d'un débat acharné au Sénat.
02:34Au cœur du projet, donc, la lutte contre l'immigration,
02:36un élément phare du programme de Donald Trump
02:38qui n'a pas hésité à mettre en scène de manière très hollywoodienne cet aspect de la loi.
02:43Nous sommes aujourd'hui avec Joe Abraham, notre père chéri,
02:47qui a perdu sa précieuse fille de 20 ans, Katie,
02:50dans un délit de fuite après avoir été percutée par un immigré clandestin guatemaltec.
02:56Joe, nous mettrons fin à cette invasion une fois pour toutes
02:59et nous nous souviendrons toujours de Katie, votre magnifique fille de 20 ans.
03:03Nous sommes également avec Sarah Stewart de Kerville, au Texas,
03:07qui a perdu son frère à cause de l'épidémie de fentanyl qui a inondé sa petite ville.
03:12Notre projet de loi prévoit des milliards et des milliards de dollars
03:15pour empêcher le fentanyl et d'autres stupéfiants illicites
03:19de traverser la frontière et de voler davantage de vies américaines.
03:22Et Sarah ne cessera de lutter tant que ce combat ne sera pas terminé.
03:27Nous allons le mener à bien, bientôt.
03:30Aux séquences émotions mises en scène se sont ajoutées les publicités,
03:34là encore diffusées sur la chaîne YouTube de la Maison Blanche.
03:37Ici aussi, la touche américaine et l'approche marketing sont tout à fait palpables.
03:42Est-ce que vous êtes prêts maintenant ?
03:44Tous les sujets les plus brûlants d'aujourd'hui sont traités dans un seul
03:47et même grand projet de loi.
03:48Entrez dans une nouvelle dimension avec les plus grands sujets de l'année traité.
03:53Des succès retentissants, la suppression des taxes sur les pourboires,
03:56la suppression de la taxe sur les heures supplémentaires,
03:58le renforcement de la sécurité sociale, la sécurité aux frontières et bien plus encore.
04:03Ce seul et même grand projet de loi offre les résultats les plus importants que vous désirez.
04:08Mais vous devez appeler les membres du Congrès à voter oui aujourd'hui.
04:11Il n'y a jamais eu de grand et beau projet de loi comme celui-ci jusqu'à présent.
04:16Voilà ce que j'appelle la liberté.
04:17Mais la Big Beautiful Bill n'est pas du goût de tous.
04:21Des sénateurs républicains comme Tom Tillis et Rand Paul ont exprimé leur opposition
04:25dénonçant l'impact sur les plus vulnérables, notamment dans les zones rurales.
04:30Les démocrates menés par Chuck Schumer accusent les républicains de favoriser les riches
04:34au détriment des classes populaires déjà touchées par l'inflation.
04:38Les coupes proposées dans les programmes sociaux comme Medicaid et l'aide alimentaire Snap
04:43pour financer environ 3 800 milliards de dollars d'allègements fiscaux sont au cœur des controverses.
04:48Selon le bureau budgétaire du Congrès, ce plan creuserait la dette publique de plus de 3 000 milliards de dollars d'ici 2034,
04:56privant potentiellement 11,8 millions d'Américains d'assurance maladie.
05:00Mais l'opposition la plus forte est venue d'un ancien compagnon de route, Elon Musk.
05:05Le patron de Tesla, qui avait été nommé à la tête du département de l'efficacité gouvernementale, le DOGE,
05:11justement pour assainir les finances publiques,
05:14a qualifié le projet de complètement insensé et destructeur,
05:17dénonçant son impact sur les industries d'avenir comme l'énergie solaire et les véhicules électriques.
05:22Elon Musk s'inquiète notamment de la suppression des crédits d'impôt pour les véhicules électriques
05:27qui affecteraient directement Tesla.
05:29Sur X, il a menacé de créer un parti de l'Amérique
05:32pour contrer ce qu'il appelle un suicide politique républicain
05:37et même de financer des campagnes contre les élus soutenant le texte.
05:41Donald Trump a riposté sur son propre réseau,
05:44trou social suggérant que Musk rentre en Afrique du Sud
05:47et menaçant de couper les subventions fédérales à ses entreprises
05:50qualifiant ses activités de coûteuses pour le contribuable.
05:53Alors que Donald Trump marchait sur des oeufs avec son début d'intervention en Iran
05:58et qu'il a déjà eu un accrochage avec Elon Musk,
06:00le président américain se trouve une nouvelle fois dans une situation délicate.
06:05Après une victoire historique contre la gauche,
06:07la droite américaine se trouve au défi de l'unité,
06:10une unité précaire avec un président pas vraiment adepte des compromis avec ses propres troupes
06:14et un électron libre comme Elon Musk qui s'avère difficilement gérable.
06:19Donald Trump, lui, presse le Sénat d'adopter le texte avant le 4 juillet, jour de l'indépendance.
06:25Le retour du projet à la Chambre pour un vote final pourrait encore réserver des surprises.
06:34Au lendemain de la levée de toutes les sanctions par Washington
06:37et dix jours après un attentat islamiste ayant tué 25 chrétiens à Damas,
06:41la Syrie, fragilisée, apparaît comme le pantin d'influences étrangères.
06:46Nicolas de Lambertory.
06:46Après les Alawites et les Druzes, c'est au tour de la minorité chrétienne de Syrie
06:51de subir des massacres sanglants de la part de combattants islamistes.
06:55Dimanche 22 juin dernier, un attentat suicide a fait 25 morts
06:59et plus de 60 blessés dans une église chrétienne de Damas.
07:03Le terroriste a l'abord ouvert le feu sur les fidèles avant de se faire exploser.
07:07Pour rappel, la Syrie est un pays multiethnique et multiconfessionnel à dominantes musulmanes sunnites
07:12mais avec de nombreuses minorités, parmi lesquelles on retrouve les Alawites,
07:16issues d'une branche chiite, les chrétiens, les druzes et les kurdes.
07:20La famille Assad, issue de l'ethnie Alawite, s'est essentiellement appuyée sur sa communauté
07:25et sur les autres minorités pour tenir son régime politique
07:28et parfois réprimer la majorité sunnite ou contenir ses revendications politico-religieuses.
07:34Depuis le début du conflit de 2011, le pouvoir d'Assad a perdu le contrôle d'une partie du territoire
07:40avec les islamistes au nord soutenus par la Turquie et les Kurdes à l'est soutenus par les Américains.
07:45Chacun craignait donc que la chute du régime Assad aboutirait donc à des exactions sanglantes
07:50contre les différentes minorités de Syrie à l'exception des Kurdes sous protection américaine.
07:55Et c'est ce qui s'est rapidement produit avec des raids contre les régions Alawites en mars
07:59à laquelle des dirigeants du régime ont été associés.
08:02Cela s'est poursuivi en mai avec de violents affrontements avec la communauté druze.
08:07Et fin juin est donc venu le tour des chrétiens.
08:10Cette situation ne semble toutefois pas empêcher les occidentaux
08:13de poursuivre leur normalisation des relations avec le nouveau régime syrien
08:16puisque Donald Trump vient de lever toutes les sanctions contre la Syrie
08:20à l'exception de celles visant son ancien dirigeant réfugié à Moscou, Bachar el-Assad.
08:24Selon Alexandre Goudarzy, chef de mission humanitaire qui a vécu 5 ans en Syrie,
08:29les événements des 6 derniers mois sont logiques
08:31et le silence des occidentaux s'explique par le fait qu'ils n'ont jamais eu qu'un seul objectif
08:35couper l'Iran de la Syrie et du Liban.
08:37Ce qu'il faut vraiment bien relever c'est que les islamistes qui ont combattu le régime Assad
08:42pendant 14 années, ils disaient depuis le début, depuis les mégaphones des mosquées
08:46dès 2011, dès le début de la crise syrienne, ils hurlaient les Alawites au tombeau
08:50et les chrétiens à Beyrouth. Voilà, c'est ce qu'ils hurlaient
08:52et très rapidement le message s'était transformé en
08:55élargissait les tombeaux des Alawites pour y jeter aussi les chrétiens.
08:59Donc c'est ce qu'ils font aujourd'hui, c'est ce qu'ils ont fait dès qu'ils ont pris le pouvoir.
09:01Ils ont d'abord fait des belles promesses pour enfumer l'Occident
09:05parce que, évidemment, tout le but de cette manipulation guerrière de chute de régime,
09:11ça n'a jamais été autre chose que d'isoler la Syrie de l'Iran.
09:14Peu importe en fait le régime qu'on mette en place,
09:16peu importe si les populations sur place souffrent,
09:18le but est d'isoler tout simplement l'Iran du Liban
09:21et donc le maillon par lequel passait l'Iran pour mettre une pression sur Israël.
09:26Donc aujourd'hui, on a fait le travail
09:28et il fallait effectivement rassurer l'opinion publique,
09:31le respect des minorités, la protection.
09:33Mais tout ça n'a pas tenu, puisque très rapidement,
09:35on a vu que les Alawites ont été massacrés.
09:38Et ensuite, quand le cas Alawite a été partiellement réglé,
09:41ou en tout cas quand le processus d'extermination était en cours,
09:43on est très vite passé à une autre minorité, la minorité de ruse.
09:46Et les chrétiens savaient, les chrétiens disaient, mais on est le dessert.
09:48Et c'est exactement ce qui se passe maintenant.
09:50Donc évidemment, le gouvernement en place n'assume pas,
09:54d'autant plus qu'il y a eu aussi l'histoire de la levée des sanctions
09:56et qu'Al Joulani est dans une posture assez délicate.
09:59Il est obligé de montrer qu'il est toujours légitime
10:02de la cause qu'il incarne depuis le début de la guerre,
10:05d'où son nom de guerre, Al Joulani,
10:06et toutes les campagnes qu'il a menées pour arriver là où il se trouve aujourd'hui.
10:10Sauf que s'il est capable de se compromettre
10:13pour se maintenir au pouvoir avec cette levée des sanctions,
10:15il va se faire des ennemis dans ses propres rangs.
10:17Il y a beaucoup d'islamistes qui n'ont pas envie de faire profil bas,
10:21qui n'ont pas envie d'être discrets,
10:22et qui veulent aller jusqu'au bout de leur logique guerrière,
10:24de leur logique ségrégationniste, exterminationniste.
10:27Le président actuel est dans une position délicate
10:30parce que s'il n'est pas assez rude,
10:32s'il n'est pas assez dur envers les minorités,
10:34on va l'accuser d'être un traître.
10:36Après l'attentat suicide commis dans l'église,
10:38le régime islamiste syrien a rapidement dénoncé l'État islamique
10:41et mis en scène plusieurs arrestations.
10:43Mais cela n'a guère convaincu le patriarche de l'église
10:46frappé par l'attentat,
10:47qui s'est indigné du fait que le régime n'a envoyé
10:49qu'une ministre de second rang leur rendre visite
10:52après les attaques,
10:53et que les réactions du gouvernement central
10:54se sont montrées, selon le patriarche, bien timorées.
10:58Considérations qui ont fortement déplu
11:00au président syrien Ahmed Al-Shara,
11:02qui a comparé le chef religieux chrétien
11:03à celui des Druzes,
11:05et lui a recommandé de mesurer ses propos.
11:07Des menaces qui n'étaient clairement pas voilées,
11:09à la différence des plages syriennes,
11:11où désormais le port du Burkini
11:13est obligatoire pour l'ensemble de la population.
11:16En parallèle de cela,
11:17on notera qu'Israël,
11:18le puissant voisin de la Nouvelle-Syrie,
11:20ne s'est pas privé d'utiliser l'espace aérien syrien
11:23pour ravitailler ses bombardiers
11:24durant la guerre en Iran,
11:25ou bloquer les missiles qui venaient de l'Iran.
11:28Privé de tout moyen militaire sérieux,
11:30les stocks de l'ancienne armée syrienne
11:31ayant été détruits par des bombardements israéliens
11:34lors de la chute du régime Assad,
11:36la Syrie apparaît donc plus que jamais
11:38comme un pantin dans le Proche-Orient
11:40en cours de recomposition,
11:41même si sa population espère pouvoir respirer
11:44avec la levée des sanctions occidentales
11:46extrêmement sévères
11:47qui ont causé des dommages considérables
11:49au pays et à ses habitants
11:51et ont assurément contribué
11:52à la liquéfaction du régime Assad.
11:54En attendant,
11:55face à ces enjeux géopolitiques de grande ampleur,
11:57il est peu probable que la Syrie
11:59redevienne un jour un acteur régional d'importance,
12:01tandis que les minorités du pays,
12:03à l'exception peut-être des Druzes
12:04protégées par Israël,
12:06ne peuvent que chaque jour redouter un peu plus
12:08leur liquidation pure et simple
12:09dans l'indifférence des grands de ce monde.
12:15Un danger dans nos assiettes,
12:17les cas d'intoxication alimentaire dans l'Aisne
12:19touchant de jeunes enfants
12:21ont relancé des questions de salubrité.
12:23La piste de la contamination liée à l'abattage rituel est privilégiée.
12:27Renaud de Bourleuf.
12:28La viande halal, un danger mis sur la table dans des circonstances tragiques.
12:34Au mois de juin, 29 intoxications alimentaires ont été recensées dans l'Aisne.
12:39La quasi-totalité étaient des enfants atteints par la bactérie E. coli.
12:42Parmi eux, une petite fille de 12 ans est décédée le 16 juin.
12:47La préfecture a indiqué que la cause la plus probable de la contamination
12:50est la consommation de viande,
12:52entraînant la fermeture temporaire de 4 boucheries
12:55et 2 rayons de supermarché.
12:56Sur ces 6 établissements,
12:585 vendent de la viande halal.
13:01Selon l'Agence nationale de sécurité sanitaire
13:03de l'alimentation, de l'environnement et du travail, l'ANSES,
13:06la bactérie E. coli peut être présente
13:07dans le système digestif ou sur le cuir des bovins
13:10et peut contaminer les carcasses au cours du procédé d'abattage.
13:14La piste d'une contamination due à l'abattage rituel est donc plausible.
13:18Alain de Peretti, président de l'association Vigilance Halal
13:21et Vétérinaire de Profession,
13:23nous donne quelques explications.
13:24L'abattage d'un animal entraîne toujours,
13:27quelle que soit la méthode, la saigner.
13:29Il faut donc vider l'animal de son sang
13:31pour que la viande soit présentable,
13:33sinon elle ne se conserve pas.
13:36Et donc, lors de cette saignée,
13:39comme nous, nous pratiquons l'étourdissement,
13:42l'animal ne bouge pas.
13:44On peut donc faire des incisions très précises
13:48qui épargnent l'osophage,
13:49parce que le problème est là.
13:51Dans la technique halal comme cachère,
13:54on coupe le cou jusqu'au vertèbre
13:56et on coupe tout ce qu'il y a,
13:58c'est-à-dire les vaisseaux, bien entendu,
13:59mais aussi la trachée, mais aussi l'osophage,
14:02mais aussi des nerfs, de très gros nerfs
14:04qui entraînent d'ailleurs une souffrance importante.
14:07Et l'animal se débat,
14:09l'osophage élastique se rétracte,
14:13on a le ligaturé,
14:15il y a du sang qui gicle partout,
14:17et comme l'animal est suspendu par les pattes arrières,
14:20vous avez tout le contenu de l'estomac
14:21qui se déverse.
14:22Dans cet estomac, vous avez des bactéries
14:25dont certaines sont pathogènes, naturellement,
14:27notamment une souche de germes
14:29qu'on appelle les Echirichia coli,
14:31la souche O157H7,
14:35qui provoque un syndrome hémolithique urinaire,
14:38c'est-à-dire des diarrhées hémorragiques
14:40et des blocages des reins
14:42qui sont très graves,
14:44souvent mortels,
14:46notamment sur les enfants.
14:47La consommation de viande halal
14:48s'est grandement répandue en France,
14:50bien au-delà de la seule population
14:51issue de l'immigration musulmane.
14:53En effet, le halal ne se limite pas
14:55à certains rayons de supermarchés
14:56et aux boucheries musulmanes
14:57des quartiers diversifiés.
14:59Cette catégorie s'est largement répandue
15:01dans les circuits de distribution.
15:03Ainsi, dans la restauration rapide,
15:05les kebabs et les tacos
15:06séduisent un très large public,
15:07des populations non musulmanes
15:09souhaitant simplement se faire plaisir.
15:11Sur les 10 millions de consommateurs
15:12d'alimentation halal en France,
15:14on estime à 3 millions
15:15le nombre de non musulmans.
15:17Pourtant, les cas d'intoxication
15:19restent marginaux,
15:20voire exceptionnels.
15:21De quoi penser à première vue
15:23que les dangers évoqués précédemment
15:25seraient exagérés.
15:26Alain de Peretti nous explique
15:28que ce n'est pas si simple que cela.
15:30Les industriels de la viande
15:31sont tenus de faire
15:33des examens bactériologiques régulièrement
15:35et lorsqu'il y a une contamination,
15:38évidemment, ils retirent les lots.
15:39On a très fréquemment
15:40des retraits de lots de viande,
15:42notamment la viande hachée,
15:44mais pas que.
15:45Ça, c'est le premier point.
15:46Et dans les pays
15:48où on pratique systématiquement
15:49le halal,
15:50donc les pays exotiques,
15:52et on dit,
15:53ouais, mais là-bas,
15:54ils mangent la viande halal,
15:55ils n'ont pas tant de problèmes
15:58comme ça.
15:58Sauf que ce sont des pays
15:59qui n'ont pas échappé à personne
16:01où en général,
16:02quand on y va en touriste,
16:03on peut attraper la tourista.
16:05Et que, sur le plan culinaire,
16:07ils pratiquent une cuisine
16:09où on va faire cuire la viande
16:11pendant des heures,
16:12évidemment,
16:13ce qui va la stériliser,
16:14même si elle est contaminée.
16:15Voilà, donc c'est l'importation
16:17de méthodes,
16:19de coutumes,
16:20de coutumes exotiques,
16:21amène évidemment ce problème.
16:23Le président de l'Académie
16:24Vétérinaire de France
16:25a adressé une lettre
16:26mardi 24 juin
16:27au ministre de la Santé,
16:29Yannick Noder,
16:29alertant sur les risques sanitaires
16:31liés à l'abattage rituel,
16:32qu'il soit halal ou cachère.
16:33Mais les responsables politiques
16:34connaissent la question
16:35depuis longtemps
16:36et l'abordent avec frilosité,
16:38les enjeux étant lourds
16:39sur le plan électoral.
16:41C'est un mélange
16:43de lâcheté,
16:45de pas de vagues,
16:46c'est la lâcheté évidemment aussi,
16:49et même quelquefois
16:50d'une complicité,
16:52si vous voulez,
16:53une complicité idéologique
16:54dans le cadre
16:55de ce fameux
16:56vivre ensemble.
16:57Il faut s'adapter,
16:59il faut accepter
17:00des mœurs,
17:01etc.
17:01Mais là,
17:02il ne s'agit pas
17:02d'idéologie
17:03ou quoi que ce soit,
17:04ce sont des mesures
17:05qui ont été établies
17:06par l'expérience
17:07au fil du temps,
17:09par des études scientifiques
17:11et même sans passer
17:13par la science,
17:14par du simple bon sens.
17:15C'est-à-dire que
17:15si la viande est souillée
17:16par l'estomac
17:17qui se déverse
17:18sur la zone d'abattage,
17:20automatiquement,
17:21dans un abattoir
17:22où vous avez
17:23une ambiance chaude,
17:25humide, etc.,
17:26qui favorise
17:27la multiplication bactérienne,
17:29vous avez automatiquement
17:30des conséquences.
17:31Et d'ailleurs,
17:33dans l'hygiène,
17:33d'une manière générale,
17:34il faut avoir la notion
17:35d'une chaîne.
17:37Vous savez qu'une chaîne
17:39ne vaut que par son maillon
17:40le plus faible.
17:41Et lorsque un maillon
17:42est défaillant,
17:44à savoir la méthode
17:45d'abattage,
17:46eh bien,
17:47ça a une incidence
17:47sur l'ensemble
17:48de la chaîne.
17:49C'est logique.
17:49Ce n'est pas une question
17:50d'idéologie,
17:51ce n'est pas une question
17:52d'islamophobie
17:54ou de judéophobie.
17:59L'actualité,
18:00en bref,
18:01en France.
18:01La France,
18:06toujours en chaleur.
18:07Ce mardi,
18:0716 départements
18:08sont passés
18:09en vigilance rouge
18:10canicule.
18:11Ceux d'Île-de-France,
18:12ainsi que le Cher,
18:13le Loiret,
18:14l'Indre,
18:14le Loiret-et-Cher,
18:15l'Indre-et-Loire,
18:16l'Aube,
18:17Lyon et la Vienne.
18:19Près de 1350 écoles
18:20sont encore partiellement
18:22ou totalement fermées,
18:23soit deux fois plus
18:24que la veille.
18:25De nombreuses salles de classe
18:25atteignaient en effet
18:2635 degrés.
18:28Et les ministres démunis
18:29étaient réduits
18:30à donner des conseils simplistes,
18:31tels que boire beaucoup d'eau.
18:33Mais l'incapacité
18:33des gouvernants à réagir
18:34suscite des questions,
18:35laissant penser
18:36que les leçons
18:37n'ont pas été tirées
18:38de la canicule
18:38de l'été 2003
18:39qui avait provoqué
18:4015 000 morts,
18:41principalement des personnes âgées.
18:43L'année suivante,
18:44en 2004,
18:44le gouvernement Raffarin
18:45instaurait la journée
18:46de solidarité,
18:48un jour de travail
18:48non payé
18:49destiné à financer
18:50l'aménagement
18:50des établissements
18:51sociaux médicaux.
18:52Parmi les projets
18:53censés être financés
18:54avec les 3 milliards d'euros
18:55provenant chaque année
18:56de votre travail,
18:57il y avait
18:58l'aménagement
18:58en climatisation.
19:00De quoi se demander
19:00comment l'argent
19:01est dépensé.
19:03Une journée d'anniversaire
19:05mouvementée
19:05pour Christian Estrosi.
19:07Ce mardi,
19:07le maire de Nice
19:08est sorti de sa garde à vue
19:09dans le cadre
19:09d'une enquête
19:10sur les conditions
19:10d'organisation
19:11et de financement
19:12d'événements.
19:13Neuf autres personnes
19:14ont aussi été
19:14brièvement auditionnées
19:15en garde à vue,
19:16parmi lesquelles
19:16sa femme,
19:17la présidente de France Télévisions
19:19Delphine Ernot
19:19et le président de la tribune
19:21Jean-Christophe Tortora.
19:22L'enquête porte
19:23sur les aides publiques
19:24accordées par la ville de Nice
19:25à la tribune nouvelle
19:26pour l'organisation
19:27du colloque Nice Climat Summit
19:28et à France TV Studio
19:30pour celle du concours
19:31de chant Eurovision Junior.
19:32L'épouse de Christian Estrosi
19:34est salarié du groupe
19:34France Télévisions
19:35et collaborait aussi
19:36avec le média La Tribune.
19:37L'enquête est ouverte
19:38des chefs de
19:39prises illégales d'intérêts,
19:40détournement de fonds publics,
19:41recèles,
19:42faux dans un acte authentique
19:43par personne dépositaire
19:44de l'autorité publique
19:45et usage.
19:47Un des aveux
19:48pour Anne Hidalgo.
19:49Lundi,
19:49les 1500 adhérents parisiens
19:51du Parti Socialiste
19:52ont désigné
19:52Emmanuel Grégoire
19:54pour être candidat PS
19:55à la mairie de la capitale
19:56en 2026.
19:57L'ancien premier adjoint
19:58a été élu
19:59dès le premier tour
20:00avec 52% des voix
20:01loin devant Rémi Ferro,
20:03le candidat soutenu
20:04par Anne Hidalgo
20:04qui obtient quant à lui
20:0544%.
20:06Emmanuel Grégoire
20:07aura à gauche
20:07la concurrence
20:08du candidat écologiste
20:09David Béliard.
20:10Du côté de la Macronie,
20:11Rachida Dati
20:12a droit à quelques
20:13sondages optimistes.
20:15L'hôpital
20:16au lieu de la prison.
20:17Selon une information
20:17dévolée lundi
20:18par BFM TV,
20:20Olivier Adzovic,
20:21le rhum d'origine bosniaque
20:22qui a assassiné un Malien
20:23dans une mosquée
20:24de la Grande Combe
20:24dans le Gard en avril
20:25pourrait ne pas être jugé.
20:28Selon une expertise psychiatrique,
20:29il aurait souffert
20:30d'une abolition
20:30du discernement
20:31au moment de son crime.
20:33Avec un tel diagnostic,
20:34une irresponsabilité pénale
20:36pourrait être prononcée
20:37si le juge d'instruction
20:38valide ses conclusions
20:39en rendant un non-lieu
20:40au terme des investigations.
20:43Le PMU va-t-il connaître
20:45un destin à la Stubhol ?
20:46La filière hippique française
20:47qui emploie 40 000 salariés
20:49et 15 000 bénévoles
20:50gérant 2,3 milliards d'euros
20:51pour le PIB
20:51traverse une crise profonde.
20:53Le PMU,
20:55moteur économique du secteur,
20:56voit ses revenus
20:57chuter depuis 15 ans,
20:58incapable de renouveler
20:59sa clientèle vieillissante
20:59face à la concurrence
21:00des paris sportifs en ligne.
21:02Dans une enquête,
21:02le Figaro explique
21:03que les mises ont reculé
21:04de 2% en 2024
21:05à 9,8 milliards d'euros,
21:07fragilisant les sociétés
21:08de course
21:08comme France Gallo
21:09et la SETF.
21:11La démission
21:11d'Emmanuel Malkaz-Doublé,
21:12directrice générale
21:13du PMU,
21:14illustre les tensions internes.
21:15Malgré des initiatives
21:16comme les soirées festives
21:17de Longchamp
21:17pour attirer les jeunes,
21:18un rapport de l'IGF
21:19et de Nouveaux Paris
21:20pourrait offrir des perspectives,
21:21mais l'urgence
21:22d'une transformation
21:22est criante.
21:27L'actualité internationale
21:28en bref.
21:32La France et l'Italie
21:33vont-ils laisser passer
21:34l'accord Mercosur ?
21:35Vendredi,
21:36le ministre de l'Agriculture,
21:37Annie Gennevar,
21:38a rencontré à Rome
21:39son homologue italien
21:40Francesco Lolo Brigida.
21:42Leur communiqué commun
21:43a évoqué l'accord
21:44signé entre l'UE
21:45et les Mercosur
21:46et les dangers
21:47que celui-ci porte
21:48pour les agriculteurs,
21:49principalement les éleveurs.
21:50Mais les ministres
21:51ont fait l'impasse
21:52sur la question
21:52d'un blocage.
21:53Or, les deux pays
21:54doivent nécessairement
21:55additionner leur voix
21:56pour réunir
21:57une minorité de blocage
21:59et faire obstacle
21:59à cet accord
22:00signé par la Commission européenne
22:02avec les États membres
22:03du Mercosur.
22:04Déjà en décembre,
22:05alors qu'Ursula von der Leyen
22:06venait de signer le texte,
22:08Giorgia Meloni
22:08laissait une porte ouverte.
22:10La présidente du Conseil
22:11déclarait que la signature
22:12ne pouvait avoir lieu
22:14qu'avec des protections
22:15adéquates
22:15et des compensations
22:16en cas de déséquilibre
22:17pour le secteur agricole.
22:19Un non
22:19qui pourrait laisser la place
22:20à un compromis
22:22si les Italiens
22:22lâchent l'affaire.
22:23Emmanuel Macron
22:24et Annie Gennevar
22:24se donneront bonne conscience
22:26en renonçant à leur tour.
22:28Et tant pis
22:28pour la filière agricole française
22:29et les structures
22:30au bord de la cessation
22:31de paiement.
22:32L'Ukraine aussi commet des crimes
22:35de guerre.
22:35Le Haut Commissariat
22:36des Nations Unies
22:37aux droits de l'homme,
22:37le HCDH,
22:39a publié un rapport lundi
22:40confirmant des exactions graves
22:42commises par les forces
22:43armées ukrainiennes
22:43contre des prisonniers
22:44de guerre russes
22:45depuis février 2022.
22:47Le document révèle
22:48l'exécution de 26 personnes
22:50hors de combat,
22:51principalement en 2022
22:52et début 2023,
22:53ainsi que des actes
22:54de torture
22:55infligés à 59
22:56des 95 prisonniers
22:57interrogés.
22:58Ces sévices incluent
22:59des chocs électriques,
23:00des coups,
23:01des simulations d'exécution
23:02et des violences sexuelles,
23:04souvent perpétrées
23:05dans des lieux de transit
23:06ou des centres d'internement
23:07non officiels
23:08près de Kiev.
23:09Des militaires russes
23:10rapatriés ont corroboré
23:12ces témoignages
23:12dénonçant des mauvais
23:13traitements systématiques.
23:15Le HCDH souligne
23:17la persistance
23:17de ces violations
23:18en 2025.
23:20Plus de 1000 morts
23:22de plus pour Israël.
23:24La guerre de 12 jours
23:25menée par Tel Aviv
23:26avec le soutien de Washington
23:27contre Téhéran
23:28du 13 au 24 juin 2025
23:30a causé 935 morts
23:31dont 38 enfants
23:33et 132 femmes
23:34selon l'agence iranienne
23:36IRNA.
23:37L'ONG Human Rights
23:38activiste
23:38basée aux Etats-Unis
23:40évoque un bilan
23:41plus élevé
23:41de 1190 tués
23:43dont 436 civils.
23:45L'offensive israélienne
23:46visant officiellement
23:47à empêcher l'Iran
23:48de développer
23:49l'arme nucléaire
23:49a notamment ciblé
23:50des sites militaires
23:51et nucléaires
23:52tuant gradés
23:53et scientifiques.
23:54Les Etats-Unis
23:55ont participé
23:56en bombardant
23:56trois sites nucléaires majeurs
23:57les 21 et 22 juin.
23:59Un cessez-le-feu
24:00imposé par Donald Trump
24:01est en place
24:01depuis le 24 juin
24:02mais le président américain
24:03menace de nouvelles frappes
24:04si l'Iran reprend
24:05l'enrichissement
24:06d'uranium à 60%.
24:07Téhéran conditionne
24:08tout dialogue
24:09à l'absence
24:09de nouvelles agressions.
24:11TikTok,
24:12le temps passe
24:13et le géant chinois
24:14aux Etats-Unis
24:15toujours pas vendu.
24:16Donald Trump
24:16a annoncé dimanche
24:17sur Fox News
24:18avoir trouvé un acheteur
24:19pour l'application
24:20de petites vidéos.
24:21TikTok décrit
24:22comme un groupe
24:23de gens très riches
24:24sans révéler
24:25leur identité
24:26promettant des détails
24:27dans deux semaines.
24:28Cette déclaration
24:29intervient alors que
24:30TikTok, propriété de Biden's,
24:32est sous pression
24:33aux Etats-Unis
24:33en raison d'une loi
24:34de 2024
24:35exigeant sa vente
24:36à un acheteur
24:37non chinois
24:37d'ici le 17 septembre 2025
24:39sous peine d'interdiction.
24:41Donald Trump
24:42a prolongé ce délai
24:43à trois reprises
24:44maintenant l'application
24:45accessible
24:45à ses 170 millions
24:47d'utilisateurs américains.
24:48Cependant, la vente
24:50nécessite l'approbation
24:51de la Chine
24:51qui s'oppose historiquement
24:53à céder l'algorithme
24:54de TikTok.
24:55Les tensions commerciales,
24:56notamment les tarifs douaniers
24:57imposés par Trump,
24:58compliquent les négociations
24:59malgré un récent accord
25:01cadre entre Washington
25:01et Pékin.
25:02Biden reste réticent
25:04à vendre,
25:05rendant l'issue
25:05incertaine.
25:08Le risque d'un procès
25:09pour abus
25:09de position dominante
25:10s'intensifie
25:11pour Apple
25:11aux Etats-Unis.
25:12Lundi,
25:13un juge fédéral
25:13à Newark
25:14dans le New Jersey
25:15a rejeté l'appel
25:15d'Apple
25:16contre le ministère
25:17de la Justice
25:18qui accuse l'entreprise
25:19de pratiques monopolistiques
25:20pour maintenir
25:20la domination
25:21de l'iPhone.
25:22Le gouvernement,
25:23soutenu par 19 Etats
25:24et Washington,
25:25reproche à Apple
25:26d'avoir délibérément
25:27freiné la concurrence
25:28et l'innovation,
25:29notamment en limitant
25:30les applications
25:31et services
25:31interopérables
25:32hors de son écosystème.
25:34Bien qu'Apple conteste
25:35la validité
25:35de ces accusations,
25:37argant que le marché mondial
25:38dominé par Android
25:39relativise son monopole,
25:40le juge a estimé
25:41que les preuves fournies
25:42étaient suffisantes.
25:44Aucun procès
25:44n'est encore fixé
25:45mais cette décision
25:46marque une étape
25:47clé dans l'offensive
25:48antitrust
25:49contre les géants
25:50technologiques.
25:55C'est la fin
25:55de cette édition
25:56ce soir.
25:56Choc du monde
25:57et demain,
25:57dès 7h,
25:58un zoom
25:58avec le sociologue
25:59Michel Fize.
26:01C'est la fin
26:01de cette édition.
26:02Merci de votre fidélité.
26:03à demain.
26:04Sous-titrage Société Radio-Canada
26:04Sous-titrage Société Radio-Canada
26:05Sous-titrage Société Radio-Canada
26:07Sous-titrage Société Radio-Canada
26:07Sous-titrage Société Radio-Canada
26:08Sous-titrage Société Radio-Canada
26:20Sous-titrage Société Radio-Canada

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