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Avec Aurore Bergé, ministre déléguée chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations
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NewsTranscription
00:00Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin.
00:06Avec nous, Aurore Berger, qui est ministre déléguée chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes
00:10et de la lutte contre les discriminations.
00:13Aurore Berger, bonjour.
00:14Bonjour.
00:15Merci d'être avec nous.
00:16Notre non-combat pour la République, chez Robert Laffont, c'est votre livre.
00:20Tout à fait.
00:21Nos combats pour la République.
00:22Eh bien, nous allons en parler.
00:23Aurore Berger, mais je voudrais commencer aujourd'hui avec cette fameuse,
00:28enfin fameuse, non, la reine fameuse d'ailleurs,
00:30la motion de censure PS qui est déposée, qui est soumise au vote,
00:34après l'échec du conclave des retraites, qui va voter.
00:38Est-ce que François Bayrou et le gouvernement seront sauvés par le Rassemblement National ?
00:43Ce n'est pas une question d'être sauvés par le Rassemblement National.
00:45On sait qu'on est en permanence soumis au risque de la censure de la part des parlementaires.
00:49La question, elle est posée aux députés.
00:51C'est-à-dire, est-ce qu'ils veulent s'allier entre eux pour faire tomber le gouvernement ?
00:54A quel prix ? Pour quelles conséquences ?
00:56La précédente censure, elle nous a fait perdre trois mois, trois mois d'action.
01:00Moi, je le vois concrètement dans mon ministère.
01:02Les associations qui ont attendu des financements,
01:04parce que tant que le budget n'était pas définitivement adopté,
01:06je ne pouvais pas sortir un seul euro.
01:08Donc, on a perdu du temps, on a perdu de l'argent,
01:10on a perdu des milliards d'euros qu'on aurait pu investir ailleurs du fait de la censure.
01:14Donc, il faut quand même avoir en tête la responsabilité qu'on a quand on appuie sur le bouton.
01:19Puis après, ce qui est un peu triste presque avec le Parti Socialiste,
01:22c'est qu'ils ont annoncé de toute façon cette motion avant même de savoir
01:25si le conclave sur les retraites allait permettre des avancées ou pas.
01:30C'est-à-dire qu'ils n'ont pas cru que ça pouvait fonctionner,
01:31ils ont même espéré que ça ne fonctionne pas.
01:34Et ça, je ne vois pas bien quand on est un parti de gouvernement,
01:37quand on aspire à gouverner,
01:38quand on est supposé vouloir travailler avec les partenaires sociaux,
01:41leur dire en fait, peu importe la copie que vous allez rendre,
01:43nous, notre souhait, c'est de censurer.
01:45Oui, mais Aurore Berger, ça c'est la politique,
01:47c'est la présidentielle qui s'annonce à l'horizon
01:49et qui aujourd'hui bouleverse tous les positionnements politiciens.
01:55Vous le savez bien.
01:56Oui, mais je pense que c'est une erreur.
01:57Je pense que c'est une erreur parce que je ne vois pas...
01:58Je pense que les Français aujourd'hui,
02:00ils attendent qu'on soit au travail tout de suite et maintenant.
02:01On a le droit d'avoir de l'ambition,
02:03il m'arrive d'en avoir aussi.
02:04Oui, on va en parler.
02:05Il n'empêche qu'il reste deux ans
02:07et qu'on peut faire des choses pendant ces deux ans.
02:09Moi, les Français que je rencontre sur le terrain,
02:10ils ne me disent pas, écoutez, vous savez quoi ?
02:12On met le pays sous cloche pendant deux ans
02:13et puis on verra à la présidentielle.
02:15Non, les problèmes, c'est tout de suite maintenant
02:17que vous avez à les régler.
02:18Donc, vous vous débrouillez à Paris
02:19et vous réglez les problèmes
02:20et vous travaillez ensemble pour les régler.
02:22Sous cloche, nous verrons bien.
02:24Il y a un budget qui se profile à l'horizon.
02:28Là aussi, il y aura un risque de censure, évidemment.
02:31Là, le RN ne cache pas que la censure est fort probable.
02:35Nous verrons bien.
02:36Je ne veux pas faire de politique fiction.
02:37Mais j'attends aussi leur contre-projet.
02:38Parce que nous, on dit une chose simple,
02:41c'est qu'on a un argent public
02:43et un argent public est devenu rare.
02:44Les Français eux-mêmes le disent.
02:45En disant à un moment,
02:46il va falloir faire attention,
02:47il faut faire attention dès maintenant
02:49à la dépense publique.
02:50Donc, il faut qu'on arrive à faire
02:5145 milliards d'économies.
02:53Pas pour se faire plaisir.
02:54Donc, pas 40, mais 45 milliards.
02:56L'État doit se serrer la ceinture.
02:58Mais l'État doit serrer la ceinture
03:00parce que c'est une nécessité.
03:01Parce qu'à la fin, on ne saura plus.
03:02Vous vous rendez compte qu'aujourd'hui,
03:04le coût de la dette,
03:05la charge de la dette dans notre pays,
03:06c'est l'équivalent du budget de la défense.
03:10Chaque année, on paye en intérêt de dette
03:12l'équivalent du budget pour nos armées.
03:15Donc, vous imaginez ce qu'on pourrait faire de différent
03:17si on gérait mieux.
03:19Donc, ça, c'est notre responsabilité.
03:20Si on gérait mieux, c'est votre responsabilité.
03:22Parce que si à la fin, ils nous censurent.
03:24Si à la fin, ils nous censurent.
03:25C'est quoi l'alternative pour le RN ?
03:27Parce que s'ils reviennent uniquement
03:28avec toujours leur même maraude de dire quoi ?
03:31On va supprimer l'AME.
03:32Très bien.
03:33Supprimer l'AME,
03:33ce n'est pas 45 milliards d'euros d'économie.
03:35Et en plus, d'ailleurs,
03:36ça aurait beaucoup de conséquences sociales et sanitaires
03:39derrière, au-delà de l'enjeu moral.
03:41Donc, vous voyez bien qu'à un moment,
03:42ce serait bien aussi que chacun joue carte sur table.
03:45Nous, au gouvernement, on joue carte sur table.
03:47On reçoit tous les partis politiques.
03:49On reçoit tous les groupes politiques.
03:50On va remettre une copie mi-juillet.
03:53Ce qui ne s'est jamais fait.
03:54Pour dire concrètement,
03:55voilà ce que nous, nous souhaitons faire.
03:57Donc, vous allez remettre une copie mi-juillet.
03:59On l'attend.
03:59Demain, je recevrai à votre place Amélie de Montchalin,
04:02qui est ministre du Budget.
04:03Donc, la copie, elle la connaît,
04:05puisqu'elle y travaille dessus.
04:06Elle y travaille,
04:07la ministre aussi,
04:07l'ensemble du gouvernement.
04:08Vous la connaissez aussi.
04:09Et donc, du coup,
04:10moi, ce que j'attends,
04:11c'est que les oppositions nous disent
04:12« Ok, si on ne veut pas de votre copie,
04:14c'est quoi l'alternative ? »
04:15Alors, qu'est-ce qu'il y aura dans la copie ?
04:17Année blanche ?
04:18Année blanche ou pas ?
04:19Moi, j'y suis favorable.
04:20J'y suis favorable
04:21parce que je pense qu'il n'y a pas de raison
04:23que par principe,
04:24quoi qu'il arrive chaque année,
04:26tous les minima sociaux soient revalorisés.
04:28À part, sans doute,
04:29la question du handicap.
04:30Mais c'est un pisané, l'année blanche.
04:32C'est pas ça qui va réduire la dette.
04:33Bah, ça réduit la dépense.
04:34C'est pas une mesure structurelle.
04:36Non, mais ça réduit la dépense, déjà.
04:37Vous comprenez ce que je veux dire,
04:38mais je pense qu'on s'est habitués,
04:40mal habitués,
04:41à considérer
04:42qu'on avait une forme d'argent public
04:44qui était un argent public magique,
04:46comme si l'argent public
04:47poussait sur les arbres.
04:49C'est pas le cas.
04:50À la fin, cet argent public,
04:51on le paye.
04:52On le paye parce que ce sont
04:53les impôts des Français.
04:54On le paye parce qu'on s'endette.
04:55Et on ne peut plus s'endetter.
04:57Et on ne peut pas augmenter
04:58la fiscalité sur les Français.
05:00Mais l'année blanche,
05:00ça appauvrit certains Français.
05:02Non, ça n'appauvrit pas.
05:03C'est juste que ça n'augmente pas
05:05en permanence les minima sociaux.
05:07Et les retraites ?
05:08Et les retraites indexées ?
05:10Parce qu'on a beaucoup protégé.
05:11Et on a eu raison d'ailleurs
05:12de protéger les retraités.
05:13Mais vous voyez,
05:14on ne peut pas à chaque mesure d'économie
05:15nous dire celle-ci,
05:16il ne faut pas la faire.
05:16Parce qu'à la fin,
05:17on n'en fait aucune.
05:18Parce qu'on trouvera toujours
05:19en Jacques Bourdin
05:19une mesure qui n'est pas consensuelle.
05:22L'année blanche,
05:22ça va être l'une des mesures...
05:24Moi, en tout cas,
05:25on est en train de discuter
05:26au sein du gouvernement.
05:28Moi, je peux vous dire
05:28que je pense que...
05:30Moi, j'y suis favorable.
05:31Je pense que c'est une nécessité
05:33aujourd'hui
05:33au regard de l'enjeu
05:34qui est devant nous.
05:35Et je pense que, justement,
05:37comme on a le risque
05:38d'être censuré
05:39dès le mois d'octobre
05:41ou le mois de novembre
05:42pour le budget,
05:43je pense qu'il faut prendre
05:43des risques.
05:45Moi, je préfère
05:45qu'on soit courageux
05:46quitte à être censuré
05:48plutôt qu'à apparaître
05:49comme une forme de lâcheté
05:50juste pour durer.
05:51Je préfère qu'on en ait du courage.
05:52Et une taxe sur les plus riches,
05:54sur les très riches ?
05:55Moi, je ne suis pas favorable
05:56à augmenter la fiscalité
05:57en général.
05:58Parce que s'il y a bien
05:59quelque chose
05:59qu'on a réussi...
06:00Même sur les plus riches.
06:02Ça veut dire quoi,
06:02les plus riches ?
06:02Mais je ne sais pas, moi,
06:03les très très riches.
06:04Ça, c'est pas moi
06:05qui suis au gouvernement.
06:06C'est le même barème.
06:07Taxe Zuckman, par exemple.
06:09Personne n'a jamais
06:10le même barème
06:10pour dire qu'ils sont les riches
06:11et très riches, etc.
06:13Moi, ce que je pense,
06:14c'est que l'attractivité
06:16de notre pays,
06:17elle n'est pas tombée du ciel.
06:18Ça fait huit ans,
06:19huit années consécutives
06:20qu'on est redevenu
06:21le pays le plus attractif
06:22d'Europe.
06:23Ça veut dire quoi ?
06:23Ça veut dire que ça recrée
06:24des emplois.
06:25C'est des gens
06:26qui ont retrouvé de l'emploi
06:27et pas que dans
06:28les grandes métropoles
06:29qui ont retrouvé de l'emploi.
06:30Dans tous les territoires,
06:31on a recréé
06:32de l'emploi industriel.
06:33Tout ça, ça vient d'où ?
06:34Ça vient du fait
06:35que les grandes entreprises
06:36se sont dites,
06:37en France,
06:38on peut revenir,
06:39on peut investir,
06:40on peut créer de l'emploi
06:41parce qu'on n'a pas peur
06:42demain,
06:43que ça change,
06:44que la règle change,
06:45que la norme change,
06:46que la fiscalité change.
06:47Si on change
06:48en permanence les règles,
06:49les boîtes,
06:49elles ne viendront pas.
06:50Elles iront dans les pays
06:51qui sont plus stables.
06:51Ce qui est très intéressant,
06:52c'est que vous assumez
06:54le bilan d'Emmanuel Macron.
06:56Je vais en parler
06:56tout à l'heure.
06:58Depuis le début d'ailleurs.
06:59C'est vrai
06:59que vous n'avez pas varié.
07:01Quelques mots
07:02sur les économies possibles.
07:03On ne touche pas
07:04aux ALD,
07:05les infections
07:05de longue durée,
07:08les remboursements ?
07:09Non, mais je pense
07:10que là-dessus,
07:11il n'y a pas de raison
07:12honnêtement
07:12qu'on les bouge
07:14parce qu'on est face
07:14à des Français
07:16qui sont considérés
07:17comme étant
07:18dans des pathologies
07:19suffisamment graves.
07:20On ne supprime pas
07:21par contre,
07:21on va au bout
07:22sur par exemple
07:22la question des taxis.
07:24Désolée,
07:24je sais que ça les bouscule
07:26mais à un moment,
07:27la question des taxis sanitaires
07:28par exemple,
07:29c'est des milliards d'euros
07:29chaque année.
07:30Des milliards d'euros
07:31chaque année.
07:32Donc on va au bout ?
07:32Oui, je pense
07:33qu'il faut aller au bout.
07:34C'est une mesure courageuse
07:35qui a été annoncée.
07:37Peut-être qu'elle ne fait pas plaisir
07:38à ceux qui sont concernés
07:39mais moi je considère
07:40que là,
07:41on a atteint
07:42des seuils,
07:42des niveaux
07:43qui sont bien trop élevés
07:44dans la dépense
07:45et donc on doit faire attention
07:46à la dépense.
07:47On ne supprime pas
07:49le crédit d'impôt particulier ?
07:51Je pense qu'on peut regarder
07:52dans le détail
07:53le crédit d'impôt particulier.
07:54Moi je suis très vigilante
07:55parce que le crédit d'impôt particulier,
07:56notamment,
07:58il permet aux femmes
07:59de travailler
07:59et il endonge
08:01beaucoup de femmes.
08:02Donc moi je suis extrêmement
08:03vigilante là-dessus
08:03parce que
08:04qui vient chez vous
08:05pour faire le ménage,
08:07qui vient chez vous
08:07pour s'occuper des enfants,
08:09c'est massivement des femmes
08:10et en plus
08:12qui prennent soin
08:13des personnes âgées,
08:14des personnes dépendantes.
08:15Après,
08:15est-ce qu'on peut regarder ?
08:16Est-ce qu'on peut regarder
08:17sur la question
08:18d'un coach sportif ?
08:19Est-ce qu'on peut regarder
08:19sur le fait
08:21qu'il y ait un jardinier
08:22qui vienne ?
08:23Est-ce que moi
08:24à 38 ans,
08:25par exemple,
08:26qui gagne bien ma vie,
08:27est-ce que j'ai besoin
08:27d'avoir un crédit d'impôt
08:28pour que quelqu'un
08:29tonde ma pelouse ?
08:30Est-ce que c'est aux Français
08:31de le payer ?
08:32Je ne crois pas.
08:33Est-ce que par contre,
08:34s'occuper d'une personne
08:36de 80 ans
08:38ou en fonction
08:40du type
08:41de métier
08:43qui sont concernés ?
08:45Moi, je pense qu'il faut
08:46regarder de manière
08:47un peu plus précise
08:48parce qu'aujourd'hui,
08:48il y a beaucoup de choses
08:49qui sont intégrées
08:50dans le crédit d'impôt
08:51à la personne.
08:52Moi, ce que je ne veux pas,
08:53c'est que ça touche
08:55les femmes
08:55parce qu'encore une fois,
08:56le crédit d'impôt
08:57pour la garde d'enfants,
08:58c'est permettre
08:58la conciliation
08:59entre la vie familiale
09:00et la vie professionnelle.
09:01Demain, vous n'avez plus ça.
09:02Vous avez des femmes
09:03qui ne pourront plus travailler
09:04parce que ça leur coûtera
09:06plus cher de travailler
09:06que de faire garder
09:07leurs enfants.
09:08Et vous avez des femmes
09:09qui travaillent grâce
09:10à ce crédit d'impôt
09:11qu'ils ne pourraient pas.
09:12Par contre, regardez
09:13dans le détail,
09:14je vais vous donner
09:14deux exemples
09:15sur le jardinier,
09:17sur le coach portier,
09:18je ne veux pas les stigmatiser,
09:19mais à un moment
09:19où il s'est juste
09:20réinterrogé
09:21sur chaque euro.
09:22Chaque euro qu'on dépense
09:23est de l'argent des Français.
09:24Donc, il faut que ce soit
09:25de l'argent utile pour eux.
09:27Est-ce que le socle commun
09:28est en train de vaciller ?
09:30Pourquoi est-ce que
09:30je pose cette question ?
09:31Parce que je regarde
09:32la dernière déclaration
09:33de Gabriel Attal.
09:34Il n'y a aucun projet commun
09:36de société
09:37entre LR et nous.
09:38Vous êtes d'accord avec lui ?
09:40Moi, je ne suis pas d'accord
09:41avec cette phrase
09:42pour plusieurs raisons.
09:43Déjà, parce qu'on a fait
09:44un choix courageux ensemble
09:45qui est de dire
09:45qu'il fallait qu'on gouverne ensemble.
09:47Parce qu'on ne voulait pas
09:48prendre le risque
09:49que d'autres gouvernent
09:50avec une majorité plus faible,
09:52avec de l'instabilité économique,
09:54avec de l'instabilité fiscale.
09:55Et on a porté,
09:56depuis un an,
09:57un certain nombre
09:58d'éléments de réformes
09:59sur l'agriculture,
10:00par exemple,
10:01qui sont importantes
10:01pour les Français.
10:03Et donc, déjà,
10:04ça veut dire qu'on a réussi
10:05quand même à travailler ensemble.
10:05Est-ce qu'on a des différences ?
10:07Oui, évidemment.
10:07Sinon, on aurait travaillé ensemble
10:09depuis plus longtemps.
10:10On l'a fait
10:10parce qu'il y avait
10:11un contexte particulier
10:12qui nous y poussait.
10:13Ce que je dis, par contre,
10:14parce que la question
10:15qui lui était posée
10:16était notamment pour 2027,
10:17c'est que moi,
10:18je ne claque pas la porte
10:19avant même
10:20que la question soit posée.
10:21On ne peut pas,
10:22par anticipation,
10:23dire qu'on ne doit pas
10:24travailler ensemble.
10:25Déjà parce que les Français
10:26sont plutôt favorables
10:27à l'idée qu'on travaille ensemble.
10:29Ensuite,
10:29parce que si chacun
10:30reste dans sa petite écurie
10:32et qu'on se retrouve
10:33avec deux, trois
10:33ou quatre candidats
10:34à la présidentielle,
10:35c'est simple.
10:36Il n'y en aura aucun
10:36au second tour.
10:37Donc c'est bien
10:38qu'on sera entretués
10:38entre nous
10:39et à la fin,
10:40on offrira aux Français
10:41un second tour
10:42entre le RN
10:42et la France insoumise.
10:43Comment proposer
10:44un choix clair
10:45aux Français en 2027 ?
10:47Une primaire ?
10:48Une primaire ?
10:49Vous défendez
10:51l'idée d'une primaire ?
10:52Je dis cette formule
10:53qui est, je pense,
10:54que c'est le pire des systèmes
10:55et que je n'en vois pas
10:55de meilleur.
10:56Je n'en vois pas de meilleur
10:57pour réussir à départager.
10:58Je n'en vois pas de meilleur
10:59pour réussir à trancher.
11:00Donc je pense qu'à un moment,
11:01il faudra sans doute
11:02en passer par là
11:03parce que ce sera
11:03la seule capacité
11:05de responsabilité
11:06qu'on aura
11:07pour choisir
11:08celui ou celle
11:09qui pourrait être
11:09le candidat ou la candidate.
11:11Mais, encore une fois,
11:12pourquoi fermer la porte
11:13aujourd'hui ?
11:14Pourquoi les uns
11:15et les autres ?
11:16Je regardais aussi
11:17le congrès DLR.
11:17Je trouve qu'il y a des propos
11:18qui sont trop caricaturaux.
11:20Est-ce qu'on a besoin
11:21d'hurler dans un congrès
11:22on n'est pas macroniste
11:22et de se faire applaudir là-dessus ?
11:23On ne leur demande pas
11:24de devenir macroniste.
11:25Mais respecter le président
11:26de la République,
11:27ça me paraît important.
11:28Alors vous assumez
11:29le macronisme...
11:29A force de déclarations
11:30un peu à la porte-pièce
11:31des deux côtés,
11:32on rend impossible
11:33l'idée de travailler ensemble.
11:34Alors que les Français
11:35nous voient gouverner ensemble,
11:36alors que je pense
11:37qu'au municipal
11:37on a des choses
11:38à faire ensemble.
11:39Regardez par exemple
11:40à Paris,
11:41ou à mon avis
11:41à Lyon,
11:42à Bordeaux,
11:43un certain nombre de villes
11:44où on a intérêt
11:45à œuvrer ensemble
11:46parce qu'on voit bien
11:46le désastre aujourd'hui
11:47que c'est d'avoir
11:48une certaine gauche
11:49qui a été au pouvoir
11:50dans ces grandes villes
11:51et les conséquences
11:52que ça emporte,
11:53les confusions aussi
11:54que ça emporte
11:55quand certains écologistes
11:56travaillent avec la France insoumise.
11:58Moi je pense
11:58qu'on a plutôt
11:59un enjeu d'alternance.
12:00Et donc dans cet enjeu
12:01d'alternance
12:01il vaut mieux rassembler.
12:03primaire,
12:04vous serez candidate
12:04à cette primaire ?
12:06Il faut déjà qu'elle existe.
12:07Non mais oui,
12:08mais s'il y a primaire ?
12:09On verra,
12:10moi je peux chaque chose
12:10en son temps.
12:11Non mais c'est vrai.
12:12Vous êtes candidate
12:12à la primaire.
12:12Non, je ne dis pas
12:13que je suis candidate
12:14comme je ne dis pas
12:14que je ne suis pas.
12:16Je n'ai pas dit
12:16que je suis candidate
12:17comme je ne ferme pas la porte.
12:18Moi je dis que je travaille.
12:19Je travaille parce que
12:20je suis au gouvernement
12:20et que déjà
12:21je travaille pour obtenir
12:22des résultats
12:23tout de suite et maintenant
12:29et l'héritage
12:30d'Emmanuel Macron.
12:31Vous assumez
12:313 345 milliards de dettes.
12:34J'assume le fait
12:35qu'on a protégé
12:36les Français
12:36pendant le Covid.
12:37500 000 entrées par an
12:37sur le territoire.
12:38J'assume le fait
12:39qu'on a protégé
12:40les Français par an.
12:40Vous assumez
12:41une insécurité grandissante.
12:42Vous êtes un peu caricaturelle
12:43dans vos propos
12:43et vous le savez.
12:44Je force le trait
12:45mais c'est une réalité.
12:47Attendez,
12:47le narcotrafic
12:48qui explose
12:49c'est une réalité.
12:50Le narcotrafic
12:51qui explose
12:52à travers le monde
12:52c'est une réalité
12:53et donc la nécessité
12:54pour beaucoup.
12:56Et la nécessité
12:56qu'on a de lutter
12:57contre le narcotrafic
12:58et ce qu'on fait
12:59c'est-à-dire qu'on a
13:00renforcé année après année
13:02les moyens
13:03et police
13:04et justice
13:04dans tous les territoires
13:05singulièrement
13:06dans les territoires ultramarins
13:07qui sont particulièrement
13:09confrontés
13:09à la question
13:10des narcotrafic
13:11du fait
13:11tout simplement
13:12de leur proximité
13:13avec d'autres pays
13:14qui eux
13:15laissent faire
13:16malheureusement
13:16sur ces sujets
13:18et les conséquences
13:19que ça a en Outre-mer
13:20et en Hexagone.
13:20Oui,
13:21on est au travail
13:22et on lutte
13:22et on y met des moyens
13:23et on y met
13:24beaucoup de moyens.
13:25J'assume aussi
13:26qu'on a protégé
13:27les Français
13:27pendant le Covid
13:28et que personne
13:29ne nous a demandé
13:30d'arrêter.
13:30Au contraire,
13:31tout le monde
13:32nous a demandé
13:32de continuer
13:32à dépenser
13:33et à dépenser
13:34toujours plus
13:34et que quand aujourd'hui
13:35on dit en fait
13:36oui,
13:37il faut réduire
13:38cette dépense publique
13:38parce que nous n'avons
13:39pas le choix
13:39ce sont les mêmes
13:40qui disent
13:41on a trop dépensé
13:42qui refusent
13:43qu'on dépense moins.
13:44Donc vous voyez
13:44chacun est aussi
13:45face à ces contradictions.
13:46J'assume surtout
13:47que ce qui était
13:47des angoisses
13:48pour les Français
13:49en 2017
13:49notamment celle du chômage
13:51de masse
13:51n'est plus une angoisse.
13:53pour des millions
13:53de parents
13:54de grands-parents
13:55qui avaient peur
13:56que leurs enfants
13:56leurs petits-enfants
13:57entrent dans la vie active
13:58on les a débarrassés
14:00de cette angoisse
14:00qui était quand même
14:01déterminante dans nos vies.
14:03Donc il y a des choses
14:03qui vont mieux
14:04il y a des choses
14:05sur lesquelles
14:05ça n'a pas encore
14:06été suffisant
14:07il reste deux ans
14:08pour bosser
14:09le président de la République
14:10qui est président
14:10jusqu'au dernier moment
14:11je suis ministre
14:12et tant que je serai ministre
14:13je continuerai à travailler.
14:15Aurore Berger
14:16j'en finis
14:17avec la présidentielle
14:18en plus
14:18après nous parlerons
14:20nous irons à Vignon
14:21dimanche
14:22une femme a été
14:23égorgée
14:24par son compagnon
14:25devant ses quatre enfants
14:26Aurore Berger
14:27Edouard Philippe
14:29vous avez
14:30vous avez été proche
14:31d'Alain Juppé
14:33proche d'Edouard Philippe
14:34aussi
14:34c'est le meilleur
14:36c'est le mieux placé
14:36pour la présidentielle
14:37aujourd'hui
14:38oui mais moi je ne sais pas
14:39ce qui se passera
14:40dans un an
14:40dans un an et demi
14:41donc moi je pense
14:41qu'il ne faut jamais
14:42fermer la porte
14:42et qui ce soit
14:43avec Bruno Retailleau
14:44vous demandez cela
14:46vous aimeriez cela
14:47moi encore une fois
14:48ce que je dis
14:49si ce n'est pas X, Y ou Z
14:50c'est quel est le projet politique
14:52qu'on veut porter
14:53et est-ce qu'on est capable
14:54de porter un projet politique
14:55ensemble
14:56moi je pense qu'on a intérêt
14:57à porter un projet politique ensemble
14:59je pense qu'on a toujours intérêt
15:00à rassembler
15:01parce que les français
15:02ils attendent plutôt
15:02de l'apaisement
15:03du rassemblement
15:04de la capacité
15:05à régler leurs problèmes
15:06qu'ils n'espèrent
15:07qu'on ait 5, 10 ou 15 candidats
15:09sur la ligne de départ
15:10donc il y a des ambitions
15:11nos ambitions toutes
15:12sont légitimes
15:13parce qu'on a exercé
15:15des fonctions importantes
15:16parce qu'on continue
15:17à en exercer
15:17parce qu'on a
15:18je pense
15:19des convictions
15:19des compétences
15:20après il faudra
15:22les départager
15:22et il faudra les départager
15:24pour ne jamais prendre le risque
15:26de laisser le choix aux français
15:27entre la France insoumise
15:28d'un côté
15:29et le rassemblement national
15:30de l'autre
15:30dimanche donc
15:32à Avignon
15:32une femme a été égorgée
15:34par son compagnon
15:35devant ses 4 enfants
15:3778ème féminicide
15:39depuis le 1er janvier
15:41alors
15:41Aurore Berger
15:43où en est la loi cadre
15:44sur les violences faites aux femmes
15:46que vous aviez promis
15:48alors déjà
15:49c'est évidemment
15:50un drame
15:50un drame absolu
15:51la caractéristique
15:53dans ces féminicides
15:54c'est-à-dire des femmes
15:54qui sont tuées
15:55parce qu'elles sont des femmes
15:56en général
15:57est toujours la même
15:58ce sont des femmes
15:59qui avaient voulu reprendre
15:59leur liberté
16:00qui avaient décidé
16:01de quitter leur conjoint
16:02de quitter leur compagnon
16:03ça veut dire
16:04qu'on a encore des hommes
16:05dans notre pays
16:05il faut dire les choses
16:06telles qu'elles sont
16:07qui considèrent que leurs femmes
16:08leur appartiennent
16:09et qu'elles n'ont pas
16:10le droit de choisir
16:11donc ça veut dire
16:12qu'on doit être
16:13d'une vigilance absolue
16:14qu'on doit décrypter
16:15un certain nombre
16:15de signaux d'alerte
16:16parce qu'il n'y a pas forcément
16:17de plaintes
16:18qui ont été déposées avant
16:19parce qu'il n'y a pas forcément
16:20de coûts
16:20qui ont existé avant
16:21parce que la violence
16:22ce n'est pas que des coûts
16:23parce que la violence
16:24c'est le contrôle
16:25c'est la domination
16:26c'est les humiliations
16:28c'est les interdictions
16:29c'est des traceurs
16:30sur des téléphones portables
16:31sur des GPS
16:32c'est l'interdiction
16:33d'avoir un compte bancaire
16:34c'est l'interdiction de dépenser
16:35c'est tout ça
16:35et là-dessus
16:36toute la société
16:38a un rôle à jouer
16:39il y a d'abord l'État
16:40il y aura toujours d'abord l'État
16:41mais il y a nous tous
16:42nous tous en tant que citoyens
16:43nous tous en tant que collègues
16:44nous tous en tant qu'amis
16:45nous tous en tant que famille
16:46pour comprendre ces signaux-là
16:48alerter
16:49tendre la main
16:50et être en capacité
16:51de soutenir
16:52et d'accompagner
16:53et ensuite
16:53il y a sur la loi
16:54mais je voulais quand même dire ça
16:55parce que je pense
16:56qu'on a besoin
16:57de cette interpellation
16:58de la société
16:58pour progresser
17:00parce que chacun a un rôle
17:01à jouer
17:01et qui est absolument déterminé
17:03mais il faut un cadre de loi
17:05sur la loi cadre
17:05on est en train d'y travailler
17:07moi j'ai souhaité
17:07qu'on ait une méthode
17:08totalement différente d'avant
17:09parce qu'on n'a pas de majorité
17:11à l'Assemblée Nationale
17:12donc il faut faire différemment
17:13donc tous les groupes politiques
17:15de l'Assemblée et du Sénat
17:16sont autour de la table
17:17de la gauche
17:18jusqu'au Rassemblement National
17:19des communistes
17:20jusqu'au LR
17:20en passant par le socle commun
17:21tous ont accepté
17:23d'être autour de la table
17:24on se voit
17:25une à deux fois par mois
17:26pour travailler
17:27avec tous les acteurs
17:28les acteurs de l'État
17:29les acteurs du terrain
17:30octobre
17:31moi je souhaite pouvoir
17:32rendre la copie
17:33en octobre
17:34en espérant
17:35que ça crée
17:35du consensus
17:36et quand bien même
17:38il y aurait une censure
17:39ou autre
17:39quelle est l'idée majeure
17:40de ce texte ?
17:42Quelle sera l'idée majeure
17:43de ce texte ?
17:44Le traitement judiciaire
17:45il y a beaucoup de victimes
17:46aujourd'hui
17:46qui n'osent pas porter plainte
17:47qui ont peur de porter plainte
17:49mais comment faire
17:49pour les inciter
17:50à porter plainte ?
17:51Elles s'inquiètent justement
17:51de la manière avec laquelle
17:52elles vont être traitées
17:54en tant que victimes
17:54pendant le traitement judiciaire
17:55donc c'est l'un des sujets
17:56sur lesquels on travaille
17:57toutes les ordonnances
17:58de protection
17:59qu'on a mises en place
18:00comment on sécurise
18:02ce cadre juridique là
18:03l'ordonnance de protection
18:04je le redis aux femmes
18:04qui nous écoutent
18:05peut-être ce matin
18:06elles peuvent aller
18:07dans une gendarmerie
18:09dans un commissariat
18:10pour demander
18:11à bénéficier
18:11d'une ordonnance de protection
18:12si elles ont peur
18:13si elles ont été menacées
18:15elles n'ont pas besoin
18:15de l'assistance d'un avocat
18:17pour le demander
18:18il faut sans doute
18:19qu'on clarifie encore
18:20des éléments
18:21pour que ce soit
18:22beaucoup plus systématique
18:24et octroyé de manière
18:25beaucoup plus systématique
18:26il y a des sujets
18:26qui sont liés
18:27à la garde d'enfants
18:28je suis beaucoup trop alertée
18:29par des maires
18:31sur la question plutôt là
18:32des violences sexuelles
18:33plutôt que sur la question
18:34des violences intrafamiliales
18:35qui pour protéger
18:36leurs enfants
18:37sont partis
18:38et qui se retrouvent
18:39mises en accusation
18:40un statut de la monoparentalité
18:42alors ça c'est encore
18:44un autre sujet
18:45c'est plutôt
18:45une question sociale
18:47une question liée
18:48à la lutte contre les violences
18:49même si des femmes
18:51qui ont été victimes
18:51de violences
18:52se retrouvent dans cette situation là
18:54on a beaucoup progressé
18:56je pense à la question
18:57des impayés
18:57de pensions alimentaires
18:58là pour le coup
19:00on a changé la loi
19:00on a changé la loi
19:01et on a changé la vie
19:02avec ça
19:03parce que des femmes
19:04qui ne voyaient jamais
19:05un seul euro
19:06sur leur compte
19:06d'une pension alimentaire
19:07qui leur était due
19:08c'est des milliers
19:09et des milliers de femmes
19:09aujourd'hui il se passe quoi
19:10vous avez un jugement
19:12monsieur doit payer
19:13la pension alimentaire
19:15s'il ne le fait pas
19:16c'est l'état
19:16qui paye à sa place
19:17et l'état
19:18qui va ensuite chercher
19:18sur son compte bancaire
19:19à lui
19:20pour clairement dire
19:21qu'encore une fois
19:22c'est quelque chose
19:23qui protège
19:24pas la femme
19:25mais qui protège
19:25les enfants
19:26et qu'à partir du moment
19:27où il y a une décision
19:28cette décision
19:28elle doit être respectée
19:29bien
19:30autre forme de violence
19:32sur les plateformes
19:34les discours
19:35haineux
19:36violents
19:36sexistes
19:37masculinistes
19:38sur les plateformes
19:40de réseaux sociaux
19:41vous allez convoquer
19:43à nouveau
19:44les responsables
19:44de plateformes
19:45je les ai convoqués
19:46le 2 juin dernier
19:47donc elles étaient
19:47toutes autour de la table
19:48donc vous avez
19:49X, Youtube, Twitch
19:51TikTok
19:52Snapchat
19:53Facebook
19:54Instagram
19:54tout le monde était
19:55autour de la table
19:56je les reconvoque
19:57le 9 juillet prochain
19:58pourquoi est-ce que
20:01vous les reconvoquez ?
20:02déjà parce que
20:02je leur avais dit
20:03que c'était un premier
20:04rendez-vous
20:04qui appelait
20:05d'autres rendez-vous
20:06de manière à voir
20:07les progrès
20:08les évolutions
20:08la manière avec laquelle
20:09les plateformes
20:11sont prêtes
20:11réellement à s'engager
20:12moi je veux qu'elles mettent
20:13leur discours en accord
20:14avec leurs actes
20:15quand elles viennent en médias
20:16quand elles viennent en médias
20:17quand elles viennent devant vous
20:18quand elles viennent en commission
20:20d'enquête
20:20elles sont très bénévoles
20:22sur le fait
20:23de modérer les contenus
20:25d'accompagner
20:25il faut qu'elles le démontent
20:26qu'il faut qu'elles s'engagent
20:28et qu'elles le disent
20:28très clairement
20:29dans la manière avec laquelle
20:31elles suppriment des comptes
20:32qui sont des comptes haineux
20:33et encore une fois
20:33je ne parle pas de morale
20:34on a tous
20:36des visions différentes
20:37sur la morale
20:37donc moi je ne me passe pas
20:38du point de vue de la morale
20:39mais du point de vue de la loi
20:40un propos antisémite
20:42c'est illégal
20:43un propos raciste
20:44c'est illégal
20:44un propos homophobe
20:46c'est illégal
20:46une femme qui se fait agresser
20:48en direct
20:49sur un réseau social
20:50agresser sexuellement
20:51ou frapper
20:52c'est illégal
20:53donc ça
20:53ça ne doit pas pouvoir exister
20:55ces contenus-là
20:56ne doivent pas pouvoir rester
20:57les personnes qui produisent
20:59ces contenus-là
20:59ne doivent pas pouvoir
21:01rester sur ces plateformes
21:02donc nous
21:02on fait des signalements légaux
21:04les français peuvent le faire
21:05c'est la plateforme
21:06Pharos
21:07Pharos qui permet
21:08d'avoir ces signalements
21:09les associations font
21:10ces signalements
21:11aussi également
21:12mais il faut que les plateformes
21:14fassent le ménage
21:15donc moi j'attends
21:16leurs engagements
21:17c'est pour ça qu'elles seront
21:18à nouveau présentes
21:189 juillet
21:19je n'imagine pas
21:20qu'elles ne soient pas là
21:21et qu'elles ne répondent pas
21:22à une invitation
21:23une convocation
21:23d'une ministre de la République
21:25sur d'autant plus
21:26qu'on parle
21:26de discours de haine
21:27et que se passe-t-il
21:27si elles ne répondent pas
21:29à vos demandes
21:30je pars du principe
21:30qu'elles vont le faire
21:31parce que je n'imagine pas
21:32que sur les discours de haine
21:33l'antisémitisme
21:34qui est en recrudescence
21:35absolue dans notre pays
21:37les discours racistes
21:38les discours haineux
21:39de manière générale
21:41les violences faites aux femmes
21:42je n'imagine pas
21:43qu'elles refusent
21:44de s'engager
21:45donc je pars du principe
21:46qu'elles vont s'engager
21:47parce que sinon
21:48la loi changera
21:49et c'est d'ailleurs
21:50ce qu'on a dit
21:50avec le président de la République
21:51notamment sur la question
21:53de la majorité numérique
21:54à 15 ans
21:55pour dire que
21:56si les plateformes
21:57ne s'engagent pas
21:57alors nous sommes prêts
21:59à changer la loi
22:00au niveau français
22:00et européen
22:01parce qu'il faut le faire
22:02en européen
22:02de manière à ce que
22:03c'est-à-dire qu'avant 15 ans
22:04on n'a plus d'accès
22:05à la réseau sociaux
22:06interdiction des réseaux sociaux
22:07au moins de 15 ans
22:08mais comment allez-vous faire ?
22:10Je pense que tous les parents
22:11qui nous entendent
22:12rêvent que cette mesure
22:13soit mise en application
22:14parce qu'aujourd'hui
22:14ils voient bien
22:15qui sont dépassés
22:16par leurs enfants
22:17Vous avez commencé
22:17à la mettre à la réflexion ?
22:19On a commencé
22:19parce qu'on fait
22:20un travail de conviction
22:21auprès de tous les pays européens
22:23parce qu'on est tous
22:23soumis au même sujet
22:24en ce moment
22:25toutes les démocraties
22:26sont soumises
22:27aux mêmes turbulences
22:28notamment du fait
22:29des réseaux sociaux
22:30et on a de plus en plus
22:31de pays
22:32qui veulent s'engager
22:33et qui veulent
22:33qu'on puisse avancer sur ça
22:35et techniquement
22:36c'est totalement possible
22:37techniquement
22:38garantir l'identité
22:39La France ne peut pas le faire seule
22:40Non, il faut le faire
22:41au niveau européen
22:41pour que ça ait de l'impact
22:43que ça ait du sens
22:43que ce soit aussi suffisamment solide
22:45d'un point de vue juridique
22:46et légal
22:47donc il faut le faire
22:48au niveau européen
22:49mais moi je suis persuadée
22:50qu'on doit le faire
22:51parce que je pense que c'est
22:51un enjeu de santé publique
22:52pour nos enfants
22:53un enjeu de protection
22:54au regard du volume de contenu
22:56auquel ils ont accès
22:57et des violences de contenu
22:58auquel ils ont accès
22:59et donc je pense que oui
23:00il faudra le faire
23:01et que c'est une nécessité
23:02Alors vous allez proposer aussi
23:04un congé de naissance
23:04c'est vrai ?
23:05Alors oui
23:06c'est une mesure
23:06que j'ai déjà proposée
23:08le président de la République
23:09s'y est engagé
23:10et donc j'espère
23:11qu'on va réussir
23:12dans le prochain budget
23:13à avancer
23:14dans ce qu'on appelle
23:15le budget de la sécurité sociale
23:17parce que c'est à cet endroit-là
23:18que cette réforme
23:19pourrait exister
23:20le président de la République
23:22s'y est engagé lui-même
23:23à considérer
23:23que c'était une bonne idée
23:24l'idée c'est quoi ?
23:26C'est de se dire
23:26qu'après les congés
23:27maternité et paternité
23:28on pourrait avoir
23:29un congé de plusieurs mois
23:30qui pourrait être pris
23:31par chacun des deux parents
23:32père et mère
23:33c'est bon pour les enfants
23:35c'est bon pour les parents
23:36c'est bon pour l'égalité
23:37entre les femmes et les hommes
23:38Dans le prochain budget ?
23:39Je l'espère
23:40en tout cas moi
23:40je milite pour ça
23:41je m'engage pour ça
23:43et c'est aussi un travail
23:44de conviction
23:44à faire auprès du Parlement
23:48mais je vois qu'il y a
23:49beaucoup de parlementaires
23:49en ce moment
23:50qui y réfléchissent aussi
23:51et qui ont sans doute
23:52envie qu'on avance
23:53donc j'espère que ça créera
23:54du consensus
23:55Bien
23:55et puis dernière chose
23:57vous avez lancé
23:57une campagne de communication
23:58contre l'excision
23:59Oui
24:00Combien de jeunes filles
24:02sont concernées en France ?
24:03Vous avez des chiffres ?
24:06c'est pas celles
24:06qui sont concernées
24:07directement dans notre pays
24:08sur notre sol
24:09sur notre sol
24:10la règle elle est très claire
24:11et on la rappelle d'ailleurs
24:12à tous les nouveaux entrants
24:13dans notre pays
24:14évidemment qu'aucune mutilation sexuelle
24:17ne peut être autorisée
24:18c'est l'excision
24:19mais il y a d'autres types
24:20de mutilation sexuelle
24:21qui s'imposent
24:22aux petites filles
24:23et qui malheureusement existent
24:25et ce sont des campagnes
24:26qu'on fait
24:27à l'approche de l'été
24:28de manière régulière
24:29en lien avec les associations
24:30pourquoi ?
24:31parce que malheureusement
24:32chaque été
24:33il y a le risque
24:34que des petites filles
24:35soient soustraites
24:36à la France
24:36retournent dans certains pays
24:38où l'excision
24:40ou les mutilations sexuelles
24:42sont malheureusement
24:42encore la règle
24:43la coutume
24:44ou même légale
24:46et donc
24:47on rappelle de manière très claire
24:48quelles sont les valeurs
24:49de la France
24:50on rappelle aussi
24:51très clairement aux parents
24:52ce qu'ils risquent
24:53parce que si demain
24:54ces petites filles
24:54reviennent en France
24:55et qu'on découvre
24:56ce qu'elles ont eu
24:56à subir de terrible
24:57alors les parents
24:59seront évidemment
25:00directement mis en cause
25:02parce que c'est la loi
25:03dans notre pays
25:04et la loi
25:04elle doit s'appliquer
25:05à tout le monde
25:06merci
25:07d'être venu nous voir
25:09ce matin
25:10sur l'antenne de Sud Radio
25:11il est 8h58
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