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00:00Bonjour Marion Maréchal, bienvenue à la grande interview sur CNews et Europe 1.
00:03Vous êtes bien sûr eurodéputée et présidente du mouvement Identité-Liberté.
00:08Avant d'évoquer le coup de chaud à l'Assemblée Nationale avec la réforme de l'audiovisuel public, rejetée d'emblée hier,
00:15parlons du coup de chaud sur toute la France et de ses conséquences avec plus de 1300 écoles fermées.
00:20Vous avez évoqué hier un non-sens français.
00:22Attendez, le coup de chaud c'est la faute du gouvernement, vraiment ?
00:25Non, c'est pas ça, si vous voulez, c'est qu'on a vraiment le sentiment que rien ne marche dans ce pays,
00:28pas même la gestion de la climatisation, c'est quand même affligeant.
00:31C'est-à-dire qu'on sait aujourd'hui, on est capable de l'anticiper qu'il va y avoir un coup de chaud sur la France
00:35et on n'est pas capable de faire en sorte que les étudiants et les élèves puissent être en classe dans de bonnes conditions
00:39sur des prétextes qui sont totalement fallacieux, parce qu'on nous explique que la climatisation
00:43ferait augmenter le taux de carbone dans l'atmosphère, alors qu'on sait que c'est un système électrique
00:49et qu'aujourd'hui l'immense majorité de l'électricité française est fournie par le nucléaire,
00:54qui est l'énergie décarbonée.
00:55Parce que Marine Tondelier répond à Marine Le Pen, Marine Le Pen qui promet un grand plan climatisation
01:00et Marine Tondelier qui ironie sur le programme écologique du RN et donc le vôtre en disant
01:04achetez des climatiseurs, c'est bien ça votre programme écologique ?
01:07Oui, mais parce qu'on se cache derrière de l'idéologie, au prix de l'efficacité sociale,
01:13au prix du bien-être de nos enfants, on voit des pays qui sont des pays tout à fait raisonnables,
01:17je pense aux Etats-Unis qui ont un taux de climatisation de 90%, à l'Italie près de 70%,
01:22en France je crois qu'on est autour de 25%, c'est quand même un grand pays comme la France, pas capable.
01:26Et ce qui me fait rire surtout, c'est que j'imagine tous ces fonctionnaires à l'origine de ces décisions
01:30qui eux sont planqués dans des bureaux bien climatisés et qui imposent aux enfants d'être à 30 dans des classes
01:35avec 37 degrés à l'extérieur sans climatisation.
01:37Donc tout ça est quand même une belle hypocrisie.
01:39Il y a en tous les cas des coups de chaud localisés si je puis dire, c'était le cas hier à l'Assemblée nationale
01:43avec une réforme de l'audiovisuel public rejetée d'emblée, Marion Maréchal, à la surprise générale.
01:48Le Rassemblement national d'ailleurs a joint ses voix à celle de la gauche pour des questions techniques
01:52face au rang clair-semé de la coalition gouvernementale.
01:55Est-ce qu'on claire cette réforme de l'audiovisuel public ? Elle est impossible, elle n'arrivera pas ?
01:59Je crois qu'elle sera en tout cas extrêmement compliquée, c'était une petite loi bien insatisfaisante pour moi
02:04parce que vous savez que moi je défends la privatisation de l'audiovisuel public.
02:06Et pas la suppression ?
02:07Oui, la privatisation tout à fait, qui coûte chaque année je le rappelle quand même près de 4 milliards d'euros
02:12qui posent un certain nombre de sujets, puisque la question de la rencontre avec le public
02:17mais la question aussi aujourd'hui d'une propagande d'État à certains égards,
02:21une espèce de conformisme de gauche qui m'interpelle.
02:24Vous savez, il y a quelques heures de cela, nous avons eu une interpellation mutuelle
02:28avec monsieur Mathieu Pigasse, vous savez, qui est un millionnaire de gauche, qui est actionnaire.
02:33Vous vous reprochez, j'explique en quelques mots, d'avoir été épargnée par le service public
02:36contrairement, dites-vous à d'autres comme Vincent Bolloré et Pierre-Édouard Sterrain
02:40et vous estimez que Pigasse est épargnée en raison de ses engagements à gauche ?
02:43Il vous a répondu, mais moi j'assume, moi mes valeurs c'est la liberté, c'est l'égalité.
02:47C'est extraordinaire, c'est-à-dire qu'on a là un millionnaire qui s'affiche de gauche,
02:51qui dit explicitement dans la presse, moi je mets mon argent au service de la défense.
02:54C'est interdit.
02:55En effet, mais absolument pas, il est d'ailleurs actionnaire dans un certain nombre de médias
02:57comme Le Monde, comme l'Obs, comme le Fingtion Post, mais l'autre sujet en revanche,
03:01c'est qu'il est aussi, à travers une de ses holdings, producteur d'un certain nombre
03:04d'émissions de services publics, notamment sur France 5, comme c'est à vous, comme c'est dans l'air.
03:08Et là, je m'étonne que le service public ne s'attarde pas à faire des cash investigations
03:13pour savoir pourquoi il y a aujourd'hui des millionnaires de gauche qui utilisent leur argent
03:16pour défendre leurs idées et l'assument comme tel.
03:18Vous savez, c'est un cas comme dans le chasseur des inconnus, il y a le bon et le mauvais chasseur,
03:23il y a le bon et le mauvais millionnaire.
03:24Le bon millionnaire, c'est celui de gauche qui met son argent au service de ses idées
03:29pour donner des leçons aux Français.
03:31Et puis, il y a le mauvais milliardaire ou millionnaire qui est celui de droite,
03:35en l'occurrence, Pierre-Édouard Sterrin, Bolloré,
03:37où là, évidemment, il y a une offensive générale sur France Info, sur France Inter
03:41pour dénoncer le fait qu'il y ait des hommes de droite qui défendent leurs idées.
03:44Et vous demandez une exigence de pluralité que l'on peut entendre,
03:47mais en quoi ce n'est pas, notamment de votre part, une volonté de mettre au pas
03:50la télévision et la radio publique ?
03:51En d'autres termes, si le RNO arrive au pouvoir demain,
03:53qu'est-ce qui garantit que le service public sera encore libre ?
03:55Non, mais déjà, première chose, moi, je ne suis absolument pas contre
03:58que des gens puissent investir leur argent privé dans des initiatives privées
04:01et des médias privés libres ensuite aux différents publics de lire ou d'acheter.
04:07Maintenant, je demande l'égalité de traitement, une fois de plus.
04:10Je trouve étonnant quand même qu'il y ait aujourd'hui des médias
04:12qui bénéficient très largement de subventions publiques,
04:14alors qu'ils mourraient sans cela.
04:16Je pense notamment à l'humanité, quand il y a d'autres médias,
04:18par exemple Valeurs Actuelles, qui n'en bénéficient pas du tout.
04:20Donc, on voit bien qu'il y a un deux-poids, deux-mesures.
04:22On a donc des commissions d'enquête pour interpeller Pierre-Édouard Sterrin,
04:26ce millionnaire de droite, pour savoir ce qu'il fait de son argent,
04:29lui reprochant notamment d'investir dans des initiatives culturelles.
04:32On ne trouve rien à dire, par exemple, au fait que M. Pigasse,
04:34lui, investisse dans des grands événements culturels
04:37comme Rocancen ou les euro-coéennes de Besançon.
04:41Une fois de plus, on a le sentiment que, notamment à travers le service public,
04:46il y a une tolérance vis-à-vis de ceux qui défendent cette idée de gauche
04:50et une intolérance absolue quand des gens de droite veulent défendre leurs idées.
04:53Moi, maintenant, je crois à un service public,
04:55si tant est qu'il devait se poursuivre,
04:57qui investisse dans le pluralisme et dans la neutralité.
05:01Pluralisme et liberté.
05:03Alors là, malheureusement, Marion Marchand, il n'est pas question de liberté,
05:06pas encore malheureusement pour Boalem Sansal,
05:07ni pour notre confrère journaliste Christophe Gleize, emprisonné,
05:11condamné à 7 ans de prison en Algérie pour apologie de terrorisme.
05:15Alors, Paris dit regretter cette lourde condamnation pour ce journaliste.
05:18On attend de connaître aujourd'hui le sort de Boalem Sansal.
05:21Entre riposte graduée ou méthode forte,
05:24est-ce qu'on est démuni face à Alger aujourd'hui ?
05:25Il n'y a jamais eu de riposte graduée.
05:27Voilà, disons-le.
05:28La seule chose qu'il y a eu, c'est la diplomatie à genoux.
05:30Depuis maintenant un an, on a eu de cesse d'avoir un gouvernement
05:33qui nous expliquait qu'il ne fallait rien dire,
05:34qu'il ne fallait pas faire de vagues,
05:36ne vous inquiétez pas, ça va bien se passer,
05:37si on est gentil avec l'Algérie, ils vont revenir à la raison.
05:40La réalité, c'est que plus l'Algérie aujourd'hui prend en otage des Français,
05:45plus elle nous crache au visage, plus elle nous humilie publiquement,
05:48et plus on naturalise ses ressortissants,
05:50plus on accorde des titres de séjour à ses ressortissants.
05:53Les chiffres de l'immigration aujourd'hui parlent d'eux-mêmes.
05:55Le ministre de l'Intérieur a haussé le ton,
05:56Alger s'est braqué en faisant de Bruno Rota une cible,
05:59en mobilisant une partie de sa population contre la France.
06:01Est-ce que vraiment la méthode forte pourrait payer ?
06:03Mais la conséquence de cela, dans les faits,
06:05c'est qu'aujourd'hui l'Algérie est la deuxième nationalité
06:07qui a obtenu le plus de titres de séjour durant l'année 2024.
06:11Qu'il y a eu d'ailleurs un record de titres de séjour accordés,
06:14je vous parle aussi des naturalisations,
06:16et en particulier pour l'Algérie.
06:17Donc je veux dire, cette réponse d'agraduée, elle n'a jamais existé.
06:19On n'a pas vu de consulat fermé,
06:21on n'a pas vu les fameuses amendes qui auraient dû être mises sur R-Algérie,
06:26on n'a pas vu l'arrêt total des visas.
06:28Les visas ont continué d'être accordés,
06:30y compris d'ailleurs les visas diplomatiques.
06:31On n'a rien vu non plus sur le plan de la récupération de la dette
06:35liée aux dépenses de santé dues par des Algériens en France,
06:39près de 40 millions aujourd'hui d'euros de dettes.
06:41Donc vous, vous aurez été pour la fermeture du robot né,
06:44la méthode forte, quelles que soient les conséquences ?
06:45Je constate qu'une fois plus, la diplomatie à genoux
06:48qui a été celle du gouvernement depuis un an,
06:50je ne jette pas, comment dire,
06:53je ne veux pas acculer M. Rotaillot,
06:55mais je constate qu'il est en tout cas prisonnier d'un gouvernement
06:57qui ne l'a pas suivi sur ce fait.
06:59Et la conséquence de cela, c'est qu'aujourd'hui,
07:00Boilem-Sensal, malade,
07:02et qui sera probablement, malheureusement,
07:05je le crains, derrière les barreaux très longtemps.
07:06Quand on est député français et qu'on a une origine,
07:09un lien avec un autre pays, en l'occurrence de l'autre côté
07:11de la Méditerranée, est-ce qu'on peut embrasser
07:13de manière, j'allais dire, affective son drapeau ?
07:16C'est le cas de Sébastien Delogu qui a affirmé
07:19et qui s'est vanté d'avoir embrassé le drapeau algérien.
07:22Non, mais c'est, si vous voulez,
07:23le contexte dans lequel il mène cette opération
07:27est particulièrement honteux.
07:28Nous sommes dans un conflit ouvert et extrêmement grave
07:30avec le gouvernement algérien.
07:32Nous avons aujourd'hui deux Français,
07:34puisqu'il y a, en l'occurrence, Boilem-Sensal.
07:36La gauche ne dit rien parce qu'il est considéré
07:38comme d'extrême droite et islamophobe
07:39pour avoir simplement défendu la liberté d'expression.
07:41Et un autre journaliste, pourtant plutôt de gauche,
07:43celui-ci, mais bizarrement, la gauche,
07:45ne s'est pas trop levée, mal à l'aise
07:47au fait de critiquer le gouvernement algérien.
07:51Et la conséquence de cela,
07:52c'est qu'on a aujourd'hui des députés
07:54qui, je considère, moi, je vous le dis,
07:55comme Rima Hassan, être des Français de papier.
07:57Voilà, c'est des gens,
07:58ils ont la carte d'identité française.
08:00Oui, de papier.
08:00Ça va faire beaucoup réagir.
08:01Pourquoi cette expression ?
08:02Très simplement, parce que je pense
08:04que ces gens...
08:05Leur nationalité, leur citoyenneté.
08:07La démonstration qu'aujourd'hui,
08:08nous avons une politique de naturalisation,
08:10d'obtention de la nationalité
08:11beaucoup trop laxiste,
08:12trop peu exigeante,
08:13puisque des gens comme M. Delogu
08:15ou Mme Rima Hassan
08:15l'ont obtenue pour en faire quoi ?
08:18C'est-à-dire pour aller faire l'apologie
08:19de régimes qui, aujourd'hui,
08:20ne crachent sur la France.
08:21Donc ce ne sera pas de bons Français à vos yeux ?
08:22Excusez-moi, je ne sais pas ce qu'il y a aujourd'hui
08:23de Français Rima Hassan,
08:25à part la carte d'identité,
08:26quand je la vois à mes côtés
08:28au Parlement européen,
08:29parce que vous savez qu'elle est
08:29députée européenne aujourd'hui.
08:31Depuis un an, j'ai regardé
08:33l'ensemble de ses interventions,
08:34elle n'a pas parlé une seule fois
08:36d'autre chose que du sujet
08:38du conflit israélo-palestinien.
08:40Qui n'est pas illégitime par ailleurs ?
08:42Pas autre chose, pas une seule fois.
08:43Elle n'a pas pris la parole une seule fois
08:45pour parler des intérêts
08:46et de la défense des Français.
08:47La seule fois, d'ailleurs,
08:48où elle a pris la parole,
08:49c'est en effet sur la femme
08:50Boilene Sansal
08:51pour cracher sur la France.
08:52Donc oui, je suis désolée
08:53de vous le dire
08:53qu'aujourd'hui, je ne comprends pas
08:54comment cette femme
08:55a pu obtenir la nationalité.
08:56Je ne comprends pas
08:56comment elle peut encore
08:57d'ailleurs la conserver
08:58sans en être déchue
09:00alors qu'elle fait l'apologie
09:01du terrorisme.
09:01Déchoir de sa nationalité,
09:02Rima Hassan,
09:03ce qui est techniquement impossible.
09:05Ce qui est malheureusement
09:06aujourd'hui impossible
09:06depuis quelques mois seulement,
09:08qui aurait peut-être été possible
09:09il y a encore quelques mois
09:09parce que nous avons là encore
09:10une loi qui est trop restrictive.
09:12Mais oui, c'est la démonstration
09:13et M. Delogu en est aussi l'exemple
09:15que nous avons une fabrication
09:17industrielle, oui,
09:18de français de papier
09:19qui aujourd'hui se retourne
09:20contre nous.
09:20Et français de papier,
09:21ça veut dire aussi,
09:22Marion Margeleff,
09:22qu'on va commencer à faire
09:23le tri entre certains français
09:24pour savoir qui mérite
09:25ou pas la nationalité
09:26et jusqu'où peut-on aller
09:27dans ce cas.
09:27Non, la loi et la loi.
09:29Il ne s'agit pas ensuite
09:29de faire une différence
09:30face à la loi,
09:32mais indéniablement,
09:32il faut poser un diagnostic.
09:34On voit bien aujourd'hui
09:34qu'on a fabriqué
09:36une fois de plus
09:36de manière industrielle
09:37des gens qui ne se reconnaissent pas
09:38dans ce qu'est la France,
09:39qui n'aiment pas la France,
09:40qui ne veulent pas défendre
09:41les intérêts de la France
09:42jusqu'à parfois se faire élire
09:44pour utiliser ce mandat
09:45contre elle.
09:46Donc oui,
09:46l'objectif étant derrière
09:47de ne pas recommencer
09:48cette erreur
09:49et de limiter évidemment
09:50l'obtention de la nationalité.
09:51Alors, il aime la France,
09:53il n'a cessé de le dire.
09:53Le seul droit, pardon,
09:54du sang.
09:56Ou la naturelisation.
09:57Ou la naturelisation.
09:57Il aime la France,
09:58il n'a cessé de le dire,
09:59c'est bon,
09:59elle aime son seul
10:00qui s'est engagée,
10:01qui s'est toujours engagée
10:02contre l'islamisme
10:03au sujet de l'islamisme.
10:04Vous avez ciblé
10:05pour dénoncer leur pratique
10:06un établissement
10:07de Château-Chinon,
10:08il s'agit de l'IESH,
10:10que vous avez qualifié
10:11Marion Maréchal
10:12de centre de formation
10:13des islamistes frères musulmans,
10:15établissement dont on a récemment
10:16appris la dissolution prochaine
10:18par donc les services
10:19du ministre de l'Intérieur.
10:21Bon, la preuve aussi
10:22que les choses peuvent avancer ?
10:24Écoutez, moi ça fait 15 ans
10:25que je me bats
10:26contre les frères musulmans.
10:27Voilà, je l'ai fait
10:28dans le cadre de l'école
10:29des frères musulmans de l'IESH
10:30et j'en suis très heureuse
10:31puisque je viens d'apprendre
10:32en effet que la dissolution
10:34était engagée,
10:35je l'ai faite avec
10:36l'association Fémiso
10:37qui est aujourd'hui financée
10:37par le Parlement européen,
10:38là encore proche
10:39des frères musulmans.
10:40Je l'ai faite avec
10:40cette école de Valence
10:41dont il a été révélé
10:42par la presse
10:43que là encore
10:43elle se met près
10:44des frères musulmans
10:45et je pense que d'ailleurs
10:46cette confrérie
10:47l'a bien compris
10:47puisque systématiquement
10:49il me traîne en justice,
10:50il porte plainte contre moi.
10:52En diffamation,
10:53vous avez accusé l'association
10:54d'être affiliée
10:54à la confrérie islamiste
10:56des frères musulmans
10:56et ces derniers
10:57d'avoir le même objectif
10:58d'Al-Qaïda
10:59et de Daesh.
11:05Ça a été prouvé
11:06par la presse.
11:07D'ailleurs ce qui est très étonnant
11:08c'est qu'ils portent plainte
11:09contre moi
11:09alors qu'ils viennent
11:09de perdre leur procès
11:10en diffamation
11:11contre Charlie Hebdo
11:12qui eux-mêmes
11:13les accusaient
11:13des mêmes incointances.
11:14Je pense qu'ils savent
11:15en effet
11:16que je ne me tairai pas
11:17et donc ils cherchent
11:18à créer une forme
11:18d'intimidation,
11:19une forme de djihad judiciaire
11:20si je puis dire
11:21qui me pousserait
11:22à renoncer à ce combat.
11:24Mais je tiens à dire
11:25par ailleurs
11:25que non seulement
11:26je n'y renoncerai pas
11:26et je suis plus motivée
11:28que jamais
11:28mais d'autant plus
11:29quand je vois aujourd'hui
11:30le glissement
11:30j'ai envie de dire
11:32sur le plan même
11:33politique et électoral
11:34de cette influence islamiste
11:36on voit aujourd'hui
11:36la France insoumise
11:37glisser vers un parti
11:39de plus en plus
11:40pro-islamiste
11:41et on voit même
11:41une forme d'axe
11:42un peu étonnant
11:43un axe
11:43mélenchono-vilpiniste
11:46si je puis dire
11:47puisque quand je vois
11:47d'un côté
11:48Jean-Luc Mélenchon
11:48aujourd'hui
11:49c'est la France humaniste
11:50potentiel candidat
11:52à la présidentielle
11:53quand je vois d'un côté
11:53Jean-Luc Mélenchon
11:54faire l'apologie du voile
11:55dans une vidéo récente
11:57et monsieur Dominique
11:58Villepin a expliqué
11:59qu'il ne voit pas de problème
12:00au voilage des petites filles
12:01je vois une espèce
12:02de convergence
12:02pour des raisons
12:03peut-être de clientélisme
12:04électoral
12:04on a un islamo-gaullisme
12:07et un islamo-gauchisme
12:09excusez-moi
12:11comment peut-on justifier
12:13aujourd'hui
12:13le voilage des petites filles
12:14qui est même interdit
12:15dans un certain nombre
12:16de pays musulmans
12:17est-ce qu'on peut dire
12:19que Dominique Villepin
12:19a justifié
12:20le voilage des petites filles
12:21il y trouve
12:22toutes les excuses
12:22en expliquant
12:23que vous savez
12:24c'est des pratiques culturelles
12:25qu'il ne faut pas y donner
12:26trop de gravité
12:27et trop d'importance
12:28donc oui
12:29je pense qu'il y a aujourd'hui
12:30à travers
12:30pas seulement les frères musulmans
12:32mais même d'autres courants
12:33comme le salafisme
12:33et autres
12:34une influence politique
12:35qui dépasse
12:36la simple sphère
12:37finalement mélenchoniste
12:38et qui doit nous interpeller
12:40sur le fait
12:40que le rendez-vous de 2027
12:41sera plus existentiel
12:43que jamais
12:43parlons justement
12:44de ce rendez-vous
12:45sur le plan politique
12:4674% des français
12:47en tout cas
12:48des citoyens de droite
12:49Marion Maréchal
12:49veulent de la fameuse union
12:50ou alliance des droites
12:51que vous prenez
12:52aussi depuis un certain temps
12:54alors ce qui n'est pas
12:55forcément le cas
12:56de tous les chefs
12:57de partis concernés
12:58je le rappelle
12:58reconquête LR
12:59et le RN
13:00chacun pense pouvoir
13:01gagner seul
13:02en réalité
13:03est-ce que vous pensez
13:04vraiment
13:04que même chez les LR
13:05quelqu'un va franchir
13:06le rubicon
13:07comme l'avait fait
13:08d'ailleurs l'érection
13:08Merci de rappeler
13:09qu'en effet
13:10depuis que je suis engagée
13:10en politique en 2012
13:11j'ai toujours défendu
13:12cette idée de coalition
13:13des droites
13:13et je suis heureuse
13:14de constater
13:15mais ce n'est pas nouveau
13:15d'ailleurs
13:16que les électeurs
13:16partagent cette aspiration
13:17qui est selon moi
13:19qui n'est pas une obsession
13:20en soi
13:20pour une fin en soi
13:21mais c'est un moyen
13:22le seul chemin
13:23que je vois
13:24pour réussir à rassembler
13:2551% des français
13:27aujourd'hui
13:27le RN est le premier parti
13:29du corps national
13:29il est à 35%
13:30au premier tour
13:31mais 35%
13:32ça n'est pas 51%
13:33est-ce que le RN
13:34est de droite
13:34se refuse à cette appellation
13:36en revanche
13:37ce qui est indéniable
13:37c'est qu'il y a aujourd'hui
13:39des convergences
13:39sur la question
13:41par exemple
13:41de la lutte
13:41contre l'immigration
13:42la défense
13:43de la souveraineté française
13:44qui devrait pouvoir
13:45nous rassembler
13:46Vous avez dit
13:46que vous pourriez travailler
13:47notamment avec
13:48des personnalités
13:49comme Bruno Retailleau
13:50et d'autres
13:50Mais moi absolument
13:51je considère qu'aujourd'hui
13:52c'est une forme d'échec
13:54selon moi
13:54que Bruno Retailleau
13:55ait choisi plutôt
13:56de travailler avec le centre
13:57plutôt qu'avec le camp national
13:57il n'est pas trop tard
13:59pour changer cela
13:59et je pense qu'une fois de plus
14:00c'est le seul chemin victorieux
14:02c'est le chemin
14:02que nous montre d'ailleurs
14:03Georgia Meloni
14:04Georgia Meloni
14:05dont tout le monde
14:05aujourd'hui
14:06qui tout le monde
14:07fait référence
14:08Tout le monde peut-être pas
14:09mais en tous les cas
14:10dans votre temps
14:11à droite
14:11mais même côté LR
14:12d'ailleurs érige en modèle
14:13qu'ils aillent au bout
14:14de ce modèle
14:14le modèle Georgia Meloni
14:15c'est une coalition
14:16qui va du centre droit
14:17jusqu'à la droite nationale
14:18Alliance des droites
14:19Sarah Knafo
14:20se fait aussi le faire
14:21de l'Anse-Sat-Union
14:22elle l'a dit hier
14:23chez Pascal Praud
14:23quand vous étiez à Reconquête
14:24est-ce que ce sujet
14:25d'Alliance des droites
14:26était un sujet de consensus ?
14:28Le problème
14:29c'est quand j'étais à Reconquête
14:29si vous voulez
14:30c'est que moi
14:30j'étais face à
14:31Éric Zemmour
14:32et Sarah Knafo
14:33qui passaient leur journée
14:34à m'expliquer
14:34qu'il fallait taper
14:35prioritairement
14:36sur le RN
14:37et sur Jordan Bardella
14:37et ça aboutit
14:38à ce qu'ils présentent
14:39des candidats
14:39partout où ils le pouvaient
14:40aux élections législatives
14:41contre la coalition
14:42RN-UDR
14:43j'ai fait un choix contraire
14:45vous le savez
14:45c'est ce qui a conduit
14:46à la rupture
14:46en soutenant la coalition
14:47donc je suis heureuse
14:49d'entendre ce discours
14:50mais j'aime
14:50qu'il puisse se concrétiser
14:51par des actes
14:52maintenant ce qui est vrai
14:53c'est qu'au-delà
14:55du premier tour
14:56de l'élection présidentielle
14:57nous devons préparer
14:58une coalition élargie
15:00et structurée
15:00au moment des élections
15:01avec une plateforme commune
15:03oui bien sûr
15:03et moi je vais vous dire
15:04malgré ce qui peut aujourd'hui
15:06m'opposer à Reconquête
15:08voilà le désaccord
15:09qui nous a
15:09qui a conduit
15:10à cette rupture
15:10mon rêve
15:12dans l'absolu demain
15:13c'est qu'il y ait
15:13évidemment une grande
15:14plateforme des droits
15:15qui puisse réunir
15:15l'ELR, Reconquête
15:16le RN, l'UDR
15:18et même Dupont-Aignan
15:19et notre mouvement
15:19Identité Liberté
15:20mais c'est une responsabilité
15:22D'accord mais croisons-la
15:22c'est d'abord
15:23parce que vous parlez
15:23de cette rupture
15:24avec Reconquête
15:25ça fait quasiment un an
15:26jour pour jour
15:27aujourd'hui au RN
15:29je ne sais pas si
15:30Jordan Bardella
15:31vous ouvre grand les bras
15:32est-ce que vous regrettez
15:33finalement cette décision
15:34d'être partie de Reconquête ?
15:36Non mais déjà
15:37je n'ai pas partie
15:37j'ai été virée
15:38donc on va dire
15:39qu'elle s'est un peu imposée
15:40à moi
15:41ça aimerait d'être claire
15:41mais je n'ai pas de regrets
15:43Vous êtes tous d'accord
15:44sur la version ?
15:45De fait je veux dire
15:46tout le monde peut retrouver
15:47le fait que
15:48M. Zemmour
15:49m'a exclu moi
15:50et les trois autres vice-présidents
15:51sur BFM le soir même
15:52je n'ai pas quitté Reconquête
15:53donc voilà
15:54mais je n'ai pas de regrets
15:54sur le fait d'avoir défendu
15:56et fait le choix
15:56de l'union des droites
15:57avec la coalition RN-Cioti
15:59je pense simplement
16:00qu'elle n'est pas suffisante
16:01qu'elle doit être
16:02plus manifeste
16:04plus structurée encore
16:05plus élargie
16:06et j'espère que
16:07aujourd'hui les chiffres
16:08de l'immigration
16:09convaincront M. Retailleau
16:10qu'il est prisonnier
16:10d'un bloc centriste
16:11qui le condamne finalement
16:12à l'impuissance
16:13et qu'il en tirera toutes les leçons
16:14Et pour conclure
16:15Marion Marshall
16:15qu'est-ce que vous répondez
16:16à ceux qui disent
16:16que vous avez des fidélités successives
16:18Reconquête Eric Zemmour
16:19et puis Marine Le Pen
16:20l'ERN
16:21et puis peut-être demain
16:22Jordan Bardet là
16:23plutôt que Marine Le Pen
16:23La fidélité que j'ai
16:27et qui m'importe finalement
16:28vis-à-vis des électeurs
16:29qui me font confiance
16:29c'est celle pour mes idées
16:30et ça je pense que tout le monde
16:31pourra m'accorder
16:31qu'elles n'ont pas changé
16:32depuis maintenant
16:33près de 13 ans
16:33que je fais de la politique
16:34sur la question de l'union des droites
16:36sur la question de l'identité
16:36sur la question du libéralisme
16:38sur la question des sujets de société
16:39et j'ai fait en sorte
16:40d'essayer de les défendre
16:41là où ça me semble plus efficace
16:43voilà donc je
16:44je crois pas avoir manqué
16:46de cohérence
16:47même si parfois
16:47ça a pu donner ce sentiment
16:48peut-être parce qu'aussi
16:49je l'ai mal expliqué
16:50en tout cas ce qui est sûr
16:51c'est qu'aujourd'hui
16:51voilà j'ai fait le choix
16:52d'être aux côtés du RN
16:53et de l'UDR
16:54parce que je n'ai qu'une seule obsession
16:55la victoire en 2027
16:57et je pense que c'est
16:57quand je vois par exemple
16:58que beaucoup de LR
16:59ont été absents
17:00lorsqu'il s'agit de voter
17:01au moment de l'Assemblée nationale
17:03sur la loi
17:03qui interdit le fait
17:04de pouvoir marier un clandestin
17:06je m'en désespère
17:10que sous Lionel Jospin
17:11je ne sais pas si vous imaginez
17:12en 2024
17:12donc je veux dire
17:13on est au bord du gouffre
17:15que les gens puissent penser
17:16à leurs petits intérêts politiciens
17:17plutôt qu'à l'intérêt de la France
17:18me rend malheureuse
17:19à bon entendant
17:20merci Marion Maréchal
17:21c'était votre grande interview
17:22à bientôt et bonne journée
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