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Retrouvez le replay du débat de l'Équipe du Soir du 29/06/2025.
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00:00Musique
00:00L'équipe du soir, bonsoir, bienvenue à la maison, vous êtes chez vous.
00:22Ce soir on va parler ensemble de la victoire du Paris Saint-Germain contre l'Inter Miami.
00:26C'était dans la Coupe du Monde des clubs.
00:28Une victoire plutôt convaincante face à un adversaire pas très convaincant.
00:32On va en parler.
00:32On parlera également de ce qu'engendre cette victoire, de l'intérêt.
00:36On fera un petit pas en retrait sur cette compétition.
00:38Essayer de comprendre si cette compétition un peu boudée en Europe trouve son audience sur les autres continents.
00:44On ira un petit peu partout en Amérique du Nord, en Amérique du Sud, en Afrique pour comprendre cela.
00:48On parlera également du coup de la Ligue 1, du Mercato, de la situation de l'Olympique Lyonnais.
00:53Et puis il y aura le Minuit Info avec Léna Mounier.
00:57Et avec moi ce soir, un président princier, Frédéric Piquionne.
00:59Bonjour Frédéric Piquionne.
01:00Oui, bonsoir.
01:01Bonsoir à tous, bonsoir à toutes.
01:02Et un tour de table, vous le voyez avec le Chilien de l'équipe du soir, Hugo Guillemet,
01:06avec Dr Love de l'EDS Bernard Lyons, avec la voix de l'EDS.
01:12Il s'agit de Fred Verdier.
01:13Et la mèche de l'émission, c'est le coach.
01:15Régis, on n'a plus les droits.
01:18Pour les infos de la soirée, nous sommes accompagnés avec Léna Mounier.
01:21Bonsoir Léna, comment allez-vous ?
01:22Bonsoir, ça va très bien et vous ?
01:24Fort bien.
01:25Première chose, on fait gagner un petit quelque chose aujourd'hui.
01:27C'est à gagner sur le compte X de l'équipe du soir.
01:30C'est un livre en hommage à la victoire du Paris Saint-Germain en Ligue des champions.
01:35C'est signé Kimon Plénia et Julien Riffel.
01:38Voilà, vous allez sur le compte X pour remporter ce cadeau.
01:41On va rester avec vous Léna, on en a parlé.
01:43Il y avait un match du Paris Saint-Germain cet après-midi.
01:45C'était à 18h, c'était aux Etats-Unis.
01:48C'était un match de la Coupe du Monde des clubs.
01:50Et le Paris Saint-Germain s'est imposé face à l'Inter-Miami.
01:53Victoire 4-0 du Paris Saint-Germain face à l'Inter-Miami de Lionel Messi.
01:57Dès la sixième minute, coup front de Vitinha et la tête de Joao Neves.
02:02Une demi-heure plus tard, récupération de Ruiz, bel enchaînement.
02:05Et le Portugais à la conclusion.
02:07C'est un doublé pour Joao Neves.
02:10Toujours en première période, Hakimi pour Doué, le centre.
02:12Et le défenseur de l'Inter-Miami contre son camp.
02:153-0 pour Paris.
02:17Dernier but, première tentative sur la barre.
02:19Hakimi conclut.
02:21Pas de but en seconde période.
02:22Mais à noter le retour de Dembélé.
02:25Score final 4-0.
02:26Paris est donc qualifié en quart de finale.
02:28Une victoire probante.
02:30Une victoire relativement facile pour le Paris Saint-Germain.
02:33Du coup, on s'est posé cette question.
02:34Cette victoire du PSG lui permet-t-il d'envoyer un message ?
02:39C'est la question qu'on s'est posée.
02:40Et à cette question, deux chroniqueurs ne sont pas d'accord.
02:44Pour Fred Verdier, oui.
02:45Le Paris Saint-Germain a envoyé un message dans cette compétition.
02:48Pour Bernard Lyons, c'est non.
02:50Ça n'est pas le cas.
02:51Le Paris Saint-Germain a-t-il envoyé un message pour Fred Verdier ?
03:02C'est plutôt oui.
03:04On a vu une grosse première période.
03:06Expliquez-nous.
03:07Oui, parce qu'en fait, le PSG montre qu'il ne baisse pas de régime.
03:12Quel que soit le tour, quel que soit l'adversaire,
03:14quelles que soient les conditions de jeu,
03:16quelle que soit la compétition même,
03:18puisque pour toutes les équipes, depuis la nuit des temps,
03:20la finale de la LDC, c'est la fin de la saison.
03:22Vous avez fait un triomphe absolu.
03:24Et vous vous reposez.
03:25Eux, ils enchaînent.
03:26Mais ils enchaînent bien.
03:27Ils enchaînent avec la manière.
03:28Il y a toujours ce fond de jeu.
03:29Il y a toujours ce pressing.
03:31Il y a toujours cette disponibilité.
03:33Il y a une équipe qui est soudée.
03:34Et qui a envie surtout.
03:35Donc, ils montrent aussi une grosse motivation.
03:38Et ils montrent qu'ils savent tuer le match après 45 minutes.
03:40La réponse de Bernard.
03:43Je vais répondre à la question qui a été posée
03:45à la différence de Fred Verdi.
03:46Sur ce match-là,
03:47ils n'ont pas pu s'envoyer une réponse,
03:49les Parisiens,
03:49que lorsqu'ils ont perdu face à Botafogo.
03:52Ils sont venus pour gagner cette compétition.
03:54Ils ont autant de chances que 2-3 autres équipes.
03:56Autre chose,
03:57ils ont joué contre la pension Mimosa du Barça.
03:59Avec tout le respect que j'ai,
04:00la moitié de l'effectif de l'Inter Miami
04:01avait entre 36 et 38 ans.
04:03Et ils ont joué surtout dans un stade climatisé.
04:06Ce qui chante tout.
04:07Quand on parle de vitesse, de rythme, etc.
04:08Oui, mais là, ils ont joué sur des températures
04:10en dessous des 20 degrés,
04:12comme ça sera le cas pour les quarts de finale.
04:15Merci beaucoup d'avoir respecté le temps Bernard Lyon.
04:17C'est un métier, c'est dans mon contrat.
04:19Oui, bravo.
04:20Vous votez évidemment sur le site de l'équipe
04:23ou sur le compte X pour ou contre Bernard Lyon,
04:25pour ou contre Fred Verdier.
04:28Messieurs, vous avez vu cette rencontre.
04:31On a assez rapidement eu l'impression
04:33que dans ce match, il n'y avait pas match.
04:36Rapidement.
04:36Dire au bout de 5 minutes,
04:38ils ont marqué sur la situation arrêtée.
04:41Dire, ça fait un moment que Paris maîtrise sa partition.
04:45On a l'impression qu'ils répètent ce qu'ils savent très bien faire.
04:48Et puis on a la sensation qu'ils s'améliorent de plus en plus.
04:50Sur cette première mi-temps,
04:51on a vu qu'ils avaient beaucoup travaillé
04:52les situations arrêtées
04:53parce qu'ils se sont créés quelques occasions
04:54sur les situations arrêtées.
04:56Donc ils sont en train encore d'augmenter
04:57tout ce capital confiance
04:58dans leur domaine et dans leur registre.
05:01Après, il faut reconnaître
05:02que l'équipe de Miami, c'était assez faible.
05:05Je suis désolé.
05:07En première mi-temps, comment ils défendaient ?
05:09Défensivement, c'était très compliqué.
05:11Techniquement, c'était très compliqué.
05:12Les deux devants, Messi et Suarez,
05:14ils n'ont pratiquement pas touché un ballon
05:15en première mi-temps.
05:17Donc c'est vrai que Paris est incroyable.
05:19Mais ils sont incroyables depuis un moment.
05:21Ils répètent.
05:22Ils répètent ce qu'ils savent bien faire.
05:23Hugo ?
05:24C'est impossible d'envoyer un message sur ce match.
05:26On le savait avant le match.
05:28L'Inter-Miami, on l'avait vu déjà,
05:30leur entrée dans la compétition contre Al-Ali.
05:32Ce n'est pas non plus une des meilleures équipes du monde.
05:35C'est une équipe égyptienne.
05:36Ils ont été vraiment surdominés.
05:39La meilleure équipe africaine de tous les temps.
05:41Bien sûr, mais c'était un miracle d'obtenir le 0-0.
05:44Ce n'était pas le niveau du PSG.
05:45C'était un miracle pour eux d'obtenir le 0-0.
05:47Je suis d'accord avec la comparaison de Bernard
05:50à la pension Mimosa du Barça.
05:52Là, clairement, on a vu une équipe de Miami
05:55qui était la victime parfaite pour ce Paris Saint-Germain.
06:00Paris aurait pu envoyer peut-être un message
06:02en battant une équipe comme Botafogo
06:05qui était très regroupée,
06:07qui a été très agressive,
06:08qui montait au pressing quand il fallait, etc.
06:10Ils n'ont pas réussi à le faire.
06:11Mais là, Miami, il y avait deux joueurs
06:13qui ne défendaient jamais,
06:14qui ne faisaient que marcher devant sur Rézméci.
06:17Au milieu de terrain,
06:18Bousquet, c'est même Redondo.
06:20Il n'y a pas d'intensité.
06:22C'est parfait pour le PSG.
06:24Ils ont juste obtenu le résultat
06:27qu'on attendait d'eux
06:28et analysé ce match.
06:30Essayer d'en tirer des enseignements sportifs,
06:32technico-tactiques, c'est impossible.
06:34Ça reviendrait à analyser le Bayern-Oakland
06:36de début de compétition.
06:37C'est pareil.
06:37Surtout, Hugo, je rappelle quand même
06:39à nos millions et millions de téléspectateurs
06:41et tristes qui nous regardent,
06:42c'est qu'il était à Miami,
06:43il n'avait rien à faire là.
06:44Parce que tu parles de Halali,
06:45qui est un très bon exemple.
06:46C'est un des meilleurs clubs africains
06:48qui méritait tout à fait
06:49d'être à la Coupe du monde des clubs.
06:50Là, c'est juste un coup marketing
06:52qu'a imposé M. Infantino,
06:54le président de la FIFA,
06:55en disant l'inter-Miami égale Messi
06:57égale du pognon des droits télé,
06:58donc ils viennent.
06:59Tu vois la différence de niveau de Seattle.
07:01C'est un peu la wildcard de ce tournoi.
07:04L'inter-Miami, pour le coup,
07:05ils ont devancé deux clubs sur le terrain.
07:07Avec tout le respect que l'inter-Miami,
07:09club qui n'existait pas il y a 7 ans.
07:10Parole au président.
07:12Vous pouvez cartonner.
07:13Vous pouvez cartonner quand vous voulez.
07:15Parole au président.
07:16Vous avez entendu les arguments de Fred Berdier,
07:18les arguments de Bernard Lios.
07:19C'est très convaincant.
07:22Quelques ajouts de Régis et d'Hugo ?
07:24Sur les deux sides, c'est pas mal.
07:26C'est pas mal les arguments.
07:27Mais moi, je pense que depuis un moment,
07:28Paris envoie des messages.
07:30Pas forcément que ce soir,
07:32sur ce match-là.
07:33Depuis un moment,
07:34ils envoient des messages pour dire que,
07:35déjà, sur ce match-ci,
07:37je mets la meilleure équipe.
07:38Sauf Dembele qui est blessé.
07:40Mais en tout cas,
07:40c'est l'équipe qui a été championne d'Europe,
07:43il me semble.
07:44C'est l'équipe titulaire.
07:44Donc, à partir des quarts de finale,
07:46non.
07:47Ça y est, c'est parti.
07:48Alors, le Flamengo, oui,
07:50on a eu un petit match nul,
07:51mais bon, c'était pendant les phases de poule.
07:53Botafogo, pardon.
07:54Pendant les phases de poule.
07:56Maintenant, ça y est,
07:57la compétition, elle est vraiment partie.
07:59Nous, on a envie de regarder,
08:00à partir de maintenant,
08:01les huitièmes de finale,
08:02c'est élimination directe.
08:03Maintenant, il va aller au bout.
08:05Et en voulant aller au bout,
08:08le message est de dire,
08:09moi, je me mets titulaire
08:10et je vais aller au bout
08:11avec mes titulaires.
08:13Donc, Président,
08:13vous donnez plutôt votre point
08:14à Fred Verdier.
08:15Ah, bien sûr que non.
08:16À Fred Verdier.
08:17Ah, mais non, mais ça, c'est lui.
08:18Il vient de dire que,
08:19de par la composition,
08:20déjà, ils ont envoyé un message.
08:20Non, il vient de dire
08:21que ce n'est pas que sur ce match-là
08:22qu'ils avaient envoyé un message,
08:23que ça fait longtemps qu'ils ont envoyé un message.
08:24Aussi, sur ce match-là.
08:25Donc, le but,
08:26le point, il est pour moi.
08:27Pas du tout.
08:28C'est une émission.
08:28Pas du tout.
08:29Quand il y a eu de l'Union,
08:30il m'a mis des cartons
08:32pendant que je jouais
08:34à l'Union de la Réunion.
08:35Je vais commencer.
08:36Je ne bégaye pas en disant ça.
08:38Je fais une petite parenthèse
08:40et je m'adresse au coach
08:41qui est autour de la table.
08:42J'ai entendu Fred dire
08:43que la saison s'arrête
08:46à la fin de la Ligue des Champions.
08:47Cette compétition,
08:49pour les coachs,
08:49elle est perçue
08:50comme la fin de la saison dernière
08:51ou comme la préparation
08:53de la saison à venir ?
08:54Quand vous êtes dans
08:57une dynamique de victoire,
08:59comme celle du PSG,
09:00en ayant gagné
09:01la Ligue des Champions,
09:02vous êtes dans la continuité
09:03de votre saison.
09:05Pour moi,
09:05vous n'êtes pas dans la préparation
09:06de ce que vous allez faire.
09:07Il va s'y passer des choses,
09:08ils vont récupérer,
09:09ils vont partir en vacances.
09:10Mais quand vous gagnez,
09:11vous allez tellement maîtriser
09:12cette finale de Ligue des Champions,
09:13vous restez sur cette dynamique
09:15de groupe,
09:15de victoire,
09:16de performance.
09:17Parce que c'est quand même incroyable
09:18ce qu'ils font.
09:19En 45 minutes,
09:20ils ont éteint.
09:21Après, Miami les a beaucoup aidés.
09:23Ils ont défendu bas.
09:24Il y a deux joueurs,
09:24Hugo l'a dit,
09:25qu'ils ne défendent jamais.
09:26Ils leur ont laissé la possession.
09:27En fait,
09:28tout allait très bien pour Paris.
09:29Tout ce qu'ils aimaient,
09:29en fait.
09:31Non,
09:32je pense qu'à l'intérieur du groupe,
09:34ils se sont donné un objectif
09:35de continuer de gagner
09:36des compétitions.
09:38On va continuer à en parler.
09:40C'était parfait.
09:40On va continuer à en parler
09:41dans un instant
09:42de cette rencontre,
09:44de savoir si aussi
09:44le Paris Saint-Germain
09:45vous donne envie
09:46de regarder cette compétition.
09:48Merci pour le point, Fred.
09:49L'équipe du soir,
10:03on est de retour
10:03tous ensemble
10:04pour continuer à parler
10:04de l'actualité sport
10:06de la journée,
10:07notamment la victoire
10:08du Paris Saint-Germain
10:09assez large.
10:104 à 0
10:10face à l'Inter Miami.
10:12Ils affronteront
10:13en quart de finale
10:14soit le Bayern,
10:16soit Flamengo.
10:17On était en train
10:18de se poser la question
10:19de savoir si le Paris Saint-Germain
10:21avait envoyé un message
10:22à l'occasion de ce match.
10:24Tout à l'heure,
10:24on se demandera aussi
10:25si cette victoire
10:25et si le parcours
10:26du Paris Saint-Germain
10:27vous invite à peut-être
10:28un peu plus suivre
10:29cette compétition,
10:30parfois un peu boudée,
10:31notamment en Europe.
10:33Messieurs,
10:33on n'était pas tous d'accord.
10:35On a fait une petite aparté
10:36avec Régis
10:37sur le fait de savoir
10:38si c'était une compétition
10:39de fin de saison
10:39ou de pré-saison.
10:40On a eu votre avis,
10:41en tout cas pour le Paris Saint-Germain,
10:42plutôt fin de saison.
10:45Bernard,
10:45vous étiez quand même
10:46assez virulent
10:48dans vos propos.
10:49Il y a quand même,
10:50quand vous jouez
10:50contre une équipe faible,
10:52contre la pension des Mimosas
10:53pour reprendre vos propos,
10:55il y a quand même
10:55la volonté
10:56et le fait
10:56de faire le match
10:58sérieusement aussi.
10:59Et de se le rendre facile.
11:00Et de se le rendre facile.
11:00Parce qu'ils ont très bien débuté,
11:01comme on l'a dit Fred
11:02qui m'a donné le point
11:04en changeant d'avis
11:05pendant la mi-temps.
11:06Je l'ai menacé,
11:06alors on n'a pas le choix.
11:08C'est qu'ils se sont rendus faciles
11:10et ça fait un galop d'entraînement,
11:12un bon entraînement
11:13grandeur nature
11:13pour Odin Bélé
11:14qui rentrait à l'heure de jeu.
11:15En termes de gestion
11:16d'effectifs,
11:17de temps de jeu
11:17des uns et des autres,
11:18c'était super.
11:19On n'avait pas quand même
11:20de crainte
11:20à l'idée
11:22que le Paris Saint-Germain
11:23allait devoir batailler
11:24face à la pension Mimosas
11:25du Barça.
11:26Mais pour moi,
11:27ça reste toujours
11:28des matchs
11:28aussi inintéressants
11:29si ce n'est
11:30pour le portefeuille.
11:31Et notamment
11:32le portefeuille
11:32de M. Infantino.
11:33Moi, je suis contre.
11:34Le PSG a joué son 62e match
11:36de la saison.
11:37Ce ne sont pas des machines,
11:38ce sont des êtres humains,
11:38ce sont des footballeurs.
11:39C'est tout.
11:39C'est pour ça que moi,
11:41je suis d'accord
11:41avec Ocho Brouard
11:43quand il dit
11:43que c'est la continuité.
11:45Parce qu'effectivement,
11:46il n'y a pas eu
11:46la coupure des vacances.
11:47Mais l'impression qu'on a
11:48quand on regarde les matchs,
11:49c'est que c'est des matchs
11:50de pré-saison.
11:51On a cette impression
11:51parce que la plupart des stades,
11:53alors peut-être pas ceux
11:54où joue le PSG,
11:55mais vraiment 80% des stades
11:56sont à moitié vieux.
11:57Aujourd'hui ?
11:58Oui.
11:59On en parlera tout à l'heure
12:00avec Romain Elbello
12:01qui est aux Etats-Unis.
12:02Mais en tout cas,
12:03même en termes de rythme,
12:04moi, je vois beaucoup aussi
12:05les clubs européens
12:07ou les joueurs
12:08qui se plaignent,
12:08etc.
12:09De la chaleur, etc.
12:11Mais les conditions,
12:12elles sont les mêmes
12:13pour tous.
12:13Mais le rythme de la saison,
12:15il n'est pas le même
12:16pour les équipes
12:17qui sont en Amérique
12:18que pour les Européens
12:21qui finissent leur saison.
12:22Je vois vraiment un rythme
12:26de match de pré-saison.
12:27pour l'instant.
12:28Après, ça peut peut-être monter.
12:29Je trouve que c'est un peu
12:30renforcé par les images
12:31qu'on voit,
12:32les images d'entraînement,
12:33par exemple,
12:33avec Louis-Sénérique
12:34qui est pieds nus.
12:35Aujourd'hui,
12:35il était en short,
12:36en bord-terrain.
12:36C'est quand même
12:37quelque chose de suffisamment...
12:38C'est peut-être au 40 degrés
12:40qu'il y avait Atlanta
12:41en extérieur.
12:41Il faisait 20 sous le dôme.
12:42Oui, mais là,
12:43les entraînements,
12:44ce n'est pas 40 degrés.
12:45Donc ça joue.
12:46Mais sur l'attitude,
12:48sur le fait que c'est
12:48le même effectif aussi,
12:49c'est pour ça aussi
12:50que c'est quand même
12:51le prolongement complet.
12:53C'est qu'on voit
12:54exactement les mêmes joueurs
12:55qu'on a vus
12:56pendant tout le parcours
12:56de l'idée de champion
12:57côté parisien.
12:58Moi, je vois aussi
12:59pas mal de stats
13:00qui sont pleins.
13:01J'ai vu des matchs
13:02un peu improbables
13:02comme le River Plate
13:04Monterrey
13:05où il y avait 60 000 personnes
13:06où c'était bon enfant,
13:09ça encourageait,
13:10c'était sympa.
13:11Comment ?
13:11Pourquoi tu dis match improbable ?
13:12Le River Plate,
13:12c'est un des plus grands clubs
13:13d'Amérique latine
13:14et Monterrey,
13:15c'est un grand club aussi.
13:16Et alors ?
13:16Je parle en tant qu'affiche.
13:18Non, c'est improbable.
13:20Si, parce que ça n'a pas
13:21très bien joué au foot.
13:22Je me suis fait
13:23des matchs en entier.
13:24Il y a eu un carton rouge.
13:25Non, ce n'était pas
13:26un match intéressant.
13:27Si tu as regardé
13:28Palmeiras-Botafogo,
13:28ça ne jouait pas du tout
13:29au foot non plus.
13:30De toute façon,
13:30c'était plein.
13:31Mais c'est vrai
13:31que c'est une coupe du monde
13:32des clubs.
13:32Comment aller sur leur continent ?
13:34Au-delà de la chaleur
13:35et au-delà parfois
13:36d'équipes qui effectivement
13:37ont du mal à jouer.
13:39Mais vous parlez
13:40de l'Inter-Miami.
13:41Ok, Mimosa,
13:42c'est pour le mot,
13:43c'est marrant.
13:44Mais je veux dire,
13:44il faut aussi les respecter.
13:45Ils ont sorti le FC Porto.
13:46Non, non, c'est des Porto.
13:47Non, non, non.
13:48C'est quand même
13:48un bon boulot.
13:49Ils n'ont pas perdu
13:50un match en première phase.
13:51Non, non, non.
13:52Mais ne m'attaque pas là-dessus.
13:53Je dis la pensée
13:54au Mimosa,
13:54je te dis juste
13:55parce que la moitié
13:56des joueurs de champ
13:58ont,
14:00qui ont joué
14:00contre le Paris Saint-Germain,
14:01entre 36 et 38 ans.
14:03Ce qui n'est pas
14:03un âge normal
14:04pour la construction
14:05d'une équipe
14:06de très haut niveau
14:06et que ce club
14:07qui n'existait pas
14:08il y a cinq ans,
14:09il a été invité
14:10sur ordre d'Infantino.
14:12Il n'a pas gagné
14:13le droit à être là
14:14comme aurait pu l'être.
14:16Mais non,
14:16ils ont gagné.
14:17Ils ont passé leur...
14:19Ce que tu dis
14:19est vrai pour la première phase.
14:21Ils n'ont rien à faire là.
14:22Ils ont sur la première phase.
14:23Mais là,
14:23ils ont passé le cap.
14:25De leur qualification
14:26à la phase finale
14:26de la Coupe du Monde
14:27des clubs,
14:28l'interménie est là,
14:30là où des clubs
14:30comme le Barça.
14:31Mais Bernard,
14:31ce que dit Fred,
14:32c'est qu'une fois
14:33qu'on a dit
14:33qu'ils n'avaient rien à faire
14:34dans cette compétition,
14:35leur place en huitième.
14:36Ils l'ont gagné sportivement.
14:37C'est ce que disait Fred.
14:39On peut enfoncer
14:40les portes ouvertes
14:41jusqu'à la fin des miracles.
14:42On peut enfoncer
14:42les portes ouvertes.
14:43Je ne suis pas d'accord
14:43pour dire que c'est une bonne équipe
14:44parce que le FC Porto
14:46c'est une des équipes
14:46les plus honteuses
14:47pour le coup
14:47de la première phase.
14:49C'est une des équipes européennes
14:50qui est venue
14:51pour ne pas jouer
14:52cette Coupe du Monde
14:53des clubs.
14:54Donc eux,
14:54ils s'en sont désintéressés.
14:55J'ai trouvé que vraiment
14:56le niveau affiché
14:56était très faible
14:57et l'interménie
14:58contre Alalyse
14:59ils auraient dû perdre 10 fois
15:00et ça a été
15:01un des très grands moments
15:02de la Coupe du Monde
15:03des clubs
15:03mais se couvrant
15:04de Messi.
15:06Ils sont sauvés
15:08par des coups de pattes
15:10du meilleur joueur
15:11de l'histoire du foot
15:11qui a encore
15:12un très bon niveau
15:13en tout cas
15:14quand son équipe
15:15a le ballon
15:15et voilà,
15:16c'est tout.
15:17Je ne suis pas en train
15:17de dire que c'est
15:18une équipe incroyable.
15:19Tout à l'heure,
15:19on va parler Mercato.
15:21Juste un petit mot
15:21pour dire que le FC Porto
15:23a recruté
15:24Francesco Fraioli
15:26qui sera le prochain
15:27entraîneur du FC Porto
15:28qui restera deux saisons.
15:30Dans le Mercato,
15:31je vous laisse reprendre.
15:32Oui, moi,
15:32sur Miami,
15:33je ne vais pas
15:35voler au secours
15:35de l'interménie
15:36mais au-delà de ça,
15:39ce que je trouve intéressant
15:39dans l'état d'esprit
15:40du PSG,
15:41c'est d'arriver
15:42à tuer un match
15:43à une nation directe,
15:45ils auraient pu ronronner,
15:46ils auraient pu
15:46ne pas être motivés,
15:47ils auraient pu
15:48marquer un petit pion
15:49et puis attendre
15:50une heure, etc.
15:51Il n'y a que 2-0 par exemple.
15:53Mais là,
15:54tu tues le match
15:55à la 45ème,
15:56c'est terminé à 4-0
15:56et après,
15:57tu fais ce que tu veux,
15:58en seconde période,
15:59tu fais tourner.
16:00J'ai l'impression
16:01que souvent,
16:02quand le PSG gagne,
16:04c'est souvent
16:05du fait de l'adversaire
16:06qui est trop faible.
16:07Vous avez vu le match quand même.
16:09Oui, bien sûr,
16:09mais est-ce qu'on peut
16:11aussi saluer
16:12le fait que
16:14le PSG
16:15est face à une équipe faible,
16:17c'est le match qu'il fallait.
16:17Mais je vous reprends
16:18les propos de Hugo,
16:19il a raison,
16:20il a fait une comparaison
16:21avec Porto,
16:21ils sont venus dans cette compétition,
16:22en fait,
16:23ça ne les intéressait pas du tout
16:23vu la qualité des matchs
16:25qu'ils ont fait.
16:26Aujourd'hui,
16:26on doit admettre que Paris,
16:27ils sont venus pour faire quelque chose,
16:28ils sont venus pour gagner
16:29cette compétition.
16:30Donc,
16:30ils se donnent les moyens
16:31de gagner les matchs.
16:32Là,
16:32de tuer le match
16:33au bout de 45 minutes,
16:35il y a quand même
16:35une mentalité particulière
16:36et qu'ils sont sur une logique,
16:37ils sont sur une dynamique,
16:38encore une fois.
16:39D'autres équipes sont venues
16:40faire de la représentation,
16:42en fait,
16:42ça ne les intéressait pas.
16:43Eux,
16:43on sent,
16:44on sent,
16:44mais depuis cette victoire
16:45en Ligue de Champions
16:46qu'il y a une culture
16:46qui s'est à l'intérieur du club,
16:49au niveau de l'équipe,
16:50du staff,
16:50on voit bien,
16:51même sur le banc,
16:52il y a une réaction
16:52quand ils marquent des buts.
16:53Il y a quelque chose
16:54qui se crée dans cette équipe.
16:55Il y a juste un petit bémol,
16:57ce sont quand même
16:58les remplaçants.
16:59Quand ils rentrent,
17:00je pense qu'ils peuvent apporter
17:01quand même
17:02un tout petit peu plus.
17:03Fred,
17:044-0 à la mi-temps.
17:05Oui,
17:05justement.
17:06Fred,
17:064-0 à la mi-temps,
17:07les mecs...
17:07Oui,
17:08justement,
17:08c'est montrer...
17:09C'est tellement concurrentiel.
17:11C'est tellement concurrentiel.
17:13Régis,
17:13tu parlais tout à l'heure
17:14que c'était dans la continuité,
17:15il y a encore une saison à faire.
17:17Pour moi,
17:18les remplaçants
17:19qui doivent rentrer,
17:20ils doivent montrer
17:21quand même
17:21un tout petit peu plus
17:22de ce qu'ils ont montré aujourd'hui.
17:23On a l'impression
17:24qu'ils sont résignés.
17:25À partir du moment
17:26où...
17:26Oui,
17:26exactement.
17:27C'est-à-dire,
17:28c'est monce de départ
17:29et après...
17:30Ils arrivent à dégager
17:30en onze types,
17:32les remplaçants,
17:33qu'on appelle maintenant
17:34en football moderne
17:34les impacts players,
17:36ce sont des players
17:36mais qui n'impactent pas.
17:37Vous avez la sensation de ça ?
17:38Moi,
17:39j'ai un peu de ça.
17:41J'ai l'impression
17:42qu'ils rentrent
17:42dans le moule de l'équipe,
17:44qu'ils répètent
17:45tout ce qu'ils ont à faire
17:46parce qu'ils connaissent
17:46les principes.
17:48À part Maïolou
17:49qui a encore cette fraîcheur
17:49et tout,
17:50moi,
17:50par exemple,
17:50quand je vois même
17:51Zéry Réry,
17:51je le vois moins bien
17:53qu'auparavant.
17:55Le match contre Botafogo,
17:56il y avait combien de replacements ?
17:57Il y avait combien ?
17:58Botafogo,
17:59c'est un très bon exemple
18:00parce que Botafogo,
18:01il y avait vraiment
18:02un sentiment d'échec
18:04parce que,
18:06tactiquement,
18:06en face,
18:07et en plus,
18:07ce n'est pas une super bonne équipe
18:08c'est-à-dire qu'il ne faisait
18:09que défendre.
18:10Mais en termes d'organisation,
18:12là,
18:12le PSG,
18:13pour le coup,
18:13avait l'occasion
18:14d'envoyer un message
18:15parce qu'ils ont fait
18:16exactement ce qu'il fallait
18:17pour avoir une chance
18:18de battre le PSG.
18:19Il n'y a aucune chance
18:20sinon de battre cette équipe
18:21en étant plus faible
18:24en jouant autrement
18:25que ce qu'a fait Botafogo.
18:27Donc,
18:27c'est pour ça
18:27que l'Inter-Miami
18:28s'était couru d'avance.
18:30Botafogo,
18:31il y a eu deux actions
18:32pour le Paris Saint-Germain
18:33sur tout le match.
18:35Deux grosses occasions franches.
18:37Donc,
18:37bon,
18:37il n'y a remplaçant,
18:38on n'a pas fait de vie.
18:38La musique.
18:39Vous n'aurez pas le point
18:43de Fred Mick.
18:45Si,
18:45il n'a pas le choix.
18:47S'il me sortirait
18:47en trésorerie ce soir,
18:48il n'a pas le choix.
18:49J'ai pris du plateau.
18:51Non,
18:51c'est pour Fred Verdi
18:52que je trouve ça un peu dur.
18:53La musique.
18:54Je préfère.
18:56Félicitations en tout cas
18:56à Bernard
18:57d'avoir remporté
18:58ce duel.
18:59Sous-titrage Société Radio-Canada
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