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Retrouvez le replay du débat de l'Équipe du Soir du 10/06/2025.

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Sport
Transcription
00:00Exactement. Dans quelques minutes, vous votez, vous allez sur le compte X.
00:03L'adieu au parc. Les sites de Poissy et de Massy ont été retenus aujourd'hui, ce mardi, par le Paris Saint-Germain.
00:09Communiquer du Paris Saint-Germain sur le nouveau stade.
00:11Aujourd'hui, le club a lancé les deux sites retenus.
00:14Du côté de Lieux, Massy-en-Essonne et Poissy dans les Yvelines.
00:17Avoir un grand stade, ce n'est pas un choix, c'est le sentiment de Victorio Mellero, le directeur général du Paris Saint-Germain,
00:25pour rester compétitif. Nous devons disposer d'un stade, c'est-à-dire d'un outil à hauteur de nos ambitions,
00:30capable d'accueillir un plus grand nombre de supporters dans les meilleures conditions.
00:34Rappelons que le Paris Saint-Germain jose le maximal 48 000 supporters.
00:39Paris ou le Paris Saint-Germain souhaiteraient avoir un stade pouvant contenir 60 000 à 70 000 supporters.
00:45Une annonce alors que le rachat du Parc des Princes est bloqué par la maire de Paris, Anne-Dialgaux, hier au Conseil de Paris.
00:51La maire a déclaré oui pour l'agrandissement, non pour la vente.
00:55Alors le Paris Saint-Germain quittant le Parc des Princes, est-ce de plus en plus inéluctable à cette question ?
01:01Quatre chroniquants ne sont pas d'accord.
01:02Jingle, le Conseil de Paris a commencé.
01:06Jérôme Alonso et Stéphane Guy, vous nous avez répondu oui,
01:11qui commence un général ou un gardien de but ?
01:14Un général.
01:15Un général va passer à l'offensive.
01:18Qui est vraiment filou, vous avez répondu non.
01:22Qui contre au début ?
01:23C'est le filou.
01:24Ok.
01:25Le Paris Saint-Germain quittant le Parc des Princes, de plus en plus inéluctable.
01:29Oui.
01:30Jérôme Alonso.
01:31C'est pas vrai qu'il commence.
01:33Stéphane Guy.
01:35Oui, en tout cas, le feuilleton se lit comme ça pour l'instant,
01:38puisque les étapes se franchissent les unes après les autres.
01:41C'est vrai qu'au départ, on était dans la crédulité, on se disait, c'est pas possible.
01:44Et puis au fur et à mesure que les mois passent, ça devient de plus en plus possible.
01:47Il y a une échéance politique évidente, qui sont les municipales de 2026
01:51qui vont avoir un enjeu très important.
01:54Mais tant va la cruche à l'eau, comme on disait, chez Molière,
02:00que le projet avance pour le Paris Saint-Germain.
02:04Bon, il ne faut pas vendre la peau de l'ours, avant de l'avoir tué.
02:07Non, mais tout est juste dans ce que dit Stéphane.
02:09Mais il y a un argument qui embrèche tout ce qu'on peut avancer outre mesure.
02:13C'est que les municipales, c'est mars 2026, c'est-à-dire que c'est demain.
02:17Et on sait très bien que ce soit du côté de Rachida Dati, Pierre-Yves Bournazel,
02:21personne n'exclut la possibilité de la vente.
02:24Et en fait, c'est ça qui fait le point d'ancrage.
02:26À partir du moment où le Paris Saint-Germain pourra racheter le Parc des Princes,
02:30la priorité des priorités sera de rester au Parc des Princes et d'aller nulle part ailleurs.
02:35Jérôme Alonzo, on vous écoute, c'est de plus en plus inéluctable. Pourquoi donc ?
02:38Donc on est bien d'accord que la question, ce n'est pas de savoir si ça me rend triste, par exemple.
02:41Non.
02:41Voilà, c'est évidemment le débat, il n'existerait même pas.
02:46Mais juste, moi, de manière pragmatique, on m'annonce une volonté de 70 000 places.
02:52Et même si le Parc des Princes est racheté par le Qatar,
02:55je ne vois pas comment tu pourras pousser les murs au-delà de 48.
02:57En fait, c'est tout simplement ça. Les travaux, je veux bien.
03:00Gratter 5, 6, 7, 8, je veux bien.
03:02Gratter 20 000, j'ai juste du mal à savoir.
03:05Donc tout simplement au niveau architectural, je me demande comment tu peux faire.
03:0948, 70, c'est la seule question que je me pose.
03:11Ça tombe bien, notre dernier chroniqueur est architecte, Raymond Domenech.
03:14Bonsoir.
03:15On enlève le toit, c'est ce qu'ils ont fait à Barcelone,
03:18et on remonte un dernier étage.
03:21Et ça, c'est possible.
03:22Mais moi, ce que je trouve, c'est l'idée qui est surprenante,
03:26de se dire qu'on a une chance extraordinaire, un stade en pleine ville.
03:30C'est fabuleux.
03:31Il y en a à Barcelone, il y en a à Madrid.
03:33Ils ne sont pas allés le vendre pour aller en faire un en banlieue de Madrid ou de Barcelone.
03:39Ils sont là, sur place, et il faut le garder.
03:41Je vois ce qui s'est passé à Lyon.
03:43Ça me fait mal au cœur à chaque fois.
03:44Quand on se dit qu'on est perdu là-bas de l'autre côté,
03:46alors qu'il était en plein centre-ville.
03:48Gardons les stades en plein centre-ville pour les gens.
03:50C'est merveilleux.
03:52C'était le message de notre architecte Raymond Domenech.
03:55Bon, si vous répondez ou non, s'il vous plaît, on va à la cruche,
03:59que, attention, votre repartie dévolue.
04:01C'est un autre proverbe.
04:02M. Guy, M. Alonso répondent oui.
04:03M. Domenech, M. Sanfon, je répondis non.
04:05Et M. Penaud va trancher.
04:06Après, on vous donnera la parole, Stéphane.
04:08Pour vous dire la vérité, à part les arguments de Philippe,
04:11je n'ai pas été bluffé par les arguments.
04:13C'est vrai ?
04:13Parce que du côté de Raymond, on sait dire que ce n'est pas possible,
04:17parce que ce n'est pas bien, effectivement.
04:18Je suis tout à fait d'accord.
04:19Les arguments sur l'histoire du stade, ce n'est pas vrai,
04:21parce qu'il y a eu une étude qui a été faite,
04:23et ils peuvent le pousser, ce n'était pas à 70 000, mais à 60 000.
04:25Parce qu'ils le rachetaient, mais ils en avaient 60 000.
04:27En cassant les tribunes, en les mettant de telle manière
04:30qu'on pouvait gagner à peu près 14 000, 15 000.
04:32Je rappelle que j'avais fait un plan pour monter les tribunes.
04:35Non, mais c'est pas ça.
04:37Tu confirmes que c'était possible.
04:39Dans la structure globale, on ne peut pas le casser.
04:41On ne peut pas casser le tour.
04:42On ne peut pas casser le toit, parce que c'est une structure globale.
04:45Mais en revanche, l'inclinaison...
04:45Ce qu'il peut faire, c'est affaisser, incliner les tribunes
04:48qui permettra de gagner 14 000 à 15 000 places.
04:50Raymond, il voulait détruire notre toit.
04:55Vous savez qu'il n'y a pas que d'être un sur la tête, Raymond.
04:58On coupe la coup de bol, on utilise des piliers pour la remonter.
05:04Donc, inévitablement, je vais aller vers celui
05:06qui avait le plus d'arguments, qui est de se dire,
05:09tant qu'il n'y a pas eu ces élections,
05:11tant qu'on ne sait pas si Rachid Haddati, par exemple,
05:13n'est pas maire de Paris, parce qu'on sait qu'elle
05:16serait peut-être plus proche du Qatar.
05:18Quoique, ce que m'a dit Arnaud Hermand,
05:19qui est quand même très spécialisé dans ce dossier-là,
05:21il m'a dit, même à l'intérieur du PSG,
05:24on se dit, c'est peut-être le moment aussi d'aller ailleurs,
05:27pour lancer le moment de rester.
05:28Et puis, deuxième chose, même dans la majorité
05:30de Rachid Haddati, il y a des gens qui ne veulent pas vendre
05:32le parc au PSG.
05:34Président, donc, un verdict en défaveur de Stéphane Guy,
05:38qui voulait demander une audience.
05:39Oui, mais avec plaisir, Stéphane.
05:40Il a peut-être retrouvé un argument, attendez, attendez.
05:43Non, mais c'est un autre argument, Stéphane.
05:44Moi, je suis d'accord avec cet argument-là,
05:46c'est-à-dire que si c'est un problème de cœur, de choix,
05:48moi, je suis comme...
05:50Vraiment, moi, j'ai vécu Highbury,
05:51et puis l'Emirates, pourtant,
05:53ils sont à un kilomètre là-dedans,
05:54c'est 200 autres villes, mais c'est plus pareil.
05:56Alors, surtout, j'ai eu la chance de commenter
05:58à Manro, à Manchester City,
06:00et de les voir aujourd'hui à l'ITN Stadium,
06:02ou d'aller à Vincente Calderon, à Madrid,
06:04et maintenant d'aller au...
06:05Voilà, ce sont des expériences de vie très différentes,
06:09mais c'est aussi le fil de l'histoire.
06:12Ce que je veux dire, rappelez quand même aussi
06:14dans les arguments, c'est qu'Anne Hidalgo,
06:15si je ne me trompe pas,
06:17n'a pas dit qu'elle refusait la vente du stade.
06:19Elle a refusé le prix qui a été acheté.
06:21Oui, qui a été un prix ridicule.
06:23Qui a été un prix grotesque.
06:23Je pense que si le Qatar arrive
06:25et met l'argent que vaut le Parc des Princes,
06:28peut-être que la discussion peut avoir lieu.
06:29Anne Hidalgo, le 3 juin au Conseil de Paris,
06:31avait tendu...
06:32Donc, tu donnes ton point aussi, Philippe.
06:35Si tu prends cet argument-là.
06:38Ben oui.
06:38Oui, enfin...
06:39Oui, donc ça rajoute, ça ajoute.
06:41On est là pour débattre.
06:43Anne Hidalgo, le 3 juin au Conseil de Paris,
06:46avait tendu la main à un assail qualifié.
06:48Lorsqu'elle parle du Parc des Princes, du PSG,
06:50elle parle avec le cœur,
06:52mais finalement, elle est beaucoup, beaucoup sur ses notes,
06:55comme si elle avait appris quelque chose,
06:56un peu une leçon à citer.
06:57Écoutez-la, en tout cas.
06:59Anne Hidalgo.
06:59Le Parc, le lieu de toutes les mémoires,
07:04était le centre de la fête.
07:07Et le Parc, ce n'est pas un simple stade,
07:10c'est l'âme du club.
07:12Et à l'unisson avec les supporters,
07:14je le dis, il doit le rester.
07:16Mais je veux ici lancer à nouveau,
07:19puisque nous l'avons fait à plusieurs reprises
07:22et par différentes voies.
07:24Un appel aux dirigeants du PSG.
07:27Reprenons les discussions dans un cadre serein.
07:29Mais pour discuter, il faut être deux.
07:31Et nous voulons construire l'avenir du club au Parc.
07:36Voilà, l'avenir du Parc.
07:37Mais le Parc, pour elle, n'est plus à vendre.
07:39C'est vrai qu'à un moment, il était à vendre.
07:41Et puis, à un moment, le prix a donné...
07:43Ça n'a pas duré longtemps.
07:44Oui, ça n'a pas duré longtemps,
07:45mais à un moment, le prix était à vendre.
07:46Mais alors, les sommes qui ont été données,
07:48on a parlé de 42 millions.
07:50Il y avait justement l'un des adjoints d'Anne Hidalgo
07:53qui a dit, non, mais le parc, ça vaut plus qu'un parédès
07:55par rapport aux références.
07:56Mais d'après les informations après,
07:58on va dire un peu plus fiable et sérieux,
08:00c'était plutôt 100 millions d'euros
08:01qu'avait proposé le Parc.
08:03De toute façon, que les apports du parc se rassurent,
08:05ce n'est pas pour demain.
08:07On a quelques belles soirées avant.
08:08Parce que le temps que tu trouves le terrain,
08:10que ça vaut...
08:11On a encore 10 belles allées devant nous.
08:13Au moins, il y a un mois d'heure d'ici là.
08:16C'est 7, 8, 9 ans.
08:18Donc on a quelques belles soirées à côté.
08:19Ça va, on est bien quand même, tu vois.
08:21Donc, tu vois, ce n'est pas demain.
08:24Les hôtels de luxe que le Qatar a achetés,
08:27ils n'ont pas acheté à Poissy et à Massy.
08:30Oui, oui.
08:31Ils sont venus acheter le Paris Saint-Germain.
08:33Quand ils font l'étoile sur le maillot,
08:35ils la font avec la Tour Eiffel.
08:36Il faut que ce club vive dans la capitale
08:40de la France, dans Paris,
08:42et de tout ce que Paris véhicule dans le monde entier.
08:44Ce club base toute sa stratégie
08:46sur le rayonnement de Paris.
08:48Philippe, c'est pas pour aller jouer à...
08:49Parce que...
08:50Philippe, c'est pas la première fois.
08:53Ou de l'étiade.
08:54Ils ne sont pas en centre-ville,
08:55mais ils ne sont pas à 25 bornes.
08:57Là, on est en train de parler de...
08:58Poissy, Massy.
08:59Poissy, Massy, c'est très, très beau.
09:01C'est plus pareil.
09:02Les gens qui nous regardent, ça peut-être pas,
09:03parce qu'ils n'habitent pas tous.
09:04Je dis merci, Paris.
09:05J'espère qu'il y en a beaucoup qui sont à Alençon,
09:07mais le Massy-Poissy, quand on est ici,
09:09c'est très, très loin.
09:10Non, c'est très, très loin.
09:11C'est une heure, une heure et demie de transport.
09:13Philippe, depuis le début de ce feuilleton,
09:153, 4 ans, 5 ans à peu près,
09:16ce petit truc-là,
09:18est-ce que quand même, pour vous,
09:20vous commencez, on va dire, un peu à douter ?
09:22Est-ce que finalement, ce plan B
09:23commence à devenir de plus en plus,
09:25on va dire, présent ?
09:26Non, non, je ne sais pas.
09:27Et puis alors, quand je vois ce qui s'est encore produit
09:29le lendemain de la finale à Munich,
09:32la soirée au parc,
09:34avec cette communion dans ce stade,
09:38pour moi, il n'y a plus...
09:40Ce qui s'est passé ce soir-là,
09:42c'est aussi, au-delà de la fête de l'organisation,
09:44c'est aussi Novak Djokovic
09:46qui sort de Roland-Garros
09:48et qui vient s'asseoir en tribune.
09:50Si tu es à Massy, ce n'est pas possible.
09:52Pour toutes ces raisons-là,
09:54tout ce qu'il fait le Paris Saint-Germain,
09:55il faut se méfier.
09:56C'est le Parc des Princes.
09:57Arnaud Hermand, justement,
09:58a raconté cette soirée dans le journal de l'équipe
10:01au lendemain, c'était le 2 juin,
10:03son sacre européen,
10:04l'engouement suscité par la transmission de la finale
10:06face à l'intermilan,
10:06puis les célébrations du parc qu'on voit ici,
10:09qui ont suivi, renforcent la conviction du club
10:11qu'un stade de 48 000 places
10:13n'est plus adapté à son statut et à sa communauté des vins.
10:16C'est le sens de l'histoire.
10:17Alors, ce qui veut dire aussi
10:18qu'à un stade de 48 000,
10:19ils peuvent rester au Parc des Princes,
10:21mais on a le sentiment, quand même.
10:23Vous avez eu, Arnaud,
10:23ce n'est plus tabou de déménager,
10:25il ne semble pas, en tout cas.
10:27Non, ce n'est pas tabou.
10:27De fait, ce n'est pas tabou.
10:28Maintenant, on verra ce qui va se passer avec la mairie,
10:30ça, c'est quand même un élément clé.
10:31C'est plus tabou, c'est du bluff ?
10:33Non, ce n'est pas du bluff.
10:34Non, ce n'est pas du bluff.
10:36Les mecs travaillent quand même un minimum dessus.
10:38Ils vont faire bosser,
10:39ils vont faire bosser les entreprises.
10:40Mais le plan A, ça reste de rester.
10:41Oui, mais il y a un autre souci, quand même, majeur.
10:44C'est qu'on parle d'un stade même de 60 000 places.
10:46Mais aujourd'hui,
10:46vous prenez des stades de 60 000,
10:48même Manchester United,
10:49c'est trop petit.
10:50Donc, il y a besoin aussi de ressources.
10:52Et les ressources, vous les avez comment ?
10:53Avec des stades modernes.
10:5475 000, ultra fort.
10:56Voilà.
10:57Là, en l'état, c'est 75 000.
10:58Ils en veulent plus.
10:59Ils en veulent plus.
11:00Ils en veulent plus.
11:00En fait, on est presque trop à l'étroit.
11:0260 000, vous êtes quasiment presque...
11:04C'est vrai.
11:05Avec 47 000 places,
11:06le PSG,
11:07à la deuxième recette de billetterie par an.
11:09C'est vrai.
11:10Non, mais tu as raison.
11:10De toute l'Europe.
11:11Avec 47 000 places.
11:12Et surtout qu'ils ont la possibilité...
11:12Ça veut dire que sur tout ce qui est hospitalité, business,
11:16en fait, ils profitent du fait que ça se passe à Paris.
11:20Encore une fois,
11:20si demain, le match, il est à Massy ou à Poissy,
11:24tu n'as pas forcément la même recette de billetterie.
11:26Là, j'ai un petit bémol.
11:29Parce que là où on parle d'aujourd'hui de Paris Saint-Germain,
11:32dans 10 ans,
11:32on ne sait pas du tout comment seront les supporters,
11:34comment ils vont évoluer.
11:34Il y a peut-être des gens qui se déplaceront
11:36assez facilement à Poissy ou à Massy.
11:37Je n'en sais rien.
11:38Avec ce qui vient de vivre là,
11:39cette saison au Parc des Princes.
11:41Pourquoi ils se déplaceront plus facilement ?
11:44Parce qu'il y a des gens qui veulent suivre le Paris Saint-Germain.
11:46Mais là, vous me parlez d'un point, par exemple, central de Paris.
11:49Vous vous dites, j'habite, par exemple,
11:51à un quart d'heure, 20 minutes du Parc des Princes.
11:53Mais il y a des gens qui viennent au Parc des Princes,
11:55qui habitent à une demi-heure.
11:56Et peut-être qu'ils viennent soit de l'Est de Paris,
11:58soit du Sud, soit du Nord.
12:00Ceux qui viennent du Sud,
12:01ils seront plus proches pratiquement de Massy,
12:03qui peuvent l'être du Parc des Princes.
12:04Donc, je veux dire,
12:04l'écosystème aussi du Paris Saint-Germain,
12:06ce n'est pas simplement des gens qui habitent.
12:07Vous n'avez pas convaincu le Président, j'ai l'impression.
12:09La différence, c'est au Parc des Princes,
12:11il y a les commodités pour arriver en transport en commun,
12:14facile, pour aller à Massy.
12:16Massy aussi, Massy, oui.
12:17Poissy, c'est compliqué.
12:19Voilà, une ligne qui va...
12:21Tout le reste, c'est l'éclature.
12:22Bon, mes amis, qui gagne ce super duel ?
12:24Qui gagne ce super duel ?
12:25Puis après, on va aller voir le sondage du soir avec Léna.
12:27Mais tout d'abord, le PSG,
12:28quittant le parc A, de plus en plus inéluctable.
12:31Oui, à 70%, c'est le plan B
12:33qui commence finalement à faire son petit bout de chemin.
12:36Léna, on avait lancé une consultation
12:37sur le site X de l'équipe du soir.
12:40Pour qu'on note la date.
12:41Les résultats du sondage sont un peu à l'image
12:43de ce plateau, 50-50 sur plus de 2000 votants.
12:47C'est la réaction, c'est la réaction.
12:48C'est pas le même sondage, c'est pas la même question du tout.
12:52Non, c'est pas la même question.
12:53Ah voilà, c'est pas pareil.
12:53Non, mais pardon, mais il y a quelques années de ça,
12:56on aurait posé la question, on aurait eu 90% de...
12:58Là, c'est très intéressant.
12:59Non, mais la réponse est très intéressante.
13:01Là, on en vient à l'argument que j'ai eu avec Philippe.
13:04C'est-à-dire que pour lui, il dit non,
13:05les gens ne vont pas accepter.
13:06Mais on est à 50-50.
13:07Moi, j'aurais imaginé à 90 ou 95.
13:10Rien n'est immeuble.
13:11C'est-à-dire qu'on a l'impression que le club de Paris s'est pégé.
13:15Moi, j'ai pas connu ça,
13:16mais mon père me parlait du Racing Club de Paris.
13:18À d'autres époques, ça a pu être le Paris FC.
13:21Demain, là où la donne change,
13:23c'est que l'année prochaine,
13:24il y a deux clubs parisiens en Ligue 1.
13:25Il y a un autre club parisien qui est prêt
13:26à prendre le Parc des Princes demain matin.
13:28Et oui, oui, mais peut-être que les Parisiens se reconnaîtront.
13:32Voilà, il y aura peut-être, effectivement,
13:33comme tu dis, Harvey, je ne sais pas,
13:34un autre public qui, lui, se reconnaîtra, suivra le PSG.
13:37Passons.

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