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Pierre de Vilno reçoit Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement national et député du Nord, dans #LeGrandRDV, en partenariat avec Europe 1 et Les Echos

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Transcription
00:00Bonjour à tous, bienvenue sur le plateau du Grand Rendez-vous Europe 1, c'est News Les Echos.
00:04Bonjour Sébastien Chenu.
00:05Bonjour Monsieur.
00:06Vous êtes député RN du Nord, vice-président du Rassemblement National.
00:09C'est votre Grand Rendez-vous ce dimanche.
00:11Dans une semaine et un jour, Emmanuel Macron pourra appuyer sur le bouton dissolution,
00:17même si c'est plus une possibilité qu'une probabilité, dit Marine Le Pen,
00:21et qui appelle à toute éventualité et se tourne vers une union nationale.
00:25Cette union, quelle est-elle ? Va-t-elle jusqu'à certains morceaux de la droite républicaine vers Reconquête,
00:32où 95% des militants souhaitent une fusion avec le RN ?
00:36Et Jordan Bardella est-il prêt au cas où à être le capitaine du vaisseau de cette coalition ?
00:41Nous évoquerons les derniers chiffres également de l'immigration avec vous,
00:45la justice avec de sérieuses interrogations sur des décisions récentes,
00:49un soupçon de plus en plus net dans l'Aisne sur l'intoxication alimentaire qui a tué une enfant de 11 ans,
00:53et puis la censure, bien sûr, le budget, les retraites.
00:58Le gouvernement Bayrou est entre les mains du RN.
01:00Que déciderez-vous et pourquoi ?
01:02Pour vous interroger ce matin, Stéphane Dupont-Deséchos.
01:04Bonjour Stéphane.
01:05Bonjour.
01:05Et Mathieu Beaucoté.
01:06Bonjour Mathieu.
01:07Bonjour.
01:07Le 7 juillet prochain, dans un peu plus d'une semaine,
01:10Emmanuel Macron va retrouver son arme fatale, son pouvoir de dissolution.
01:15D'après ce que j'ai compris, Marine Le Pen parle de possibilité plus que de probabilité,
01:20mais elle appelle à une union nationale, pour l'instant avec l'UDR d'Éric Ciotti,
01:25car il faut se préparer à toute éventualité.
01:27L'objectif à terme, c'est quoi ?
01:29C'est d'étendre à toutes les droites, Sébastien Chenu ?
01:32C'est d'étendre à tous les Français.
01:34Il ne faut pas se limiter à la droite, mais il faut bien commencer en revanche par quelque chose.
01:38Et c'est là, probablement, peut-être la subtilité.
01:42Le peuple de droite, il est divers.
01:44Il est composite.
01:45D'ailleurs, comme la gauche, finalement.
01:47Il y a des sensibilités.
01:48Il y a des gens qui sont très libéraux.
01:49Il y a des gens qui le sont moins.
01:50Des gens qui sont plus ou moins conservateurs.
01:52Mais c'est vrai qu'il y a, dans chacun de ces courants, des choses en commun.
01:56On retrouve un rapport à l'autorité.
01:58On retrouve un rapport au mérite.
02:00On retrouve un rapport à l'attachement à la nation,
02:02qui font ce creuset commun, qui permet d'unir les gens.
02:05Donc, d'abord, je pense qu'il faut aller vers cette recomposition graduelle,
02:11pas après pas.
02:12Alors, on peut aller très vite.
02:13Ce n'est pas parce qu'on ne va pas après pas qu'on y va lentement.
02:16Mais c'est sur le fond qu'il faut trouver les convergences.
02:19Ces convergences, on a commencé, nous, à les trouver avec Éric Ciotti.
02:22Et je salue son courage.
02:24Ce n'était pas simple.
02:25Il y a un an, pour Éric Ciotti, de couper le cordon sanitaire, symbolique,
02:31dressé par l'espèce de magistère moral qu'exerce la gauche
02:34depuis toujours sur toutes les familles de droite.
02:37Éric Ciotti l'a fait.
02:38Donc, maintenant, il faut aller au-delà.
02:39Vous voulez dire d'un pouvoir de gauche, un lobby de gauche,
02:42une influence de gauche dans une droite républicaine ?
02:45Un magistère moral.
02:47C'est-à-dire qu'il y a une espèce de...
02:48C'est vous qui parlez, vous qui avez connu l'UMP pendant 15 ans.
02:50Oui, mais d'ailleurs, c'est probablement l'une des raisons
02:52pour lesquelles j'ai voulu partir.
02:55Pas seulement, mais parce que moi, je ne supporte pas
02:58la caricature du camp du bien, du camp du mal.
03:00Enfin, ça suffit.
03:02Je veux dire que la gauche s'érige en camp du bien.
03:04Quand on voit ce qu'elle a fait de notre pays,
03:06je n'oublie pas, toutes les années, le gouvernement de gauche,
03:09François Hollande et ses attaques sur la politique familiale
03:12qu'on est en train de payer aujourd'hui.
03:13C'est une partie, je dis ça, parce que c'est une partie de la réponse,
03:16d'ailleurs, à une nécessaire réforme des retraites.
03:19Il n'y a pas eu de politique démographique
03:20ou de natalité pendant des années.
03:22Ça, c'est aussi le fait de la gauche qui a ruiné la famille,
03:25qui a ruiné le rapport au travail,
03:26qui ruine le rapport aux libertés, aux libertés individuelles.
03:31Et la gauche a exercé, durant toutes ces années,
03:33une influence à travers ces relais.
03:35Des relais dans les médias, financés par les Français,
03:37c'est l'audiovisuel public.
03:39Des relais dans le monde de la culture,
03:40financés par les Français, bien souvent aussi.
03:43Et ils se sont arrogés, le fait d'être le camp du bien
03:46et de mettre, finalement, de tenir à leur botte
03:48la droite qui est la plus lâche, en réalité.
03:51Avant de laisser passer mes camarades.
03:53Non, mais parce que si la gauche est scandaleuse,
03:55la droite classique que nous connaissons,
03:57elle est quand même particulièrement lâche.
03:59On disait que le RN était étanche,
04:01mais il y a deux choses.
04:02D'abord, on a eu le sommet des libertés
04:03qui était organisé en partie par notre groupe,
04:05par le JDD News en particulier.
04:07Des personnalités comme Bardella, Ciotti, Maréchal,
04:09Dupont-Aignan, Knafot ont trouvé publiquement
04:12un terrain commun.
04:13Et puis, ce sondage CSA pour le JDD Europe 1 et CNews,
04:17qu'on va voir à l'écran pour les téléspectateurs de CNews,
04:20montrent que trois quarts des sympathisants de droite,
04:2374% précisément de l'IDI à Reconquête,
04:26sont pour l'union des droites.
04:28Il y a deux chiffres qui sont importants.
04:3078% rien que pour les militants sympathisants du RN
04:34et 95% des militants à Reconquête.
04:38Est-ce que c'est le moment de se dire
04:39« Ok, on va tous bosser ensemble ».
04:42Oui, mais je trouve qu'il y a un côté restrictif
04:43dans cette proposition.
04:46Je vous explique pourquoi.
04:47Moi, je me suis construit à droite.
04:48Je sais d'où je viens.
04:49J'ai été, vous l'avez rappelé, à l'UMP.
04:51Je suis attaché aux valeurs dont j'ai parlé il y a quelques instants.
04:55Et je suis élu dans un territoire qui a voté depuis 1958
04:58tout le temps à gauche.
05:00Je suis le premier député qui ne soit pas de gauche
05:01dans ma circonscription.
05:02Et toutes les mairies importantes de ma circonscription,
05:06importante en nombre d'habitants,
05:07elles sont gérées par des élus communistes ou socialistes.
05:10Et pourtant, le RN est largement majoritaire.
05:12Si je dis à mes électeurs, on fait l'union des droites.
05:15Mes électeurs, eux, ne se considèrent plus de gauche,
05:18mais leur logiciel ne les rattache pas forcément
05:20à ce qu'ils imaginent être la droite.
05:22Parce que pour eux, la droite, c'est Bruno Le Maire,
05:24c'est Emmanuel Macron.
05:25C'est une droite très libérale qui fait fermer
05:27les usines de notre département du Nord.
05:30Donc, si vous voulez, je pense qu'il faut dépasser ça.
05:32Il y a des patriotes qui viennent de la gauche, évidemment,
05:34qui sont attachés à la souveraineté du pays.
05:35Est-ce que le RN, c'est un parti de droite ?
05:38Parce que quand on écoute Marine Le Pen,
05:39ce n'est pas si clair.
05:40Elle, elle a toujours été pour une forme de dépassement.
05:42Est-ce que vous assumez que le RN, aujourd'hui,
05:44est un parti de droite ?
05:45Non, on va au-delà de la droite.
05:47Mais moi, je ne crois plus à l'axe droite-gauche.
05:49C'est-à-dire qu'on ne rassemble pas uniquement des gens de droite.
05:52Je viens de vous expliquer qu'il y a beaucoup de gens
05:54qui ont voté à gauche toute leur vie
05:56qui se retrouvent dans les valeurs que nous défendons,
05:58dans le socle de valeurs que nous défendons.
05:59Oui, mais ces gens-là, du coup, se votent à droite, en tout cas.
06:02Vous n'aimez pas ce clivage.
06:05Vous êtes comme Emmanuel Macron.
06:05Vous n'aimez pas la droite ni la gauche.
06:07Mais je pense qu'il faut aller au-delà.
06:08Non, Emmanuel Macron, c'était différent.
06:10C'était et la droite et la gauche.
06:12C'est-à-dire le pire de la droite, le pire de la gauche.
06:14Je pense qu'il faut aller bien au-delà.
06:15Il y a un système, il y a des socles de valeurs
06:17qui sont construits historiquement sur la droite, sur la gauche.
06:21Mais je pense qu'il faut réussir à les dépasser.
06:23Parce que là aussi, le projet qui...
06:24Ne parlons pas de droite et de gauche,
06:25mais parlons de reconquête,
06:26parlons de terreau d'idées qu'il y a.
06:28Je parlais de Marion Maréchal, je parlais de Sarah Knafow.
06:31Il y a des terreaux communs entre vous et ces personnalités politiques.
06:35C'est pour ça que je vous dis qu'il faut qu'on trouve
06:36des points de convergence qui pourraient nous amener demain
06:40à dépasser les clivages politiques.
06:42Avec eux, mais avec d'autres aussi.
06:43On dépasse les clivages, mais toujours pour en créer des nouveaux.
06:45La politique n'est pas le domaine de l'unanimité.
06:47C'est le domaine des divisions fécondes, souvent.
06:50Donc, est-ce que la première tâche, pour vous,
06:51ce n'est pas néanmoins, dans la construction de cette nouvelle coalition,
06:54d'unir tous les éléments qui, d'une manière ou de l'autre, s'y rapprochent ?
06:57Pierre a mentionné Sarah Knafow, Marion Maréchal,
07:00mais on nomme aussi Éric Ciotti, qui vous a rejoint.
07:02On pourrait en nommer d'autres.
07:03J'imagine, le mec qui vient de la droite, DLR, Dupont-Aignan.
07:06Est-ce que tous ces gens ont pour vocation
07:08de trouver leur place dans la coalition que vous portez ?
07:10Moi, je n'y suis pas fermé.
07:11Je pense simplement que cette coalition, comme vous le dites,
07:14elle ne doit pas rester fermée.
07:16Elle ne doit pas se transformer en caricature de bloc de droite
07:20un peu réac, qui oublie les attentes ou antisociales.
07:25Parce que nous, on a une forte conscience sociale,
07:27le Rassemblement National.
07:27Mais qui est pour réincarner un côté réac, antisocial ?
07:30Les LR, je trouve, c'est le parti de...
07:33C'est mort aux pauvres.
07:34Toutes les propositions que font, par exemple...
07:35C'est pas ce qu'on disait de Ciotti auparavant ?
07:37Il a une conscience sociale qui, je pense, l'a menée à dialoguer avec nous.
07:40Mais il représentait le droit des LR.
07:42Elle est nouvelle, sa conscience sociale, non ?
07:45Non, non, mais je pense que s'il a fait le pas,
07:47c'est qu'il a compris qu'on ne pouvait pas mener une politique
07:49sans avoir dans notre pays une conscience sociale.
07:52Vous savez, le rapport qu'ont les Français à l'égalité,
07:55il est bien plus ténu que, par exemple,
07:57le rapport qu'ont les Britanniques au rapport entre les inégalités.
08:00On a cette conscience dans notre pays d'un rapport ténu à l'égalité.
08:03C'est qui la droite réac ? C'est Bruno Retailleau ?
08:05Oui, Bruno Retailleau fait partie de...
08:07C'est pour vous, c'est la droite réac.
08:08C'est une droite qui est un peu ultra.
08:10C'est-à-dire ultra-libérale, ultra-conservatrice
08:13et qui oublie quelques réalités sociales de notre pays.
08:16Moi, je pense qu'on doit construire les choses
08:18sur un socle et de valeurs et de propositions.
08:21Très honnêtement, ultra-libérale,
08:21quand on regarde, par exemple, aujourd'hui,
08:23le taux de prélèvement et la fiscalité,
08:25être mis...
08:26Je vous donne un exemple
08:29qui est ultra-acquise à l'idée de l'Union européenne.
08:32Regardez une politique, par exemple,
08:34que je qualifie de particulière libérale,
08:36c'est la politique des traités de libre-échange.
08:38L'Union européenne va signer bientôt
08:39un nouvel accord de libre-échange
08:41avec l'Afrique du Sud sur le 20.
08:43Et on va signer cet accord
08:45et on va subventionner le 20,
08:46le développement viticole et vinicole
08:49en Afrique du Sud, je crois,
08:50à hauteur de 15 millions d'euros.
08:51C'est soutenu par le bloc LR,
08:54centriste, libéral, européen.
08:57Et bien là, je trouve que, vous voyez,
08:58on ne peut pas travailler avec des gens
08:59qui acceptent ces accords de libre-échange.
09:02Là, c'est l'incarnation...
09:02Je ne veux pas chupoter sur les mots,
09:03vous ne diriez pas plutôt mondialisme
09:04plutôt que libéral ?
09:05Ça semble libéral, c'est la bête des charges.
09:07D'ailleurs, j'ai dit ultra-libéral.
09:08Vous avez noté, Mathieu Bocoté,
09:09j'ai dit ultra-libéral,
09:10c'est-à-dire qu'effectivement, ultra-libéral,
09:12ça peut être remplacé par mondialistes,
09:13et vous avez raison.
09:13Donc, c'est impossible de travailler
09:14avec ces gens-là, vous écoutez...
09:15Avec des mondialistes...
09:16Avec des mondialistes
09:18qui ne privilégient pas l'intérêt national,
09:20oui, ça, ce n'est pas possible.
09:20Pourtant, le slogan de Bruno Retailleau,
09:22c'est défendre les honnêtes gens.
09:24Oui, mais ça, c'est de la com.
09:25Enfin, défendre les honnêtes gens.
09:27C'est de la com.
09:27Oui, Bruno Retailleau,
09:28il fait de la communication.
09:29Comme lorsqu'il dit
09:30qu'il va s'attaquer à l'immigration,
09:32on en parlera tout à l'heure.
09:34Vous avez vu les chiffres qui sont sortis.
09:35Lorsqu'il dit qu'il va...
09:36Enfin, tout ce qu'il dit qu'il va faire
09:38et qu'il ne fait pas.
09:39Mais vous avez utilisé aussi
09:40le terme ultra-conservateur.
09:41Alors, je cherche ultra-conservateur,
09:43je peux imaginer en Russie aujourd'hui,
09:44je peux imaginer ailleurs dans le monde,
09:45ultra-conservateur chez LR aujourd'hui ?
09:47C'était le côté...
09:49Ce sont vos mots, hein ?
09:50Oui, mais moi, j'ai connu le côté
09:52de la manif pour tous.
09:53Je suis parti à l'époque
09:54parce que je trouvais
09:55qu'il y avait une absence de réalisme
09:58sur ce qu'était la vie des individus.
10:00Le fait de refuser à des gens
10:02et Bruno Retailleau
10:03n'a pas envie de revenir dessus d'ailleurs.
10:05Enfin, ou sur ses idées,
10:06sur les idées qu'il développait.
10:07Le fait de refuser le mariage pour tous,
10:08moi, m'avait semblé être totalement à côté
10:10avec des propos souvent qui étaient...
10:12Beaucoup de gens en RN s'y opposent à l'époque.
10:14Oui, oui.
10:14On n'est plus dans ce débat-là.
10:15Mais vous ne vous définissez pas
10:17sur un débat d'il y a plus de 10 ans.
10:18Non, mais je veux dire,
10:19vous voyez bien le rapport
10:20qu'on peut avoir aux choses.
10:22Quand je dis que nous,
10:22on a une conscience sociale
10:23qui est probablement plus aboutie,
10:25c'est qu'on est à l'écoute.
10:26Peut-être, c'est aussi
10:27ce qui fait notre différence,
10:28on est à l'écoute, je crois,
10:30de façon plus pointue
10:31de ce que sont les attentes
10:33des gens en matière d'aménagement
10:35de leur vie,
10:38d'aider à leur vie.
10:38Tapez sur les chômeurs, par exemple,
10:40je trouve que c'est la facilité
10:41et que ça ne résout rien.
10:42Moi, j'ai toujours trouvé ça
10:43un peu grotesque,
10:45l'idée de dire,
10:45et totalement contraire économiquement
10:47aux intérêts du pays,
10:48on va faire bosser des gens
10:49qui sont au chômage 10 heures par semaine
10:51parce qu'en fait,
10:52ils sont incapables de bosser
10:5310 heures par semaine
10:53lorsqu'ils ont quitté
10:55le monde du travail
10:56depuis 3 ou 4 ans.
10:57C'est même anti-économique.
10:58Donc, arrêtons les slogans,
11:00regardons le pays tel qu'il est,
11:01soyons un peu pragmatiques.
11:03Vous savez,
11:03il y avait une école de pensée pragmatique
11:06aux Etats-Unis
11:06au 19e et 20e siècle
11:07qui s'appelait
11:08le pragmatisme institutionnel,
11:10je crois,
11:10quelque chose comme ça,
11:11l'institutionnisme pragmatique.
11:12Soyons pragmatiques.
11:14C'est Biestien Chenu
11:15et l'invité du grand rendez-vous
11:16Europe 1 CNews Les Echos.
11:17On est passé assez vite
11:19sur la dissolution,
11:20vous n'avez pas posé les questions
11:20ce que vous en pensiez,
11:21et la censure également.
11:23Ce sera l'occasion
11:23de s'en parler
11:24juste après cette pause.
11:28Retour sur le plateau
11:30du grand rendez-vous
11:31Europe 1 CNews Les Echos
11:32avec Sébastien Chenu,
11:33député du Nord
11:34et vice-président
11:35du Rassemblement National.
11:36On est passé assez vite
11:37sur cette union des droites
11:39qui, pour beaucoup de gens,
11:41est souhaitable.
11:42Et puis,
11:42on est un peu passé vite
11:44justement aussi
11:44sur la question principale.
11:46Je vous posais la question
11:47de manière courte
11:47et réponse courte.
11:48Dissolution ou pas ?
11:49Vous y croyez ?
11:50La dissolution,
11:51elle est nécessaire
11:52dès que possible.
11:53Il faut que le président
11:54de la République
11:54donne la parole aux Français
11:55pour qu'une majorité,
11:57même si elle était relative...
11:58Pour vous,
11:58c'est souhaitable.
11:59La censure pourrait
12:00la favoriser ?
12:01La censure pourrait
12:02évidemment la favoriser.
12:03Souvent,
12:03ça marche comme ça.
12:05Raison pour laquelle
12:05on donne rendez-vous
12:06au Premier ministre
12:06à la rentrée
12:07pour voir sa feuille de route.
12:09Et si elle ne nous va pas,
12:10on prendra nos responsabilités.
12:11La censure,
12:12elle va être discutée mardi.
12:13Mardi,
12:13vous avez l'occasion
12:14de faire tomber ce gouvernement
12:15et d'avoir la dissolution dernière.
12:17Attention,
12:17la censure,
12:17ce n'est pas une fin en soi.
12:19Nous,
12:19ce qu'on regarde toujours,
12:20c'est quel gain on obtient
12:22et qu'est-ce qu'on empêche.
12:22La dernière fois,
12:23on a empêché
12:23la désindexation des retraites.
12:26On a empêché ça
12:27et on a obtenu
12:28pas de hausse
12:31du gaz,
12:32du gazoil non routier,
12:33par exemple,
12:33du GNR,
12:34limitation des hausses
12:35des prix de l'énergie.
12:36On a obtenu des choses,
12:37on en a empêché d'autres.
12:38Là,
12:38en réalité,
12:39sur le texte
12:40qui est proposé par la gauche,
12:42on n'obtient rien.
12:42C'est-à-dire,
12:43ça ne remet pas en cause
12:43la réforme des retraites.
12:47Béroud intégrera ses propositions
12:49de modification budgétaire
12:51sur les retraites
12:52dans le PLFSS,
12:53le projet de loi
12:54de financement
12:55de la sécurité sociale
12:56à la rentrée.
12:56Donc,
12:57le vrai rendez-vous,
12:58il est à la rentrée.
12:59Et si François Béroud
12:59continue sur la lancée
13:02qui est la sienne,
13:02j'allais dire,
13:03autant sur la forme
13:03que sur le fond.
13:04Sur le fond,
13:05on voit bien,
13:05il est dans les mêmes politiques
13:07où il va aller chercher,
13:08passer le coup de rabot,
13:08chercher dans les poches
13:09des Français des économies.
13:10Mais sur la forme,
13:11c'est particulièrement scandaleux aussi.
13:13Gagner du temps,
13:14comme il le fait.
13:15Vous lui donnez du temps,
13:16mais vous allez lui donner du temps.
13:18Mais on le fait
13:19parce qu'on essaie
13:19d'obtenir des choses
13:20pour les Français.
13:21Mais gagner du temps,
13:23ne pas siéger,
13:24laisser le Rassemblement national.
13:25On sort d'une semaine
13:26de débat
13:27à l'Assemblée nationale
13:28dans laquelle
13:28il n'y a pas un LR,
13:29pas un député
13:30du Bloc central,
13:31pas un macroniste
13:32qui ne s'est battu.
13:33C'était le texte
13:34sur Mayotte cette semaine.
13:36C'est-à-dire qu'en fait,
13:36ils ont compris.
13:37Ils se disent,
13:37bon, on échappera à la censure.
13:38Donc, on ne siège même plus.
13:40C'est, je veux dire,
13:41totalement irresponsable.
13:42Et ça ne nous incite pas
13:43à être particulièrement
13:45bienveillants
13:46à la rentrée.
13:47Et vos électeurs,
13:48M. Chenu,
13:49ils sont pour
13:50l'abrogation
13:51de la réforme borne.
13:52Ils veulent la retour
13:53à la retraite
13:53à 62 ans.
13:54Ce qu'on va leur proposer
13:55ce qui va être débattu mardi,
13:56c'est ça.
13:57C'est le fait
13:58que le gouvernement
13:58ne veut pas faire ce geste.
14:01Il y a eu une résolution
14:02récemment
14:03à l'Assemblée nationale
14:04très majoritaire
14:05pour l'abrogation
14:06de la réforme borne.
14:06Et vous,
14:07vous n'allez pas voter ?
14:07Non, non, non.
14:08Le texte qui sera débattu,
14:10qui est le texte
14:11de la motion de censure
14:12socialiste,
14:13ne permet pas
14:14d'abroger la réforme.
14:15Que va voter François Hollande,
14:16d'ailleurs.
14:16Oui, alors,
14:17il le vote parce que,
14:18dit-il lui-même,
14:19il est sûr que le RN
14:20ne le vote pas.
14:21Donc, c'est l'hypocrisie absolue.
14:23C'est-à-dire que, vraiment,
14:24ces gens,
14:25c'est tout ce que les Français,
14:25je crois,
14:26ne veulent plus voir.
14:26C'est-à-dire que
14:27c'est la petite politique politicienne
14:29derrière laquelle
14:29l'intérêt des Français
14:30n'existe pas.
14:31Mais le texte qui sera voté
14:32ou pas
14:33n'empêchera pas
14:35l'application de la réforme Macron.
14:36Ce qu'on pourrait comprendre,
14:37c'est que vous donnez
14:37quittus au gouvernement
14:38les 64 ans,
14:39c'est bon,
14:40maintenant,
14:40on passe à autre chose.
14:41Alors que vos électeurs
14:41étaient d'abord...
14:42Non, non, non.
14:42Moi, je me souviens de Marine Le Pen
14:43qui voulait une retraite à 60 ans.
14:45Ensuite, ça a été 62.
14:46Vos électeurs sont quand même
14:47assez, comment dirais-je,
14:49ancrés sur le fait des 62.
14:50Là, ils n'espèrent plus rien,
14:51vos électeurs.
14:52Non, non.
14:52La seule fois
14:53où on a pu voter
14:54à l'Assemblée nationale,
14:56c'était sur une proposition
14:57du Rassemblement national
14:58d'abrogation
14:59de la réforme
15:00des retraites
15:01d'Emmanuel Macron.
15:02La gauche n'a pas voté
15:03et la gauche avait empêché
15:04de voter.
15:05Là, le texte
15:06n'empêche rien du tout.
15:07Le texte socialiste,
15:08censure ou pas,
15:09la réforme des retraites,
15:11elle existe aujourd'hui,
15:12elle ne sera pas abrogée
15:12parce qu'il y aurait une censure.
15:13Mais imaginons
15:14qu'il y ait censure
15:14cette semaine.
15:16Quelles seraient
15:16les conséquences pour vous ?
15:18Les conséquences pour nous ?
15:18Oui.
15:19Il y avait une censure ?
15:19D'abord,
15:20est-ce que le président
15:21ne dissoudrait ?
15:23On n'en est pas sûr.
15:24Il aurait peut-être
15:24la volonté
15:25de nommer
15:25un autre Premier ministre
15:26pour continuer
15:27probablement
15:28la même politique
15:29qu'on continuerait
15:30à combattre
15:31ou alors,
15:32s'il dissolvait,
15:33nous,
15:34notre armée
15:35et nos alliés,
15:36notre armée
15:37de candidats RN
15:37et nos alliés
15:38sont prêts pour...
15:39Mais avec cette conséquence
15:40que Marine Le Pen
15:40ne pourrait être candidate
15:41dans les circonstances.
15:42Oui, mais vous savez...
15:42Est-ce que c'est une donnée
15:43dans votre réflexion ?
15:44Non, mais Marine Le Pen
15:44l'a déjà expliqué
15:45plusieurs fois.
15:46Si le président de la République,
15:48François Bayrou,
15:49pense qu'empêcher
15:51d'y soudre
15:52en pensant que
15:53comme Marine Le Pen
15:53ne peut pas être candidate,
15:55sur le bouton,
15:55ils se mettent le doigt
15:56dans l'œil.
15:57Marine Le Pen,
15:58sa stature...
15:58C'est une menace ?
16:00De...
16:00Ce que vous venez de dire ?
16:02Non, ce n'est pas une menace,
16:02c'est un fait.
16:03Marine Le Pen,
16:03sa stature,
16:04sa capacité
16:05à parler au français,
16:06elle dépasse
16:07le fait
16:08d'être parlementaire.
16:10Regardez,
16:10Jean-Luc Mélenchon
16:11n'est pas parlementaire,
16:12je pense que lorsqu'il
16:13prend la parole,
16:14on l'entend.
16:14Marine Le Pen
16:15n'est pas retenue,
16:16tenue par un poste
16:17de député.
16:18Sur un autre sujet,
16:19est-ce que vous voterez
16:19la réforme
16:20de l'audiovisuel public
16:21que Rachid Adhati
16:22présente demain
16:22à l'Assemblée nationale ?
16:24On va attendre de voir.
16:25On était plutôt partisans
16:26de s'abstenir
16:27sur cette réforme
16:27parce qu'en fait,
16:28je pense qu'on l'a prise
16:29par le mauvais bout.
16:30C'est-à-dire qu'en fait,
16:31on ne définit pas
16:31ce que doit être
16:33dans un pays
16:33comme la France
16:34l'audiovisuel public,
16:35comment il doit être financé,
16:37mais on crée
16:38un mécano.
16:39Alors peut-être
16:40que ce mécano,
16:40il peut avoir une utilité,
16:42créer un groupe
16:42plus solide,
16:43plus important.
16:44D'accord ?
16:44Mais pour faire quoi ?
16:45Et comment on le finance ?
16:49L'audiovisuel public,
16:50parlons-en concrètement,
16:51vous avez probablement vu
16:52il y a une dizaine de jours
16:53l'émission sur France 2,
16:54Sommes-nous tous racistes ?
16:56Ce qui était globalement,
16:57est-ce que les Français
16:57sont racistes
16:58et les Blancs en particulier ?
16:59Est-ce que devant,
17:00quand vous êtes devant cela,
17:00est-ce que pour vous,
17:01c'est le travail
17:02de l'audiovisuel public
17:03ou est-ce qu'on n'est pas
17:03simplement devant la propagande ?
17:05Non, mais on sait très bien
17:06qu'il y a une inclinaison,
17:08un tropisme
17:09dans l'audiovisuel public
17:10pour toujours présenter
17:12les choses sous le même angle.
17:14C'est-à-dire
17:14culpabiliser les Français,
17:16dire que la France
17:16est trop petite,
17:17la France est raciste,
17:18la France n'est jamais
17:19ce qu'il faut,
17:20il faut demander pardon.
17:21C'est toujours
17:21le même angle
17:22et toujours financé
17:24par le contribuable.
17:25Ça pose un problème.
17:26Est-ce que vous êtes toujours
17:27pour la privatisation
17:28du pôle public ?
17:29L'entièrement,
17:30la privatisation intégrale.
17:31Je suis d'abord
17:32pour qu'on définisse
17:32ce que doit être
17:33un pôle public
17:34de l'audiovisuel
17:34dans notre pays.
17:35Il peut y avoir du sens
17:36à ce que,
17:37notamment la voie des régions,
17:39voyez-vous,
17:39moi je trouve que
17:39la voie des régions,
17:40ça peut être intéressant
17:41et il faut le définir.
17:44Et ensuite,
17:44la privatisation,
17:45oui parce qu'à l'heure
17:46d'Internet,
17:47enfin si vous voulez trouver
17:48de l'opéra,
17:49du théâtre,
17:49que sais-je,
17:50tout le monde en trouve
17:51sur tous les réseaux sociaux
17:52parce qu'on nous disait
17:53l'audiovisuel public
17:54ça permet l'accès
17:55à la culture
17:56au plus grand nombre.
17:57Aujourd'hui,
17:57il n'y a pas besoin
17:57d'un audiovisuel public
17:58pour ça qui coûte très cher
17:59et qui présente toujours
18:00les choses de la même façon
18:02quand il n'est pas carrément
18:03d'ailleurs en concurrence
18:03avec les chaînes privées
18:05en termes de programmes.
18:07Donc voilà.
18:08Et puis je trouve,
18:08et moi ça me heurte
18:09que la présidente
18:11de l'audiovisuel public
18:12soit nommée à travers l'ARCOM
18:14finalement par le pouvoir.
18:15Enfin,
18:16qu'est-ce que c'est ?
18:16Si demain nous sommes au pouvoir,
18:19est-ce que...
18:20Vous supprimez l'ARCOM ?
18:21Non mais,
18:22donc on utilise
18:23les possibilités
18:24qui sont les nôtres
18:24donc on fait nommé
18:25par l'ARCOM
18:26que nous aurons largement renouvelé.
18:28Je ne sais pas,
18:28Sonia Mabrouk
18:29à la tête de Radio France,
18:30je peux vous dire
18:30que c'est eux
18:31qui vont demander
18:31la privatisation
18:32de l'audiovisuel public.
18:34Vous voyez,
18:34tout ça est tellement décalé
18:36par rapport aux enjeux du pays.
18:37Pourquoi est-ce que vous abstenez
18:39sur la holding
18:40que veut un story
18:41de racheter de la datice ?
18:42Vous-même vous dites
18:42que ça ne va servir à rien,
18:43ça va rajouter une couche de plus ?
18:44Non,
18:44parce que je pense
18:45qu'il faut aussi
18:46à un moment
18:46faire converger
18:47les rédactions,
18:49les structures,
18:50il faut les faire converger,
18:51c'est trop disparate.
18:53Et d'ailleurs,
18:53il faut les faire converger
18:54parce que le jour
18:54on voudrait privatiser
18:56l'audiovisuel public,
18:57il faut quand même
18:57trouver quelqu'un
18:58pour reprendre derrière.
18:59Il faut un outil
19:00qui soit quand même
19:00un peu cohérent
19:01au dehors de la ligne éditoriale
19:03qui pour le coup
19:04est très cohérente
19:04mais très orienté.
19:05Vous parliez de culture,
19:07parlons de culture,
19:07de patrimoine
19:08et d'histoire.
19:11Jean-Luc Mélenchon,
19:12on le sait,
19:13n'en est plus
19:13à une surprise près
19:14mais tout de même
19:15lorsqu'il a annoncé
19:15que la langue française
19:17n'existait plus,
19:18qu'on devrait l'appeler
19:19la langue créole,
19:20qu'est-ce que vous avez pensé
19:20de cet épisode ?
19:22En fait,
19:23c'est le grand emplacement
19:24dans sa version gauchiste.
19:25En fait,
19:27la créolisation,
19:28c'est le fait
19:29d'effacer la France,
19:32notre histoire,
19:33notre culture,
19:34notre rapport
19:34à l'enracinement
19:35qui est un rapport
19:36que Jean-Luc Mélenchon
19:37nie,
19:40eh bien,
19:40c'est la créolisation,
19:42c'est ça.
19:42Regardez,
19:43il y a eu cette semaine,
19:44ça s'est passé un peu
19:45sous les radars,
19:46Mme Voinet,
19:46députée écolo,
19:47vous savez,
19:48voulait qu'on efface
19:50le mot maorais
19:52pour les remplacer
19:52par les habitants
19:53de Mayotte
19:53pour ne pas stigmatiser
19:54les migrants.
19:55C'est-à-dire effacer
19:56l'identité des maorais,
19:58effacer l'identité
19:59de nos compatriotes
20:00de Mayotte
20:00qui,
20:00de toute façon,
20:01déjà,
20:02en bavent suffisamment,
20:03etc.
20:03Il faut même les effacer.
20:05Ils sont obsédés
20:06par l'effacement
20:07de tout ce qui a
20:08un rapport
20:08à l'identité.
20:09Et Mme Rousseau,
20:09qui devant l'Assemblée nationale,
20:11a dit qu'il n'y avait
20:11plus de Français de souche,
20:12reprenant le mantra
20:13de Mathieu Kassowicz.
20:15Oui,
20:15mais tout ça,
20:16ça n'a qu'un objectif,
20:18toujours le même.
20:20Effacer,
20:20comme ils ont effacé
20:21finalement les frontières,
20:22c'est la même logique,
20:24ils veulent effacer
20:24désormais les identités.
20:26Alors,
20:26de ce point de vue,
20:27est-ce qu'il faut clarifier
20:28les choses ?
20:28C'est-à-dire,
20:28Jean-Luc Mélenchon
20:29dit aujourd'hui
20:30le grand remplacement existe
20:31et je m'en revendique
20:32et c'est une bonne chose.
20:33Et les Français s'y feront.
20:34Et diriez-vous de votre côté
20:35que le grand remplacement existe
20:37mais vous vous y opposez
20:38et ce serait une mauvaise chose ?
20:39Non,
20:39mais moi,
20:40je ne crois pas
20:40au grand remplacement
20:41dans sa version.
20:41Mais Mélenchon,
20:42ça réclame.
20:42Il le fait à d'autres dessins
20:44mais je ne crois pas
20:45qu'il y ait un plan
20:46pour remplacer
20:47les populations
20:47qu'imaginaient.
20:48Il y a aussi un peu
20:49une théorie
20:50qui derrière
20:50explique qu'évidemment
20:52il y a un plan
20:53qui fait qu'on remplacerait
20:54et c'est peut-être
20:55celle que défend
20:55Jean-Luc Mélenchon.
20:57Moi,
20:57je crois à l'enracinement.
20:58Le besoin
20:59le plus important
21:00de l'âme humaine
21:01c'est l'enracinement.
21:02C'était Simone Veil,
21:02la philosophe,
21:03qui disait ça.
21:04Oui,
21:04c'est le besoin
21:04le plus important
21:05c'est l'enracinement.
21:07Donc,
21:07je pense que tout
21:08ce qui doit renforcer
21:12est-ce que vous redoutez
21:14un monde
21:15où ce qu'on peut appeler
21:16les Français
21:16de ce sens large
21:17et tous ceux
21:18qui se sont assimilés
21:18à eux
21:18deviendraient minoritaires
21:20au terme du présent siècle
21:21dans leur propre pays ?
21:22Moi,
21:22je redoute un monde
21:23dans lequel la logique
21:24ce serait l'importation
21:25pour des tas de raisons
21:27climatiques,
21:28sociales,
21:29économiques
21:29du continent africain
21:30sur le continent européen.
21:32Et je pense que
21:32si c'est ça la logique
21:33alors le monde
21:35va vers de difficiles jours
21:38parce que l'idée
21:40d'ouvrir des voies
21:42d'immigration
21:42qu'elles soient climatiques
21:44après avoir été
21:44sociales et économiques
21:45amènera
21:46à une déstabilisation
21:48totale de l'Europe.
21:49Mais y a-t-il des territoires
21:50en France
21:51où lorsque vous y mettez
21:51les pieds
21:52vous avez l'impression
21:52de ne plus être en France ?
21:53Mais il y a des territoires
21:54qu'on ne reconnaît plus
21:55parce que tous nos repères
21:56ont été effacés
21:57ou disparaissent
21:59et c'est le cas d'ailleurs
22:00avec la complicité
22:01des élus de gauche
22:02mais aussi de droite.
22:03L'avantage des élus de gauche
22:04c'est qu'on les voit venir.
22:05On sait ce qu'ils font
22:06et on sait quelle est
22:07leur philosophie.
22:08Mais lorsque vous allez
22:10dans la région
22:11des Hauts-de-France
22:11présidée par Xavier Bertrand
22:13qui a financé
22:13le lycée Averroès
22:14pendant des années
22:15c'est-à-dire finalement
22:15une forme d'effacement
22:17aussi de notre rapport
22:19aux valeurs républicaines
22:20et bien vous dites
22:21que les élus de droite
22:22l'islamo-droitisme
22:24ça existe aussi.
22:24Et bien justement
22:25dans un instant
22:26avec vous Sébastien Chenier
22:27on évoquera les chiffres
22:28de l'immigration
22:29certaines décisions de justice
22:31qui nous ont paru
22:33importantes à relater
22:34sur CNews et Europe 1
22:36on revient dans un instant
22:37sur CNews et sur Europe 1
22:38Retour sur le plateau
22:44du grand rendez-vous
22:44Europe 1 CNews
22:45les échos avec Sébastien Chenier
22:47député RN du Nord
22:48et vice-président
22:49du Rassemblement National
22:50il y a trois jours
22:51Sébastien Chenier
22:52le ministère de l'Intérieur
22:53publié les chiffres
22:54de l'immigration
22:54pour l'année 2024
22:56voici les chiffres
22:57plus 16,8% de visas
22:59s'établissant donc
23:01à 2,9 millions
23:02plus 0,9% de titres
23:04de premier séjour
23:05établi à 343 024 titres
23:08plus 15,4%
23:10de statuts de protection
23:11accordés
23:12et toujours 157 552
23:15demandes d'asile
23:16et de naturalisation
23:17même si ce chiffre
23:18lui connaît une baisse
23:19la France est-elle destinée
23:21Sébastien Chenier
23:21à rester une passoire ?
23:23D'abord il y a donc
23:24zéro effet retaillot
23:25je le note
23:26parce que
23:27je le regrette
23:28c'est le chiffre 2024
23:29il y a retaillot
23:31il était arrivé en septembre
23:34donc à la moitié de l'année
23:36il y a eu d'armanin
23:37on peut trouver des
23:37mais il n'y a pas
23:39d'effet d'armanin
23:39il n'y a pas d'effet retaillot
23:40en réalité
23:41c'est une hausse continuelle
23:42parce que ce sont
23:43les mêmes logiques
23:44qui s'appliquent
23:44c'est-à-dire
23:45c'est-à-dire
23:46la logique de l'accueil
23:47tout le monde entre
23:48personne ne sort
23:49et les chiffres
23:49que vous avez notés
23:51se participe d'un record historique
23:52moi aussi je les ai regardés
23:53sur le droit d'asile
23:53plus 13,5% en un an
23:55sur les naturalisations
23:56plus 6,5% en un an
23:58avec en plus
23:58un focus
23:59sur l'Algérie
24:00qui est intéressant
24:01puisque l'Algérie
24:02on a renouvelé
24:03des titres de séjour
24:04là aussi en hausse
24:06on a naturalisé
24:06largement plus
24:08que les autres années
24:08donc c'est-à-dire
24:09qu'en fait
24:09la fameuse réponse
24:10graduée
24:11ça c'est bien retaillot
24:12la fameuse réponse
24:13graduée à l'Algérie
24:14elle a eu pour effet
24:15d'accueillir
24:16de naturaliser
24:17de donner des droits
24:18du droit d'asile
24:19encore plus
24:20à un nombre
24:20d'Algériens
24:21encore plus important
24:22que l'année passée
24:23donc si c'est pas
24:24se moquer du monde
24:25alors que
24:25je veux bien que
24:26M. Ontario
24:26n'ait pas tous les leviers
24:27non
24:28merci de le dire
24:29mais il en a quand même
24:30quelques-uns
24:30sur les naturalisations
24:31ça dépend quand même
24:32de lui
24:33personne
24:34aucune autorité
24:35extérieure indépendante
24:36cour de je ne sais trop quoi
24:37va venir le voir
24:38s'il naturalise moins
24:39or il a naturalisé plus
24:41sur le renouvellement
24:42des titres de séjour
24:43c'est bien lui
24:44aucune structure
24:45indépendante
24:46extérieure européenne
24:47ne va venir lui dire
24:48eh bien il pouvait renouveler
24:50moins les titres de séjour
24:51il en a renouvelé davantage
24:53sur sa capacité
24:54à durcir l'asile
24:55c'est lui
24:56il n'a pas durci l'asile
24:57donc si vous voulez
24:57à un moment il faut arrêter
24:58de se moquer du monde
24:59moi je veux bien qu'on dise
25:00j'ai pas tous les leviers
25:01pleurnicher
25:02faire des grandes déclarations
25:03chaque semaine
25:04ouvrir un dossier
25:05à un moment
25:06moi je regarde les chiffres
25:07tout simplement
25:08et ces chiffres
25:10ne sont pas réjouissants
25:11et sur les sujets
25:12que je viens de souligner
25:13devant vous
25:13où Bruno Retailleau
25:15son prédécesseur
25:16tous ses prédécesseurs
25:17avaient des marges de manœuvre
25:18ils ont continué
25:19les mêmes logiques
25:20que leurs prédécesseurs
25:21donc on a évidemment
25:23un problème
25:24vous dites quoi
25:24Bruno Retailleau
25:25des missions ?
25:27mais en fait
25:27il n'a rien à faire
25:28dans ce gouvernement
25:28voilà ce que je pense
25:29fondamentalement
25:30c'est-à-dire ?
25:31je veux dire
25:31il pourrait mieux faire
25:32dans un autre gouvernement ?
25:33probable
25:34mais bien sûr
25:35parce que je ne lui fais pas
25:36le procès des convictions
25:38bien sûr qu'il a des convictions
25:39Bruno Retailleau
25:40quand je l'entends
25:41je peux me retrouver
25:42en accord avec ce qu'il dit
25:44mais avoir fait croire
25:45pour des raisons politiciennes
25:47c'est-à-dire en fait
25:47pour lui
25:48son statut
25:49piquer la place de Wauquiez
25:50comme président des LR
25:51etc
25:51qu'il allait changer les choses
25:53et finalement
25:53c'est assez cynique
25:54et avoir un agenda politique
25:56sur le dos des français
25:57alors qu'il sait
25:58qu'il ne peut pas le faire
25:59et lorsqu'il peut le faire
26:00il ne le fait pas
26:01et pire
26:02lorsqu'il peut le faire
26:03comme je viens de vous le dire
26:03il ne le fait pas
26:04ça n'est qu'un calcul électoral
26:06oui
26:06je trouve que c'est cynique
26:07il n'a pas essayé
26:08de bien faire pour la France
26:09mais il ne le fait pas
26:10je viens de vous démontrer
26:11qu'il ne faisait pas
26:14naturalisation renouvellementée
26:15de ces jours
26:15il n'essaye même pas
26:16il fait l'inverse
26:16mais la question se pose néanmoins
26:18c'est-à-dire
26:19Bruno Retailleau
26:20était dans l'opposition
26:20il a la possibilité
26:22il dit je ne maîtrise pas tout
26:23mais je peux maîtriser
26:24un peu de choses à l'intérieur
26:25pour vous
26:26il n'aurait pas déjà exercé
26:26ses fonctions ?
26:28pour ne rien faire
26:29non
26:29je vous donne un autre exemple
26:30nous avons
26:31il y a Darmanin ?
26:32mais pas davantage
26:34mais pas davantage
26:34mais ils se mettent
26:35dans des logiques
26:36qui sont des logiques
26:37personnelles
26:38de politique
26:39et d'ambition personnelle
26:40et ils le font
26:40sur le dos des français
26:41et ça c'est inacceptable
26:43Darmanin n'a pas de conviction
26:44il est assez plastique
26:46Retailleau a des convictions
26:47mais à la fin
26:48c'est le même résultat
26:48je vous donne un exemple
26:49cette semaine
26:49qui était intéressant
26:50nous avons eu ce qu'on appelle
26:51une niche parlementaire
26:52c'est-à-dire que
26:53c'est un groupe d'opposition
26:54qui a le droit
26:54de mettre en place
26:56un ordre du jour
26:57avec des textes à lui
26:58qu'il propose à l'Assemblée
26:59c'était Ciotti
26:59qui proposait aujourd'hui
27:01qu'on mette fin
27:01qu'on rende impossible
27:04le fait qu'un étranger
27:05avec une OQTF
27:06puisse se marier
27:07vous savez
27:07c'était la polémique
27:08de Robert Ménard
27:09j'ai entendu le discours
27:10des Républicains
27:11ils nous ont dit
27:13on va voter le texte
27:14formidable
27:14il n'y a pas de député
27:15des Républicains
27:16qui est venu voter le texte
27:17il n'y en a pas un
27:18c'est toujours pareil
27:19ils sont abstenus
27:20mais c'est toujours pareil
27:21après il y a eu
27:21des déclarations
27:22ça n'a pas été vraiment débattu
27:24sincèrement
27:25il n'y a pas eu
27:26un député DLR
27:27mais est-ce que c'est responsable
27:29de dire des choses
27:30pour faire croire aux français
27:31des choses
27:32et de ne pas les faire
27:33s'ils ne comprennent pas
27:34que cette logique là
27:35parce qu'ils sont
27:36encalminés
27:38dans leur incapacité
27:39de voter un texte
27:40même pas du Rassemblement National
27:41de leur ancien ami
27:42Éric Setti
27:43de le faire physiquement
27:44et bien s'ils ne comprennent pas
27:45que les français les voient
27:46les français les voient
27:48ils ne sont jamais
27:49au rendez-vous du courage
27:50s'ils pensent
27:50qu'ils vont gagner
27:51la confiance des français
27:52en faisant cela
27:53bon courage à eux
27:54et inversement
27:55quand vous voyez
27:56Stéphane Villemotte
27:57le maire UDI
27:58d'Aumont dans le Nord
28:00qui a refusé de marier
28:01une personne visée
28:02par un arrêté d'expulsion
28:04et qui s'inscrit
28:05du coup dans les pas
28:06de Robert Ménard
28:07vous dites quoi ?
28:08Vous dites soutien total ?
28:09Oui mais d'ailleurs
28:09c'est une insulte pour ce maire
28:10qui a été cité d'ailleurs
28:11en exemple par des responsables
28:13de droite à l'Assemblée Nationale
28:15en disant
28:15on pense à Stéphane Villemotte
28:16dont le père avant lui
28:17Joël Villemotte
28:18qui aujourd'hui a rejoint
28:19le Rassemblement National
28:20son père était maire de la ville
28:21a été évidemment
28:23sur la même longueur d'onde
28:24ce que je pense
28:25c'est qu'il désavoue
28:26les élus locaux
28:27il les laisse
28:28il les abandonne
28:29et il les laisse
28:30avec leur tracasserie
28:31le fait d'être poursuivi
28:32par la justice
28:33en faisant cela
28:33il les abandonne
28:35je trouve que c'est une position
28:36qui n'est pas responsable
28:37et la droite dit toujours
28:38on est des gens responsables
28:39non
28:39la réalité c'est que
28:40c'est totalement irresponsable
28:41de ne pas venir siéger
28:42de ne pas venir voter
28:43et de faire croire
28:44Vous espérez un mouvement
28:45de maire en colère
28:45qui suivrait Stéphane Villemotte
28:47mais les maires sont plus
28:49qu'en colère
28:49ils sont désespérés
28:51les maires
28:51parce que là
28:52ils risquent en plus
28:53des sanctions
28:53mais il faut les soutenir
28:55mais regardez
28:56le nombre de maires
28:56qui démissionnent
28:57qui ne se représenteront pas
28:58les maires sont désespérés
29:00les maires qui se font agresser
29:01j'ai le cas dans ma circonscription
29:03je pense au maire de Main
29:03que je salue
29:04agressé par les gens du voyage
29:06reçu à l'Elysée
29:07on lui a dit
29:07on va vous écouter
29:08rien
29:09deux ans après
29:10rien n'a bougé
29:10je comprends votre vision
29:11pour vous le pouvoir en place
29:13est-ce qu'il subit
29:14l'immigration massive
29:15et je parle de l'ensemble du pouvoir
29:16et à renoncer
29:17tout simplement
29:17on en prie sur ça
29:19l'immigration massive
29:20il y est favorable
29:21et cherche à la pousser
29:22toujours plus loin
29:22il y est favorable
29:23absolument
29:23il voit l'immigration
29:24comme un projet
29:25c'est-à-dire qu'il pense
29:27que faire venir des étrangers
29:28pour les faire bosser
29:29là où les français
29:30soi-disant
29:30ne veulent pas travailler
29:31ça permet de solutionner les choses
29:33tout le monde ne parle pas
29:34de la même voie
29:34au bloc central
29:36oui mais d'accord
29:37parce que dans le bloc central
29:38il n'y a pas de cohérence
29:39là ce qu'on entend
29:39c'est Édouard Philippe
29:40plus que Bruno Retailleau
29:41Bruno Retailleau
29:43il participe à ce gouvernement
29:44il siège avec
29:45Elisabeth Borne
29:47avec Manuel Valls
29:47avec Eric Lombard
29:48mais qui sont habitées
29:49par ces logiques-là
29:50mais monsieur Chenier
29:51on revient à la même chose
29:51pourquoi est-ce que
29:52vous ne censurez pas
29:53ce gouvernement
29:53vous dites que Bruno Retailleau
29:54ne fait rien
29:55donc pourquoi vous ne censurez pas
29:56ce gouvernement
29:57dans deux jours
29:58leur tour viendra
29:59et il viendra probablement
30:00plus vite que vous ne le pensez
30:02donc aujourd'hui
30:03nous ce qu'on veut
30:03c'est des résultats
30:04pour les français
30:04c'est pas parce qu'on censure
30:05la semaine prochaine
30:06qu'il y aura un changement de cap
30:08qu'il y aura un changement de cap
30:10dans la politique migratoire
30:12vous allez lui sauver la tête
30:14je vais vous dire
30:14nous on veut arriver au pouvoir
30:16le plus tôt possible
30:17pour faire une autre politique
30:19ça me semble assez clair
30:20et je pense qu'en matière migratoire
30:22on a déjà démontré
30:24qu'on avait d'autres propositions
30:26à appliquer
30:27mais pas qu'en matière migratoire
30:28en matière de justice
30:29on va en parler de la justice
30:31mais je voudrais revenir
30:32sur l'immigration
30:33et certains rites
30:34de certains français
30:35venus de cette immigration
30:36un scandale
30:37sanitaire est en train
30:38de naître dans l'Aisne
30:39après le décès d'une fillette
30:40de 11 ans
30:41victime de la bactérie E. coli
30:4226 enfants sont concernés
30:43certains sont dialysés
30:45les autorités sanitaires
30:46ne savent pas encore
30:47j'insiste bien là-dessus
30:48ne savent pas encore
30:49d'où provient cette bactérie
30:50mais il est à noter
30:52que préventivement
30:536 boucheries
30:54ont été fermées
30:56dont 5 sont des boucheries
30:58halales
30:59le Figaro a fait témoigner
31:00des vétérinaires
31:01qui avancent le danger
31:02accru de l'abattage halal
31:04sans étourdir l'animal
31:05des liquides
31:06provenant de l'œsophage
31:08peuvent se déverser
31:09sur les parties nobles
31:10de la viande
31:10question directe
31:12Sébastien Chenu
31:12est-ce que vous êtes
31:13pour l'interdiction
31:14de la viande halale en France ?
31:16Non, je pense que chacun
31:17a le droit de pratiquer
31:18sa religion
31:19et donc le fait
31:20de consommer halal
31:22ne me dérange pas
31:23Donc la question
31:24du bien-être animal
31:25ne se pose pas ici ?
31:26Ça c'est autre chose
31:26Le halal, le bien-être animal
31:28ça va mal ensemble
31:28Oui, vous savez
31:29qu'il y a des techniques
31:30d'abattage
31:31qui pourraient peut-être
31:31être différentes
31:32mais en tous les cas
31:33l'idée même
31:34de pouvoir consommer
31:35un aliment
31:36selon un rite religieux
31:38ne me choque pas
31:39chacun y a le droit
31:41et je pense que c'est
31:42notre pays
31:43qui le permet
31:44ça n'a pas de soucis
31:45En revanche
31:46le fait que
31:47comme je le vois
31:48dans certaines villes
31:49du nord d'ailleurs
31:49moi je ne suis pas hostile
31:50à ce qu'il y ait
31:51une boucherie halale
31:52dans la ville
31:52mais quand il n'y a plus
31:53que des boucheries halales
31:54évidemment
31:55c'est un déséquilibre
31:57manifeste
31:57et probablement
31:58assez insupportable
31:59pour beaucoup
32:00donc c'est toujours pareil
32:02à quel niveau
32:04on met le curseur
32:05la France est un pays
32:06qui a beaucoup assimilé
32:08qui a beaucoup accueilli
32:09qui a beaucoup toléré
32:10et puis à un moment
32:11vous vous rendez compte
32:12qu'une fois qu'on a dit ça
32:14et bien quand la porte
32:15a été ouverte
32:15elle n'a jamais été refermée
32:17même si
32:18voilà je pense que
32:20nos compatriotes
32:21de confession musulmane
32:23ont ce droit
32:24il faut leur garantir
32:25ce droit
32:25à cette consommation
32:26il y a d'autres questions
32:28qui se posent
32:28celle de l'hygiène
32:29vous venez de le dire
32:29sur laquelle il faut se pencher
32:30manifestement
32:31mais deux choses
32:32donc vous dites
32:32il est possible théoriquement
32:33d'avoir un abattage
32:34halal éthique
32:35du point de vue animal
32:36oui ça existe
32:36d'accord
32:37et deuxième élément
32:38vous avez probablement vu
32:38cette semaine
32:39ce tweet
32:40comme on disait autrefois
32:41du ministère de l'égalité
32:42qui dit
32:43cet été
32:43pour les fillettes
32:46ce n'est pas l'occasion
32:47d'aller au pays d'origine
32:48pour faire exciser
32:50les fillettes
32:51vous avez peut-être
32:51vu passer ça
32:52non pas du tout
32:52d'accord
32:53alors je vous le soumets
32:53donc c'est un tweet
32:54en tant que tel
32:55qui vient du gouvernement
32:55du ministère de l'égalité
32:56l'été
32:57ce n'est pas l'occasion
32:58de retourner au pays
32:59pour exciser les fillettes
33:00alors je vous présente
33:02très honnêtement comme ça
33:03qu'est-ce que ça vous inspire
33:04bon c'est pas un dossier
33:05que je connais bien
33:05c'est le dossier
33:06qui est suivi chez nous
33:06par le député
33:07des Bouches-du-Rhône
33:08Emmanuel Taché de La Pagerie
33:10l'excision est interdite
33:11en France
33:11l'excision
33:12pour autant
33:13l'excision existe
33:15dans notre pays
33:15je crois qu'on a
33:16plusieurs dizaines
33:17de milliers de cas
33:18d'excision
33:18mais je ne veux pas
33:19donner des chiffres
33:20que je ne maîtrise pas
33:23forcément immédiatement
33:24sur votre plateau
33:24mais enfin elle existe
33:25elle doit être évidemment
33:26combattue fermement
33:27mais elle est surtout
33:28liée à quoi
33:28l'excision
33:29elle est liée
33:30à un rapport d'application
33:31à une sorte de forme
33:33de charia
33:33parce qu'en fait
33:34c'est la loi islamique
33:35une loi islamique
33:36donc il y a des gens
33:36des communautés
33:37qui dans notre pays
33:38font primer
33:39la loi islamique
33:40sur la loi de la République
33:41et ça doit être combattu
33:42et ce genre
33:43de communication
33:45que vous évoquez
33:45est très en dessous
33:46de ce qu'on doit faire
33:47même particulièrement
33:48scandaleuse en réalité
33:49ça veut dire
33:49qu'il y a une facilité
33:51à reconnaître
33:51à banaliser
33:52l'excision
33:53qui est un immense scandale
33:54Sébastien Chenu
33:55est l'invité du Grand Rendez-vous
33:56on revient dans un instant
33:58on parlera de justice
33:59notamment en France
33:59à tout de suite
34:00Retour sur le plateau
34:05de CNews
34:06et d'Europe 1
34:07pour le Grand Rendez-vous
34:08dernière partie
34:09avec Sébastien Chenu
34:10il y a un an
34:10lorsque l'institut CSA
34:12a interrogé
34:13les français
34:13sur la justice
34:14Sébastien Chenu
34:1480%
34:1580%
34:168 français sur 10
34:17l'estimait laxiste
34:18beaucoup d'entre nous
34:20ne comprenaient pas
34:20l'issue judiciaire
34:21de certaines affaires
34:22dont deux en particulier
34:23que nous avons cette semaine
34:24relayées sur CNews
34:25et sur Europe 1
34:26la première c'est l'affaire Gervaise
34:27on apprenait que
34:29Mohamed El
34:30aujourd'hui 25 ans
34:31qui avait tué sauvagement
34:32d'une dizaine de coups de couteau
34:34Alban Gervaise à Marseille
34:35sous les yeux de sa fillette
34:36de 20 mois
34:37à la sortie d'une école catholique
34:38où il venait chercher ses aînés
34:40cet homme n'irait pas en prison
34:41mais en hôpital psychiatrique
34:42sans date de sortie arrêtée
34:44ça peut être 6 mois
34:44ça peut être un an
34:45ça peut être 20 ans
34:46parce qu'au moment des faits
34:48les experts ont conclu
34:49à une obélusion du discernement
34:50ça c'est la première affaire
34:51la seconde
34:52et vous avez peut-être vu
34:53l'interview exclusive
34:55sur CNews
34:57et sur Europe 1
34:58de Laurence Ferrari
34:58avec la maman d'Elias
35:0015 ans
35:01tué Paris à coups de machette
35:02avec les zones d'ombre
35:04qu'il y a eu dans cette affaire
35:05et surtout
35:05la façon dont certains médias
35:07et notamment le service public
35:08ont détourné les mots
35:10ils n'ont pas utilisé
35:11le mot machette
35:12ils ont utilisé le couteau
35:13ils ont dit qu'au début
35:14il ne voulait pas donner
35:15son téléphone portable
35:15en fait il avait donné
35:16son téléphone portable
35:17c'était juste ad hominem
35:19cette attaque
35:20que représente aujourd'hui
35:22aux yeux des français
35:23la justice
35:23et à vous Sébastien Chenu ?
35:25Je pense que c'est
35:26très problématique
35:29que dans notre pays
35:30une majorité de français
35:32doute de l'institution judiciaire
35:34j'explique
35:36à partir du moment
35:37où les français doutent
35:38où ils n'ont plus confiance
35:39et bien c'est l'édifice
35:41qui est en train
35:42de s'affaisser un peu plus
35:44ils n'ont plus confiance
35:45pourquoi ?
35:45parce qu'ils ne se sentent plus protégés
35:47dans les deux cas
35:48que vous donnez
35:49ils sont finalement
35:50assez différents
35:52mais ils soulignent
35:53deux faiblesses
35:53de notre système
35:54l'incarcération
35:56elle doit être faite
35:57pour protéger
35:58les gens
35:59dans leur sécurité
36:02et mettre à l'abri
36:03de la société
36:03des gens
36:04qui pourraient
36:05porter atteinte
36:06à celle-ci
36:06qu'il y ait des gens
36:07qui aient des troubles
36:08psychiatriques
36:10c'est une évidence
36:11et leur incarcération
36:12est nécessaire
36:13mais probablement pas
36:14dans les prisons
36:15telles que nous les connaissons
36:16d'abord
36:16ils occupent des places
36:17qu'ils ne devraient pas occuper
36:19qui devraient être réservées
36:19à des gens
36:20qu'on incarcère pas
36:21aujourd'hui
36:21je rappelle que
36:2240% des peines
36:23de prison ferme
36:24ne sont pas effectuées
36:25de façon physique
36:26c'est-à-dire
36:27ce sont des aménagements
36:28de peines
36:28donc si on enferme
36:29des gens qui ont des problèmes
36:30psychiatriques
36:30à la place
36:31de gens qui n'en ont pas
36:33on utilise ces places
36:36à mauvais escient
36:36on devrait donc développer
36:38une culture
36:39du traitement
36:40et de l'enfermement
36:41psychiatrique
36:41et de la santé mentale
36:42qui je le rappelle
36:43était une priorité du gouvernement
36:44mais je n'ai pas vu grand chose
36:45du gouvernement Barnier
36:47pardon
36:48mais je n'ai pas vu grand chose
36:49ça n'a pas été repris
36:49ça n'a pas été suivi des faits
36:51donc on a un gros vide
36:52un grand vide
36:53sur la santé mentale
36:55la psychiatrie
36:56l'enfermement
36:56mais là il y a un doute
36:57sur le discernement
36:58c'est-à-dire qu'il y a un doute
36:58sur l'expertise judiciaire
37:01de ce cas précis
37:02ça je n'entre pas dedans
37:03je ne connais pas
37:03je ne connais pas
37:04le dossier en tant qu'elle
37:05la question c'est
37:05est-ce que vous faites confiance
37:06à la justice aujourd'hui ?
37:07mais moi je veux faire confiance
37:08à la justice
37:09ce n'est pas la question
37:09ben si
37:10oui je fais confiance
37:12à l'institution
37:13je veux que les gens
37:13soient heureux
37:13je veux que la vie soit belle
37:14mais est-ce que vous faites
37:16confiance à la justice
37:16alors je veux dire
37:17oui je fais confiance
37:18à la justice
37:18moi je suis fils
37:19d'une fonctionnaire de justice
37:20ma mère était greffier
37:21dans un tribunal
37:22à Beauvais en province
37:23pendant sa vie professionnelle
37:24et le monde de la justice
37:26animé par ce que j'appelle
37:28le petit peuple de la justice
37:29les greffiers
37:30les agents
37:31etc
37:32sont des gens particulièrement
37:34dévoués à l'institution
37:35c'est une réponse habile
37:35mais ils la tiennent debout
37:36en revanche
37:37je pense qu'effectivement
37:38on a un problème
37:38de formation des magistrats
37:40je pense qu'aujourd'hui
37:41il faut revoir
37:42la formation des magistrats
37:43l'oxygéner
37:44l'ouvrir
37:45mais ils sont formés
37:46le syndicat de la magistrature
37:47ils sont formés
37:48et orientés
37:48est-ce qu'il faudrait par exemple
37:49est-ce qu'il faut changer
37:51leur dogme ?
37:53il faut interdire
37:53la syndicalisation
37:55des magistrats
37:56ça ne les empêchera pas
37:57de penser
37:58à titre personnel
37:59c'est pour ça que je vous dis
37:59que de l'autre côté
38:00il faut changer la formation
38:02l'ouvrir
38:03revenir à des choses
38:04qui permettent par exemple
38:05à des avocats
38:06de devenir magistrats
38:07pas qu'à des avocats d'ailleurs
38:07mais on ne peut plus
38:09en tous les cas
38:09continuer avec une justice
38:11qui soit
38:11si ce n'est déconnectée
38:13parce que je ne pense pas
38:13très déconnectée
38:14mais qui en partie
38:15en partie seulement
38:17est orientée
38:18par des gens
38:18qui sont des militants
38:19on devrait interdire
38:20effectivement
38:20que les magistrats
38:22puissent se syndiquer
38:23moi ça me semble être
38:24une politique
38:25ça existe dans d'autres corps
38:26Sébastien Chenu
38:27dans Valeurs Actuelles
38:28cette semaine
38:28Marine Le Pen
38:29demande à Jordan Berdella
38:30de je cite
38:30intégrer la possibilité
38:32qu'ils doivent reprendre
38:33le flambeau
38:34car elle a
38:35je cite
38:35intégré l'hypothèse
38:37qu'elle ne puisse pas
38:38se représenter
38:38en raison de l'échéance judiciaire
38:40dont on ne connaît pas encore
38:41à date l'issue
38:41on a compris
38:42que cette campagne
38:43sera quoi qu'il en soit
38:44menée en duo
38:44mais pour vous
38:46Sébastien Chenu
38:47qu'est-ce que ça change
38:48que ce soit Marine Le Pen
38:49ou Jordan Berdella
38:50je l'ai dit tout à l'heure
38:51nous ce qu'on souhaite
38:52c'est que nos idées
38:53arrivent au pouvoir
38:54nos idées
38:55elles nous dépassent
38:56elles dépassent
38:56les individus
38:57Marine Le Pen
38:58et Jordan Berdella
38:59ne sont pas interchangeables
39:00ce ne sont pas
39:01les mêmes personnes
39:02ils n'ont pas
39:03la même expérience
39:04ils n'ont pas
39:05la même vie
39:05ils n'ont pas
39:06le même âge
39:06bon enfin voilà
39:07donc ils ne sont pas
39:08interchangeables
39:08non non
39:09ils sont différents
39:10c'est une force
39:12d'avoir 30 ans
39:13moi je trouve
39:13c'est plutôt
39:14c'est plutôt
39:15un sacré avantage
39:15d'avoir 30 ans
39:16dans la vie
39:16mais Marine Le Pen
39:18elle a une expérience
39:19qu'on n'a pas
39:20quand on a 30 ans
39:21et quand on a 30 ans
39:22on a probablement
39:23une capacité aussi
39:25de séduction
39:25et de capacité
39:26à parler à d'autres générations
39:27qui est peut-être plus forte
39:28donc ils ont des forces
39:29et des faiblesses
39:29très différentes
39:30mais ce qu'on veut
39:30c'est que nos idées
39:31arrivent au pouvoir
39:31donc pour ça
39:32il faut se préparer
39:33si Marine Le Pen
39:35est condamnée en appel
39:35l'été prochain
39:36c'est une possibilité
39:37vous pensez
39:38qu'elle peut mener
39:39campagne
39:40aux côtés de Jordan Berdella
39:41une fois qu'elle aura été condamnée
39:42c'est possible ça ?
39:43alors c'est pas une possibilité
39:44ce sera un scandale
39:45un scandale démocratique
39:46car vous l'avez vu
39:47les motivations
39:49de l'exécution provisoire
39:51sont purement politiques
39:51quand on parle
39:52on dit
39:53il ne faut pas
39:54quand le juge dit
39:54il ne faut pas que Marine Le Pen
39:55puisse être candidate
39:56à la présidentielle
39:57parce que ce serait un trouble
39:58à l'ordre public démocratique
39:59ça n'existe pas
40:00dans nos codes
40:00ce terme
40:01ça n'existe pas
40:02donc c'est juste
40:03une motivation politique
40:04pour empêcher Marine Le Pen
40:05d'être candidate
40:06et ce serait vécu
40:07je crois
40:07comme une grande injustice
40:09par les Français
40:10donc c'est pas un abus de justice
40:11sur le coup ?
40:12ce serait
40:13on est en appel
40:14donc Marine Le Pen
40:15est présumée innocente
40:16alors parlons conditionnel
40:17si Marine Le Pen
40:18était empêchée de se présenter
40:19feriez-vous encore confiance
40:21à la justice ?
40:21ce sera un scandale
40:22qui ébranlerait ma confiance
40:23effectivement
40:24ce sera un scandale
40:25qui ébranlerait
40:25donc elle est d'abord
40:26un peu ébranlée
40:27par le premier jugement
40:27et ce sera très ébranlé
40:28par l'appel
40:29si ça ne se passe pas ?
40:29mais l'appel justement
40:30ça permet
40:30la deuxième juridiction
40:31ça permet de corriger
40:32une première juridiction
40:33parce que ça a pu être
40:35mal motivé
40:36mal défendu
40:37que sais-je
40:37ou parce que la décision
40:39a une coloration politique
40:40donc moi je suis assez serein
40:42là-dessus
40:42en revanche
40:43évidemment
40:44ça nécessite
40:44de se préparer
40:46si Marine Le Pen
40:46n'était pas candidate
40:48je n'ai aucun doute
40:48sur le fait
40:49qu'elle ferait campagne
40:50nous aurions besoin d'elle
40:51pour faire triompher
40:52nos idées
40:53elle est aujourd'hui
40:54celle qui est
40:55la plus solidement expérimentée
40:57pour porter ses idées
40:58et les faire triompher
40:59et gouverner
41:00et présider
41:01le pays
41:02donc notre schéma
41:03c'est toujours le même
41:04Marine Le Pen à l'Elysée
41:05Jean-Anne Bardella
41:06à Matignon
41:06mais comme nous sommes
41:07comme en économie
41:08des gens pragmatiques
41:08je ne crois pas que Marine Le Pen
41:10ait envie de devenir
41:11Premier ministre
41:12mais en revanche
41:13elle participera
41:15Marine Le Pen
41:16n'est pas une femme
41:17à se taire
41:18elle participera
41:19à l'immense travail
41:20de redressement du pays
41:21à la place
41:22qui sera la sienne
41:23vous parlez de l'expérience
41:24vous êtes la jeunesse
41:25l'expérience
41:25il y a un autre visage
41:26de l'expérience
41:27qui a surgi dans l'actualité
41:28ces derniers temps
41:29c'est la candidature
41:30dont on parle de plus en plus
41:31de Dominique de Villepin
41:31je suis curie de savoir
41:32qu'est-ce qu'elle vous inspire
41:33pas grand chose
41:35parce que le discours
41:36de Dominique de Villepin
41:37dont je trouve
41:39qu'il a quand même
41:39une espèce
41:40des relents
41:42de discours
41:42de Jean-Luc Mélenchon
41:43en tous les cas
41:45on l'a vu
41:47sur l'international
41:48est gênant
41:49moi je ne crois pas
41:50qu'il y ait eu de demande
41:50je n'ai jamais entendu
41:51de français
41:52me tirer par la mouche
41:54il y a un augment
41:54le tri de tête
41:55ça se joue dans un mouchoir de poste
41:56selon le dernier
41:57baromètre Le Point
41:57on a
41:58Bruno Retailleau
42:00Marine Le Pen
42:00Dominique de Villepin
42:01à 3 points d'écart
42:02je crois
42:02quand les français
42:03si Dominique de Villepin
42:05était candidat
42:05l'entendront
42:06ou l'entendraient
42:07ils découvriront
42:09un discours
42:09qui est
42:10je crois
42:10beaucoup moins attachant
42:11que l'image passée
42:13qu'à Dominique de Villepin
42:14je pense que sa cote de popularité
42:16elle réside
42:17sur le discours
42:18qu'on a tous connu
42:19à l'ONU
42:20je suis le défenseur
42:22d'un vieux continent
42:23d'un vieux peuple
42:23d'un vieux pays
42:24ça participe du conflit international
42:25en ce moment
42:26je pense qu'il y a un côté
42:27nostalgique
42:29de Dominique de Villepin
42:30mais quand on va l'entendre
42:31quand on va le découvrir
42:32si il est candidat
42:33la nostalgie s'effacera
42:34parce qu'on sera effrayé
42:35par ce que raconte
42:37aujourd'hui Dominique de Villepin
42:38qui est absolument effrayant
42:40et qui sincèrement
42:41ne peut pas être
42:41une réponse aux enjeux
42:43on parle des enjeux migratoires
42:43mais est-ce que pour vous
42:44c'est une forme
42:44de mélanchonisme de droite ?
42:46ah oui un petit peu de ça
42:47oui il y a quelque chose
42:48enfin il y a le tropisme
42:49non mais il y a toujours
42:50eu un tropisme
42:51et le point à retrouver
42:52une photo
42:52à Mélenchon
42:53à droite
42:54l'un à côté de l'autre
42:55d'ailleurs
42:56je voudrais qu'on termine
42:57cette émission
42:57Sébastien Chenu
42:58avec une pensée
42:59pour Boilem sans salle
43:00mardi ou mercredi
43:01la justice algérienne
43:03devrait prendre une décision
43:04sur le réquisitoire
43:05de 10 ans de prison
43:06qu'il s'est vu prononcer
43:08son comité de soutien
43:09espère une grâce
43:10présidentielle
43:11qui pourrait intervenir
43:13le 5 juillet
43:14samedi prochain
43:15et vous
43:15qu'espérez-vous ?
43:16j'espère évidemment
43:17la même chose
43:17je regrette qu'on soit
43:19dans une position
43:19où on ne tienne pas
43:21un discours qui soit
43:22un peu plus offensif
43:23on a l'impression
43:23qu'on attend
43:24de façon passive
43:26la décision
43:26de l'Algérie
43:27pour l'un de nos compatriotes
43:29qui n'a rien fait
43:30qui est enfermé
43:31sans avoir rien fait
43:32qui a écrit
43:33qui a dénoncé
43:34avec clairvoyance
43:36qui a dénoncé
43:37l'oréan algérien
43:38il est franco-algérien
43:39mais donc ça veut dire
43:39qu'il est français
43:40et j'ai l'impression
43:41que finalement
43:41on s'en remet
43:42là encore
43:43elle est où la réponse
43:44graduée à l'Algérie
43:45qu'est-ce qu'il faut faire après
43:46si sa condamnation
43:49est confirmée ?
43:49on doit établir
43:50des rapports de force
43:51en diplomatie
43:52comme dans la vie
43:53tout n'est que rapport
43:54de force
43:55c'est-à-dire que
43:55sur les visas
43:56on doit faire pression
43:57sur l'Algérie
43:58sur l'aide au développement
43:59on doit faire pression
44:00sur l'Algérie
44:00enfin la fameuse réponse
44:02graduée
44:02qui n'est qu'une réponse
44:03dégradée aujourd'hui
44:05donc le discours
44:06de M. Barraud
44:07qui est calme
44:08avec l'Algérie
44:09n'est pas selon vous
44:10adapté ?
44:11M. Barraud
44:12M. Retailleau
44:13tous ces gens
44:14vous mettez Retailleau
44:14et Barraud
44:15dans le même sac
44:15M. Retailleau
44:16c'est lui
44:17qui a parlé aussi
44:18beaucoup de réponses
44:19graduées
44:19etc
44:19et qui a la possibilité
44:21d'agir sur les visas
44:23voilà
44:24je pense qu'on attend
44:25un peu de fermeté
44:26Boulême Sansal
44:26est en train
44:27de s'abîmer
44:29dans les jôles algériennes
44:31et finalement
44:32on a le sentiment
44:33que le gouvernement français
44:34reste très passif
44:35c'est quand même
44:36un scandale absolu
44:37Merci beaucoup Sébastien Senu
44:39d'avoir été l'invité
44:40du grand rendez-vous
44:41Europe 1
44:42CNews
44:42Les Echos
44:43très bon dimanche
44:44sur nos deux antennes
44:44Fin de s'abîmer
44:47pour l'invité
44:50Sous-titrage Société Radio-Canada

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