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Eric Revel, journaliste : «En plus du dôme de chaleur, il y a aussi un dôme de violence sur le pays».

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Transcription
00:00Éric Revelle, qu'elle l'a jeté, un seul homme contre dix individus ?
00:04Oui, oui. Vous savez, il y a presque cinq ans, c'était le 5 juillet 2020,
00:09vous vous souvenez de l'affaire Monguillot, de ce chauffeur de bus à Bayonne,
00:13Philippe Monguillot.
00:14Philippe qui avait 59 ans, qui a été roué de coups par deux individus.
00:18On voit ses proches.
00:19C'était le 5 juillet 2020, donc ça fait quasiment cinq ans, jour pour jour.
00:24L'émotion avait été totale et les deux agresseurs, les deux tueurs,
00:28avaient été condamnés seulement à 13 et 15 ans de réclusion, de peine,
00:33alors qu'ils risquaient jusqu'à 30 ans.
00:36Et on s'en souvient parce que la lâcheté dont vous parlez,
00:38la façon dont, presque gratuitement, enfin, voilà,
00:43ce monsieur Philippe Monguillot avait été tué, ça avait frappé la France entière.
00:48Je pense que ce qui vient de se passer avec ce contrôleur va également marquer les esprits,
00:52parce que dans ces agressions, au-delà du fait que le pays,
00:58il y a un dôme de chaleur en ce moment, en termes de météo,
01:01il y a un dôme de violence sur le pays.
01:04Ce contrôleur, il a été roué de coups pour rien, en fait.
01:08Vous voyez, c'est totalement gratuit, totalement gratuit.
01:11Et c'est ça qui est frappant, écœurant et désespérant,
01:15c'est que cette violence, non seulement elle prend de l'ampleur jour après jour,
01:20mais il n'y a pas de motif.
01:21Ce sont des gens qui viennent pour tuer ou pour agresser de manière gratuite.
01:28Sous-titrage Société Radio-Canada

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