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Emission TV L'Equipe du Soir sur la Chaine l'Equipe TV - Emission du Mardi 24 Juin 2025
Extrait de l'émission du 21 Juin 2025
Anniversaire de Zinédine Zidane
L'Equipe Site officiel : Http://www.lequipe.fr
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Anniversaire de Zinédine Zidane
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00:00Zidane, bon anniversaire, 52 ans donc pour Zizou.
00:05Quel geste retenez-vous de la carrière de Zidane ?
00:10Habillage, allez-y, on y va, on habille avec une jolie musique, un petit peu le panthéon, tout ça.
00:16Ludovico Bragnac, il y a un match qui vous revient, pas forcément évident comme ça.
00:22C'est un match joué contre la Juve, enfin avec la Juve.
00:25C'est pour moi celui qui propulse un peu sur le plan, pas de l'équipe de France, mais sur le plan des clubs.
00:31Zidane avec la Juve, c'est son geste contre l'Ajax en demi-finale, retour.
00:3897, le Ligue des Champions.
00:39Tout le monde se rappellera ce but, qu'il est lancé dans l'intervalle, il fait une fin de frappe et le défenseur et le gardien se rendent dedans.
00:47Il tombe et lui continue tranquillement, il met un petit exterpied droit.
00:50Et c'est un but exceptionnel, pas vu souvent des comme ça.
00:56Et celui-là m'est marqué tout particulièrement.
00:58Ok.
00:59Ça vous va ?
01:00Là c'est parfait, mais je voulais juste un petit teasing comme ça.
01:04Très rapidement, est-ce que vous aviez un geste ?
01:07Bah si, si, si, mais juste un.
01:1098, France-Norvège.
01:11Ok, France-Norvège, on est au Vélodrome.
01:13Ok.
01:14Un geste, quelque chose, Greg ?
01:16Non, c'est une phrase d'Aimé Jacquet.
01:18Ah, une phrase, une phrase d'Aimé Jacquet.
01:19C'est un littéraire, hein ?
01:21C'est un littéraire.
01:22Volé, Ligue des Champions, finale 2002.
01:24Ah, 2002, ok.
01:25Vous, c'est ça aussi.
01:28Mais il n'y a pas que ça.
01:28Quand il t'a remplacé, non ?
01:29Il y a d'autres trucs, mais je trouve qu'il a mis tous ses plus bons buts presque du gauche.
01:35J'en ai plein qui me reviennent du gauche, en fait.
01:37Le premier but qu'il met avec la Juve face à l'Inter.
01:39Il lance un peu son truc à la Juve.
01:41Gauche.
01:42Il rentre, il frappe pied gauche, une frappe coup de pied magnifique.
01:44Et puis on a plus en la Ché.
01:45Son but, avec l'équipe de France.
01:48À Bordeaux, on peut mettre le check ?
01:50Alors, je ne sais pas si c'est le premier de la tête.
01:52Le check, on peut mettre le check.
01:53Il met une frappe pied gauche, encore une fois.
01:55Le lobe, la reprise de volée, le pied gauche.
01:56Contre le Betis, moi, je pensais aussi à celui-là.
01:58Je crois qu'on avait la photo du Betis.
01:59La frappe du 45 mètres du gauche.
02:02La volée de l'Everkussen, qui est exceptionnelle, du gauche.
02:05Et t'es gauché, en fait.
02:06En fait, tout ce qui a marqué, c'est le gauche et la tête.
02:09Les deux buts en fin de la Coupe du Monde, la tête.
02:12En fait, il ne faut pas qu'on te raconterait ces histoires-là.
02:15Le volée du gauche.
02:16Non, parce que c'est le moment de nos vies.
02:17Qu'est-ce qu'on faisait à ce moment-là ?
02:18Alors, évidemment, en 98.
02:20Mais c'est aussi beaucoup de l'émotion.
02:21Qu'est-ce qu'on faisait à ce moment-là ?
02:22Moi, je me rappelle, par exemple, l'Everkussen, j'étais dans Cannes.
02:25Et tous les bars étaient bondés.
02:27Je n'arrivais pas à trouver une place pour le match.
02:28Et puis, à un moment donné, j'ai vu cette volée.
02:30J'étais avec Romain Roqui.
02:31On était en vacances ensemble à Cannes, qui est l'ancien jour du PSG et de Metz.
02:33On était ensemble.
02:35En fait, je ne l'ai pas vu en direct.
02:37Et on entend tous les bars de Cannes, là-bas, au port.
02:41Tout le monde m'écrit, hurle.
02:43Parce que Zizou, il est populaire en France.
02:46Mais dans le sud de la France, c'est encore autre chose.
02:48Et là, tout le même.
02:49Et là, on voit.
02:50On part, on joue des épaules.
02:52Et donc, j'ai vu que le ralenti.
02:54Et là, j'étais avec Romain.
02:55On fait...
02:55Ah ouais, d'accord.
02:56Et donc, voilà.
02:58Je n'ai pas vu le but en rond.
02:59Et donc, c'est tous les souvenirs qu'on a,
03:01ce sont aussi des histoires,
03:02au moment où on les a vécu,
03:03qu'est-ce qui se passe à ce moment-là ?
03:04On était avec lui, en fait.
03:05Voilà.
03:06C'est hyper perso.
03:07Ce geste, il est.
03:10En fait, tu en as des reprises de volée.
03:12Sur des centres un peu tendus,
03:14des centres où tu peux la voir arriver.
03:15Il y avait de la neige.
03:16C'est un centre un peu en cloche.
03:17Molle.
03:18Donc, un peu molle.
03:18Il est à 22 mètres, 23 mètres.
03:21Et sur la photo, elle est magnifique.
03:22Parce que tu vois l'équilibre.
03:23L'équilibre, il est extraordinaire.
03:24La pureté de l'équilibre, en fait.
03:25Et en plus, son mauvais pied.
03:26En même temps, je ne sais même pas
03:27s'il en avait un mauvais,
03:28mais là, quand tu le vois faire ça
03:30de son, entre guillemets, mauvais pied,
03:32il frappe pied gauche l'équilibre.
03:33Et pour la reprendre,
03:35où il la prend, en plus,
03:37et qu'elle parte, où elle part.
03:39Balak admiratif.
03:40C'est exceptionnel, en fait.
03:41Dans cette photo, il y a très exceptionnel.
03:43Je me souviens d'avoir entendu
03:45Arsène Wenger parler de Mbappé
03:47en disant, tiens, il avait repéré un truc
03:48en disant, il a aussi la souplesse de hanche
03:50de Zidane.
03:51La fouette sous forme, enfin, non ?
03:54Moi, pour l'avoir connu le plus jeune,
03:56la souplesse, c'est incroyable.
03:57Il avait une souplesse qui était incroyable.
03:59Alors, je ne sais pas si c'était naturel ou pas,
04:00mais...
04:01Et donc, tous ces gestes qu'il faisait
04:02en l'air, parce que c'est le geste
04:04que tu dis, il les contrôle un peu,
04:05tout ça, ça paraissait...
04:07C'était super fluide,
04:09parce qu'il était aussi hyper souple.
04:10On reviendra vous voir dans quelques minutes,
04:12parce que la première fois
04:13où vous avez entendu parler de Zidane,
04:15c'est sûr, un truc, un geste.
04:17Ludovico Bragnac, vous, on est en 1997,
04:20c'est de la demi-finale retour.
04:21Juve, Ajax.
04:23Et vous nous parlez de ça, voilà.
04:24On vous a mis la petite photo.
04:27De roulette, c'est jamais mieux.
04:28Non, mais je dois avoir 13-14 ans.
04:30À cet âge-là, on commence à regarder
04:32un peu le foot européen,
04:33parce que ce n'est pas encore ancré
04:35pour regarder le foot européen.
04:37Ce n'est pas si facile.
04:37Tu as les buts le dimanche,
04:39mais tu n'as pas les matchs.
04:40Et là, sur la Champions,
04:42tu peux avoir les matchs.
04:43C'est la première fois où,
04:44le lendemain à l'école,
04:46on parlait toujours, nous, à cette époque,
04:47du cassage de reins.
04:48Tu arrêtes de piter les reins.
04:49Quand on voit cette action-là,
04:52en plus, le gardien, le défenseur,
04:54qui se télescope,
04:55il se fonce dedans,
04:56ils sont couchés les deux,
04:57et lui, il les regarde,
04:58et hop, hop, hop,
04:59et il met son...
05:00C'est exceptionnel.
05:02Moi, je n'avais jamais vu ça encore.
05:03Alors, cette faculté a trompé l'adversaire,
05:06mais en fait,
05:07une de ses plus grosses feintes,
05:11c'est la feinte de frappe.
05:12Il la maîtrise,
05:13mais d'une majesté,
05:15c'est-à-dire qu'il emmène tout le monde avec lui,
05:17on y croit dur comme fer,
05:18qu'il va frapper.
05:18Et au dernier moment,
05:19il change de...
05:21Après, c'était aussi...
05:22Johan l'a connu aussi,
05:23il a beaucoup travaillé aussi avec Pierrot Labatt,
05:26qui a travaillé aussi sur ses fréquences de pas,
05:29et tout ce qui s'ensuit.
05:31Donc, il avait des changements de direction.
05:33Sur un pas, il pouvait vous faire la musique.
05:36Et ouais, avec les potes,
05:37il a brisé les reins,
05:39laisse tomber.
05:40Ça fait quelques minutes qu'on parle de Zidane,
05:42et on n'a pas parlé de Zidane et l'équipe de France.
05:45Ça tombe bien,
05:45puisqu'on file au vélodrome,
05:46grâce à Guillaume Dufy.
05:48On est en 1998,
05:49il y a un France-Norvège,
05:50il y aura trois partout.
05:53Et vous retenez,
05:54un truc qu'a fait Zizou.
05:55Le porte-manteau,
05:56il fait, il fait, il fait.
05:57Et il profite d'une ouverture de Dior KF.
06:00Et puis après, tout extérieur,
06:02il touche trois ou quatre fois le ballon.
06:04Un petit contrôle,
06:05il passe par-dessus le joueur.
06:07Et puis après,
06:08petit petit petit...
06:08Mais c'est pas sur son contrôle
06:09qu'il élimine le défenseur ?
06:11Il fait un contrôle porte-manteau.
06:12Il fait un contrôle.
06:13Il fait un essai-zé.
06:14Je sais, mais sur son premier contrôle,
06:15je crois qu'il va la chercher,
06:16il l'élimine.
06:17Je regarde.
06:19C'est les photos.
06:20Vous savez,
06:20si vous pensez que l'image va bouger,
06:22ça va être qu'une photo.
06:23Ouais, sur le contrôle,
06:25il revient sur son pied gauche,
06:28mais il ne touche pas le pied gauche.
06:29Et après, extérieur, extérieur,
06:30et petit piqué.
06:32Bon, c'est exceptionnel.
06:34L'extérieur du pied,
06:36c'est tellement...
06:37Vous étiez dans le sens, ce soir-là ?
06:39Je pense que j'étais au stade.
06:40Ouais, pour ça.
06:41Non, mais c'est tout,
06:41cette technique, l'équilibre,
06:43en mouvement,
06:43avec un mec à côté,
06:44t'as l'impression qu'en fait,
06:45il est...
06:46Tu vois ?
06:46Quand tu parles de ce but,
06:47j'ai l'impression de...
06:48Quand tu parles de ce but,
06:50pour moi,
06:51si on parle de Zidane,
06:52personne ne l'a dit ce soir,
06:53mais ce n'est pas un but,
06:54c'est un match,
06:54c'est le France-Brésil.
06:56Le fameux France-Brésil 2006.
06:57À 2006, ouais,
06:58le quart de finale.
06:58Qui est peut-être,
06:59pour moi, son chef-d'oeuvre.
07:00Il n'a pas marqué,
07:01mais pour moi,
07:01c'est son chef-d'oeuvre.
07:02Je pense.
07:03Et en fait,
07:03tout le match,
07:04j'ai cette sensation-là
07:05de facilité,
07:06de fluidité,
07:08mais de force aussi.
07:09Et pour moi,
07:10ce match-là,
07:11si on ne parle pas d'abus,
07:12si on parle de match,
07:12le France-Brésil 2006,
07:13c'est son chef-d'oeuvre.
07:14On a retransmis les matchs
07:15sur la chaîne.
07:16Je me souvenais,
07:17mais je l'ai trouvé
07:18encore plus fort
07:19à l'Euro 2000.
07:20À 2000 ?
07:21À 2000.
07:232006,
07:23peut-être pas France-Brésil.
07:24Tu es là,
07:25qui es, toi, non ?
07:26Qui es en 2000 ?
07:27C'est exceptionnel.
07:29La Coupe du Monde 2006,
07:30il commence uniquement
07:31avec l'Espagne,
07:33en huitième de finale.
07:35Il est beau contre le Brésil.
07:37Huitième quart de...
07:38Je crois qu'il y a
07:39des grands auteurs
07:39qui...
07:40Ah oui,
07:41parce qu'Emme Jacquet
07:42avait une citation
07:43par propos
07:43et vous retenez,
07:45Zidane,
07:45ça vous fait tout de suite
07:46penser à Emme Jacquet
07:46au compliment qu'il a donné,
07:48c'est-à-dire ?
07:48Oui,
07:48c'est-à-dire qu'à l'époque,
07:49c'était en 1997,
07:51entre Djorkaïf et Zidane,
07:52c'était un peu
07:52qui allait prendre le...
07:53Et Jacquet avait pris la parole
07:55et il lui dit,
07:55écoutez,
07:55ça va être clair,
07:56ça va être Zidane,
07:57parce que tous ceux
07:59qui jouent à côté de lui
07:59sont 30% meilleurs
08:00quand il est là.
08:01Et en fait,
08:02j'ai toujours eu l'impression
08:03que l'art de Zidane
08:04était un peu secret,
08:06que les gestes techniques
08:07ou tout ce qu'on voyait,
08:08c'était un peu l'écume
08:08des choses,
08:09mais que quand tu étais footballeur,
08:11tu avais cet oeil-là
08:11ou quand tu jouais avec lui,
08:13tu prenais vraiment
08:13la dimension du joueur
08:14qu'il était,
08:15c'est-à-dire qu'il mettait
08:16tout le monde,
08:17il faisait monter tout le monde
08:17de deux étages
08:18et c'était un art
08:19un petit peu invisible
08:20et moi,
08:21l'idée du joueur
08:22que je me fais,
08:23c'est qu'il appartenait
08:23plus au footballeur
08:24ou à ceux qui jouaient
08:25avec lui
08:25qu'à ceux qui regardaient
08:26quelque part.
08:27C'est-à-dire qu'ils étaient
08:28hypersensibilisés,
08:29ils comprenaient mieux
08:30le joueur qui était Zidane
08:32que le grand public.
08:33Jouer avec Zidane,
08:34jouer avec Zizou,
08:36ça vous est arrivé ?
08:37Rester classe des deux.
08:38Il y a souvent un Vincent Delue
08:40qui reparle d'un match
08:41formidable,
08:41formidable,
08:43où vous étiez tous les deux,
08:45c'était sous Le Maire,
08:48sous Santini,
08:49c'était sous Le Maire.
08:51Vincent,
08:51on parle tout le temps
08:52en disant
08:52t'as Miku, Zidane
08:54dans la main,
08:54c'est un match.
08:55Il va les lancer tous les deux.
08:57Il n'a jamais renouvelé
08:58l'expérience.
08:59Never.
09:00Non, mais c'est sûr
09:01qu'après,
09:01quand tu es avec toi,
09:04ça te met à l'aise
09:05et ça facilite le jeu.
09:08C'est fluide, en fait.
09:09Ils n'ont pas déduqué
09:10à la chanson.
09:10C'est une connexion
09:12qui se fait naturellement.
09:14Moi, après,
09:15j'ai eu la chance
09:15de le connaître
09:16au tout départ à Cannes.
09:17On a aussi joué
09:18un ou deux matchs
09:19en Gambardella,
09:20tout ça.
09:20Mais tu sens que de suite,
09:21le mec,
09:22la phrase est très juste.
09:24Il te rend presque
09:25les autres meilleurs
09:26parce qu'il joue
09:27et il joue juste.
09:29Souvent, on a dit
09:29que c'était un dribbler,
09:30mais c'est aussi un joueur
09:31qui joue avec les autres
09:32et pour les autres.
09:34Donc, il était capable
09:34de faire tout, en fait.
09:35C'est ça qui était...
09:36Et puis, ça paraissait
09:37tellement simple, quoi.
09:38Non, mais c'est vrai,
09:39quand c'est des grands joueurs,
09:40ça paraissait ça.
09:40Jo, vous avez été formé à Cannes
09:45comme Zidane,
09:46mais vous étiez son aîné.
09:47Vous êtes arrivé.
09:48Et en fait...
09:49Non, il était son aîné.
09:50Oui, oui.
09:51C'est le petit.
09:52Moi, je suis le petit.
09:53C'est le gamin.
09:53Oui, non, non, pardon.
09:54Et en fait,
09:55quand vous arrivez,
09:57il y a un geste
09:58dont on vous parle.
09:59Vous voyez un geste
10:00pour la première fois.
10:00Quand je le vois faire,
10:01c'est double roulette.
10:02C'est vrai que ce n'était pas
10:02un truc qu'on voyait.
10:04La première fois que je le vois,
10:05c'est lui qui le fait,
10:05ces double râteaux-là.
10:07Oui, je ne peux pas
10:09parce que je vais me casser la gueule.
10:10Et sans ballon.
10:10Qu'on voyait faire régulièrement
10:11avec telle facilité.
10:14Non, c'était la première fois.
10:16Et puis, on avait l'impression
10:17qu'on voyait un danseur en fait.
10:18Quelqu'un qui joue au foot,
10:19mais en même temps qui danse.
10:21Et c'était tellement fluide.
10:23Et il le faisait aux entraînements.
10:24Et après, il l'a fait
10:25chez les pros petit à petit.
10:26Et puis après,
10:26ça s'est enchaîné.
10:28Quand on m'a appelé
10:29pour me poser la question
10:29cet après-midi,
10:31moi, la première image
10:32qui me vient de lui,
10:33parce que je trouvais ça
10:34tellement douloureux et violent.
10:35C'est le coup de boule.
10:36Ah ouais.
10:37En même temps, lui...
10:39Quand tu descends l'escalier...
10:40En même temps, lui,
10:41et puis il y a la phrase
10:43de...
10:43Les mots de Thierry Gellari aussi.
10:45J'ai fait dire ça.
10:47Non, et tout.
10:47Et franchement,
10:48quand on m'a posé la question
10:49cet après-midi,
10:49c'est Paul qui m'a appelé.
10:51J'ai dit...
10:52J'ai failli aussi.
10:53Cette image-là,
10:54elle a été terrible, je trouve.
10:55Terrible.
10:55Mais ça fait partie de lui, non ?
10:57Ouais.
10:57C'est terrible,
10:58mais ça fait partie,
10:58ça fait plutôt au mythe.
11:00Il n'a pas du tout été écordé
11:02par rapport à ça.
11:02C'est quelque chose
11:04qui fait partie de sa vie.
11:05Peut-être que ça l'embête
11:06qu'on lui en parle.
11:07Je pense qu'il...
11:08Mais c'est quelque chose...
11:09Un petit peu quand même après.
11:10Moi, je pense.
11:11Je pense qu'on n'a pas
11:12à lui taper dessus,
11:13mais je pense qu'il y en a...
11:14Et peut-être même plus qu'il...
11:16Bon, il est resté au...
11:17Enfin, il est resté quand même
11:18ultra populaire.
11:18Il a très mal pris ça.
11:20Il a très mal pris ça.
11:20Il a très mal pris ça.
11:21Il n'a pas pris la parole
11:22juste après ça.
11:23Si, si.
11:23Au journal des...
11:24Denisot.
11:24Voilà.
11:25Et donc après...
11:26Je pense qu'il y a des gens
11:28qui l'ont vraiment très mal vécu.
11:31Comme lui, je pense.
11:32Parce que c'est vrai
11:32que quand tu le vois
11:33descendre les escaliers,
11:34je pense que là,
11:34il s'est dit...
11:35Oui, de toute façon,
11:35il sait qu'il va décider.
11:36Il sait que c'est son dernier coup.
11:3914 cartons rouges pour Zidane.
11:41Quelqu'un d'impulsif,
11:42qui s'en voulait.
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