Emission TV L'Equipe du Soir sur la Chaine l'Equipe TV - Emission du Samedi 21 Juin 2025 - Vidéo Dailymotion

FLPLOUZANE TV

Emission TV L'Equipe du Soir sur la Chaine l'Equipe TV - Emission du 21 Juin 2025  Extrait de l'émission du 21 Juin 2025  Anniversaire de Michel Platini   L'Equipe Site officiel : Http://www.lequipe.fr

Transcript

00:00Donc nous sommes le 21 juin. Le 21 juin, aujourd'hui, c'est la fête de la musique.

00:04Et France-Brésil 86.

00:06C'est France-Brésil, mais c'est aussi l'anniversaire d'un certain Michel Platini qui fête depuis 24 minutes.

00:11Il fait toujours l'anniversaire de Michel.

00:13C'est 70 ans. Alors reste-t-il le joueur...

00:18Ça va dire ça, Michel, on l'oublie pas.

00:19C'était une imitation de Jean Tigana.

00:22À quoi de Jeannot, ça, jamais.

00:23En 86.

00:25Reste-t-il le joueur majeur du foot français ?

00:28C'est Grégory Schneider qui nous répond.

00:31Oui. Pourquoi, mon cher Grégory ?

00:34Avez-vous, on va dire, une minute, quelques arguments pour nous rappeler qui était Michel Platini ?

00:38À vous de jouir.

00:39Une piéta.

00:40Quand il est arrivé, il faut quand même se souvenir de ce qui se passait.

00:44T'étais battu par la Norvège à Strasbourg, ça n'étonnait personne.

00:47T'allais en Bulgarie ou en Grèce, tu serrais les fesses.

00:49Enfin, c'est quand même de...

00:50Et il a quand même tout changé.

00:53Et il avait d'ailleurs une expression, quand il faisait gagner ses coéquipiers,

00:56il dit « je vous ai emmené sur Platini Airlines ».

00:58Puisque c'était quand même un peu...

00:59Il avait une assez haute opinion de lui-même.

01:01Donc en fait, il a été pionnier, si vous voulez.

01:03C'est-à-dire qu'il a fait cette trace-là, il a montré ce chemin-là et il a hissé cette équipe-là.

01:08À l'époque, tu avais les arbitres contre toi,

01:10tu n'avais pas cette espèce de mindset qui maintenant fonctionne à chaque compétition

01:13parce que tu as cette culture-là.

01:14Il a pratiquement bâti, il a été le premier à partir à la Juve.

01:18Alors que ce qui était à l'époque, ils étaient tous champions du monde, il a eu ce cran-là.

01:22Il a aussi ouvert cette voie-là à l'export.

01:26Et très franchement, au-delà de ça, il a même, je trouve,

01:29nimbé son parcours d'une espèce de joie, d'une espèce d'innocence,

01:33d'un petit quelque chose qui, personnellement, me touche encore.

01:37Personne ne peut même approcher cette aura, je pense.

01:41Au-delà des mérites sportifs.

01:44Avez-vous été convaincant ?

01:46Nous irons du côté du compte X, ex-Twitter.

01:49Avez-vous convaincu l'ensemble du plateau ?

01:52Tiens, on va faire un autre bout de chemin, généralement.

01:55Je vais passer sur la gauche et là, je vais passer directement par le président de l'équipe du soir.

01:59Avez-vous été convaincu ?

02:01Parce que nous a dit Grégory.

02:03Je pense que Grégory parle davantage de lui-même que du football.

02:09Ah, d'accord. Très bien, merci beaucoup.

02:10Ludovico Bragnac, convaincu par ce que nous a dit...

02:14Convaincu.

02:15Convaincu.

02:16Guillaume, convaincu ou pas ?

02:18Oui, parce que je parlerai aussi de moi.

02:21Ok.

02:22Non, mais c'est...

02:23Mais c'est...

02:25Pierre Clément, convaincu ou pas ?

02:27Oui ou non, comme ça ?

02:28Juste oui ou non ?

02:29Oui, juste oui.

02:30Alors non.

02:30Non ?

02:31Pierre Clément, on commence.

02:32Je sais comment avoir le crachoir.

02:34Ben non, mais j'étais convaincue jusqu'au moment où tu as dit

02:37qu'il a une aura que personne ne peut ne serait-ce qu'approcher.

02:40Or, l'autre potentielle personne dont on pourrait penser

02:44qu'il est le plus grand joueur de l'histoire du foot français,

02:47c'est Zidane.

02:48Et même si ce n'est pas la même aura que Platini,

02:50l'aura, elle est là.

02:51Il est une aura quand même, oui.

02:52Donc, le football est là aussi.

02:53Après, c'est vraiment une question de qui t'a laissé des souvenirs d'enfance.

02:56Donc, dans mon cas, c'est plutôt Zidane que Platini.

02:59Mais voilà, c'est émotionnel.

03:01C'est une question de date de naissance.

03:03C'est un peu ce que vous voulez nous dire aussi, Guillaume Dufy.

03:07Guillaume Dufy, quel âge ?

03:08Je vais avoir 52 ans.

03:1052 ans, donc vous avez commencé le football avec Michel.

03:12Oui.

03:13En équipe de France.

03:14Ben oui, le mec, il faisait gagner l'équipe de France.

03:17Je me levais sur mon canapé, il me faisait hurler.

03:20Des buts décisifs, je faisais gagner des matchs à lui tout seul.

03:24Il renversait des matchs à lui tout seul.

03:25Donc, dans ce débat, il n'y a pas, on va dire, il n'y a pas de critères objectifs.

03:30Après, tu parles de Laura.

03:31La première fois où j'ai vu Platini, c'était pour le tirage au sort de la Coupe du Monde en 98 à Marseille.

03:37Je l'ai croisé.

03:38Il dégageait quelque chose.

03:40Après, voilà, j'allais lui parler pour la première fois professionnellement.

03:44Donc, vous parlez de vous.

03:45Oui, je parle de moi parce que, évidemment, ensuite, j'ai côtoyé de manière très lointaine Zidane

03:53parce que j'ai suivi les Bleus quand ils jouaient aussi.

03:57Mais c'est marrant parce qu'il y a une histoire d'émotions.

04:01Les émotions que Platini m'a procurées, celles que j'avais gamin, c'est…

04:06Sébastien, je vous ai eu, vous m'avez dit, oh là là, c'est une excellente question.

04:09Question, ça m'a ravi.

04:11Platini, Zidane, Zidane, Platini, j'arrive pas.

04:16Après votre réflexion, vous dites qui, pourquoi, machin.

04:18Est-ce que vous avez des raisons, objectifs ?

04:19Parce qu'après la réflexion, je dis Zidane parce que j'essaye de penser contre moi-même

04:24et que moi aussi, je suis né en 77, donc je suis un peu plus jeune que Guillaume,

04:28comme vous pouvez le constater chaque jour.

04:31Mais bien sûr que mon enfance, elle va vers les émotions procurées par Michel Platini.

04:36Mais que si vous essayez de vous extraire de cela et des émotions liées à cette jeunesse,

04:42vous êtes obligé quand même de constater qu'il y en a un qui est champion du monde, champion d'Europe.

04:46Double buteur en finale de la Coupe du Monde, décisif lors de l'Euro 2000 à bien des égards.

04:55Qu'il a, même si moi, ça ne me procure pas forcément grand-chose,

04:58mais il a une aura dont vous parlez pour Michel Platini qui est absolument considérable également,

05:03même si elle s'exprime différemment parce que ce n'est pas par la parole,

05:06c'est plus par la présence.

05:07Et qu'on est obligé, si on réfléchit bien, de voter Zidane.

05:13Non, alors juste une question, les phases finales de Zidane n'ont pas toujours été très accomplies.

05:19En 98, c'est très moyen.

05:22Il met un doublé en finale de Coupe du Monde.

05:23Oui, mais c'est le seul match où il est dedans.

05:26Je veux dire, non mais Platini, c'est 9 buts en 5 matchs lors de l'Euro 80.

05:30Oui, mais l'Euro 2000, Zidane est plutôt…

05:35Il y en a qui disent qu'il est exceptionnel.

05:37Moi, j'ai revu tous les matchs de l'Euro 2000 parce qu'on les avait recommandés ici.

05:41Je trouve qu'on a été un peu trop loin dans les adjectifs, mais il est quand même remarquable.

05:44Platini en 84.

05:46Oui, mais d'accord, Platini en 84, oui, très bien.

05:48Et en 2006, Zidane est fantastique.

05:50Phase finale, il marche sur l'eau.

05:52À partir des matchs en élimination.

05:53Oui, mais bon, ça s'accondit.

05:54À partir du moment où ça s'accondit.

05:56Ludovic Obraniac, vous prenez le train en marche.

05:58Est-ce que vous, vous avez des raisons objectives de consacrer Platini plutôt que Zidane ?

06:03Objectif par rapport à de la subjectivité, toujours.

06:06Je ne sais pas.

06:07Non, mais moi, c'est plus…

06:10En tant que footballeur, je me suis plus facilement…

06:13Par rapport à mes inspirations, j'ai plus l'inspiration Platini que Zidane.

06:18Même si c'est deux génies et que j'entends facilement qu'on peut mettre Zidane devant Platini.

06:23Moi, c'était surtout sur…

06:26Ils avaient tous les deux l'art du timing et de la déstabilisation.

06:30Pour moi, il y avait Zidane qui avait la maîtrise de la balle, donc sa protection de balle plus son dribble.

06:35Et Platini, c'était son jeu parfois en une touche, deux touches de balle et sa passe.

06:39Bon, je suis plus sensible aux jeux de passe et des numéros 10 à l'italienne.

06:43C'est ma sensibilité.

06:45Je ne dis pas que Platini est meilleur que Zidane.

06:47Je dis que Platini, dans mon cœur, c'est dans mes fantasmes footballistiques, j'ai rêvé d'être Platini et pas Zidane.

06:55Mais Ludovic, à l'époque, on voyait moins les matchs et ça joue beaucoup.

06:59Et Platini, même si c'était un merveilleux passeur, il était surtout un grand buteur.

07:05Ce qui n'était pas Zidane.

07:07Le double en passe décisive et le double en but.

07:09Non, non, le triple ou le quadruple.

07:11Non, non, je crois que c'est le double.

07:12Ce n'est pas le même poste en même temps.

07:13C'est le double.

07:14Il jouait quasiment...

07:15Il jouait neuf.

07:17Il jouait quasiment neuf.

07:17Ils ont à peu près le même nombre de deux.

07:19Au final, Platini, c'est un attaquant.

07:21Et je crois que Platini a mis le double de but et le double de passe décisive.

07:24Ce n'est quand même pas rien.

07:25Il faisait surtout ce qu'il voulait.

07:27Après, lui...

07:27Entraîneur aussi.

07:28Il y en a qui oublie.

07:29C'est drôle parce qu'aujourd'hui, il y a des gens qui peuvent être amenés à critiquer certains joueurs qui défendent peu

07:35et qui peuvent avoir beaucoup d'affection pour Michel Platini.

07:39Mais Michel Platini, quand il avait été une occasion, il se mettait à genoux dans la surface.

07:41Il attendait que les copains défendent et puis il ne défendait jamais.

07:45C'était un autre football.

07:45Vous n'avez pas répondu sur un truc quand même qui est le côté pionnier.

07:52Oui, mais ça...

07:52Oui, mais le pionnier...

07:55T'es né avant l'autre, t'as pas de chance.

07:58Non, mais attends, ça veut dire que t'as les arbitres qui te le font à l'envers.

08:01Non, mais je veux dire, c'est...

08:02Copa, il t'amène en demi-finale de Coupe du Monde en 38.

08:06Donc, alors, on dit copa.

08:08Mais non, parce que t'as un trou de 25 ans, tu t'es massacré.

08:12Mais pourquoi pas ?

08:13Non, mais ils sont tous les deux l'homme d'un cycle d'équipe.

08:19Il est avec Hidalgo, c'est lui qui lance le truc après des années de vache maigre.

08:23Et Zidane, pareil.

08:24On a eu des années de vache maigre et c'est Zidane un peu...

08:26Alors, il a eu du mal un peu.

08:27T'as pas les mêmes années de vache maigre.

08:29Quand Zidane arrive, t'as pas les mêmes années...

08:30Il y a eu un trou quand même entre la fin de la génération Jires Platini et celle qui gagne 98.

08:38Il y a quand même eu une période où c'était pas...

08:41Greg, t'as perdu Greg.

08:42Greg, c'est bloqué.

08:43Greg, c'est bloqué.

08:4467, c'est non.

08:4633 pour Michel Platini.

08:48Voilà, Michel.

08:50Baliversaire, malgré tout.

08:51Dans quelques minutes, on va jouer.

08:52Et on va jouer au tour de Michel Platini.

08:55Je vous donne pas le thème.

08:56A tout de suite, bisous.

Emission TV L'Equipe du Soir sur la Chaine l'Equipe TV - Emission du Samedi 21 Juin 2025

Catégorie

Transcription

Recommandations