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  • 27/06/2025
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News
Transcription
00:00En réserve, l'invité.
00:02Et notre prochain passager, c'est Marc Toitie qui monte à bord du paquebot de l'amour, de la dette plutôt.
00:09Marc Toitie, économiste et conseiller économique chez Itoro, avec la chaîne Marc Toitie TV sur Youtube.
00:16Bonjour, merci.
00:18Bonjour, Charles Alexi, bravo pour votre chronique, elle est exceptionnelle.
00:22Franchement, c'est tellement bien dit, c'est tellement vrai.
00:25C'est incroyable d'ailleurs.
00:26Ça fait quand même froid dans le dos, parce qu'on se dit quand même, mais on y va, c'est vraiment le Titanic.
00:31Moi, je te le donnais, et on joue de l'orchestre qui joue de la musique.
00:33C'est ça, j'ai oublié l'orchestre.
00:35C'est vrai, j'ai oublié l'orchestre.
00:36Mais alors, qui est l'orchestre qui joue de la musique ?
00:37Parce que, quand même, on apprend cette semaine que la dette française explose.
00:41Bon, on le savait, mais c'est avéré.
00:44De l'autre côté, on a un conclave sur les retraites, où François Bayrou explique qu'il n'y a pas de solution,
00:48mais que c'est compliqué, mais bon, vous comprenez.
00:50Et Emmanuel Macron, qui était à l'OTAN, qui dit, mais c'est pas grave, vous savez, 5% pour la défense, ça fait 140 milliards par an,
00:56alors qu'on cherche 40 milliards et qu'on n'y arrive pas.
00:59Comment c'est possible d'en arriver là ?
01:01Et pourquoi les politiques continuent de jouer l'évitement, alors que, quand on regarde les chiffres, ils sont catastrophiques ?
01:09Complètement.
01:09Je vous dirais, je vous dirais, la France est dans une situation cataclysmique, j'ai envie de dire.
01:13Le drame, c'est que le bateau brûle, justement, mais personne ne se rend compte.
01:16Personne ne réagit.
01:17Alors, je vais vous dire pourquoi tout à l'heure, c'est tout simplement parce que, pour l'instant, par miracle,
01:22la note de la France, de la dette publique française n'a toujours pas été dégradée.
01:26Et c'est ça qui nous permet de tenir, si vous voulez, de continuer à jouer de la musique,
01:29alors qu'on voit que le bateau coule, mais je vais y revenir, mais simplement sur ces chiffres,
01:33parce que je pense qu'on ne se rend pas bien compte de ce qui est en train de nous arriver.
01:36Je ne veux pas donner trop de chiffres, mais quand même, c'est important de voir cette réalité en face.
01:40C'est-à-dire qu'aujourd'hui, nous avons 3 346 milliards d'euros de dette publique.
01:46C'est évidemment complètement énorme.
01:48Depuis 2017, ça a augmenté de quasiment 1 100 milliards.
01:53Vous vous rendez compte ?
01:54C'est énorme.
01:54Depuis que M. Macron est président, 1 100 milliards quasiment d'augmentation de la dette publique.
01:59Mais à l'arrière, si grâce à cela, on avait eu une croissance forte,
02:02on pourrait dire bon, au diable avance, mais ce n'est même pas le cas.
02:05Si on réduit un petit peu le prisme, juste depuis 2020, regardez ces chiffres incroyables.
02:11La dette publique depuis 2020 a augmenté de 960 milliards d'euros.
02:16Vous vous rendez compte ? La somme est énorme.
02:17En moins de 5 ans, on va dire.
02:19Sur la même période, de combien a augmenté notre PIB,
02:23c'est-à-dire la richesse qu'on crée en France, augmenté de l'inflation ?
02:27Elle a augmenté de 500 milliards.
02:29Oui, vous ne rêvez pas, il manque 460 milliards qui ont tout simplement disparu.
02:35C'est-à-dire que j'augmente ma dette.
02:37Et quand, en échange de cela, j'ai une croissance forte, j'ai le plein emploi, j'ai les 30 glorieuses,
02:42on peut dire que ce n'est pas grave, on peut continuer comme ça.
02:45Mais c'est ça qui est dramatique, c'est que nos dirigeants,
02:48parce que c'est nos dirigeants évidemment qui font cette erreur,
02:51augmentent cette dette de façon éhontée.
02:53Et moi, je n'ai pas arrêté depuis des années de dire arrêtez de faire ça, ça suffit.
02:57Et le drame, c'est que beaucoup d'économistes, évidemment marqués politiquement,
03:02disaient mais non, on s'en fiche complètement de la dette, tout va très bien,
03:05ça ne coûte rien, on va la faire rouler.
03:08Et ça, ces personnes sont des personnes complètement irresponsables.
03:12Je vais vous donner un chiffre très simple.
03:13Vous savez combien ça coûte cette année ?
03:15Combien va nous coûter cette année juste la charge d'intérêt de la dette ?
03:18C'est-à-dire les intérêts de la dette, c'est le chiffre de Bercy,
03:22ça va nous coûter 70 milliards d'euros.
03:25Ce qui est le premier poste de dépense devant tous les ministères.
03:28Et surtout, complètement jeté en l'air.
03:30Et dernièrement, c'est passé inaperçu, mais le ministre de l'économie lui-même
03:33a dit qu'à court terme, alors il n'a pas donné de date,
03:36mais à court terme, ça veut dire peut-être l'année prochaine,
03:38cette charge d'intérêt de la dette, sur une année, va atteindre 100 milliards d'euros.
03:43Alors, j'ai fait le calcul, tenez-vous bien Alexis, c'est incroyable.
03:46En 15 ans, c'est-à-dire, de combien a augmenté juste les intérêts de la dette ?
03:53Quasiment 1000 milliards d'euros.
03:56Vous vous rendez compte ?
03:56Juste les intérêts, on ne parle pas.
03:58Juste les intérêts !
04:00C'est-à-dire que ça, ça ne fait pas de la croissance,
04:02ça ne fait pas du social, ça ne fait pas des hôpitaux.
04:04Vous vous rendez compte de ce qu'on fait avec 1000 milliards d'euros ?
04:06Comment se fait-il que les agences de notation
04:10continuent de noter la France, gentiment, on va dire, entre guillemets ?
04:16Je rappelle, moi je l'ai connu, peut-être que vous vous en souvenez,
04:18moi je l'ai vécu de l'intérieur à l'époque,
04:20c'est quand à l'époque de la crise des subprimes,
04:22quelques semaines avant que ça n'explose,
04:24ces mêmes agences de notation notaient les produits basés sur des subprimes,
04:29triple A, c'est-à-dire la meilleure note possible.
04:31On fait qu'elles ne sont pas du tout crédibles,
04:33mais là, c'est vrai que pour l'instant, la France,
04:35elle est encore double A,
04:37alors qu'on mérite le simple A.
04:38Mais quand même, depuis quelques mois,
04:40les agences de notation se disent que c'est la fin du film.
04:43Donc elles commencent à prendre leurs précautions.
04:45Par exemple, Fitch, une des agences de notation, a dit
04:47« Mon modèle de notation donne une dégradation de la France,
04:51un simple A, mais pour X raisons, je ne le fais pas. »
04:55Donc ils ne disent pas pourquoi,
04:56ils font confiance au gouvernement pour réduire la dette.
04:59Mais ils nous disent quand même qu'ils devraient le faire,
05:01mais ils ne le font pas.
05:02Après, ils nous disent, encore plus fort,
05:04je n'ai jamais vu ça en 30 ans de carrière,
05:05je n'ai jamais vu ça.
05:06Moody's nous a dit « Écoutez, on est embêtés
05:08parce qu'on ne peut pas attribuer une note à la France. »
05:11Alors, on ne peut pas.
05:13C'est encore mieux.
05:13C'est assez incroyable.
05:15Et la dernière, Standard & Poor's, a dit
05:16« Bon, effectivement, on devrait dégrader,
05:19mais bon, finalement, pour l'instant,
05:20on maintient la perspective négative, mais on maintient. »
05:22Et c'est ça qui nous préserve jusqu'à présent.
05:25Le problème, c'est que, je pense qu'après, justement,
05:27l'échec de la réforme des retraites,
05:29peut-être demain, une autre dissolution de l'Assemblée,
05:32peut-être un nouveau gouvernement, etc.
05:34Là, ça ne sera plus durable.
05:36Et là, c'est comme avec les subprimes.
05:38À un moment, ils n'ont plus le choix.
05:39Ils doivent dire la vérité.
05:40Ils doivent acquiescer.
05:41Et là, ça va être la dégringolade dramatique.
05:44Parce qu'évidemment, on n'est pas préparé à cela.
05:45Et là, la France peut générer une crise, évidemment,
05:48politique, financière, sociale.
05:51Même une crise de la zone euro au sens large.
05:53Mais est-ce que ce n'est pas quelque chose qui est prévu ?
05:56On a l'impression que les politiques sont dans le déni.
05:58Ils attendent simplement la Troïka, le FMI, la BCE,
06:02comme ce qui s'est passé en Grèce, en disant,
06:04bon, on lâche les rênes,
06:05et c'est maintenant un organisme supranational
06:08qui va faire ce qui fait mal.
06:10Parce que nous, on ne veut pas le faire pour des raisons politiques.
06:12Alors ça, ça fait vraiment froid dans le dos.
06:14Parce que je me souviens, ici même,
06:16je ne sais pas si c'était avec vous, avec André,
06:17peu importe, mais j'avais dit à l'époque,
06:19attention, si on continue comme ça,
06:21le FMI va arriver à Paris.
06:22Et à certaines personnes,
06:24les personnes avaient réagi,
06:25non, mais vous êtes complotistes, etc.
06:26Là, il y a 15 jours, la ministre des Comptes Publics,
06:29elle a dit elle-même
06:31que si on ne faisait rien,
06:33eh bien, on risquait la mise sous tutelle du FMI.
06:35Mais est-ce que ce n'est pas le plan ?
06:37Non, j'espère pas.
06:39Encore une fois, c'est dramatique.
06:40J'espère pas que ce soit le plan.
06:41Parce qu'encore une fois, rappelez-vous ce que ça signifie.
06:43Rappelez-vous ce qui s'est passé en Grèce.
06:45Quand le FMI est arrivé,
06:46eh bien, on a baissé les retraites de 30%.
06:50On a baissé les salaires des fonctionnaires de 30%.
06:54L'État ne pouvait pas payer certains fonctionnaires.
06:57Alors, il a payé l'armée et la police
06:58pour maintenir le calme.
07:01Mais il y avait des agents de la fonction publique
07:02qui n'étaient pas payés pendant plusieurs mois.
07:05Vous vous rendez compte ?
07:05On ne pouvait pas retirer
07:08d'argent aux distributeurs
07:09au guichet automatique.
07:10Attendez, mais je crois qu'on ne se rend pas compte
07:12de ce que ça veut dire une mise sous tutelle du FMI.
07:14Alors, évidemment, je ne l'espère pas.
07:16Et moi, je n'arrête pas de dire
07:17qu'on peut faire différemment, bien entendu.
07:19Le problème, c'est que, disons-le,
07:21nos dirigeants, et notamment le capitaine
07:22que vous avez évoqué tout à l'heure,
07:23ne veulent pas.
07:25C'est-à-dire qu'ils ne veulent pas, justement,
07:27faire les réformes qui s'imposent.
07:29Moi, je suis pour justement, notamment,
07:31réduire les impôts
07:32et réduire également les dépenses publiques.
07:34On n'y a pas le choix.
07:35Pourquoi attendre que ce soit le FMI qui le fasse ?
07:37Mais là, ensuite, n'oublions pas que
07:39si le FMI arrive,
07:40alors là, ça sera une crise sociale et sociétale
07:43inimaginable.
07:44Déjà, quand on voit ce qui s'est passé
07:45à la fête de la musique,
07:47qui était une fête,
07:48ou lors de la récord du PSG,
07:49qui était aussi une fête,
07:50ils ont tout cassé.
07:51Alors, imaginez si demain,
07:52ce n'est pas la fête
07:53et que c'est vraiment le FMI qui arrive.
07:55Je n'imagine même pas ce qui va arriver.
07:58Merci, Marc.
07:59On va marquer une courte pause
08:00et puis se retrouver pour parler, justement,
08:02des solutions
08:03que ne veulent pas prendre
08:04les politiques actuelles.
08:05Et pourquoi
08:06ce refus
08:07devant l'obstacle ?
08:10À tout de suite
08:10sur Sud Radio
08:11avec Marc Toiti,
08:12conseiller économique
08:13chez Itoro.
08:14À tout de suite.
08:15Sud Radio,
08:16c'est vous
08:17qui donnez le ton.
08:18Pourquoi est-ce que vous aimez
08:19Sud Radio, Yamina ?
08:20Parce qu'il y a une liberté de ton,
08:23parce qu'on donne la parole
08:24à ceux
08:24qui n'ont pas l'habitude
08:25de l'apprendre,
08:26puis à toutes les opinions
08:27qui s'expriment.
08:28Sud Radio,
08:29parlons vrai.
08:31Les soldes
08:32avec InterSport.
08:33Chez InterSport,
08:34on est champions !
08:35Les soldes !
08:37Chez InterSport,
08:38jusqu'au 22 juillet,
08:39le t-shirt homme
08:40Nike Air
08:40est à 20,99€
08:42au lieu de 34,99€,
08:44soit 40% de réduction.
08:45InterSport,
08:46le sport
08:46la plus bête des rencontres.
08:48Conditions, services
08:49et magasins participants
08:49sur Intersport.fr
08:51Dans 5 km,
08:53prenez la sortie numéro...
08:54Attendez,
08:55vous voyez les agents
08:56des routes sur le bas-côté ?
08:57Hein ? Quoi ?
08:58Ah ouais, merci,
08:59j'avais même pas vu.
09:00Ok, je m'écarte.
09:01Attends, mais depuis quand
09:02tu me parles comme ça le GPS ?
09:03On n'a pas toujours quelqu'un
09:04pour nous dire
09:05d'où vient le danger.
09:06Chaque année,
09:06des agents des routes
09:07sont victimes d'accidents
09:08graves ou mortels
09:09en travaillant pour votre sécurité.
09:11Lorsque vous voyez
09:11leur véhicule
09:12ou leur flèche lumineuse,
09:13vous devez ralentir
09:14et vous écarter au maximum.
09:16Et pour les voir à temps,
09:17soyez toujours attentifs
09:18au volant.
09:19Ceci est un message
09:20du gouvernement.
09:21Sud Radio Cahors
09:22105
09:23Sud Radio
09:25Les frères vikings,
09:27partons au soleil
09:28à la conquête
09:29des plus belles vagues
09:30du monde
09:30grâce à Petit Navire.
09:31Et on y va à la rame ?
09:33Évidemment, Olaf.
09:34Et travaille ton cardio
09:35parce que tu vas ramer
09:36longtemps.
09:38En ce moment,
09:39en magasin,
09:4010 voyages
09:40sur les plus belles vagues
09:41du monde
09:41comme Bali,
09:42Hawaï
09:43ou le Portugal
09:43se cachent dans les boîtes
09:44de ton Petit Navire.
09:46À vous de jouer.
09:47Petit Navire,
09:48grande vague d'énergie.
09:49Jeu avec obligation d'achat.
09:50Produits légibles
09:51et modalités
09:51sur jeu-petitnavire.fr.
09:53Pour votre santé,
09:54évitez de grignoter.
09:55Sud Radio,
09:56une radio,
09:57une chaîne,
09:58une communauté.
09:59Sud Radio,
09:59parlons vrai
10:00comme vous ne l'avez
10:01jamais vu sur YouTube.
10:02Les voix que vous aimez,
10:03les visages qui les incarnent
10:05et des contenus
10:05qui vont plus loin.
10:07En vidéo,
10:07Sud Radio,
10:08parlons vrai,
10:08au cœur du débat,
10:10c'est encore plus fort.
10:11Rejoignez-nous sur YouTube
10:12maintenant.
10:14Chez Netto,
10:15on gagne tous
10:16à payer moins cher.
10:17Vous validez, Mélanie ?
10:18Plutôt deux fois qu'une,
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10:19Justement,
10:20en ce moment,
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10:22le lot de deux concombres
10:23Origine France
10:23est à seulement 1,29€.
10:25Seulement 1,29€
10:26les deux concombres
10:27et en plus Origine France,
10:28difficile de faire plus frais
10:29et plus léger pour le budget.
10:30Et c'est parfait
10:31pour les salades d'été.
10:32Alors rendez-vous
10:33chez Netto, Mélanie.
10:35Netto,
10:35on gagne tous
10:36à payer moins cher.
10:38Calibre 300-400 grammes
10:39catégorie 1,
10:40soit 65 centimes
10:40la pièce solo,
10:4185 centimes
10:42la pièce vendue seule.
10:43On peut penser
10:45que pour partir en vacances
10:46en famille
10:46avec une voiture neuve,
10:48on doit attendre
10:48des mois et des mois.
10:50Ou on peut choisir
10:51Dacia Jogger,
10:52disponible immédiatement
10:54chez votre concessionnaire
10:55pour profiter
10:55des vacances d'été.
10:56En 5 ou 7 places,
10:57avec motorisation hybride
10:59ou GPL,
10:59vous n'avez plus
11:00que quelques jours
11:00pour profiter
11:01d'offres très avantageuses
11:02sur une sélection
11:03prête à partir.
11:04Offre particulier
11:07jusqu'au 30 juin seulement,
11:08dans la limite
11:09des stocks disponibles
11:09dans le réseau
11:10Dacia participants.
11:11Au quotidien,
11:12prenez les transports
11:12en commun.
11:14Dulux Valentine
11:15fait rugir sa panthère
11:16pour célébrer
11:17ses 100 ans de couleurs
11:17et de projets déco.
11:19En ce moment,
11:19dans votre magasin
11:20de bricolage,
11:21pour deux produits
11:21Dulux Valentine achetés,
11:22le troisième
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11:25sur toutes nos peintures
11:26et tous nos formats.
11:27De quoi réveiller
11:27toutes vos envies déco.
11:29Offre à composer librement
11:29jusqu'au 31 juillet 2025.
11:31Remboursement différé,
11:32voire modalité en magasin.
11:33A tout instant,
11:35écoutez Sud Radio
11:35en voiture,
11:37au travail,
11:37depuis votre smartphone.
11:39Installez l'application
11:40Sud Radio
11:40depuis le Google Play
11:41ou l'App Store.
11:43Moi, je suis spécialiste
11:45du pare-brise
11:45chez Carglass.
11:46Et je peux vous dire
11:46que quand il y a une caméra
11:47dans votre pare-brise,
11:48c'est un plus
11:49pour votre sécurité.
11:50Alors quand on remplace
11:50un pare-brise avec une caméra
11:52chez Carglass,
11:53on la recalibre systématiquement.
11:54Et en parlant sécurité,
11:56ça tombe bien
11:56parce que jusqu'au 18 juillet,
11:58pour toute intervention
11:58pare-brise,
11:59repartez avec un gonfleur
12:00de pneus Osram
12:01pour vérifier la pression
12:02des pneus
12:02avant de partir en vacances.
12:04Ça aussi,
12:04c'est un plus
12:04pour votre sécurité.
12:06Alors prenez rendez-vous
12:06maintenant sur Carglass.fr
12:08ou appelez-nous
12:08au 3044.
12:09Carglass répare,
12:10Carglass remplace.
12:11Condition sur Carglass.fr
12:13Sud Radio,
12:15midi 14h,
12:17Alexis Poulin,
12:18sans réserve.
12:20Et on se retrouve
12:21avec notre invité
12:22Marc Toati,
12:23conseiller économique
12:23chez Itoro
12:24et bien sûr
12:25sa chaîne YouTube
12:26Marc Toati TV
12:27pour parler
12:28de la dette,
12:30évidemment,
12:30et des mauvais chiffres
12:31en France.
12:32Juste avant la pause,
12:33on parlait
12:33de cette audite,
12:36le fait que le constat
12:38est là
12:38et pourtant
12:39les politiques
12:40ne veulent pas
12:41faire les choix
12:42qui s'imposent.
12:43Quelles seraient
12:45en fait
12:45aujourd'hui
12:46les choses à faire
12:47pour éviter
12:48l'emballement
12:49encore au-delà
12:51de cette dette ?
12:52La solution est très simple.
12:54Il faut d'abord
12:54rassurer les Français,
12:56j'ai envie de dire.
12:57Et pour ce faire,
12:58il faut faire ce que j'appelle
12:59une thérapie de choc
13:00bienveillante.
13:01Ça veut dire,
13:01il ne faut pas mettre
13:02du doliprane,
13:03réduire 10 milliards
13:04par C,
13:04augmenter 10 milliards
13:05par là.
13:05Ça, c'est quand on a
13:06mal à la tête.
13:07Mais ça ne résout pas
13:08un grave problème,
13:09une grave maladie
13:10comme aujourd'hui
13:10à la France
13:11avec ses pays publics.
13:12Donc, il faut cette thérapie
13:12de choc
13:13bienveillante.
13:13Il ne faut pas simplement
13:14baisser n'importe comment
13:15les dépenses publiques.
13:17Et d'abord,
13:17j'ai envie de dire,
13:17pour redonner confiance
13:18aux Français,
13:19il faut,
13:19tenez-vous bien,
13:20baisser les impôts.
13:22Baisser les impôts
13:23sur les entreprises
13:24et sur les ménages,
13:25bien entendu.
13:26Par exemple,
13:26baisser la CSG,
13:27qui est un impôt
13:28que tout le monde paye.
13:29J'ai fait des simulations
13:29où on pourrait baisser
13:30de 25 milliards d'euros
13:31cette CSG.
13:32Je rappelle que la CSG
13:33a été créée en 1991
13:34par Michel Rocard.
13:36À la base,
13:36c'était 1%.
13:37Maintenant,
13:37on est à 9,2%.
13:39Il est plus de 17%
13:40pour l'épargne.
13:41On voit que,
13:42évidemment,
13:42c'est dramatique.
13:43Donc là,
13:43on peut baisser de 25 milliards.
13:44Pareil sur les entreprises.
13:45Réduire notamment
13:46et supprimer l'impôt
13:47sur la production.
13:4825 milliards,
13:49ça veut dire,
13:49bon,
13:49on baisse les impôts
13:50de 50 milliards d'euros.
13:51Vous allez dire,
13:51comment on finance ?
13:52Ce n'est pas compliqué
13:53si justement,
13:54j'ai baissé les impôts,
13:55j'ai moins besoin
13:55de niche fiscale.
13:56Ça permet de gagner
13:57justement quelques recettes en plus.
14:01Et parallèlement,
14:02on aurait une croissance
14:03qui va être plus dynamique.
14:05Donc,
14:05ces 50 milliards
14:06vont nous coûter
14:06seulement 20 milliards d'euros.
14:08Mais surtout,
14:09dans le même temps,
14:10il faut réduire
14:11les dépenses publiques.
14:13Et c'est ça qui ne passe pas.
14:15C'est là où
14:15tous les dirigeants français
14:16depuis la seconde,
14:18l'après,
14:18on va dire les années 50,
14:20tous les dirigeants français
14:21ont refusé
14:22de baisser
14:23la dépense publique.
14:24Et même,
14:24ils ont continué
14:25de l'augmenter en permanence.
14:26Sachez que,
14:27depuis qu'on a des statistiques,
14:28la dépense publique
14:29n'a jamais baissé en France.
14:31Elle n'a fait qu'augmenter,
14:32c'est ça.
14:33Elle n'a fait qu'augmenter.
14:34Tout comme le nombre
14:35de fonctionnaires.
14:36On a eu
14:36le nombre de déclarations
14:37de Nicolas Sarkozy,
14:38etc.,
14:39qui disaient
14:39on va réduire par deux,
14:40etc.
14:41En réalité,
14:41le nombre de fonctionnaires
14:42ne fait qu'augmenter là aussi.
14:43C'est une arnaque complète.
14:45Alors,
14:45c'est vrai que ça augmente plus
14:46avec M. Macron,
14:47mais même M. Sarkozy,
14:48ça a augmenté à l'époque
14:49de 0,6%
14:50pendant son mandat.
14:51J'ai regardé les chiffres.
14:51Vous savez,
14:52depuis 1997,
14:54le nombre d'agents
14:54de la fonction publique
14:55a augmenté de 22%.
14:57Vous vous rendez compte
14:58de plus d'un million
14:58de personnes supplémentaires.
14:59On a aujourd'hui
15:006,1 millions
15:01d'agents de la fonction publique.
15:03Oui,
15:03mais si on enlève
15:03cette fonction publique,
15:04c'est des gens
15:05qui vont se retrouver
15:05au chômage.
15:06Y a-t-il assez d'emplois
15:07en France
15:08pour tout le monde ?
15:10Ce que j'évoquais,
15:11c'est que si effectivement
15:11vous réduisez
15:12la dépense publique,
15:12alors déjà,
15:13comme vous savez,
15:13on ne peut pas licencier
15:14un fonctionnaire
15:15parce qu'il est seul
15:16emploi à vie,
15:17mais par contre,
15:17effectivement,
15:17ceux qui partent déjà
15:18à la retraite,
15:19on ne peut ne pas
15:19les remplacer
15:20et ne pas surtout
15:21augmenter,
15:22faire des nouvelles dépenses.
15:23Tout à l'heure,
15:24j'évoquais 22% d'os
15:25depuis 1997
15:26du nombre d'agents
15:27de la fonction publique.
15:28Sur la même période,
15:29la population française
15:30va augmenter de 14%.
15:31Parce qu'on dit
15:32oui,
15:32il y a plus de Français,
15:33il faut s'occuper de...
15:33Oui,
15:34mais le seul drame,
15:34c'est que malgré
15:35cette augmentation
15:35du nombre d'agents
15:36de la fonction publique,
15:37les services publics
15:38ne se sont pas améliorés.
15:39Non.
15:39C'est même...
15:40Ça se dégrade
15:40de jour en jour.
15:41Mais la question
15:42qui se pose,
15:42c'est où va l'argent ?
15:43C'est clairement
15:44la question
15:44qu'aujourd'hui
15:46que tout le monde se pose.
15:46C'est des moyens énormes.
15:48Je vous rappelle
15:48que nous sommes
15:48numéro 1 du monde
15:49en termes de dépenses publiques
15:50par rapport
15:51à notre richesse.
15:51C'est la France
15:52numéro 1 du monde.
15:53Et encore une fois,
15:54ça ne fonctionne plus.
15:55Alors moi,
15:55on me dit
15:56oui,
15:56mais c'est du social,
15:57etc.
15:58Attention,
15:58c'est vrai que
15:5947% des dépenses publiques,
16:01c'est effectivement
16:02du social,
16:02mais attention,
16:03le deuxième poste,
16:04et là,
16:04ça va vous surprendre,
16:06le deuxième poste,
16:06ce sont des dépenses
16:07de fonctionnement.
16:0932% des dépenses publiques
16:12sont des dépenses
16:12de fonctionnement.
16:13Et ces dernières années,
16:14depuis 2021,
16:16elles ont augmenté,
16:16tenez-vous bien,
16:17de quasiment 22%.
16:19Alors que les dépenses sociales
16:20ont augmenté de 11%.
16:21Donc c'est là
16:22où il y a au moins
16:2350 milliards d'euros
16:25d'économies à faire,
16:26sans faire de drames sociaux.
16:28Vous savez ce que j'appelle
16:28les ODAC,
16:31Organismes d'administration centrale.
16:33Il y en a 700 en France,
16:35ça coûte 140 milliards d'euros.
16:38Si on enlève la moitié,
16:39ça ne gérera quasiment pas.
16:40Vous comprenez ?
16:40Mais c'est quoi ces organismes ?
16:42On les connaît ?
16:43Oui, bien sûr,
16:43il y en a 700.
16:44Donc je sais pas,
16:45vous les énumérez,
16:45il y en a...
16:46La plus connue,
16:47c'est Météo France,
16:48certes,
16:48mais il y en a effectivement,
16:49il y a énormément de...
16:50L'ADEME, etc.,
16:51c'est ce genre d'organisation.
16:53Sans parler des comités
16:54Théodule et autres.
16:55Donc c'est ça pour vous dire
16:56qu'on sait
16:57où on peut faire
16:58des réductions des dépenses.
17:00Après, bien entendu,
17:00il va falloir lutter
17:01contre les fraudes.
17:02Les fraudes sociales,
17:03les fraudes fiscales,
17:04ça peut également
17:04ramener 50 milliards d'euros.
17:06Mais quand je parle
17:06de fraude fiscale,
17:07on me dit oui,
17:08c'est pas, je dirais,
17:09le patron de PME
17:10qui a son petit erreur comptable
17:13et que l'URSSAS
17:13va lui taper dessus.
17:14Non, c'est pas ça
17:15les fraudes fiscales.
17:16La fraude fiscale,
17:16c'est l'économie parallèle.
17:18C'est la mafia.
17:19C'est les trafics
17:20en tout genre
17:20qui représentent 14%
17:22de notre PIB.
17:23Et qui sont comptés
17:23dans le PIB, bien sûr.
17:25Oui, 14% de notre PIB,
17:26c'est de l'économie parallèle.
17:27Et c'est ça pour moi
17:28la fraude fiscale.
17:29Et là, évidemment,
17:30on les laisse.
17:31On voit qu'évidemment,
17:32dans les cités HLM
17:33dont je suis issu,
17:33je le rappelle toujours,
17:34j'ai grandi,
17:35je suis à 25 ans
17:36dans ces cités HLM
17:36d'Orly, en l'occurrence.
17:38Donc j'ai bien connu ça.
17:39Mais là, aujourd'hui,
17:40il y a une complète impunité.
17:41Donc on va embêter
17:42effectivement le petit salarié
17:43ou le petit patron
17:45ou celui qui va avoir
17:47un PV pour ça seulement.
17:49Lui, on va les embêter.
17:50Mais par contre,
17:50les parrains de la mafia,
17:51on les laisse continuer.
17:53Et là, il y a effectivement
17:53des milliards d'euros
17:55à récupérer.
17:56Et donc, si vous faites ça,
17:58évidemment, vous réduisez.
17:59Parce que dans l'assimilation,
18:00on peut baisser
18:01les impôts de 50 milliards d'euros.
18:03Et tenez-vous bien,
18:04avec la baisse des dépenses publiques,
18:05le rebond de la croissance,
18:06ça génère une réduction
18:07de notre déficit
18:08de 80 milliards d'euros.
18:09C'est-à-dire,
18:10je peux baisser mes impôts
18:11et réduire également
18:13mon déficit.
18:13D'ailleurs, la plupart
18:14des pays européens
18:15l'ont fait.
18:16Regardez, l'Italie, par exemple.
18:17L'Italie,
18:18on s'évoquait,
18:18on se moquait deux,
18:19nous les Français,
18:20certains du moins,
18:21pendant des années,
18:22en disant,
18:22oui, regardez,
18:22ils sont passés à l'eux, etc.
18:24Là, ils ont un déficit public
18:25de 3% du PIB.
18:26Nous, on est à 6,
18:27on est à 6,
18:28on est à 6,
18:28on est à 6,
18:28on est à 6,
18:28et cette année,
18:29ils vont baisser les impôts
18:29de 30 milliards d'euros.
18:31Donc, ça veut dire
18:31qu'on peut réduire
18:32notre déficit,
18:33réduire les impôts
18:34et faire la France.
18:35Il y a une autre ligne rouge
18:35quand même en France.
18:36Il n'y a que la France
18:36qui ne le fait pas.
18:37Il y a une autre ligne rouge
18:38en France,
18:39c'est les retraites.
18:41Personne ne veut s'attaquer
18:42à certaines retraites
18:43en disant,
18:43on ne peut pas baisser les retraites,
18:44vous comprenez,
18:45c'est compliqué.
18:46Donc, tous les Français
18:46doivent payer,
18:47mais pas les retraités.
18:49Alors, justement,
18:49sur le problème des retraites,
18:50il faut être très clair là aussi.
18:52N'oublions pas que
18:52le régime de retraite
18:54du secteur privé
18:55est à l'équilibre,
18:56voire légèrement excédentaire.
18:58Par contre,
18:58ce qui coûte très cher
18:59chaque année,
19:00c'est le régime
19:01des retraites
19:02de la fonction publique
19:03qui coûte entre 60
19:04et 80 milliards d'euros
19:06de trous.
19:08Il n'y a pas.
19:08Donc, il faut que l'État paye.
19:09Pourquoi ?
19:10Parce qu'aujourd'hui,
19:10tenez-vous bien,
19:12il y a 6,1 millions
19:13d'agents de la fonction publique
19:15et il y a 6,4 millions
19:17de retraités
19:18de la fonction publique.
19:19Donc, il y a un manque
19:20à gagner énorme.
19:22Comprenez ?
19:23Donc, ce qui veut dire
19:23qu'évidemment,
19:24il faut aplanir.
19:25Il faut faire de la justice
19:26justement,
19:27à planir comptement,
19:28faire une égalisation
19:29des systèmes de retraite.
19:31Et puis,
19:31dans notre côté,
19:32ne l'oublions pas,
19:32on n'y coupera pas.
19:33Il faudra également
19:34mettre la retraite
19:34par capitalisation.
19:36Aujourd'hui,
19:37le problème de la retraite
19:37par répartition,
19:38c'est vrai que c'est
19:38un acquis social formidable.
19:40Mais malheureusement,
19:40ça marchait quand on avait
19:41plus d'actifs
19:42que de retraités.
19:43Aujourd'hui,
19:44tout à l'heure,
19:44je parlais pour la fonction publique,
19:45il y a plus de retraités
19:46que d'actifs.
19:46Et au niveau national,
19:48il y a à peu près
19:481,4 actifs
19:50pour un retraité.
19:51Donc ça ne suffit pas,
19:52on ne peut pas continuer
19:53de fonctionner comme ça.
19:54Donc il faut dire
19:54la réalité aux Français,
19:55mais par contre,
19:56il ne faut pas obliger
19:57les Français à dire
19:57voilà,
19:57toi tu vas partir
19:58à tel âge de la retraite.
19:59Il faut laisser les Français
20:00choisir.
20:01Et à ce moment-là,
20:02ils auront une retraite
20:03en conséquence,
20:04en fonction de partir plus tôt
20:06ou partir plus tard,
20:06avec bien sûr
20:07une prise en compte
20:08de la pénibilité.
20:09Et donc,
20:09tout ça,
20:10il faut jouer franc jeu.
20:11Le problème,
20:11c'est qu'on n'ose pas
20:12dire la réalité.
20:13On est dans le déni permanent,
20:15y compris sur les retraites.
20:16Mais je pense aux retraités
20:17qui ont cotisé
20:17toute leur vie,
20:18on ne va pas leur dire
20:19maintenant,
20:19désolé,
20:20on ne peut pas vous payer.
20:21Ils ont cotisé
20:21toute leur vie,
20:22vous comprenez ?
20:23Donc le drame,
20:23c'est qu'aujourd'hui,
20:24il faut reprendre
20:26ce système justement
20:27et l'améliorer.
20:28Et on me dit parfois,
20:29ça va durer 20 ans
20:30puis après ça ira mieux.
20:31Non,
20:31ça va s'aggraver.
20:32Pourquoi ?
20:32Parce qu'aujourd'hui,
20:33en France,
20:34le taux de natalité
20:35est passé sous le taux
20:36de mortalité.
20:37C'est bien un des problèmes
20:38clés quand même.
20:39Les enfants qui naissent
20:40aujourd'hui ne pourront pas
20:41financer notre retraite
20:42dans 20 ans,
20:47s'effondrer,
20:48de couler.
20:49Et on ne fait rien.
20:49On peut encore le sauver,
20:51mais il faut effectivement
20:52prendre le taureau par les cornes.
20:53Alors justement,
20:55prendre le taureau par les cornes,
20:58il y en a un qui l'a fait
20:59en Argentine,
21:00c'est Ravier Mileï.
21:01Est-ce qu'on peut avoir
21:02un Ravier Mileï en France
21:03ou est-ce que c'est
21:04totalement impossible ?
21:05Alors non,
21:06ce n'est pas impossible.
21:07Le problème,
21:07c'est qu'il est arrivé
21:08une fois que l'Argentine
21:09était vraiment justement
21:10alors qu'on l'avait vu.
21:10Pour le coup,
21:11elle avait vraiment
21:11complètement coulé.
21:12Donc moi,
21:13j'ai l'impression
21:13que c'est ce qu'on attend
21:17d'alerter depuis des années
21:18en ce qui me concerne.
21:19Et on me dit
21:19oui, vous avez raison,
21:20mais ça va tenir,
21:21ça va tenir.
21:22Non, je pense que
21:23tant qu'on n'a pas compris
21:24qu'on est vraiment
21:25dans une situation catastrophique,
21:28on ne pourra pas réagir
21:29en conséquence.
21:29Donc c'était la force
21:30de M. Mileï,
21:30c'est que finalement,
21:31il a dit maintenant,
21:32on a été tellement loin
21:33qu'on ne va pouvoir effectivement,
21:35une fois qu'on a touché
21:35le fond de la piscine,
21:36on rebondit.
21:37Le problème en France,
21:38c'est qu'on n'a toujours
21:38pas touché le fond de la piscine.
21:39En fait,
21:40on ne veut pas le toucher.
21:40Donc on le râque,
21:42voire on creuse un peu,
21:43vous voyez,
21:44pour ne pas le toucher.
21:45Mais c'est évident
21:45qu'il faudra le toucher.
21:47Et c'est en ça
21:48que je pense que c'est important
21:49de faire ce que nous faisons,
21:50ce que vous faites sur Sudiradio,
21:51ce que je fais sur ma chaîne YouTube.
21:52Bon, 233 000 abonnés,
21:54bien entendu,
21:54mais ce que font également
21:55sur Dockchain et autres,
21:56c'est important de dire la vérité.
21:58Le drâme que nous avons.
21:59Oui, c'est par les vrais.
22:00On ne veut plus dire la vérité
22:02aux Français.
22:03On les infantilise,
22:04entre guillemets,
22:05on les déresponsabilise.
22:06Et c'est ça
22:07qui est très dangereux.
22:08Alors bien sûr,
22:09il y a aussi,
22:09il faut le dire,
22:10des économistes,
22:11des politiques
22:11qui disent des inepties
22:13en permanence.
22:14Quand ils disent
22:14que la dette publique,
22:15on s'en fiche,
22:16qu'il faut encore augmenter
22:16les impôts,
22:17que tout s'ira bien.
22:18Nous sommes numéro 1
22:18du monde des impôts.
22:19Je n'arrête pas de voir
22:20des PME,
22:21parce que je fais beaucoup
22:21de conférences en province,
22:22notamment,
22:23qui me disent,
22:23moi, ça y est,
22:24je mets la clé sous la porte.
22:25Je voulais laisser...
22:26On a vu le nombre de faillites
22:27se multiplier
22:28avec le quoi qu'il en coûte.
22:29Ça n'a pas aidé.
22:30On a des records historiques
22:32de faillites d'entreprises
22:34en France.
22:35Et personne ne bouge.
22:36C'est ça qui me rend fou,
22:38quand même.
22:38Qu'attendons-nous ?
22:39Alors, c'est vrai
22:40qu'il n'y a pas de majorité
22:40à l'Assemblée.
22:41Alors, à ce moment-là,
22:42faisons une élection.
22:44La seule élection
22:45qui pourrait régler les choses
22:46serait une élection présidentielle
22:47et on rebat les cartes.
22:49C'est un peu ça.
22:50Je pense qu'il est,
22:51encore une fois,
22:52un grand dirigeant.
22:53À quoi voit-on un grand dirigeant ?
22:54On a vu ça
22:55avec le général de Gaulle
22:55dans son temps.
22:57C'est qu'à un moment,
22:57il dit,
22:57là, ça ne peut plus continuer comme ça.
22:59Donc, il faut prendre
23:00les Français justement à témoin,
23:01quitte à partir,
23:02quitte à faire d'autres élections.
23:03Et à ce moment-là,
23:04on pourra réagir.
23:05Mais si on continue comme ça,
23:06vous l'avez dit.
23:07Et Mme Demont-Charlin,
23:08encore une fois,
23:08l'a dit,
23:09elle nous l'a dit.
23:11Le FMI, il est là.
23:12Il est à nos portes.
23:13Donc, ils attendent.
23:14Attendez,
23:15ce n'est pas une stratégie, ça.
23:16Ce n'est vraiment pas une stratégie.
23:19Merci beaucoup.
23:20Comme on aime notre pays,
23:21on veut qu'ils s'en sortent
23:22sans avoir recours au FMI.
23:24Et c'est encore possible.
23:25Sans avoir l'abordage
23:26de l'équipage pirate du FMI
23:28sur le Titanic français.
23:29Allez, je vous remets la musique,
23:30Marc Toiti,
23:31pour finir.
23:32Merci, Marc Toiti,
23:33conseiller chez Itoro.
23:35Et la chaîne, bien sûr,
23:36Marc Toiti TV sur YouTube.
23:38Merci beaucoup d'avoir été notre invité.
23:40A bientôt.
23:41Et nous, on se retrouve
23:41dans un instant.
23:42Sous-titrage Société Radio-Canada

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