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Avec Alister, rédacteur en chef de la revue Shnock

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##SUD_RADIO_MEDIA-2025-06-27##

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News
Transcription
00:00Le 10h midi, Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Gansman.
00:04Bonjour à toutes et à tous, bonjour Gilles.
00:07Bonjour la vieille.
00:08Bonjour.
00:09Vieille Schnock.
00:10Vieille Schnock.
00:11Bonjour Alistair, c'est comme ça qu'on vous appelle.
00:14Vous êtes le créateur et le rédacteur en chèque de Schnock.
00:18Schnock c'est un magazine qui existe depuis 2011,
00:21c'est consacré à la culture des années 60 à 90.
00:25La Une, mes meilleurs copains, le film culte.
00:33Et on va parler avec vous, moi j'adore, je vous suis sur X
00:36et j'ai envie de dire on se connaît, on se reconnaît, on ne se connaît pas
00:40mais on se reconnaît entre gens de cette culture
00:44et c'est vrai que la plongée dans ce 40ème numéro, dans ce numéro-ci
00:49est comme tous les mois, une plongée dans la nostalgie
00:54mais la nostalgie actuelle.
00:55Vous arrivez toujours à faire un pont avec aujourd'hui.
00:58Oui, c'est un peu le défi de la revue,
01:03c'est-à-dire de convoquer le passé
01:05mais d'en faire un peu une autre chose présente
01:09et de le twister un peu pour qu'il ressemble aussi à aujourd'hui
01:14et qu'il nous parle d'aujourd'hui.
01:17Il y a des œuvres du passé qui franchissent le temps,
01:21qui arrivent jusqu'à nous, il y en a d'autres qui resteront éternellement
01:23dans leur époque et nous on essaie de garder
01:26ce qui semble encore aujourd'hui nous parler,
01:29notamment le film Mes Meilleurs Copains
01:31qui nous a semblé être intéressant.
01:32Tout un dossier, une interview de Gérard Lanvin,
01:34de Christian Clavier,
01:37il y a Lanvin dessus, Poiré,
01:42mais il y a aussi Daroussin,
01:44c'est vrai que quand on revoit, il y a des images,
01:46des photos de lui,
01:48c'était son premier film, non ?
01:49C'est un de ses premiers grands films.
01:51Un de ses premiers grands films.
01:53Mais il y a aussi tout un dossier consacré à Georges Pérec.
01:57Oui.
01:59Mais vous étiez très visionnaire,
02:01déjà en 2011,
02:02parce qu'aujourd'hui,
02:02il y a un concurrent qui ne fait pas tout à fait la même chose
02:06qui est le magazine d'Antoine de Cônes,
02:08mais on est vieux,
02:10mais on est aussi sur les femmes de plus de 50 ans,
02:12alors qu'elle est en 2011.
02:14Oui, alors le magazine d'Antoine de Cônes,
02:17c'est plus sociétal,
02:18plus...
02:19Oui, vous, vous êtes tous sur la culture.
02:21Oui, nous, c'est la culture.
02:23Donc voilà, mais...
02:25Non, non, ce qui est important, évidemment,
02:26quand on traite ce genre de film,
02:27c'est d'avoir les témoignages des uns et des autres,
02:29et surtout dans notre contexte à nous.
02:30C'est-à-dire que je pense que quelqu'un comme Clavier,
02:31qui déjà parle assez rarement,
02:33dans le contexte de Schnock,
02:35dit autre chose que ce qu'il dit d'habitude,
02:37quand on le voit.
02:38Absolument.
02:38Alors, il va plutôt jeter de 20 heures de TF1, Clavier, maintenant.
02:42Il ne s'adresse pas trop à la presse.
02:44Et vous savez pourquoi ?
02:45C'est Bruce Toussaint qui a fait l'interview.
02:47Oui, c'est Bruce qui est un passionné du film,
02:50qui a, je pense, convaincu Christian Clavier
02:52de parler de ça.
02:54Parce qu'en plus,
02:55ce n'est pas des très bons souvenirs
02:56et pour Clavier et pour Poiré,
02:58parce que ce film a été un échec retentissant.
02:59Absolument.
03:00Absolument.
03:01Et donc, c'est formidable que Clavier nous parle de ce film
03:04avec un ton qu'on ne lui connaît pas beaucoup,
03:08parce qu'il est très sérieux,
03:10et très réfléchi.
03:11Il nous parle même de Freud.
03:12Enfin, c'est quelque chose d'assez...
03:13Oui, c'est une interview assez puissante.
03:16Mais il y a plein de choses dans Schnock.
03:17On va en reparler dans un instant.
03:18Tout de suite, c'est le zapping de Gilles.
03:24Quand on est un vieux Schnock,
03:25on pense forcément à la retraite.
03:28Donc, je ne pouvais pas commencer sans la retraite.
03:30Alors, ça s'appelle la méthode coulée.
03:31Je ne sais pas si vous avez vu François Bérou hier
03:33dans sa déclaration.
03:35Il n'en démord pas sa réforme de retraite.
03:37Et les discussions du conclave vont aboutir.
03:40Il en est sûr.
03:41On pense à un peu essayer de faire rentrer
03:42une Mercedes dans une place de Twingo.
03:44Mais allez, braque, braque, braque.
03:47De ce que je peux observer dans mon entourage,
03:50pour ma famille, mes parents,
03:52je pense que 6 mois, ça pèse lourd.
03:54Quelques avancées,
03:55mais reste toujours le même désaccord
03:57sur la pénibilité.
03:58Les syndicats veulent permettre
04:00des départs anticipés pour tous.
04:02Le patronat uniquement au cas par cas.
04:04Malgré l'échec du conclave,
04:07ce soir, le Premier ministre
04:08invite à de nouvelles discussions.
04:09Sur ce point, une recherche d'accord
04:11est indispensable.
04:12Mais je suis persuadé
04:14qu'un chemin d'accord existe
04:15et je voudrais dessiner ce chemin.
04:18Toutes ces mesures coûteraient
04:19autour d'un milliard et demi d'euros,
04:21dont une partie reste encore à financer.
04:24Vous ne parlez pas de la retraite,
04:25non, je ne sais pas.
04:26Non, non, non, non.
04:27Ça, c'est sociétal.
04:28C'est une culture, oui, c'est un maïs.
04:29Voilà.
04:30Alors, justement,
04:31dans la culture
04:32ou dans l'image des années 70,
04:34parce que, évidemment,
04:35j'ai gardé la thématique,
04:36il y avait, vous savez,
04:37l'espionnage industriel
04:38où les employés s'affileraient
04:40très discrètement
04:40et puis prenaient des photos,
04:42des plans secrets
04:43qu'on retrouvait sur un microfilm.
04:46Bon, ben là, tout ça, c'est fini.
04:47Vous allez voir,
04:48les Chinois ont copié
04:50nos Airbus.
04:52Alors, ils ont fait très, très fort.
04:53Vous allez voir, la méthode,
04:55c'est quand même quelque chose.
04:56Ils ont, évidemment,
04:58le C-919.
04:59Alors là, c'est leur avion.
05:01C'est, évidemment,
05:02des concurrents d'Airbus
05:03et de Boeing.
05:04Et ça ressemble étrangement
05:06à une copie conforme
05:07de notre Airbus A320.
05:09Tiens, tiens.
05:10Cet appareil ressemble étrangement
05:12à l'Airbus A320.
05:14Même fuselage,
05:15même technologie.
05:17Un hasard ?
05:18Peut-être pas.
05:19Parmi les A320
05:20qu'Airbus a vendus à Pékin,
05:22un exemplaire a totalement disparu
05:24des écrans radars
05:25au début des années 2000.
05:26Il n'a jamais volé.
05:28Un spécialiste ancien cadre
05:29d'Airbus explique.
05:31Qu'est devenu cet avion ?
05:32On s'est dit, effectivement,
05:34ils sont en train
05:34de le désosser.
05:35Il copiait exactement
05:37chaque pièce,
05:39chaque pièce de cet avion.
05:41Airbus n'a jamais rien dénoncé
05:43par peur de représailles commerciales.
05:45L'avionneur européen
05:46a vendu des centaines d'appareils
05:48à la Chine
05:48et même installé sur place
05:50une gigantesque cuisine
05:52d'assemblage que voici.
05:54On y construit encore aujourd'hui
05:56les A320
05:57avec la possibilité
05:58de reproduire
05:59le savoir-faire européen.
06:02On a tout donné.
06:03On a donné le savoir-faire.
06:04Ils ont acheté un avion.
06:05Ils l'ont désossé.
06:06Ils ont recopié.
06:08Ça donne le C919.
06:10Histoire incroyable.
06:12Formidable histoire
06:12dans le 20h de France 2.
06:14Tiens, justement,
06:15hier, c'était le dernier journal
06:16d'Anne-Sophie Lapix
06:17et bien sûr,
06:18elle nous a fait
06:19une liste à l'après-verre,
06:20enfin, une liste à la druquière.
06:22Merci Emma,
06:22merci Manu,
06:23merci Dippe,
06:24c'est le maquillage,
06:25merci Maman.
06:26Voilà.
06:27Alors, le plus intéressant,
06:28du coup, moi,
06:29j'ai pris le petit montage
06:30souvenir qu'ils ont fait avant
06:31des 8 ans d'Anne-Sophie Lapix
06:33et dans ces 8 ans,
06:35il y a eu beaucoup d'infos,
06:36vous allez voir,
06:37et beaucoup de bonsoirs.
06:39Bonsoir.
06:39Bienvenue à New York
06:40pour une édition spéciale
06:41du 20h consacrée
06:42en grande partie
06:43à l'élection présidentielle américaine.
06:46Il faut à tout prix
06:46barrer la route
06:47aux colonnes de blindés russes
06:48qui se dirigent vers Kiev.
06:50Et votre slogan,
06:51si on vote,
06:51on l'emporte,
06:52c'est celui de Kamala Harris ?
06:53Oui,
06:54donc, quand même.
06:55Bonsoir,
06:56bonsoir,
06:56bonsoir,
06:57bienvenue dans le 20h de France 2
06:59consacrée à la cathédrale
07:01Notre-Dame de Paris.
07:03Bonsoir,
07:04Jenny Hallyday n'est plus là,
07:05Thomas Pesquet en duplex
07:07depuis la Station Spatiale Internationale,
07:10et c'est Emmanuel Macron
07:12qui est réélu
07:13président de la République.
07:16Hello.
07:18Grosse de vous rencontrer.
07:20Anne-Sophie.
07:20Je suis journaliste française
07:21et je vais faire l'interview.
07:23Merci.
07:23pour l'instant,
07:25vous n'êtes même pas
07:26au second tour
07:26dans les sondages.
07:28Eh bien, voilà.
07:29Une page qui se tourne
07:29pour France 2
07:30avec l'arrivée de Léa Salamé.
07:31Et puis,
07:31en 8 ans,
07:32il s'est passé des choses
07:33entre la Russie,
07:34Notre-Dame et autres.
07:36Et donc,
07:36on retrouvera
07:37Anne-Sophie Lapix
07:37dans le groupe RTL.
07:39Voilà,
07:40c'est un bye-bye important.
07:42Je n'ai pas eu la curiosité,
07:44mais j'aurais dû l'avoir.
07:45Gilles Boulot
07:46a fait un salué.
07:48Oui, je l'ai vu,
07:49mais je voulais savoir
07:50si son dernier journal
07:51avait fait de l'audience.
07:52C'est ça que je n'ai pas été voir.
07:54Si vous pouvez jeter un coup d'œil.
07:55Je vais vous dire ça.
07:56Alors, Valérie,
07:57est-ce que vous êtes déjà
07:58enjaillé
08:00en allant chercher
08:01votre baguette ou croissant ?
08:02Alors ça,
08:02c'est un sujet pour Schnock.
08:05Sachez qu'un boulanger
08:06de la Drôme...
08:07Enjaillé,
08:08ça veut dire quoi ?
08:09Enjaillé,
08:09c'est un terme jeune.
08:11Vous connaissez, vous ?
08:12Oui,
08:13comment dire,
08:14que je ne sais pas
08:15comment le traduire,
08:16Sanjaillé,
08:16c'est...
08:18C'est dommage.
08:19C'est...
08:20Aller faire la fête.
08:22Sans canailler ?
08:22Oui, sans canailler.
08:23Voilà, sans canailler.
08:26Qu'un boulanger de la Drôme
08:27donc a mis un didi
08:28dans sa boulangerie.
08:30Et donc,
08:30dès 10h30,
08:32ça danse,
08:32ça chante à tout âge.
08:33Alors,
08:34il y a beaucoup de personnes âgées
08:35parce qu'évidemment,
08:36à 10h30,
08:36il y a aussi beaucoup
08:37de retraités qui y vont.
08:39Dans la Drôme, surtout.
08:40Et surtout dans la Drôme.
08:41Et ils vont donc chercher
08:42leur pain,
08:43leur croissant.
08:43tout ça en bougeant,
08:45en dansant.
08:45Ils restent un quart d'heure
08:46dans la boulangerie.
08:48C'est atteint
08:48l'Hermitage,
08:49c'est un reportage de TF1.
08:54C'est sans doute
08:55la première fois
08:56que ces habitants
08:57dansent au milieu
08:58des baguettes
08:58et des croissants.
08:59Comme en boîte de nuit,
09:01quand on veut parler,
09:02il faut pousser la voix.
09:03Il y a de la musique superbe.
09:05On n'a jamais vu ça
09:06de notre vie.
09:06Moi, je trouve ça formidable.
09:08DJ comme ça.
09:10Derrière les platines,
09:11Dorian, 29 ans,
09:13bien décidés
09:13à mettre l'ambiance.
09:18Les 10h30,
09:19ils sont au taquet.
09:20On les voit,
09:21ils sont en train de danser.
09:22Franchement, c'est génial.
09:23Il y a des sourires,
09:24il y a toutes les générations.
09:25Et chacun y va
09:26de son pas de danse.
09:31Une matinée,
09:32pas comme les autres
09:33à la boulangerie,
09:34qui permet manifestement
09:36de lâcher prise.
09:37Trop vieille, moi.
09:39Pour ça ?
09:39Pour aller chercher
09:40votre pain et danser ?
09:41Je trouve ça original.
09:42Vous en pensez quoi ?
09:4310h30, c'est un peu tôt.
09:44Oui, c'est un peu tôt.
09:45Pour danser ?
09:46Mais il n'y a pas d'heure
09:46pour danser.
09:48C'est fort sympathique.
09:49C'est sympa, oui.
09:51Bon, il était né en...
09:52On aurait préféré
09:53avoir Michel Sardou.
09:54C'est vrai.
09:56Il demandait son pain au chocolat
09:58ou sa chocolatine
09:59sur les lacs du Connemara.
10:01Né en Argentine,
10:03est connu dans le monde entier.
10:05Il connaîtra le succès.
10:07C'est Lalo Chiffrine,
10:08chef d'orchestre
10:09et compositeur de musique.
10:10Il est mort à 93 ans.
10:11Alors, c'est l'auteur
10:12des musiques de films
10:13de Bullitt,
10:15du félin de René Clément
10:16avec Alain Delon.
10:18Mais aussi...
10:19Ah, vous n'avez pas reconnu ?
10:22Oui, de Dime.
10:23C'est l'une, la musique de Dime ?
10:24Vous avez vu cette imitation
10:26de Dime, quand même.
10:27Les badim...
10:27Voilà, je vous en...
10:29Je vous ferai votre sonnerie
10:30de téléphone, si vous voulez.
10:31Et auteur de Manix,
10:34incroyable,
10:35de Starkey Hutch.
10:36Alors là, on est encore plus
10:37dans le stock.
10:38Et évidemment de...
10:40Mission Impossible.
10:49Vous l'avez traité
10:50dans le stock, non ?
10:50Vous en avez parlé
10:51de Mission Impossible ?
10:52Vous n'avez pas fait de dossier ?
10:53Non, alors on s'intéresse
10:54majoritairement aux Français.
10:57Vraiment à la marge,
10:58on s'intéresse.
10:59Mais en revanche,
11:00la lochiffrine,
11:01notamment parce qu'il a...
11:03Il disait lui-même
11:03que la France l'avait
11:04sauvée un peu à un moment,
11:06notamment par la musique
11:07de Dime.
11:08Oui.
11:08Il a beaucoup bossé en France,
11:10donc c'était vraiment
11:11quelqu'un...
11:11Et c'est quelqu'un
11:12qu'on pourra faire,
11:13mais bon, malheureusement...
11:14Oui, d'ailleurs,
11:15il y a des sagas publicitaires
11:16dedans.
11:16dans votre magazine,
11:18vous faites de temps en temps
11:19des sagas
11:20qui nous ramènent
11:21à la nostalgie.
11:22On va parler de Schnock
11:24dans un instant
11:24avec vous,
11:26Alistair,
11:26et on y revient.
11:28Vous allez nous raconter,
11:29pour ceux qui ne connaîtraient pas
11:29le magazine,
11:30bien qu'il existe quand même
11:31depuis un certain temps,
11:33mais on va en parler avec vous.
11:36à tout de suite
11:36sur Sud Radio.
11:38Le 10h midi,
11:40Sud Radio Média,
11:42Valérie Expert,
11:43Gilles Ganzmann,
11:45Sud Radio Média,
11:47l'invité du jour.
11:48L'invité du jour,
11:49il s'appelle Alistair,
11:50c'est un pseudo,
11:50mais vous êtes le rédacteur
11:52en chef de Schnock.
11:53Ça vient de Candy ou pas ?
11:54Oui.
11:55C'est vrai ?
11:56Oui.
11:56Ah là là,
11:57j'étais amoureux d'Alistair,
11:58moi, dans Candy.
11:59Quand j'étais petit,
12:00il était censé ressembler
12:01un peu à ce personnage.
12:02Ah, c'est vrai
12:02qu'il ressemblait à Alistair ?
12:03Quand j'étais petit,
12:05quand j'étais petit.
12:05Ah oui,
12:05mais il était un peu
12:06ribouleding,
12:08en ce moment.
12:09Oui,
12:09je sais,
12:10c'est mon deuxième mot.
12:11Non,
12:11mais il était un peu
12:12dans la lune quand même,
12:13Alistair.
12:14Alors,
12:14on parle de Schnock,
12:16donc c'est un mensuel.
12:17Ah,
12:17Candy,
12:18c'est la nostalgie.
12:19Ah non,
12:19un trimestriel.
12:20Oui.
12:21Trimestriel,
12:22qui existe depuis 2011.
12:24Comment vous le définiriez ?
12:26J'ai lu à un moment,
12:27vous dites que c'est un journal
12:31qui est à la fois culturel,
12:33qui s'adresse de 27 à 90 ans,
12:35c'est ça ?
12:3687 ans,
12:36ça c'est une reprise du slogan
12:39du journal de Tintin,
12:40mais on s'adresse évidemment à,
12:42maintenant il y a beaucoup de gens
12:42qui dépassent les 87 ans,
12:44heureusement pour nous.
12:45Vive la médecine.
12:46Et en amont,
12:47il y a beaucoup de jeunes,
12:48enfin beaucoup,
12:49en tout cas,
12:49il y a certains jeunes de 20 ans
12:50qui sont aussi intéressés
12:51par cet univers.
12:52le projet au début,
12:56c'était en 2011,
12:57donc c'est déjà 14 ans.
13:01Déjà à l'époque,
13:02je sentais qu'il y avait,
13:04notamment dans la presse,
13:06mais un peu dans le monde culturel en général,
13:07une volonté d'aller toujours plus vite,
13:09de faire plus court,
13:10de passer très vite au sujet.
13:13Et moi, ça me manquait en tant que lecteur,
13:15je suis un grand lecteur de presse.
13:17Et j'ai eu l'idée de faire ce magazine
13:21où les entretiens sont un peu plus longs d'habitude,
13:23les articles sont un peu plus fouillés,
13:25et en même temps,
13:26en y ajoutant une espèce de touche,
13:29pas forcément du monde,
13:30mais de légèreté en tout cas,
13:31dans les sujets qu'on traite,
13:32et que ça corresponde à la culture française.
13:35Et je pensais notamment à des personnages
13:37que j'estimais sous-estimés,
13:38comme Jean-Yann,
13:40Jean-Pierre Mariel.
13:41De Funès,
13:42aussi, vous avez au moins sous-estimé,
13:44mais un peu méprisé.
13:46Voilà, c'est ça.
13:47Un peu traité par-dessus la jambe,
13:49et je voulais en faire autre chose.
13:50Et on est partis comme ça,
13:52mais au début, honnêtement,
13:53c'était un side project,
13:56comme on dit.
13:56Moi, j'avais une carrière de musicien à l'époque.
13:59Je faisais ça un peu pour m'occuper.
14:02Et Schnock, pourquoi ?
14:03C'est une auditrice qui pose la question.
14:04De vieux Schnock, non ?
14:05Oui, alors ça vient de vieux Schnock.
14:09Vu qu'on a choisi de traiter
14:11de cette culture des années 60-70,
14:13on s'est dit,
14:14autant aller en avant
14:17des reproches qu'on va nous faire,
14:18en disant,
14:18mais c'est pour les vieux cons.
14:22Ça aurait été appelé OK Boomer.
14:23Ou appeler ça con,
14:24ça aurait été un peu hard.
14:25Tu vois, donc Schnock,
14:26c'est plus sympa.
14:29Mais tout ça,
14:31évidemment,
14:3210-15 ans après,
14:33comme si c'était évident,
14:34ça serait faux.
14:35On a fait ça,
14:36je ne pensais pas
14:37que je serais en train
14:38encore d'en parler aujourd'hui.
14:3915 ans après, oui.
14:40C'était un peu une blague.
14:42Mais ce qui est intéressant,
14:44alors c'est vrai
14:44qu'à la télévision,
14:46puisqu'on a une émission média,
14:47la nostalgie fonctionne
14:48sur les jeux.
14:49Mais en revanche,
14:50à la différence
14:50de l'Angleterre
14:51ou des Etats-Unis,
14:53on n'a pas de vieux animateurs.
14:54Enfin, si on a Michel Drucker,
14:55mais mis à part Michel Drucker,
14:57non, mais c'est vrai,
14:57on n'a pas de vieux animateurs
14:59qui restent à l'antenne.
15:00On les change très vite en France.
15:02Est-ce que l'image des vieux
15:03est en train de changer ?
15:05Est-ce qu'on commence
15:06à les montrer, les vieux ?
15:08Oui, alors c'est vraiment différent
15:10que ça en Angleterre ?
15:11Ah oui,
15:12il suffit de regarder
15:13les animateurs du juste prix.
15:15Ah bon ?
15:16Oui, absolument.
15:18Les vieux sont très présents.
15:20Et vous les êtes pas ?
15:21Je pense qu'en France,
15:22on ne montre pas les vieux.
15:24Vous allez dans un McDo,
15:25il n'y a pas beaucoup de vieux
15:26dans vos Etats-Unis
15:27ou à Londres.
15:28Ils vont...
15:29Non, mais on les voit plus
15:30dans la vie de tous les jours.
15:31Non, mais ce qui est certain,
15:32c'est que maintenant,
15:32il y a tous des pans du marketing
15:35qui prennent les vieux pour cible.
15:38On parlait des retraités,
15:38tout ça est un peu lié.
15:39C'était des gens
15:40qui ont des gros moyens,
15:41enfin,
15:41de meilleurs moyens financiers
15:43que la moyenne de la population.
15:45Donc, on s'intéresse à eux
15:46de façon tout à fait intéressée.
15:49Alors, pas nous,
15:49parce que nous,
15:49on n'a aucune étude de marché
15:51sur Kili et Schnock.
15:53Donc, je ne peux pas vous dire
15:54mais oui, on a visé, machin,
15:55et tout ça.
15:56Mais non, non,
15:57c'est sûr que la population vieux,
15:58entre guillemets...
15:59Mais c'est, en tout cas,
16:00franchement,
16:01lisez Schnock,
16:03je pense qu'il faut quand même
16:05avoir un peu plus de 27 ans,
16:07il faut avoir une...
16:08Attends un petit peu...
16:09Enfin, oui, c'est dommage d'ailleurs
16:10que les jeunes
16:11ne connaissent pas cette culture.
16:12Moi, ce que j'ai aimé,
16:13c'est l'éclectisme,
16:14la diversité,
16:14c'est-à-dire que ça parle
16:15de Jean-Pierre Coff,
16:16ça parle de Pérec,
16:17ça parle de Léo Ferré,
16:19c'est joyeux,
16:20c'est...
16:20On a vraiment,
16:21quand je l'ai lu,
16:22je me suis retrouvée
16:22dans une bulle de nostalgie
16:24mais pas par un garde, quoi.
16:25Pas, oh là là,
16:27c'était mieux avant.
16:27C'est-à-dire qu'on apprend.
16:29Moi, j'ai appris des choses
16:29sur Léo Ferré,
16:30c'est ce que je vous disais.
16:31On apprend des choses,
16:32on se replonge
16:34dans ces années-là
16:35de façon intelligente
16:38et...
16:38Non, mais vraiment,
16:40ces interviews,
16:41l'interview de Clavier,
16:42vous le disiez,
16:43pardon,
16:43elle était assez inattendue
16:47et de revenir
16:49sur des événements comme ça,
16:52sur des films
16:52qui nous ont marqués,
16:53ça fait du bien aussi.
16:55Moi, je suis un peu...
16:56Personnellement,
16:57je suis un peu
16:57dans une position
16:58un peu médiane là-dessus
16:58parce que, par exemple,
16:59Léo Ferré
17:00ou même Jean-Yann,
17:01moi, c'est des choses
17:01que je n'ai pas vécues
17:02à l'époque, quoi.
17:04Moi non plus, oui.
17:06Donc,
17:07ce n'est pas que
17:07de la nostalgie pour moi,
17:08j'ai besoin en tant
17:09que rédacteur en chef
17:10et en tant que lecteur
17:10qu'on m'apprenne
17:11des trucs aussi.
17:12Et donc,
17:13ce n'est pas qu'un truc
17:13d'être là,
17:14B.A. devant un passé perdu,
17:16c'est j'ai envie
17:16qu'on m'explique
17:17la chanson de Ferré.
17:18Sauf qu'on avait,
17:19on a eu,
17:20enfin, je dis on,
17:21on n'a peut-être
17:22pas forcément le même âge,
17:22mais on a eu
17:23une curiosité
17:24ou en tout cas
17:25une culture
17:25et une transmission
17:28qui fait qu'on s'est
17:29intéressé à ça.
17:30On le voit, nous,
17:30avec les jeunes,
17:32parfois, de la rédaction
17:33qui n'ont jamais entendu
17:34parler de qui c'était
17:35l'autre qui est...
17:36Oh, me faites pas dénoncer !
17:37Non, non, de Chella.
17:38Je ne vous dis pas
17:39qui ne savait pas,
17:40mais qui n'avaient jamais
17:41entendu parler de Chella
17:42ou qui, à part l'année
17:44de leur naissance,
17:45tout ce qui est avant
17:46n'existe pas.
17:46Non, moi, ce qui m'a marqué,
17:47c'était Gérard Rolz.
17:48Gérard Rolz, oui.
17:50Les trucs de télé,
17:51je ne dis pas ça pour vous,
17:52mais tout ce qui est télé,
17:54ça passe très vite
17:54à la trappe.
17:55Moi, je vais vous prendre
17:56un exemple.
17:57On a fait une couve télé,
17:59en gros, pure télé,
18:00c'est Michel Drucker.
18:01Et ça a marché.
18:03Mais c'est Michel Drucker.
18:05Au début, on voulait faire
18:06Jacques Martin.
18:06Il y a dix ans,
18:07je voulais faire Jacques Martin.
18:08Aujourd'hui,
18:08je pense que je ne le ferai pas.
18:09Parce qu'on va se planter,
18:10parce que Jacques Martin,
18:11avec tout le talent qu'il avait,
18:13il a disparu des radars
18:15parce que c'était en fait
18:16un personnage de télé.
18:17Jean-Yann, encore,
18:18était un peu un personnage
18:19de cinéma,
18:20de chanson.
18:22Mais Martin, c'est...
18:23C'est la différence
18:24entre un livre et la télévision.
18:26On peut mettre un livre
18:27dans sa poche,
18:28on peut mettre Jacques Martin
18:28nulle part.
18:29C'est ce qui change.
18:30C'est vrai,
18:31c'est de Charnia aussi.
18:32On peut l'emmener nulle part.
18:34Un livre,
18:34ça s'emmène partout.
18:35Encore une fois,
18:36effectivement,
18:37là où vous avez raison,
18:38c'est qu'on n'est pas obligé
18:39de connaître tout.
18:41Par exemple,
18:41moi, j'ai eu un plaisir
18:42de retrouver Louise Portal,
18:43qui faisait partie du film
18:45« Mes meilleurs copains ».
18:48J'avais complètement oublié,
18:50mais je me souviens
18:50de cette comédienne extraordinaire.
18:52Et voilà,
18:53on découvre,
18:55même si on ne la connaît pas,
18:56quelqu'un qui raconte sa vie,
18:57ses rencontres à Paris.
18:59Oui, en plus,
19:00moi, ce qui m'intéresse aussi
19:01parfois,
19:02c'est d'aller chercher,
19:05et là,
19:05j'ai eu l'occasion de le faire
19:06parce que j'ai des liens
19:07au Canada,
19:08mais d'aller chercher
19:09des gens qu'on a un peu oubliés
19:10ou dont on connaît le visage,
19:12mais pas le nom et tout ça.
19:13Et donc,
19:14quand j'ai eu la possibilité
19:16de dire à quelqu'un au Canada
19:17d'aller interviewer le journal
19:18et que ça s'est trouvé possible,
19:19j'ai fait « Waouh, c'est génial ».
19:21Et ce qu'est dit,
19:21en plus,
19:23sur « Mes meilleurs copains »
19:24est un contre-champ parfait
19:25de ce que disent les autres,
19:26parce qu'elle l'a vécu
19:28d'un point de vue féminin,
19:29elle l'a vécu
19:29d'un point de vue québécois.
19:30Donc,
19:31c'est super intéressant.
19:33Mais finalement,
19:34est-ce que toute cette époque
19:35n'est pas presque
19:37la parfaite opposition
19:38avec notre époque
19:39et à contre-courant
19:40quand on voit « Mes meilleurs copains »,
19:42c'est un film
19:43où on rigole sur les femmes,
19:44où il y a des dragueurs lourds,
19:46où on fume des joints,
19:49et on est à l'opposé
19:51de notre époque
19:52ou des « règles ».
19:54Est-ce que vous sentez ça
19:55en faisant ce magazine ?
19:56Plus vous le faites
19:57et plus vous vous dites
19:58qu'on était quand même
19:59dans une époque
19:59totalement différente
20:00et maintenant,
20:01on est à contre-courant.
20:02Oui, alors,
20:02je fais attention toujours
20:03au discours « C'était mieux avant »
20:05et tout ça.
20:05Alors,
20:06ce n'est pas ce que je dis.
20:06Je parle de contre-courant.
20:08J'ai bien compris.
20:08En courant culturel.
20:10Mais même
20:10cette petite musique
20:12à dire « On ne peut plus faire quoi. »
20:14Justement,
20:15ce qui fait un peu
20:15la gaieté de la revue
20:17et sa bonhomie,
20:18parfois,
20:19c'est qu'on ne passe pas
20:21notre temps
20:22à dire « C'était mieux avant ».
20:23Comment dire ?
20:25On balance les trucs
20:25tels quels
20:26mais on n'est pas là
20:28à essayer de vendre,
20:30de survendre cette époque
20:31contre la nôtre aujourd'hui.
20:32Oui, c'est ça.
20:33Moi,
20:33je suis très prudent
20:36par rapport
20:37au phénomène historique
20:38comme ça
20:38parce que dans dix ans,
20:39ça se trouve,
20:39on trouvera que...
20:40Bon, là,
20:40j'ai du mal à trouver.
20:42Oui.
20:42On trouvera
20:43qu'un tel film,
20:44en fait,
20:44était un chef-d'oeuvre
20:45qu'on n'a pas vu passer.
20:47Mais est-ce que vous pensez
20:48qu'aujourd'hui,
20:49on a les mêmes meilleurs copains ?
20:50Est-ce que la technologie...
20:52Est-ce que...
20:53Est-ce qu'on arrive encore
20:54à avoir dans la vie réelle
20:55des meilleurs copains
20:56comme ça avec qui...
20:57Oui.
20:58Alors ça,
20:58c'est une vraie question
20:59mais c'est une question
21:00technologique,
21:01sociologique.
21:03En effet,
21:04ça, à terme,
21:05ça crée un gros problème.
21:07Ça, c'est évident.
21:08Mais c'est pas...
21:08Parce qu'on s'en sauvage,
21:09on reçoit moins de gens
21:10qu'avant.
21:11Carrément.
21:12On fait moins de fêtes.
21:14Donc voilà,
21:15mais je ne veux pas
21:15vous ramener
21:16à cette amie.
21:16Il y a des dessins...
21:18Il n'y a pas de photos.
21:20Tout est dessiné.
21:21Si, il y a des photos.
21:22Oui, il y a quelques photos.
21:23C'est la couvre
21:24qui est dessinée
21:25à chaque fois.
21:25Mais il y a aussi
21:26des dessins à l'intérieur.
21:27Oui, ça nous arrive.
21:29Mais la couvre,
21:29c'est toujours un dessin.
21:30Oui, ça a été pareil
21:31à une espèce de pari
21:33à l'époque.
21:36Il n'y a pas beaucoup
21:37de magazines en France
21:38qui ont des...
21:39En tout cas,
21:40régulièrement comme ça...
21:42Nous, c'est la charte.
21:43À chaque fois,
21:44c'est le même dessinateur
21:45que j'embrasse
21:46d'ailleurs Erwin Therley
21:47depuis 14 ans.
21:50Et en fait,
21:50c'est parce qu'on a essayé
21:51avec des photos
21:52et dès qu'il y avait des photos,
21:53on trouvait ça banal.
21:54Là, il y a une vraie identité.
21:57Une vraie identité
21:57et qui...
21:59Et qui suit le mot schnock.
22:00C'est-à-dire que tout ça,
22:01le côté BD, schnock,
22:03il fait un truc un peu...
22:04un bel objet,
22:05un peu sympa, je trouve.
22:06Donc, je ne voulais pas
22:07un truc trop ennuyeux.
22:08Ce n'est pas ennuyeux du tout.
22:10En tout cas,
22:10on se régale vraiment
22:11à lire,
22:12à redécouvrir.
22:14Il y a un papier
22:14sur Nana Moussouris.
22:15Moi, ce que j'aime bien,
22:16c'est qu'il n'y a pas d'a priori.
22:18Vous avez dit,
22:19je crois,
22:19dans une interview
22:20que c'était un magazine
22:21un peu snob.
22:22Non, non.
22:23Moi, je ne dis jamais ça.
22:24Ce sont les autres
22:25qui me disent ça.
22:27Où est-ce que j'ai vu ça ?
22:28Mais ce n'est pas du tout snob,
22:29justement.
22:30Alors, j'ai vu snob
22:31se veut à la fois
22:32extrêmement ouvert
22:33et extrêmement snob.
22:34Ah, bon.
22:34Oui.
22:34Ça, ce n'est pas pas mal.
22:36Oui, les deux.
22:37Voilà, c'est ça,
22:37la dualité.
22:39C'est-à-dire que le...
22:41Mais ce n'est pas...
22:41Voilà,
22:42Nana Moussouris,
22:43c'est culte.
22:43En fait,
22:44c'est plus culte
22:44que nostalgique.
22:48Non ?
22:48Si, si.
22:49Après, il y a aussi...
22:50C'est difficile de qualifier.
22:53Il y a aussi,
22:53comment dirais-je ?
22:56Il y a un instinct,
22:57parfois,
22:58en tant que rédacteur en chef,
23:00parce qu'on vient me proposer
23:01une interview de Nana Moussouris,
23:02je peux très bien dire
23:02non, mais laisse tomber,
23:03c'est ringard.
23:04Et pour plein de raisons,
23:07parce que, évidemment,
23:08je m'intéresse beaucoup
23:09à la musique et tout ça,
23:10mais je n'écoute pas
23:11Nana Moussouris
23:12quand je rentre chez moi,
23:13mais je l'ai déjà entendue
23:14deux ou trois fois,
23:15je ne sais pas pourquoi,
23:15en interview.
23:16Très drôle.
23:17Et je sais que c'est
23:18une bonne cliente,
23:19comme on dit.
23:20Qu'elle soit dans un bonjour,
23:22et ça peut le faire.
23:23Vous n'écoutez pas
23:24les mots en héritage ?
23:25Rarement.
23:26Comment ça se passe,
23:27les confes de rédaction ?
23:29Nous, on est complètement...
23:31On ne se voit pas.
23:33C'est dématérialisé,
23:35en distanciel,
23:37comme on dit aujourd'hui.
23:38Je crois que c'est une des raisons
23:39pour lesquelles ça dure
23:40depuis aussi longtemps.
23:42Non, non,
23:42c'est télétravail,
23:43j'appelle,
23:44je rencontre les gens,
23:45mais on ne se rencontre pas
23:46à 15,
23:47parce qu'il y a beaucoup de gens
23:48qui n'habitent pas Paris,
23:49finalement,
23:49dans cette rédaction,
23:51ce qui est d'ailleurs
23:53pas mal aussi.
23:54Non, non,
23:55mais c'est fluide quand même,
23:57il n'y a pas...
23:57Je ne dis pas oui à tout.
24:02Quand on revient,
24:02on me dit Nana Moscoury,
24:03j'hésite pendant 5 minutes.
24:05Et alors,
24:06hasard triste et incroyable,
24:08il y a tout un article
24:09qui est consacré
24:09au groupe Harmonium,
24:11groupe québécois,
24:12groupe mythique,
24:13qui a marqué,
24:14qui a eu une assez courte
24:15durée de vie,
24:16et son chanteur,
24:18Serge Fiori,
24:18est mort il y a deux jours,
24:20le jour de la fête nationale
24:21du Québec.
24:22On a fait un petit papier
24:25sur eux
24:25parce qu'ils ne sont pas
24:26très connus,
24:26mais ça va nous arriver
24:29de plus en plus souvent
24:30d'être en avance
24:31ou en plein.
24:32On a eu ça
24:32avec la pauvre Maïté aussi.
24:34On avait fait un papier
24:35sur Maïté,
24:36je ne sais pas,
24:36elle est morte il y a un an.
24:37Elle est morte le jour
24:38de la sortie de jeton.
24:40Et vous aviez un article
24:41sur elle ?
24:42La prochaine édition.
24:45Est-ce que j'ai le droit
24:46de le dire ?
24:46Attendez,
24:46je réfléchis.
24:47Vous êtes l'aure d'être chef.
24:49Je ne suis pas seul non plus.
24:51C'est pour la même maison.
24:52Faites le teasing.
24:52Déjà,
24:53il y a celui-ci
24:53qui est en kiosque.
24:55Ça serait une femme.
24:56D'accord.
24:57Parce qu'on essaie
24:57de mettre aussi,
24:58on essaie quand même
24:59pour la parité.
25:00On essaie,
25:00ce n'est pas facile.
25:02Mes meilleurs copains,
25:03c'est le dossier,
25:05j'ai envie de dire,
25:05principal de ce numéro
25:07de Schnock.
25:08Emportez-le sur la plage,
25:10lisez-le,
25:10vous allez passer un moment,
25:12je n'aime pas ce mot
25:13jubilatoire
25:14parce qu'il est un peu
25:14mis à toutes les sauces,
25:16mais franchement,
25:17c'est un grand,
25:18grand plaisir
25:19de lecture.
25:21Oui,
25:21c'est assez iconoclaste,
25:22c'est un petit peu,
25:23ça sort des sentiers battus,
25:24ça sort de tout ce
25:25qu'on peut trouver
25:25dans la presse
25:26et si vous êtes là
25:26depuis 11 ans,
25:27depuis 2011,
25:28pardon,
25:29c'est que ça a du sens.
25:31Bravo à vous
25:32et merci Alistair
25:33d'avoir été avec nous
25:34et nous,
25:35on se retrouve,
25:35on va parler des dinosaures,
25:36on s'enfonce un peu plus
25:37dans le temps.
25:38Dans le temps,
25:39c'est encore plus vieux,
25:40je ne sais pas.
25:40Voilà,
25:41à tout de suite.
25:41Le 10h midi,
25:45Sud Radio Média,
25:47Valérie Expert,
25:48Gilles Ganzman.

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