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Charles Rodwell, député Ensemble pour la République des Yveline  était l’invité de #LaGrandeInterview de Romain Desarbres dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.

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Transcription
00:018h13, la grande interview CNews Europe 1 avec ce matin Charles Rodouel.
00:05Bonjour Charles Rodouel.
00:06Bonjour Romain Desart, merci pour votre invitation.
00:08Bonjour Monsieur le député, ensemble pour la République des Yvelines.
00:11On va parler de toute l'actualité, évidemment.
00:13Je voulais parler tout d'abord des deux ans des émeutes en France.
00:18Il y a deux ans, débutaient ces émeutes suite à la mort de Noël.
00:22Est-ce que vous diriez que tout a été fait pour que ça ne se reproduise pas ?
00:26Non, je ne pourrais pas dire ça.
00:27Parce qu'on a vu les images il y a quelques jours,
00:31que malheureusement nous n'avons pas su encore endiguer ces phénomènes.
00:35Moi je me souviens que les émeutes ont attaqué des dizaines de commerces sur ma circonscription,
00:39à Montigny-le-Bretonneux, à Versailles, à Guyancourt,
00:41et des dizaines de communes, des centaines de communes partout en France.
00:46Je pense qu'il y a un rendez-vous sur ce sujet
00:48qui a été manqué collectivement par la nation pour répondre à ces émeutes.
00:53Et je suis très heureux que, pour ce qui concerne notre force politique,
00:56la sécurité des Français, la force régalienne de notre pays
01:00a été replacée enfin au cœur de notre action politique
01:04parce que la réponse doit être massive.
01:06Ça fait l'objet de certaines propositions que je suis déjà venu présenter chez vous.
01:10Mais je crois que les émeutes restent un traumatisme pour la nation
01:13auxquels des réponses ont été apportées, pénales, législatives,
01:17mais qui doivent être amplifiées.
01:18Je vais vous parler de l'immigration.
01:20Les chiffres définitifs de l'immigration en 2024 viennent d'être publiés.
01:23Le nombre de premiers titres de séjour et de renouvellement
01:26délivrés à des ressortissants étrangers a augmenté.
01:29Plus 3,9% d'immigration régulière en un an.
01:33On n'arrive pas à la maîtriser, l'immigration ?
01:34Mais pour maîtriser l'immigration, il faut changer la législation.
01:38Et pour changer la législation, il nous faut un cap.
01:40Vous savez, moi, j'ai toujours défendu la même chose sur l'immigration.
01:43C'est le principe d'une immigration massivement réduite,
01:46choisie, fondée uniquement sur le travail
01:48pour répondre aux besoins des Français.
01:50Ça, ça veut dire deux choses.
01:52Ça veut dire qu'on assume de faire venir une immigration de travail
01:55parce qu'on en a besoin.
01:56Moi, quand je vais partout sur ma circonscription,
01:58dans nos hôpitaux, dans nos EHPAD, dans nos entreprises,
02:01je vois qu'il y a des étrangers qui viennent travailler en France
02:03et qui contribuent à la richesse de notre pays.
02:05Ça veut dire qu'il faut prendre un débat sur l'immigration de travail.
02:07Il y a 500 000 étrangers qui sont sur notre sol et qui sont au chômage.
02:11Et c'est bien la raison pour laquelle, de mon point de vue,
02:14si on veut une immigration de travail,
02:15il faut aussi assumer d'assécher toutes les autres voies d'immigration.
02:19Et votre chiffre en témoigne.
02:21Je propose, j'ai toujours proposé,
02:23et ça a été porté aussi par mon parti,
02:25un moratoire sur le regroupement familial
02:27pour en redéfinir les règles.
02:29Pour le coup, ma proposition personnelle,
02:31la fin de l'immigration pour soins,
02:33la refonte du droit d'asile,
02:35une lutte beaucoup plus importante
02:37contre l'immigration irrégulière
02:39pour que, enfin, nous reprenions la main
02:41sur le pilotage de notre immigration,
02:43pour que ces chiffres se réduisent.
02:44Parce que, oui, nous avons besoin, à mon avis,
02:47d'une immigration de travail,
02:48mais qu'aujourd'hui,
02:49les flux migratoires en France sont insoutenables.
02:52Et c'est la raison pour laquelle nous avons besoin
02:54d'une immigration massivement réduite,
02:56choisie, fondée uniquement sur le travail.
02:58Alors, vous présentez une proposition de loi aujourd'hui
03:01qui vise à renforcer la lutte contre le terrorisme,
03:04notamment en durcissant la loi
03:06pour les déséquilibrés dangereux.
03:09Qu'est-ce que vous proposez exactement ?
03:11Déjà, je pars d'un principe.
03:13Moi, je ne peux pas rester les bras croisés,
03:14et personne, surtout pas vous,
03:16mais personne qui nous écoute,
03:18ne peut rester les bras croisés.
03:19Faites ça des actes criminels graves
03:22et des actes terroristes qui ont été commis,
03:23qui ont des dizaines de familles en France,
03:25ces dernières années.
03:26De trappes et rambouillées de mon département,
03:28une habitante de ma circonscription,
03:29Montigny-le-Bretonneux,
03:31de aptes à la Grande Combe,
03:33et évidemment, les attentats de Mulhouse,
03:35il y a maintenant quelques semaines.
03:36Et les témoignages de ce matin sur CNews
03:38le prouvent également.
03:40Et nous, le trou dans la raquette
03:41qu'on a identifié,
03:42et c'est l'objet de cette proposition de loi
03:44que j'ai travaillée main dans la main
03:45avec le gouvernement,
03:46et notamment avec le ministre de l'Intérieur,
03:48Bruno Rétaillot,
03:49ce qui me permet de souligner d'ailleurs
03:50que la France a beaucoup de chances
03:51d'avoir un ministre de l'Intérieur
03:53comme Bruno Rétaillot,
03:54c'est un principe,
03:56c'est de prévenir de passer à l'acte
03:58les déséquilibrés dangereux
04:00qui sont radicalisés
04:01et qui ont des troubles psychiatriques graves.
04:04Traiter cette question,
04:05c'est la traiter pour eux-mêmes,
04:06mais c'est aussi la traiter pour la société
04:09pour empêcher que ces individus
04:11passent à l'acte
04:12alors que ce sont des gens très dangereux,
04:15radicalisés
04:15et atteints de troubles psychiatriques graves
04:18qui les incitent à passer à l'acte.
04:19Alors, ce projet de loi,
04:21il trouve sa justification,
04:22vous diriez, fait allusion
04:23dans de nombreux épisodes dramatiques.
04:26Attaque au couteau,
04:28attrape au cri de Allah Akbar.
04:30Attentat à la préfecture de police de Paris
04:32par un radicalisé salafiste.
04:34Attentat à Romand-Surizère
04:35au cri de Allah Akbar.
04:37Attaque au commissariat de Rambouillet
04:38par un Tunisien en situation irrégulière.
04:41Attaque au couteau dans un supermarché du Vaucluse.
04:43Attentat de Mulhouse,
04:44vous y faisiez allusion à l'instant,
04:46en février dernier,
04:47par un Algérien clandestin.
04:48Au-delà du suivi socio-psychologique
04:51et du motif de troubles psychiatriques
04:53récurrents à chacun de ces drames.
04:55Il y a quand même la question de l'immigration,
04:56on en parlait à l'instant,
04:57qui est au cœur du problème.
04:58Ou alors sinon, on est aveugle.
04:59Non, mais il y a un lien évident
05:01entre l'immigration et l'insécurité dans notre pays.
05:04Il faudrait être aveugle pour ne pas le voir.
05:06La seule chose que j'indique là-dessus,
05:08c'est qu'on a un trou dans la raquette
05:10pour prévenir de passer à l'acte.
05:11Je vous prends quelques mesures.
05:13Un, lorsque le préfet suspecte une personne
05:16d'être atteinte psychiatriquement,
05:19aujourd'hui, il ne peut pas demander à cette personne
05:21de passer obligatoirement un test
05:23ou un examen médical
05:25pour ensuite le faire interner pour soins
05:27ou pour étendre sa rétention.
05:30Avec cette loi, il aura la possibilité de le faire.
05:33Deuxième type de mesure,
05:34un terroriste qui est condamné à 15 ans de prison,
05:37on a ce qu'on appelle la rétention de sûreté.
05:39Ça veut dire que si au bout de 15 ans,
05:40on se rend compte qu'il est toujours hyper dangereux,
05:43on peut continuer de le retenir.
05:45Eh bien, nous, nous proposons à travers cette loi
05:46de baisser le seuil à 10 ans
05:48pour des gens qui sont, un,
05:50condamnés pour des faits de terrorisme
05:52et deux, qui sont radicalisés
05:54et atteints de troubles psychiatriques graves.
05:56Troisième des choses,
05:57on propose par exemple d'intervenir
05:58sur les conversations dites privées
06:00mais qui sont en fait des conversations publiques en ligne
06:03où vous avez une apologie manifeste de terrorisme.
06:06Exemple, le groupe WhatsApp.
06:07Voilà, enfin, le groupe WhatsApp,
06:08vous avez 200 personnes.
06:10Aujourd'hui, c'est considéré de facto
06:12comme une conversation privée.
06:14Alors que quand vous avez 200 personnes
06:15sur une conversation
06:16et que vous avez quelqu'un
06:17qui fait de l'apologie du terrorisme,
06:19je pense qu'on est en droit
06:19de considérer que c'est une conversation publique
06:23et qu'il y ait une apologie publique au terrorisme.
06:25Quatrième mesure,
06:25je ne vais pas toutes les citer,
06:27mais chose importante,
06:28aujourd'hui,
06:28tout un chacun peut changer de nom
06:30et changer de prénom en France.
06:31C'est une loi qui a changé la vie
06:33de milliers de Français
06:34et qui a été un vrai progrès.
06:35Ben, nous, on considère que cette loi,
06:37il faut la tenir,
06:38mais qu'il faut, un,
06:39restreindre la possibilité
06:40de changer de prénom en France
06:41aux citoyens de nationalité française
06:43et, deux,
06:44empêcher les étrangers radicalisés
06:47ou les Français radicalisés
06:48de changer de nom
06:49parce que changer de nom,
06:51c'est retirer la possibilité
06:52de suivre ces personnes
06:53et donc nous voulons faciliter leur suivi.
06:55Moi, j'entends matin, midi et soir
06:57des gens qui vont de la gauche
06:58jusqu'à l'extrême droite
06:59parler de fermeté, fermeté, fermeté, fermeté.
07:01Là, on a sept articles très concrets
07:04qui ne sont pas une révolution
07:06mais qui, très concrètement,
07:08nous permettent de boucher
07:09et de répondre aux trous
07:10dans la raquette du suivi
07:12et de la rétention
07:13des personnes qui sont dangereuses
07:15sur le territoire
07:16et j'incite chacun
07:17de mes collègues parlementaires
07:18à me soutenir
07:19et à suivre cette proposition de loi.
07:21Mais quand on cherche
07:22à serrer la vis,
07:23je pense à la loi
07:23sur la justice des mineurs,
07:25le Conseil constitutionnel
07:26en a censuré six articles.
07:29Vous ne craignez pas
07:29qu'il fasse pareil
07:30avec votre proposition de loi ?
07:31Il faut trois choses.
07:32Un, il faut de la volonté politique.
07:34Et moi, je reconnais une chose,
07:36c'est que Gabriel Attal
07:37a objectivement apporté
07:38une refonte sans précédent
07:40de la ligne politique
07:41de notre parti
07:41et qu'aujourd'hui,
07:42la sécurité des Français
07:43et le rétablissement
07:45de l'ordre en France
07:46fait partie, au centre,
07:48c'est le cœur
07:48de notre projet politique
07:49et je m'en rajouis.
07:50Deuxième des choses...
07:51Votre parti et votre mouvement
07:52aura mis du temps.
07:53Pardon ?
07:54A ce qu'on apercevoir.
07:54Votre parti et votre mouvement
07:55aura mis du temps.
07:55Écoutez, depuis quelques années,
07:57la loi séparatisme a été votée,
07:58nous avons adopté la loi immigration
07:59avec les Républicains également.
08:01Et aujourd'hui, moi,
08:02quand j'écoute Gabriel Attal,
08:03que ce soit sur le vol
08:04pour les mineurs,
08:04que ce soit sur l'immigration choisie,
08:06je considère qu'il y a une refonte
08:08de la ligne politique
08:08de notre parti.
08:09Deuxième des choses,
08:10au-delà de la volonté politique,
08:11il faut un texte
08:12qui est bien travaillé.
08:13Et moi, je souligne une chose,
08:14c'est la qualité du travail
08:15qui a été menée
08:16par le ministère de l'Intérieur
08:17et par le ministère de la Justice.
08:19La France a une chance immense
08:20d'avoir le tandem
08:21Bruno Retailleau-Gérald Darmanin
08:23à la tête de l'État.
08:23Pourquoi ?
08:24Parce que c'est deux ministères
08:25qui ont toujours été en opposition
08:26et là, on a deux ministères
08:28qui sont alignés.
08:29Et je l'ai constaté,
08:30pardonnez-moi,
08:32de l'intérieur,
08:33en voyant que sur la construction
08:34de cette proposition de loi,
08:36à quel point
08:36ces deux ministères étaient alignés
08:38et qu'il y avait une volonté
08:39de bâtir un texte très ferme,
08:42mais qui parsait
08:43les fourches codines
08:43de la Constitution.
08:44Troisième sujet que vous évoquez,
08:46la constitutionnalité.
08:48Oui, nous avons un enjeu
08:49d'interprétation constitutionnelle
08:51de nos lois.
08:52Je ne vais pas me le cacher,
08:52sur la loi Attal
08:54comme sur beaucoup d'autres,
08:55on a eu une censure
08:56du Conseil constitutionnel.
08:57C'est la raison pour laquelle
08:58sur des questions fondamentales
08:59comme celles que vous évoquez,
09:01je pense que nous ne pourrons
09:02pas échapper
09:02à un référendum
09:04pour reformer la Constitution.
09:05Vous avez le soutien
09:06d'Emmanuel Macron ?
09:07Je n'ai aucun doute
09:09du fait que
09:10quand vous présentez
09:12une loi au gouvernement
09:12et à l'exécutif,
09:14vous avez ce qu'on appelle
09:14des réunions interministérielles.
09:16Et l'ensemble du gouvernement
09:17et l'ensemble de l'exécutif,
09:19Élisée compris,
09:19s'alignent pour soutenir
09:22une proposition de loi
09:23ou non.
09:23J'ai obtenu cet aval
09:25et c'est la raison
09:26pour laquelle
09:26j'ai présenté
09:27cette proposition de loi.
09:28C'est évidemment
09:29une proposition
09:30que j'ai travaillée
09:30main dans la main,
09:32un avec Gabriel Attal,
09:33deux avec Bruno Retailleau.
09:35Et je suis très heureux
09:36d'avoir obtenu
09:37non seulement
09:38le soutien du gouvernement,
09:39mais le soutien
09:39de 70 collègues
09:40qui m'accompagnent
09:41sur cette proposition de loi.
09:42Comment est-ce que vous avez réagi
09:44quand vous avez entendu
09:44Emmanuel Macron
09:46s'en prendre à ceux
09:47qui décrivent
09:47la réalité de l'insécurité
09:48en les accusant
09:49de faire du brainwashing,
09:51du lavage de cerveau ?
09:52Il dit quand on décrit
09:53la réalité,
09:54quand on parle
09:55des faits divers,
09:56en fait,
09:56on cherche à laver
09:57le cerveau des Français.
09:59C'était violent
10:00pour ceux qui,
10:01notamment pour les journalistes,
10:03comme ici à Céneos d'ailleurs,
10:04qui décrivent
10:05la réalité ?
10:06Quand j'ai vu
10:08cette citation
10:09qui a été publiée,
10:10j'ai tout de suite,
10:11je suis tout de suite
10:12allé voir la séquence
10:13au global
10:13du président de la République
10:15qui intervient sur ce sujet.
10:16Ma conviction personnelle,
10:18c'est que cette phrase
10:19a été sortie de son propos
10:20et c'est heureux
10:21parce qu'on ne peut pas
10:22il y est revenu
10:24à la télévision
10:25sur France 2.
10:26En tout cas,
10:27je vais vous dire
10:27ce que je constate
10:28en disant qu'on en fait trois
10:29avec les faits divers.
10:30Mais ce que je constate
10:30matin, midi et soir,
10:32c'est qu'il y a des personnes,
10:33notamment des millions
10:34de Français
10:35issus de l'immigration
10:36qui vivent
10:37dans des quartiers
10:38qui sont soumis
10:40à une insécurité
10:41prégnante
10:41dont on ne s'est pas occupé.
10:43Et moi,
10:43je suis très heureux
10:44d'avoir adopté
10:45la loi de programmation
10:46du ministère de l'Intérieur,
10:47la loi de programmation
10:48du ministère de la Justice
10:49qui met du temps
10:50à avoir leurs effets
10:50mais on les a votés
10:51il y a un an et demi seulement
10:52et qui déploie des moyens
10:54sans précédent
10:55pour rétablir la sécurité
10:56dans notre pays,
10:57notamment dans notre quartier populaire
10:58qui en ont bien besoin.
11:00Et c'est au nom
11:01de toutes ces personnes
11:02que je connais,
11:03que je vois
11:03sur ma circonscription
11:04que j'ai soutenu
11:05à 200% ces lois
11:06parce qu'on en a besoin.
11:07La grande interview
11:08CNews Europe 1
11:09avec Charles Rodwell
11:10député Ensemble
11:10pour la République
11:11des Yvelines.
11:12Vous y faisiez allusion
11:13il y a quelques instants.
11:15Christelle Gervaise
11:16était sur CNews ce matin.
11:17Elle est la femme
11:17d'Alban Gervaise
11:18qui a été tuée
11:20en 2022 à Marseille
11:21devant l'école
11:22de deux de leurs trois enfants.
11:23L'individu Mohamed El
11:25les attendait
11:26dans la voiture.
11:28Attendait les enfants
11:29dans la voiture.
11:29C'est Alban Gervaise
11:30qui attendait dans la voiture
11:31les deux enfants
11:32quand un individu
11:33Mohamed El
11:34est rentré
11:35par la porte passager
11:36du véhicule.
11:37et Mohamed El
11:38a tué
11:39de plusieurs coups
11:40de couteau
11:41Alban Gervaise.
11:42L'individu a été
11:43déclaré irresponsable.
11:45Il n'y aura pas de procès.
11:46Sa femme dénonce
11:47cet état de fait
11:48et fait part également
11:49de son inquiétude
11:50car si les psychiatres
11:51le décident
11:52cet individu
11:53Mohamed El
11:54sera remis en liberté.
11:56Est-ce qu'il faudrait
11:56qu'il y ait
11:57quoi qu'il arrive
11:57un procès ?
11:59Moi sur cette question
12:01tous ceux qui m'expliquent
12:03que je traite trop
12:05que je parle trop
12:06ou que j'agis trop
12:06ou que je présente trop
12:07de choses sur
12:08l'insécurité
12:09sur la révolution pénale
12:11et que je prends trop
12:12la parole sur ces sujets
12:13j'invite chacun
12:14d'entre ceux
12:14qui me font ce procès-là
12:15à regarder le témoignage
12:17de cette mère de famille
12:19à regarder le témoignage
12:20de la mère
12:21de tant d'enfants
12:23qui ont été assassinés
12:24en France
12:24ne serait-ce que ces six
12:27ou dix dernières années
12:27pour comprendre
12:28à quel point
12:29notre pays est soumis
12:30à des attaques
12:31en règle sans précédent.
12:33Et notamment
12:33la carrière qui était
12:34hier soir sur Europe 1
12:35et CNews
12:36avec Laurence Ferrari.
12:38Je demande vraiment
12:39à chaque téléspectateur
12:40et auditeur
12:41de regarder le témoignage
12:42de ses mamans
12:43de comprendre
12:44à quoi elles sont soumises
12:45et c'est absolument
12:46impossible de comprendre
12:47de vivre
12:49de ressentir
12:49ce que ces mères ont vécu.
12:51Moi sur la question
12:52que vous évoquez
12:53c'est ça qui m'anime
12:54c'est arrivé à une famille
12:55de ma circonscription
12:55et c'est ça
12:57qui me donne de l'énergie
12:58je peux vous dire.
13:00Peut-être que ce texte
13:00sur les sept articles
13:01il y en aura peut-être
13:02deux qui seront censurés
13:03peut-être un
13:04moi j'espère
13:05qu'ils seront tous adoptés
13:06je ne prétends pas
13:07que ça va révolutionner
13:08notre pays
13:09mais je prétends quand même
13:10que main dans la main
13:12avec le gouvernement
13:13et mes 70 collègues
13:13qui ont co-signé
13:14nous avons là
13:15une vraie volonté
13:16de faire évoluer
13:17concrètement
13:18les choses
13:19pour assurer la sécurité
13:20de centaines de familles
13:22dans notre pays
13:22y compris
13:23la famille
13:24que vous évoquez
13:25qui je crois bien
13:27a le droit à un procès.
13:28Je voulais vous parler
13:29également du mariage
13:30des OQTF
13:31et des illégaux
13:32en France.
13:33L'Assemblée n'a pas voté
13:33le texte d'Éric Ciotti
13:34qui vise à interdire
13:35les mariages
13:36des illégaux.
13:37Pourquoi ça n'a pas été voté ?
13:38Parce que c'est Éric Ciotti
13:39qui l'a présenté ?
13:40Il y a deux raisons.
13:41Un, il y a eu
13:42un blocage
13:43orchestré par la France insoumise
13:45mais deuxième chose
13:46Éric Ciotti
13:47aurait pu
13:48inscrire ce texte
13:49en premier
13:50dans sa niche parlementaire
13:51il aurait largement eu le temps
13:52de le traiter.
13:53Ce texte n'a été traité
13:54que dans l'après-midi
13:54parce qu'avant
13:55il faisait passer son texte
13:57pour assurer
13:57je dirais
14:00l'avenir électoral
14:00de Marine Le Pen.
14:02Il avait le choix
14:03il aurait pu présenter
14:04en premier lieu
14:05son texte
14:05sur les mariages
14:06au QTF
14:06qui je crois
14:07est attendu
14:07par des dizaines
14:09des milliers de maires
14:09dans notre pays
14:10il a préféré
14:12choisir de présenter
14:12en premier
14:13un texte
14:14qui visait à protéger
14:14Marine Le Pen
14:15des juges
14:16c'est son droit
14:17je suis très heureux
14:18que ce texte
14:18Il y a eu de l'obstruction
14:19de la part des députés
14:20L'obstruction des députés
14:21je la regrette
14:22C'est une question de bon sens
14:22mais je regrette deux choses
14:23moi quand il y a
14:25une niche parlementaire
14:25je regrette un
14:26qui est l'obstruction
14:27orchestrée par l'extrême gauche
14:28mais je regrette aussi
14:29que plutôt de traiter
14:30un problème très concret
14:31de la part des français
14:32Eric Ciutti
14:33préférait d'abord
14:34et avant tout
14:34protéger Marine Le Pen
14:35nous avons rejeté ce texte
14:37pour ensuite présenter
14:37un texte
14:38qui n'a pas eu le temps
14:38de terminer
14:39c'est le sens des priorités
14:40qu'a choisi Eric Ciutti
14:41je le déploie
14:41Vous êtes favorable
14:42à l'interdiction
14:43des mariages
14:44pour les personnes
14:45en situation irrégulière
14:46en France ?
14:46Évidemment
14:47mais évidemment
14:48quand je regarde
14:49pardonnez-moi
14:50quand je regarde
14:51les maires
14:52la pression
14:54auxquelles les maires
14:54sont soumises
14:55moi j'étais adjoint au maire
14:56Robert Ménard
14:57la maire pour les Valences
14:58et il y en a des dizaines
14:59je continue à célébrer
15:00des dizaines et dizaines
15:01de mariages
15:02je constate aujourd'hui
15:03que les fameux mariages blancs
15:04et mariages gris
15:04sont parfaitement pris en compte
15:06en coordination
15:07avec les services de la préfecture
15:08tout n'est pas parfait
15:09et je sais que beaucoup
15:10de maires témoignent
15:11et ils ont raison
15:11de le faire sur cette question
15:12mais la question objectivement
15:14de marier des personnes
15:14qui sont sous OQTF
15:15c'est juste de la folie
15:17et s'il avait fait passer
15:18son texte en premier
15:19pour le bien des français
15:20on aurait peut-être eu le temps
15:22de le traiter
15:22en l'occurrence
15:23il a préféré d'abord
15:24protéger Marine Le Pen
15:25et bien dans ce cas-là
15:26on n'a pas eu le temps
15:26de traiter son texte
15:27je le déplore
15:28on parlait d'Éric Ciotti
15:29à l'instant
15:29ça sera ma dernière question
15:30je voulais vous entendre
15:31sur la scandaleuse prise de parole
15:32d'un député écologiste
15:33qui a reproché à Éric Ciotti
15:35de faire hospitaliser
15:36sa mère tétraplégique
15:38depuis 24 ans
15:38comment est-ce que vous qualifiez
15:39l'attitude de ce député
15:41issu d'un groupe
15:42qui a pour habitude
15:43de donner des leçons de morale
15:44à longueur de journée ?
15:47Le moins qu'on puisse dire
15:47c'est que je n'ai pas
15:49des accords politiques
15:51surtout avec Éric Ciotti
15:52mais je lui apporte
15:54évidemment personnellement
15:55un soutien
15:56sa mère est tétraplégique
15:57il a été attaqué hier
15:58dans l'hémicycle
15:58par un député
15:59d'extrême-gauche
16:00et je crois que cet exemple
16:02illustre à quel point
16:03l'extrême-gauche
16:04dans notre pays
16:05est prêt à tous les moyens
16:06dans la rue
16:06et à l'Assemblée nationale
16:07pour essayer
16:08de déstabiliser nos débats
16:09je le condamne
16:10avec la plus grande fermeté
16:11et j'espère surtout
16:12qu'au-delà de la condamnation
16:13par les mots
16:14ce député sera poursuivi
16:16par le bureau
16:16de l'Assemblée nationale
16:17pour être sanctionné
16:18extrêmement lourdement
16:19car on ne peut pas
16:20tout se permettre
16:21évidemment dans l'hémicycle
16:22en tout cas
16:22nous mettrons une grande pression
16:24pour que ce soit le cas
16:24Merci beaucoup Charles
16:26Merci à vous
16:26invité de la grande interview
16:28CNews Europe
16:28Bonne journée à bientôt
16:29Bonne journée à vous

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