Que faire contre les décharges sauvages ? Le coup de gueule de Christophe Bordet

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Transcript

00:00Europe 1, Pascal Pro et vous.

00:07Oh là, on en vous plaise, ça repart, ça va !

00:11Pour chaque fédis, vous le savez, nous avons la séquence Bordet.

00:16Christophe, c'est son prénom, qui est dans son château, le comte de Bordet.

00:19Et aujourd'hui, il est vraiment dans son château parce qu'il a quitté Paris.

00:22Ils sont bêtes même plus à venir en studio.

00:24Vraiment, c'est très désagréable.

00:25Et c'est toujours un coup de gueule, je le dis à chaque fois.

00:28Il y a un côté Jean-Pierre Coff, chez le comte de Bordet,

00:31qui tape sur les gueux, ou sur je ne sais qui.

00:35Non, non, non, écoutez, je ne tape pas sur les gueux, enfin !

00:38Ah, on sent que vous êtes dans une...

00:40Ça résonne, là, on sent que...

00:41Ça résonne, je suis au château !

00:43On est dans la grande pièce !

00:45Il y a du mètre carré !

00:46Là, il y a du mètre carré, effectivement.

00:48Il y a la grande cheminée qui brûle et quelques ancillaires qui sont près de vous.

00:50Ah non, on ne fait pas de feu au mois de juillet, on ne fait pas de feu au mois de juin, c'est pas possible.

00:54Quelques ancillaires sont là.

00:56Non, mais cela étant, ce que vous dites est intéressant, la grande cheminée,

01:00parce que, figurez-vous, mon cher Pascal Praud, que je vais vous faire rêver ce matin,

01:04je suis, en fait, en réalité, je suis à côté d'un grand tas de branches,

01:08mais des branches énormes, on pourrait faire un feu avec un...

01:11Vous-même avez de la branche, d'ailleurs !

01:12Il y a de la branche, hein, ça, il y a de la branche.

01:15Non, mais je vous dis ça un peu en souriant, mais c'est vrai, je suis un peu en colère,

01:18parce que, figurez-vous que cette semaine, quand j'étais encore avec vous, encore hier,

01:23j'ai appris qu'un homme malhonnête, voilà, je pèse mes mots,

01:28un homme malhonnête était venu jeter sur ma propriété tout un tas de branches avec sa voiture et sa renforque.

01:35L'antenne n'est pas faite pour ça, pardonnez-moi, c'est ça...

01:38Non, non, mais attendez, attendez, ça s'appelle...

01:40Vous savez comment ça s'appelle, s'il vous plaît ?

01:42On n'est pas là pour les plaintes, là.

01:42Vous savez comment ça s'appelle, je suis en train de dire ?

01:45Franchement, Paul, est-ce que vous savez comment ça s'appelle, ce que je suis en train de dire ?

01:49Comment ?

01:49Ça s'appelle, excusez-moi, ça s'appelle une décharge sauvage.

01:53Oui.

01:54C'est une décharge sauvage, et à la campagne, les décharges sauvages, aujourd'hui, c'est un...

02:00J'ai regardé les chiffres, là, tout à l'heure, en arrivant...

02:02C'est votre voisin, vous le connaissez, ce voisin ?

02:04Mais je ne sais pas qui est venu en pleine nuit pour jeter les branches qu'il a coupées dans son jardin, c'est énorme !

02:09C'est scandaleux, je suis désolé, c'est scandaleux quand ce n'est pas ça.

02:13Qu'est-ce que vous trouvez à la campagne ?

02:15Vous trouvez des résidus de construction, par exemple, voilà, l'artisan du coin,

02:20il ne sait pas où aller jeter ses résidus de construction, les briques, les tuiles, etc.

02:25Et hop, on les met le long du bois, ou bien dans le champ du voisin, etc.

02:29C'est ça qui se passe à la campagne, aujourd'hui.

02:31Plus de 2000 dépôts sauvages enregistrés l'an passé.

02:35Vous avez porté plainte ?

02:36Alors, justement, on peut porter plainte.

02:40Et il faut aller à la gendarmerie, évidemment.

02:42C'est puni par la loi jusqu'à 75 000 euros d'amende de la prison possible.

02:47Encore faut-il, évidemment, qu'il y ait des gendarmes qui prennent...

02:51Il y a beaucoup de branches dans votre champ, là, dans votre majorité ?

02:53Là, il y a une pyramide de branches, alors on ne sait pas ce qu'il s'est passé en pleine nuit.

02:57Il y a les traces de pneus de la voiture, etc.

02:59Non, mais c'est dégueulasse, je le dis franchement, c'est dégueulasse.

03:02Vous n'avez pas de système vidéo dans votre château ?

03:05Eh bien, non, mais je devrais en mettre un, parce que je vais vous raconter une anecdote.

03:09Je viens de croiser un voisin qui me dit, eh bien, moi, j'ai un système vidéo.

03:13Et l'autre jour, je suis arrivé à côté de chez moi, et il y avait tout un tas de choses qui avaient été jetées.

03:18Un vieux four électrique, etc.

03:19Tout est enregistré avec sa vidéo, vous savez ce qu'il a fait le voisin ?

03:23Écoutez bien, écoutez bien.

03:25Il a mis la vidéo sur Internet, eh bien, le type est revenu avec sa remorque pour tout reprendre.

03:30Voilà, alors, c'est interdit.

03:31C'est interdit ce qu'il a fait, normalement.

03:33Mais c'est pas mal.

03:34Il ne peut pas mettre la vidéo ou les photos sur Internet.

03:36Il l'a fait quand même.

03:37Le type est revenu avec sa voiture et sa remorque pour tout reprendre.

03:40Voilà.

03:41Écoutez, c'est un petit coup de gueule qui est personnel.

03:44Mais vous ne m'avez pas dit si vous aviez porté plainte.

03:46Vous êtes allé à la gendarmerie ?

03:47Je vais porter plainte cet après-midi.

03:50J'ai communiqué avec les gendarmes sur Internet.

03:52D'ailleurs, il faut le savoir, c'est très important.

03:55Lorsque vous avez un problème et que vous voulez porter plainte,

03:57vous allez sur le site de la gendarmerie

03:59et vous pouvez communiquer directement, immédiatement avec un gendarme

04:03qui vous conseille, qui vous dit ce qu'il faut faire.

04:05Attendez, parce que je dois gérer Jacques Vendroux

04:07parce que s'il ne mange pas à 12h32, c'est un drame.

04:10Mais ça ne va pas, non.

04:11Mais ça ne va pas.

04:12Qu'est-ce que vous avez à faire ?

04:14Mais Pascal, puisqu'il ne dit qu'il n'importe quoi ?

04:17J'ai un rendez-vous important à 13h.

04:18Mais vous avez rendez-vous important, je ne peux pas vous en dire plus aujourd'hui.

04:23Rendez-vous à 13h.

04:24Si, si, avec qui ?

04:25Avec qui ?

04:26C'est incroyable de s'immiscer dans la vie des gens comme ça.

04:29Mais je n'ai pas faim, mais venez avec moi.

04:34Vous ne pouvez pas manger à l'heure, c'est terminé.

04:36Mais vous n'êtes pas bien.

04:38Vous êtes en train de regarder la régie, de faire des croix-vines.

04:41Pascal, vous trétez mal notre équipe.

04:45Vous n'avez plus votre tête.

04:46Moi, je vous le dis franchement.

04:48Vous avez un problème neurologique.

04:49Je voulais que vous veniez d'abord.

04:52On vous a eu hier.

04:53Exactement, sur l'autoroute.

04:54Oui, non, mais c'était d'ailleurs...

04:56Vous étiez excellent.

04:57On ne vous a jamais aussi bien entendu en Bluetooth

05:00que lorsque vous êtes dans le studio

05:03où généralement vous ne trouvez pas le micro.

05:05Je règle le micro à chaque fois.

05:06Donc, on a décidé à chaque fois maintenant

05:08de vous interviewer, quoi qu'il arrive, en Bluetooth

05:10quand vous serez dans votre voiture.

05:11Donc, je vais descendre dans ma voiture, là, d'accord.

05:13Oui, parce qu'autrement, vous ne parlez jamais dans le micro.

05:15Sérieusement, vous étiez hier et je vous ai vu

05:17et c'est bien d'ailleurs que vous soyez allé

05:20à l'enterrement de Bernard Lacombe

05:22parce que c'est un hommage et un respect

05:25qu'on doit, bien sûr, à une personnalité

05:28comme Lacombe qui a marqué les années lyonnaises.

05:31On va marquer une pause.

05:33Je remercie le comte de Bordet.

05:34Il est parti, le comte de Bordet ?

05:36Non, non, il est là.

05:37J'espère que Jacques Vendroux n'a pas de problème de branche, lui.

05:40Non, mais attendez.

05:43Là, c'est de la délation.

05:44Là, c'est de la délation sur l'entête.

05:46C'est les blagues à deux fois.

05:50Jonathan Dassin, je vous demande de pardonner ces jeunes dents.

05:53Excusez-nous.

05:54Avec plaisir.

05:54Excusez-nous, Jonathan.

05:56On va passer avec le teneur de la croisière.

05:58Claude François 2.

06:00Et on va vous envoyer, M. Boubouc, pendant huit jours,

06:02si vous en êtes d'accord,

06:03et on ferait des directs de tous les jours.

06:05Bon courage.

06:05C'est ce que vous m'avez proposé tout à l'heure.

06:07Mais vous m'avez dit non ?

06:08Si vous payez, on va voir.

06:11Il est 12h27.

06:12Jacques est là, il nous dira un petit mot des obsèques

06:14parce qu'hier, c'était très émouvant.

06:15Jean-Michel Ola, c'était très ému.

06:17J'ai vu Karim Benzema était présent.

06:19Il n'est pas entré dans l'église,

06:20ce que je peux comprendre,

06:21pour des raisons qu'on imagine.

06:24Mais en revanche, qu'il soit présent

06:25pour rendre hommage à Bernard Lacombe,

06:27j'ai trouvé ça formidable de sa part.

06:29Il y avait Chires, bien sûr.

06:30Il y avait Rochelot.

06:31Il y avait quelques anciennes gloires, comme on dit.

06:33Il est 12h28.

06:34A tout de suite.

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