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Pour la première fois dans l'histoire, six jeunes femmes sont au départ d'une saison de formule 4, six pilotes qui font leur premier pas en monoplace et qui sont bien déterminées à remporter le titre !

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Sport
Transcription
00:00Bonjour à tous, bienvenue à Nogaro, les Coupes de Pâques, c'est le traditionnel.
00:06Rendez-vous, l'ouverture de la saison 2025.
00:14Quand je suis montée dans la F4 la première fois, wow.
00:19C'est comme si je m'en sortais la voiture.
00:23Une fois casquée, je ne suis plus la même.
00:27Si on est là, c'est qu'on est en pilote.
00:30Pendant la course, c'est la course.
00:34Je ne pense pas à ce qui peut se passer, je ne me donne pas.
00:38Pour la première fois dans l'histoire, six jeunes femmes sont au départ d'une saison de Formule 4.
00:53Six pilotes qui vont faire leur premier pas en monoplace.
00:56Six pilotes déterminés à se battre pour le titre et à devenir les nouvelles figures du sport automobile.
01:02Grâce à l'engagement de la FFSA en faveur de la féminisation du sport automobile et à la présence de femmes passionnées au sein des fédérations,
01:12les jeunes pilotes féminines de 2025 connaissent désormais la voie à suivre pour atteindre le haut niveau.
01:18Mais le chemin a été long depuis les années 80.
01:20J'ai une anecdote qui m'avait beaucoup marquée à l'époque, quand j'ai débuté en sport automobile.
01:26C'est que j'ai débuté en même temps qu'une demoiselle qui s'appelait Cathy Muller, qui s'appelle d'ailleurs toujours Cathy Muller,
01:30qui a eu un parcours remarquable et qui a gagné mon aqua en Formule 3.
01:34Et à l'époque, c'était tellement inhabituel d'avoir une femme sur un podium, et surtout dans ces catégories-là,
01:39que le bruit courait dans le paddock, qu'on l'avait vu uriner contre un arbre.
01:42Voilà, alors sachez que cette anecdote-là, elle est vieille, elle a eu 30 ans, je pense.
01:47Mais aujourd'hui, c'est plus tout le cas.
01:49Et ça a évolué vraiment favorablement à ce que ça avait été il y a quelques années.
01:52Donc je suis quand même très très contente de ça.
01:55Le plus difficile sur la route de devenir pilote de rallye, à l'époque,
02:01je pense qu'on était toujours concentrés quand il y avait une femme,
02:05première femme qui a fait ça, première femme qui a fait ci.
02:08Mais moins sur le résultat.
02:10Il y avait quelque chose qui peut déconcentrer.
02:14Moi, je n'étais pas déconcentrée, mais en même temps, il y avait les sponsors qui attendaient les résultats aussi,
02:19mais les résultats du marketing.
02:21Alors là, toujours, il y avait les autres femmes aussi qui ont commencé à faire le marketing,
02:26pas que le côté sportif.
02:28Et ça, c'était trop du boulot.
02:30J'avais besoin et je l'ai fait.
02:32Mais en même temps, j'aimerais bien, si je n'étais que concentrée sur le pilotage,
02:36je ne faisais que la rallye et que le sport,
02:39sans faire le côté média, sans faire le reportage, les publicités,
02:45je pense que j'aurais aimé mieux.
02:47C'était difficile pour moi.
02:48Aujourd'hui, les mentalités évoluent, heureusement.
02:55La FFSA et la FIA, à travers notamment le travail des commissions femmes
02:59et des nombreuses actions au terrain entreprise,
03:02font bouger les lignes avec l'objectif d'arriver à plus d'équité.
03:06Cette volonté se traduit, au niveau de la FFSA,
03:09par la mise en place d'une stratégie globale de détection
03:12et de promotion du sport féminin portée par le programme Sport Auto Féminin.
03:17Aujourd'hui, la FFSA fait énormément d'actions
03:20en vue de la féminisation de la catégorie.
03:23Le nombre de licenciés ne cesse d'accroître en termes de licenciés femmes,
03:27puisqu'on est aujourd'hui quasiment à 14%,
03:28avec un gros pourcentage dans l'encadrement et dans les rôles d'officiels.
03:33Aujourd'hui, les équipes de la Fédération font tout
03:35pour démocratiser ça à tous les niveaux,
03:38que ce soit au niveau du sport en lui-même,
03:40donc les pratiquantes, mais également les accompagnantes.
03:42Sur la partie ingénieur, il y en a une qui a fait quand même
03:45gagner une Audi aux 24 heures du Mans.
03:46Donc, dans tous les niveaux du sport automobile
03:48et tous les métiers du sport automobile,
03:50nous sommes présentes et souvent, nous avons des très très bons éléments.
03:53Alors, les pilotes féminines sur le championnat F4, c'est un peu nouveau.
03:56Il y avait historiquement une féminine tous les deux ans sur le championnat.
04:02Et depuis 4-5 ans, on essaye à partir des écoles françaises de karting
04:06d'insouffler un peu la pratique féminine
04:08et essayer de l'emmener vers le haut niveau.
04:10Sur les trois années passées, on avait de plus en plus de féminines
04:13sur le championnat junior karting.
04:15Et on a réussi cette année à les faire monter en F4.
04:18Et donc, on a sur les six pilotes féminines,
04:21quatre qui sont issus du junior karting
04:22et deux pilotes étrangères qui viennent de Hollande et du Maroc.
04:29Les leviers pour la féminisation des sports mécaniques,
04:32il y en a plusieurs.
04:33Il y a déjà au niveau pratiquante,
04:35puisqu'il y a une énorme filiale kart au sein de la Fédération.
04:37Et on voit aujourd'hui, le résultat, il est un petit peu probant ce week-end,
04:41puisqu'avec six féminines en F4, on voit qu'elles sont toutes issues du kart.
04:45Donc ça, c'est déjà la grosse partie.
04:47On parle du kart, mais il y a un petit peu la même démarche au niveau du rallye.
04:50Donc on voit toutes les actions qui sont faites en ce sens.
04:53Mais les autres leviers, ça concerne les encadrants,
04:56puisque la FFSA et la Commission Femmes ont fait beaucoup d'actions depuis deux ans,
05:01visant à faire connaître à des jeunes femmes les métiers des sports mécaniques.
05:06Donc les métiers, c'est être officielle, être ingénieure, être commissaire de piste,
05:11être pourquoi pas directeur de circuit.
05:13Voilà, donc nous utilisons un petit peu tous les leviers
05:15de manière à faire un petit peu connaître toutes les activités.
05:18Le sport auto, oui, il y a des pilotes,
05:20mais pour qu'il y ait des pilotes, il faut qu'il y ait des officiels,
05:22il faut qu'il y ait de l'encadrement.
05:23L'accompagnement des futures pratiquantes et des futurs professionnels du sport auto
05:32est favorisé grâce à un outil unique au monde,
05:35la FFSA Académie, le centre de formation fédérale,
05:39devenu au fil du temps une référence internationale
05:42dans la formation des mécaniciens et des pilotes.
05:45Pierre Gasly, ou encore plus récemment Isaac Aljar,
05:48ont pu bénéficier de l'encadrement proposé
05:51et évolué ainsi dans les meilleures conditions vers le plus haut niveau.
05:57La FFSA Académie, c'est le centre national de la fédération,
06:01où on dispense trois grands axes de formation.
06:04D'abord, effectivement, les pilotes,
06:06mais ensuite, on a aussi la formation des mécaniciens de compétition
06:09avec différents axes, la mécanique circuit, la mécanique rallye,
06:13et tout récemment, la mécanique des véhicules historiques.
06:16Et ensuite, le troisième axe de formation,
06:18c'est la formation des moniteurs de pilotage,
06:19puisque depuis 2003, nous sommes sur une profession réglementée
06:22où il y a un diplôme d'État qui existe,
06:24et donc nous formons environ 35 à 40 futurs moniteurs tous les ans.
06:29Notre concept est basé sur l'équité.
06:31En fait, l'idée, c'est de la remise en question du pilote,
06:33c'est vraiment de travailler sur le pilote plutôt que sur le matériel,
06:36contrairement aux disciplines qui arrivent après,
06:38où là, il y a beaucoup de développement sur les setups de la voiture.
06:42Nous, aujourd'hui, que ce soit sur notre championnat karting ou Formule 4,
06:45l'ensemble des voitures sont identiques,
06:47ils ont le droit à peu de réglages,
06:49ce qui fait qu'à chaque course, après le débrief avec leur ingénieur,
06:53ils sont vraiment obligés de travailler sur eux-mêmes
06:55plutôt que de s'y réfugier derrière des problèmes de setup,
06:59de choix de réglages, etc.
07:00Et ce qui fait que c'est une qualité fondamentale en sport automobile,
07:04la remise en cause.
07:05Donc ça, c'est quelque chose qu'on développe chez eux très tôt.
07:07Et puis, ça nous permet, nous, de voir vraiment
07:09quels sont les pilotes les plus talentueux à la fin de la saison
07:12pour qu'on puisse décider de les accompagner les années suivantes.
07:15L'avenue des féminines ne change pas réellement
07:18le fonctionnement et la philosophie que le centre pouvait avoir.
07:21Simplement, en un moment, il a fallu mettre un dispositif en place
07:24pour les faire venir assez facilement
07:26et en tout cas les motiver à intégrer la monoplace.
07:29Et c'est pour ça qu'on se retrouve aujourd'hui
07:30avec six féminines sur un championnat mixte
07:32qui, hormis la F1 Académie, qui est un championnat 100% féminine,
07:35je crois qu'on est le seul championnat mixte au monde
07:38à avoir autant de féminines.
07:41Comme elles voient qu'elles sont traitées
07:43de la même manière que les garçons,
07:45en tout cas, je mets un point d'honneur à ça,
07:48elles viennent me voir parce qu'elles ont
07:50les mêmes questions que les garçons.
07:53Donc, par exemple, est-ce que le briefing a changé d'heure ?
07:57Est-ce que vous pouvez regarder quelque chose sur ma voiture ?
08:00Parce que je sens peut-être qu'il y a quelque chose,
08:02mais vraiment, il n'y a aucune différence de traitement.
08:05Ce n'est pas toujours simple.
08:07Il faut qu'elles aient toutes un état d'esprit.
08:09Quand il y a le casque, il y a un pilote
08:11et on se bat sur la piste et voilà, on est un pilote.
08:14La nouvelle génération de pilotes féminines
08:29peut désormais compter sur des infrastructures,
08:32des programmes et un accompagnement
08:33dont n'ont pas bénéficié leurs aînés.
08:36Pour elles, la mixité n'est pas seulement envisageable,
08:39elle est totalement naturelle.
08:40Je m'appelle Lisa Billard, j'ai 15 ans et je suis pilote de Formule 4.
08:45Je ne pensais pas arriver un jour en F4.
08:47C'est difficile au niveau budget de monter dans les grandes catégories comme ça.
08:53C'est aussi un énorme challenge que je me lance
08:56et je fais tout pour atteindre mes objectifs.
08:58Ma plus grande force en piste et en dehors,
09:04c'est la détermination,
09:06le fait de jamais abandonner
09:08et de persévérer dans tout.
09:10Au début, je pensais que c'était un sport de garçon,
09:12donc je ne voulais pas en faire.
09:13Et en fait, je me suis découvert une passion
09:14et j'ai compris que moi-même, j'avais tort
09:18et que je pouvais aussi battre les garçons.
09:20Et du coup, j'ai voulu prouver
09:21que c'était possible d'être une fille
09:23et d'être dans ce sport.
09:24Hier, sur le sec, pendant les essais libres,
09:32c'était plutôt bien.
09:40Ce matin, sur la pluie, ce n'était pas top.
09:42Je n'avais pas trouvé le rythme.
09:47Mais en qualif, du coup, ça a été mieux
09:49et j'ai fait 10.
09:52Et c'était mon objectif de faire dans les 10 premiers
09:54donc il est atteint et je suis très contente.
10:03Je m'appelle Sophia Danfari, j'ai 18 ans,
10:05je suis pièce de Formule 4 et je viens du Maroc.
10:09Mon objectif serait un top 15.
10:12Je vais être optimiste.
10:14Et après, je compte refaire une autre saison de Formule 4.
10:16C'est plus une saison pour apprendre et découvrir.
10:19Ma plus grosse force, c'est que j'apprends très vite.
10:23Quand on m'est dit de faire quelque chose
10:24à la fin d'une session,
10:25je le fais directement à la session d'après.
10:27Je suis très régulière, déterminée dans ce que je veux faire.
10:32Le week-end à Nogaro est assez compliqué,
10:35on va dire, niveau conditions méthodologiques.
10:37Je regarde un bon souvenir, c'est ma première course en Formule 4,
10:55mes premières qualités.
10:57J'apprends et j'espère que ça ira mieux après.
11:00Mais après, quand on fait une mauvaise course,
11:02vu qu'on est vraiment frustré, on a envie de faire encore mieux.
11:10Je m'appelle Jade Jacquet, j'ai 15 ans
11:12et j'habite dans le Pas-de-Calais.
11:15Alors, mes objectifs cette saison pour la Formule 4,
11:18c'est surtout d'apprendre, d'évoluer tout au long de la saison
11:21pour être plus proche avant la fin de saison,
11:24pour pouvoir progresser et voir ce que je vais faire l'année prochaine.
11:29Ma plus grande force sur la piste, je pense,
11:31c'est que je suis déterminée.
11:33Après, je ne suis pas souvent contente de ce que je fais,
11:35mais au moins, ça m'aide à avancer et à toujours m'améliorer.
11:40C'est vrai que, hors de la piste,
11:42des fois, on peut sentir les garçons qui se sentent un peu supérieurs,
11:45mais à partir du moment où on met le casque,
11:47on est sur la piste, moi, je ne me dis pas
11:49« Ah, c'est une fille devant moi ou c'est un garçon,
11:51j'essaye d'être la plus rapide possible. »
11:53C'est sûr que pour se faire respecter,
11:54il faut montrer qu'on est là, qu'on est rapide,
11:57qu'on n'est pas dernière tout le temps.
12:03Ce que je vais retenir de mon week-end à Nogaro,
12:05c'est déjà ma première course.
12:07Donc, ça va être beaucoup d'expériences acquises,
12:09mes premiers départs, mes premières qualifs, tout ça.
12:12Donc, on va pouvoir redisputer de ce que j'ai mal fait,
12:15ce que j'ai bien fait aussi,
12:17pour pouvoir avancer sur les prochains meetings.
12:20Lors des essais qualifs,
12:21ça ne s'est pas forcément passé comme je voulais.
12:24Il y a eu beaucoup, beaucoup de rapports rouges.
12:26J'en ai provoqué un aussi, je suis allée dans le bac.
12:28Donc, ça m'a un peu retardée tout dans tout ça,
12:30mais j'ai pu repartir.
12:32Pas des très bonnes qualifs.
12:33Mais bon, c'était les premières.
12:35On sera mieux la prochaine fois.
12:36Je m'appelle Andina Proenca,
12:40j'ai 15 ans et j'habite à Perpignan,
12:42dans le sud de la France.
12:44Je suis fière de représenter, on va dire, une cause
12:47que les femmes dans le sport auto
12:48puissent être présentes.
12:50Surtout que cette année, on est six
12:51et c'est une grande première.
12:53Je dirais que ma plus grande force,
12:54c'est persévérance.
12:56Je suis très travailleuse,
12:58je travaille tout le temps.
12:59Toute la journée, je suis toujours en train de penser
13:00sport auto, sport auto.
13:02Et en dehors, c'est pareil.
13:05Je pense toujours sport auto.
13:10Une fois qu'on a le casque,
13:11il n'y a plus de différence.
13:12Une fille, un garçon, c'est pareil, c'est un pilote.
13:14Il n'y a pas de genre, en fait.
13:15Je n'ai pas plus à dire sur ça, en fait.
13:17Pour moi, ça a besoin un peu plus normal.
13:20Oui, parfait, il va falloir montrer
13:21qu'on est capable d'être devant eux.
13:23Et les garçons, ils doivent accepter ça.
13:29Ce week-end à Nogaro,
13:31je pense qu'il me fera beaucoup progresser.
13:34Surtout dans cette nouvelle catégorie
13:35où j'ai vraiment besoin de m'améliorer
13:37parce que j'ai besoin de plus connaître la machine,
13:39tout ça.
13:42Ce week-end, vraiment, ça va me permettre
13:44de connaître plus l'organisation
13:46et comment se passera la prochaine course.
13:49Et aussi, les nouvelles choses
13:50telles que le départ.
13:52Et j'aurai peut-être moins d'appréhension
13:53sur les prochaines courses.
13:55Sur la première journée d'essai libre,
13:56j'ai vraiment beaucoup progressé.
13:58J'ai appris de nouvelles choses
14:00et je suis vraiment très contente
14:01du chemin que j'ai parcouru
14:02dans cette nouvelle catégorie.
14:07Je m'appelle Héloïse Goldberg,
14:09j'ai 16 ans
14:10et je suis pilote
14:11dans le championnat de France de Formule 4.
14:12Je pense que c'est un univers,
14:14le sport auto, qui évolue.
14:15Il y a plein d'initiatives
14:17qui sont en train d'être prises
14:18pour accueillir des femmes,
14:20pour encourager les filles
14:21à commencer le sport auto,
14:23à se lancer,
14:24à ne pas avoir peur.
14:25Par exemple, il y a des dames
14:26comme Michelle Mouton
14:26qui a bien longtemps réussi
14:28à faire de merveilleuses carrières
14:30en sport automobile.
14:31Et donc, je pense qu'à ma génération,
14:33avec les temps qui changent,
14:35je n'aurai pas de souci
14:36à faire ma place dans ce sport.
14:38Je suis très méthodique
14:39et je m'applique vraiment
14:40pour la technique.
14:41Je gère plutôt bien mon stress.
14:43J'ai tendance à stresser
14:44avant la course,
14:45mais dès que c'est parti,
14:46c'est parti
14:46et je ne laisse pas interférer
14:48avec ma performance.
14:48C'était pas une mauvaise première course
14:56parce que j'ai pu me battre
14:57et défendre
14:58et j'ai gagné l'expérience.
15:00Et c'est le principe
15:01de cette première saison
15:02à Formule 4 pour moi,
15:03c'est de gagner l'expérience
15:04et puis après,
15:06c'est un point sur deux ans
15:07et l'année prochaine,
15:08j'essaierai de chercher les résultats.
15:18Je m'appelle Annabelle Brian,
15:27j'ai 17 ans
15:28et je viens de l'Union de l'Union.
15:30Je pense que les autres drivers
15:32ont aidé à me faire mieux.
15:34Mon coach est très important pour moi.
15:37Il m'a toujours confiance en moi
15:40et il me dit ce qu'il veut dire
15:42et j'ai appris beaucoup d'aider.
15:44et j'ai appris beaucoup d'aider.
15:48Quand je rentre dans la voiture,
15:50vous n'avez pas des amis.
15:52On la route,
15:52vous n'avez pas des amis.
15:54Tout le monde veut gagner.
15:55Donc, nous avons tous le même objectif
15:58pour cette année.
15:59Et pour chaque race,
16:01nous voulons toujours gagner.
16:03C'est mon premier weekend
16:04dans la F4 car,
16:05donc c'est important pour moi
16:07de comprendre ce que je dois faire.
16:10Le free practice
16:14était bien.
16:15Le qualifiant
16:17était dans un bon condition,
16:18donc c'était très difficile.
16:21Je me sens bien pour demain.
16:25Je suis un peu nervé,
16:26mais c'est bien.
16:28Je pense que c'est un rêve
16:31pour moi
16:32de devenir
16:33dans la F4
16:34car c'est très bon
16:36que j'ai l'opportunité
16:38de conduire dans la F4.
16:40Donc,
16:41je suis très heureuse
16:42avec ça.
16:44Mon objectif
16:45pour cette année
16:45est de prendre un podium,
16:47bien sûr,
16:49et de devenir
16:50la femme rapide
16:50cette année.
16:51Donc,
16:52c'est le objectif
16:53pour cette année.
16:54Moi,
17:06ce qui m'impressionne le plus,
17:07c'est leur détermination
17:09et leur état d'esprit.
17:10C'est vraiment une détermination
17:12d'aller très loin en sport auto,
17:13d'être professionnelle en sport auto,
17:15d'aller en Formule 1
17:16quand on leur en parle.
17:17Et moi,
17:17je me dis,
17:18wow,
17:18on a quand même
17:19un petit peu évolué
17:20parce qu'avant,
17:21les femmes,
17:21on leur disait,
17:21ben non,
17:22t'es une femme,
17:22donc de toute façon,
17:23tu ne feras pas de sport auto.
17:25Et maintenant,
17:25les femmes,
17:26elles rêvent de F1
17:27et c'est une grande avancée.
17:28Leur détermination,
17:29elle est sans faille
17:30quand je les vois
17:31en salle de sport
17:31ou quand je les vois
17:32avec les ingénieurs.
17:34Elles sont vraiment déterminées.
17:35Elles ont un objectif,
17:36c'est d'aller le plus loin possible
17:38en sport auto
17:38et de devenir professionnelle.
17:40J'espère,
17:41j'espère en Formule 1.
17:45La saison de Formule 4
17:47qui a débuté en avril dernier
17:48n'est que le premier chapitre
17:50de leur histoire.
17:51Des podiums à décrocher,
17:52des records à battre
17:53et surtout,
17:54une mission plus vaste,
17:56inspirer la prochaine génération.
17:58Six trajectoires,
17:59un même cap.
18:00Prouver que la féminisation
18:01du sport automobile
18:02n'est plus un projet,
18:04mais une réalité.
18:05Il ne faut jamais quitter,
18:06il ne faut jamais perdre la motivation.
18:08Vous avez assez de la force
18:09et vous avez aussi
18:11la possibilité de gagner.
18:14Pour moi,
18:15il n'y a pas de frein.
18:15On a la capacité physique,
18:17on a aussi l'intelligence
18:18autant que ces messieurs
18:19et on démontre de nombreux week-ends
18:21que la femme a réellement sa place
18:22en sport mécanique.
18:24L'idéal serait de réussir
18:25à emmener une féminine
18:27sur le championnat F1 Academy
18:28pour jouer un podium,
18:29voire un titre,
18:30pour qu'effectivement,
18:31que les féminines du monde entier
18:33se disent que le passage
18:34par la F4 France
18:35est indispensable
18:36pour aller chercher un titre
18:37sur la F1 Academy
18:38et qu'on puisse avoir
18:40un groupe de 10 à 12 féminines
18:42sur le championnat.
18:42Dans les trois dernières années,
18:44il y a eu une grande évolution
18:44pour les femmes
18:46dans le sport auto
18:46et je pense que dans,
18:48on va dire,
18:4910 ans,
18:50il y aura peut-être
18:50une fille en formule.
18:52Moi, je y crois.
18:53Sous-titrage Société Radio-Canada

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