Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • avant-hier
Ousmane Sonko vilipende le régime de Macky au Forum de Davos:
«Nous devons tenir les anciens politiciens responsables de leurs actes. Le président Diomaye a trouvé un pays endetté à 100 % »

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Je pense que pour ceux qui ont suivi notre carrière politique et notre combat politique,
00:05notre parti, le président Bassiro Diomaïd Diakharfei, moi-même et tout le staff,
00:13le substrat de notre combat politique, c'était justement la bonne gouvernance et la transparence.
00:19Aujourd'hui, nous sommes en train de mettre en place des mécanismes.
00:23D'abord par rapport à la gestion passée, pour que tous ceux qui ont eu à gérer
00:27puissent rendre compte de leur gestion.
00:30Par rapport à la transparence, mais également par rapport à notre propre responsabilité
00:33à partir de maintenant, pour que ces phénomènes ne se reproduisent pas au Sénégal,
00:38ou alors de manière très marginale.
00:40Et la question que vous posez par rapport aux défis, aux obstacles,
00:45le premier obstacle, c'est la situation dont nous avons hérité.
00:49Évidemment, quand nous sommes arrivés, le président Diomaïd Diakharfei a demandé
00:53à ce que nous fassions la situation de référence,
00:56que nous fassions l'audit des finances publiques.
01:00Et les audits de toute la gestion de manière générale.
01:03Cet exercice a révélé un résultat, malheureusement, pas très réjouissant,
01:09puisque la dette dont nous étions supposés héritées
01:13quand nous remplacions le régime tournait autour de 70%, 74%.
01:17Et quand nous avons fini l'audit, la dette a poisonné les 100%.
01:22Le déficit également, qui était projeté à 4,5 ou quelque chose pour cent,
01:29a dépassé les 10% et arrivé à 14%.
01:32C'est un exercice que nous avons volontairement fait.
01:37Et quand nous l'avons fait, nous avions la possibilité aussi
01:39de ne pas révéler ces chiffres, parce que nous en connaissons les conséquences.
01:44Dès que vous révélez ces ratios, évidemment, ça peut crisper les partenaires,
01:49à commencer par les partenaires multilatéraux,
01:51le Fonds monétaire international,
01:54mais les partenaires bilatéraux également, et les marchés.
01:57Et nous avons fait le pari de dire la vérité, d'abord à notre peuple.
02:00C'est en ligne avec votre politique de transparence.
02:04De transparence.
02:05Je pense que c'est la base de la confiance.
02:09De la confiance, justement.
02:10De regagner la confiance.
02:12Justement.
02:12Et nous pensons que, évidemment, l'effet que cela doit produire
02:16vis-à-vis, en tout cas dans nos relations avec tous les partenaires,
02:20ça doit être une confiance renouvelée.
02:23Parce que je ne suis pas sûr que si on se livrait à ce même exercice,
02:26dans beaucoup d'autres pays, on ne découvrirait pas plus que ça.
02:29Et si aujourd'hui le Sénégal doit subir les contre-cours
02:33de cet exercice de vérité, ça découragerait ultérieurement
02:37les autres pays à se livrer au même exercice.
02:39Mais bref, ce que je voulais dire, c'est que nous avons hérité
02:42de cette situation, qui est une situation difficile,
02:45qui nécessite que nous nous réagissions sans pour autant aller
02:49vers l'austérité, continuer à libérer l'économie,
02:55à inciter l'investissement.
02:56Et c'est cet exercice difficile qui fait que c'est un défi constant pour nous.
03:03Nous sommes en train de discuter pour un nouveau programme
03:05avec le Fonds inter-international.
03:08Les partenaires continuent à manifester beaucoup d'appétit
03:10et beaucoup d'intérêt pour le Sénégal.
03:12Les investissements continuent.
03:14Mais notre option, c'est d'accélérer le rythme,
03:17parce que nous voulons que le Sénégal et toute l'Afrique,
03:21nous le souhaitons pour toute l'Afrique, puisse aller vers un processus
03:26de développement accéléré.
03:27Comme on a vu ce phénomène dans ces pays d'Asie, par exemple, la Chine,
03:33les dragons d'Asie, où sur un temps de 25 ans, 20 ans, 30 ans,
03:39des progrès substantiels ont été enregistrés.
03:42Le second défi, maintenant, c'est le défi de l'appropriation
03:46par les populations.
03:48Vous savez, les changements structurels ne se font pas seulement
03:51par les gouvernants.
03:52Il faut une dynamique d'ensemble.
03:54Il faut que les populations puissent bien comprendre,
03:58au-delà de la situation dont nous avons hérité,
04:01les objectifs que nous sommes assignés
04:02et ce que nous sommes en train de délouer,
04:04et que nous puissions avoir une masse critique de ces populations-là
04:08qui accompagnent ce mouvement.
04:09Et le troisième défi, c'est celui de la mise en oeuvre.
04:14Évidemment, nos pays ont souvent pêché à ce niveau-là.
04:17Dans le passé, il n'a pas manqué de bons plans de développement,
04:20mais à la mise en oeuvre, il y a toujours des problèmes.
04:23C'est pourquoi nous avons mis en place tout un mécanisme
04:28pour la mise en oeuvre, le suivi et l'évaluation
04:32des délivrés units, d'abord à la primature dont je suis le Premier ministre,
04:37mais également dans les ministères.
04:40C'est tout un travail qui est en train d'être fait
04:42pour gérer ce programme avec toute la rigueur qui s'y est,
04:47parce que nous pensons qu'en Afrique,
04:50il n'est pas question de réinventer la roue.
04:52Ce qui a été fait ailleurs et qui a produit des résultats,
04:54si on le fait avec la même rigueur,
04:55on aura les mêmes résultats en Afrique, sinon plus.
04:57Dans ce sens-là, votre gouvernement vient de lancer
05:04le New Deal technologique, qui a pour ambition d'inscrire
05:08le Sénégal dans la trajectoire d'un pays avec une administration
05:12moderne et efficace, bénéficiant de retombées
05:16de l'écosystème numérique.
05:19Au regard des enjeux liés à l'intelligence artificielle,
05:23secteur dans lequel la Chine se pose comme un acteur majeur,
05:27comment le Sénégal pourrait tirer profit
05:29de cette révolution technologique ?
05:32Je pense que ça va dans la même direction
05:34que vous avez mentionné, la mise en œuvre.
05:39Les nouvelles technologies peuvent les aider
05:41de la mettre, de la mise en œuvre des nouveaux programmes.
05:48Ça aussi permet de réformer les secteurs publics
05:52en un certain moment.
05:54Ça permet aussi peut-être de limiter toute la partie corruption
06:00et agrandir la transparence, parce que tout ça,
06:06ce sont les avantages de la nouvelle technologie,
06:08s'ils sont bien appliqués.
06:11Oui, les nouvelles technologies, je crois que c'est devenu
06:14le premier facteur dans les politiques de développement
06:19de tous les pays, les pays très développés,
06:22comme les pays sous-développés.
06:25Et c'est lié également à la multiplicité
06:28des applications possibles.
06:30Vous avez parlé d'une possibilité, c'est-à-dire
06:32les réformes administratives qui peuvent être accompagnées,
06:36assises sur les nouvelles technologies,
06:39le numérique particulièrement, la digitalisation.
06:42Mais c'est également l'économie de manière générale,
06:45c'est l'application dans des secteurs comme la santé,
06:48comme l'agriculture.
06:51La multiplicité des possibilités d'application
06:55fait que le secteur numérique est devenu
06:57un secteur extrêmement important.
06:58Évidemment, il y a un plan entier.
07:01Je suis accompagné ici du ministre chargé du numérique
07:04au Sénégal qui a élaboré avec ses équipes
07:07le New Deal Technologique, qui a un plan ambitieux,
07:10structuré autour d'un certain nombre d'axes.
07:12Le premier axe, c'est le renforcement du cloud,
07:17mais également des capacités de calcul,
07:23mais tout ça dans une option de souveraineté.
07:27Parce qu'aujourd'hui, en Afrique de manière générale,
07:29la question qui se pose, c'est qui gère nos données ?
07:32Qui gère les détestantes ?
07:33Je crois que, selon les statistiques que j'ai visionnées,
07:36l'Afrique ne possède que 1,3 % des détestantes mondiaux.
07:41Vous voyez comme le gap est énorme.
07:44C'est d'abord une question de souveraineté.
07:46Le second élément, maintenant, c'est la formation.
07:50La formation, investir dans l'intelligence artificielle
07:54et toutes les autres options des nouvelles technologies,
07:57mais également encadrer par la formation
08:00et par le financement, les start-up,
08:04généralement portées par la jeunesse.
08:06et tout ça dans l'option d'en faire un moteur de l'économie
08:10endogène dans notre pays.
08:13Le troisième élément, c'est les applications
08:15dont on a parlé tout à l'heure.
08:17Les applications dans la santé,
08:19dans l'agriculture pour améliorer nos performances,
08:22dans tous les autres secteurs.
08:23L'éducation, évidemment.
08:25On parlait tout à l'heure de capital humain, l'éducation.
08:29Et le dernier élément, c'est le partenariat stratégique.
08:33Nous discutons avec beaucoup de partenaires.
08:36Il y a trois jours, à Hangzhou,
08:37nous avons visité le siège d'Alibaba,
08:40nous avons visité le siège de Brenco, je crois,
08:44qui sont très avancés sur les questions
08:47d'intelligence artificielle, de nouvelles technologies.
08:50Ce partenariat stratégique-là
08:52qui nous permettrait peut-être de bénéficier
08:55de cette mouvance tirée par les pays
09:00les plus avancés dans le domaine.
09:02Donc c'est un élément, un facteur extrêmement important.
09:05Et nous invitons également tous les partenaires
09:08à une coopération, une collaboration
09:09très approfondie dans ce domaine.
09:12Dans la partie des avantages comparatifs,
09:16l'infrastructure, à mon avis, au Sénégal,
09:22il est un avantage comparatif aussi.
09:26Si on compare avec les pays voisins,
09:30je pense que de ce côté-là,
09:33le Sénégal, il a un grand avantage aussi.
09:36Comment ça se présente dans l'infrastructure numérique ?
09:40Vous avez aussi un avance sur les voisins ?
09:45Oui, sur l'infrastructure numérique, effectivement.
09:49De manière générale, sur l'infrastructure,
09:50des investissements ont été consentis.
09:54Mais nous considérons qu'il y a énormément de choses à faire.
09:58Et dans la vision 2050,
10:01nous avons un ambitieux programme infrastructurel,
10:03notamment les corridors,
10:05les infrastructures qui mènent vers les zones productives,
10:10mais les grands corridors terrestres,
10:14ferroviaires surtout,
10:17avec l'axe Dakar-Bamako,
10:20qui permettraient d'avoir le chemin de fer jusqu'à Bamako.
10:23Les infrastructures portuaires,
10:25nous avions un grand port, le port de Dakar.
10:27Deux autres ports sont en cours de construction,
10:30notamment à Barnier-Andaïen.
10:32Nous avons un projet d'un troisième port carrément dans le sud,
10:35à Nikin, en eau profonde,
10:36qui nous permettrait peut-être de pouvoir l'orienter
10:40vers les pays voisins,
10:42la Guinée, la Guinée-Bissau,
10:44la Guinée-Conakry et au-delà.
10:47La Sierra Leone, avec laquelle nous sommes en train de travailler,
10:50avoir un cadre de gestion commune
10:55dans un certain nombre de nos ressources.
10:56Par exemple, nous avons maintenant du gaz au Sénégal.
11:02Vous avez du fer et de la bauxite,
11:05aussi bien en Guinée qu'en Sierra Leone.
11:07Nous pensons qu'en mutualisant,
11:08nous pouvons aujourd'hui mettre en place
11:11des infrastructures de transformation locale
11:13de ces produits,
11:14au lieu de continuer à les exporter bruts.
11:17Donc, il faut des infrastructures pour gérer tout cela.
11:20Et nous y travaillons, des corridors qui nous permettent
11:22de traverser les frontières et de servir toute la zone
11:27de l'Afrique de l'Ouest.
11:28Et les infrastructures aéroportières également.
11:32Nous avons trouvé un programme déjà d'aéroports régionaux,
11:37mais nous avons un programme pour en faire beaucoup plus,
11:41pour que le trafic aérien, le trafic terrestre,
11:44le trafic ferroviaire,
11:45le trafic maritime et fluvial,
11:47au-delà du Sénégal même,
11:50qu'il puisse être sous-régional
11:52et nous permettre de faire du Sénégal un hub,
11:56mais de distribuer à travers tous ces pays.
11:58Il en est de même pour l'infrastructure numérique.
12:02Effectivement, nous pouvons dire avec beaucoup d'humilité
12:04que le Sénégal a une nette avance
12:07sur beaucoup de nos pays voisins.
12:10Si je prends par exemple notre société nationale de téléphonie,
12:16elle est présente dans beaucoup de pays.
12:18Elle est présente en Sierra Leone,
12:20elle est présente au Mali,
12:22et je crois qu'elle est présente également en Guinée.
12:25Évidemment, mais nous considérons que c'est par rapport
12:29à ces pays-là.
12:30Nous sommes largement, largement en retard comparé
12:34au meilleur standard,
12:35et nos ambitions, c'est d'aller vers ces meilleurs standards.
12:38Beaucoup plus que ça.
12:39Peut-être la dernière question.
12:41Je vois le temps.
12:42Monsieur le Premier ministre,
12:44on regarde le contexte géopolitique actuel,
12:47marqué par l'exercération des conflits,
12:50y compris malheureusement en Afrique,
12:53les dérèglements climatiques,
12:55les entorses aux règles de l'OMC et du multilatéralisme,
13:00une gouvernance mondiale
13:01biasée par un ordre international
13:03issue de la Deuxième Guerre mondiale,
13:06on est encore là.
13:06Quel regard pointez-vous sur le processus
13:09de développement de l'Afrique
13:11qui accuse un rétat structurel,
13:15en dépit des richesses des continents,
13:18de ses avantages comparatifs
13:20en termes de ressources naturelles et démographiques ?
13:22Peut-être une vision plutôt sur l'Afrique,
13:26de votre point de vue.
13:28Oui, d'habitude,
13:31nous aimons parler de l'Afrique de manière générale
13:33parce que nous croyons à l'Afrique.
13:37L'Afrique, dans sa globalité,
13:39au-delà des frontières
13:41qui sont issues d'un processus
13:43que vous connaissez très bien,
13:46mais ça ne nous empêche pas de voir
13:47que l'Afrique aussi, c'est plusieurs réalités.
13:50Souvent, quand de l'extérieur,
13:52on parle de l'Afrique,
13:53c'est comme si c'était un seul pays.
13:54C'est 53 pays avec souvent des réalités
13:58assez différentes.
14:01Et c'est difficile de parler
14:02uniformément d'une seule voie
14:07pour toute l'Afrique.
14:08Et ça aussi, il faut qu'on l'intègre.
14:11Il y a des réalités sous-régionales
14:13en tout cas.
14:14L'Afrique de l'Ouest est constituée
14:17dans une sous-région avec la CDAO,
14:20même si on a quelques problèmes
14:22avec certains pays qui ont quitté.
14:23Mais géographiquement,
14:24aucun pays ne peut se déplacer.
14:26Donc c'est une réalité.
14:27L'Afrique de l'Ouest
14:28sur 6,5 millions de kilomètres carrés,
14:32un peu plus de 400 000 habitants
14:35avec des ressources naturelles énormes.
14:38Il en va de même pour l'Afrique australe,
14:40pour l'Afrique centrale,
14:41pour l'Afrique du Nord.
14:43Et la théorie des cercles concentriques
14:47qui permettait de construire
14:49des modèles de développement
14:50à partir des zones des sous-régions
14:53et ensuite de pouvoir se retrouver
14:56les 4 ou 5 sous-régions
14:58est la meilleure, à mon avis.
15:00Pour l'Afrique de l'Ouest particulièrement,
15:02vous l'avez dit,
15:04nous sommes dans un contexte géopolitique
15:05assez particulier,
15:07avec une recomposition.
15:08Depuis des années,
15:11je parlais du pièce de tissu d'Ide
15:12avec la puissance,
15:16un empire qui dominait le monde
15:19et qui de plus en plus voit d'autres arriver.
15:21Ça crée des réflexes
15:23qui peuvent être des réflexes de repris.
15:25Ça peut déclencher des guerres économiques
15:27comme on en voit actuellement.
15:30Avec les taxes
15:32qui sont simplement un symptôme
15:35et ça va beaucoup plus en profondeur.
15:39Et l'Afrique doit pouvoir
15:40se positionner
15:41et capter les dividendes
15:43de cette situation.
15:44C'est extrêmement important
15:44ce que je dis.
15:47Évidemment, le monde,
15:48comme l'a dit tantôt
15:49le Premier ministre chinois,
15:51doit expérimenter
15:53d'autres espaces de croissance.
15:55Pour moi, il y a deux espaces
15:57de croissance possibles.
15:58L'espace immatériel,
16:00et c'est forcément
16:02avec les nouvelles technologies
16:03qui vont tirer.
16:05L'économie classique
16:06centrée sur la production agricole,
16:10la production industrielle,
16:12la production minière,
16:14ainsi de suite,
16:15va continuer à faire ce qu'elle fait.
16:17Mais elle a été dépassée
16:18depuis longtemps
16:18par l'économie numérique.
16:20Et cette économie numérique
16:21est le premier espace
16:22dans lequel nous avons déjà
16:25une compétition assez féroce
16:27entre certaines grandes puissances.
16:29Mais il y a l'espace géographique.
16:33qu'il faut rechercher.
16:34Et cet espace géographique
16:35ne peut être que l'Afrique.
16:37L'Afrique est le seul continent
16:38où tout est à construire aujourd'hui.
16:41Le seul continent
16:42où tout est à construire.
16:44Et c'est un marché important.
16:46Avec une demande
16:47de plus en plus importante
16:48en produits industriels
16:50et en services sophistiqués.
16:52L'Afrique,
16:53ce sera 25%
16:54de la population mondiale
16:55en 2050.
16:56C'est un marché important.
16:57et je pense qu'au-delà
17:01des défis auxquels
17:03on est confrontés,
17:04le défi de la stabilité politique,
17:06le défi de la sécurité,
17:08il est important
17:09que le monde comprenne
17:11que c'est maintenant
17:12qu'il faut miser sur l'Afrique.
17:14S'il ne faut pas commencer
17:15tout de suite et maintenant
17:17avec tout le monde,
17:19il y a des pays
17:19qui sont au moins prêts
17:20et je pense que le Sénégal
17:21en fait partie
17:22puisqu'il offre
17:23toutes les garanties
17:24d'un investissement sécurisé
17:26est profitable
17:27et il n'est pas le seul.
17:29Je pense qu'aujourd'hui
17:30c'est le message
17:33qu'on peut lancer.
17:34Il y a une bonne partie
17:35du travail
17:36qui doit être fait.

Recommandations