- 24/06/2025
Notre répondeur vocal pour laisser un message à Isabelle Deliége ou à Michel en réaction à ce podcast : https://www.vodio.fr/repondeur/308/
Pour cet épisode d'hrmeetup.© nous vous proposons une rencontre avec Isabelle Deliége (Let's Change)
Thème : Neurodiversité, changement organisationnel, communication, coaching & RH
Dans cet épisode riche en réflexions, Isabelle Deliége, docteure en communication, nous partage son parcours et sa vision d’un monde du travail plus juste et plus humain.
On parle de :
👉 l’accompagnement des personnes neuroatypiques
👉 les erreurs fréquentes des entreprises face à la diversité cognitive
👉 l’importance de l’intelligence collective
👉 l’impact de l’agilité quand elle est (mal) comprise
👉 le rôle stratégique des RH dans un monde en pleine mutation
Isabelle lance également un appel à témoignages pour son podcast Diversino : elle recherche des dirigeant·es neuroatypiques prêt·es à partager leur parcours, leurs défis, et comment cela peut devenir un levier de transformation.
✨ À écouter absolument si vous êtes RH, manager, atypique ou simplement humain·e et curieux·se.
En savoir plus sur Isabelle : https://www.letschange.be
Retrouvez-la sur LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/isabelledeliege/
Likez, partagez ou commentez
Laissez vos questions ou un message vocal !
Pour cet épisode d'hrmeetup.© nous vous proposons une rencontre avec Isabelle Deliége (Let's Change)
Thème : Neurodiversité, changement organisationnel, communication, coaching & RH
Dans cet épisode riche en réflexions, Isabelle Deliége, docteure en communication, nous partage son parcours et sa vision d’un monde du travail plus juste et plus humain.
On parle de :
👉 l’accompagnement des personnes neuroatypiques
👉 les erreurs fréquentes des entreprises face à la diversité cognitive
👉 l’importance de l’intelligence collective
👉 l’impact de l’agilité quand elle est (mal) comprise
👉 le rôle stratégique des RH dans un monde en pleine mutation
Isabelle lance également un appel à témoignages pour son podcast Diversino : elle recherche des dirigeant·es neuroatypiques prêt·es à partager leur parcours, leurs défis, et comment cela peut devenir un levier de transformation.
✨ À écouter absolument si vous êtes RH, manager, atypique ou simplement humain·e et curieux·se.
En savoir plus sur Isabelle : https://www.letschange.be
Retrouvez-la sur LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/isabelledeliege/
Likez, partagez ou commentez
Laissez vos questions ou un message vocal !
Catégorie
🛠️
Style de vieTranscription
00:00You're listening to the Podcast Factory.
00:30C'est-il passé ?
00:30Mais la clé de la question, c'est est-ce que finalement, aujourd'hui, tu es alignée avec ton rêve d'adolescente ?
00:35Écoute, en préparant cette interview, je me suis dit, mais moi, je n'avais pas vraiment un rêve de profession claire en étant ado.
00:43D'ailleurs, c'était même une préoccupation en me disant, ah, qu'est-ce que je vais faire ?
00:46Parce que j'étais intéressée par tellement de choses.
00:48J'étais très curieuse.
00:50Tiens, tiens.
00:51Et si on prend les choses sous cet angle, je crois que j'étais assez cohérente avec moi-même.
00:55Mais par contre, il y a une chose qui était claire, pour moi, je pense même depuis l'enfance, c'est que je me suis toujours vue comme devenir une maman.
01:03Et ça, ce rêve-là, ou ce projet-là, il est réalisé parce que j'ai un beau, grand Sacha qui a 10 ans et une magnifique petite violette de 7 ans.
01:10Félicitations.
01:10Ça, c'est pour le volet plus privé.
01:13Et pour le volet pro, en fait, comment j'ai donné une place à cette curiosité débordante dans mon parcours professionnel ?
01:21Parce qu'en fait, j'ai navigué dans une multitude de domaines et de secteurs.
01:26J'ai commencé ma carrière dans le monde académique, dans la recherche.
01:29T'avais fait quoi comme étude ?
01:30J'avais fait la communication.
01:32Donc toujours dans l'esprit de curieuse ?
01:34En fait, ce qui m'animait depuis toujours, c'est de comprendre comment les gens fonctionnent entre eux.
01:39Et j'avais pris la communication, j'ai complété avec de la psychologie, j'avais pris des cours en sociologie.
01:45J'ai toujours eu envie de multiplier les angles d'approche.
01:48Il y a cette première étape, le monde académique, qui m'a emmenée parce que mon terrain de recherche était dans le secteur de la santé mentale,
01:55des familles qui avaient de multiples problèmes avec leurs enfants.
01:59Et j'ai atterri dans le monde associatif, où mes collègues, c'était plutôt des psychiatres et des psychologues.
02:03Et puis, j'ai découvert les métiers de l'intervention en organisation.
02:07J'avais envie, pas seulement d'étudier, de comprendre et de rapporter, mais de pouvoir faire évoluer la situation.
02:14Avoir un impact ?
02:15D'avoir un impact, exactement.
02:17Et ça, mon terreau d'apprentissage, ça a été une grande organisation parapublique sous la forme des mutualités.
02:23Et là, j'ai appris plein de métiers de consultant finalement, gestion de projet, amélioration de processus,
02:30jusqu'à mes deux autres métiers qui sont toujours dans mon activité maintenant,
02:34l'accompagnement du changement, le change management et le coaching.
02:38Ça, c'est une première longue partie de ma carrière qui m'a pris une vingtaine d'années.
02:42Et puis, à 40 ans, j'en ai marre du monde associatif, public,
02:48et je fais le switch inverse de la plupart des gens qui font une première partie de carrière dans le privé,
02:52puis qui vont dans le social.
02:54Moi, je dis, mais je veux découvrir le secteur privé.
02:56Je deviens consultante, embauchée dans une petite boîte de conseils.
03:00Et là, mon expérience de la multitude d'organisations prend un trajet exponentiel.
03:06Donc, je vais découvrir et intervenir à la fois dans le secteur de la métallurgie,
03:12des télécommunications, le logement social.
03:15Et donc, en passant par les fiscalistes et les juristes,
03:18parce que la société se fait racheter par un gros, gros cabinet, le cinquième mondial.
03:23Et donc, ça fait de moi un profil assez tout-terrain, ou 4x4, comme dirait ma coach.
03:28Multi-casquette, comme on dit parfois chez nous, hein ?
03:30Ok.
03:31Oui, et je mets une forme de point d'honneur, si tu veux, Michel.
03:34Et ça, ça vient peut-être de mes origines plus modestes.
03:36Mes quatre grands-parents étaient agriculteurs.
03:38Et puis, moi, je me suis retrouvée dans le monde académique avec l'épreuve du NIF.
03:42C'était quand même pas mon univers de base.
03:44Et du coup, je mets toujours un point d'honneur à pouvoir être comprise et à pouvoir interagir avec fluidité,
03:51avec toutes sortes de profils, depuis les patrouilleurs qui font l'inspection des conduites de gaz,
03:58jusqu'au roi de la fiscalité, en fait.
04:01Alors, Isabelle, alignée avec ton rêve, finalement ?
04:03Aujourd'hui, oui. Je développe les activités de Let's Change.
04:08Ta société s'appelle Let's Change.
04:09Let's Change, oui, c'est ça, parce qu'elle est née de cette envie de vraiment amener des transformations durables dans les organisations.
04:17Elle est née quand ?
04:17Elle est née en 2021, maintenant.
04:19Et puis, entre-temps, depuis trois, quatre ans maintenant, la neurodiversité s'est invitée dans mes activités.
04:26Et c'est un peu le sujet de ce podcast, c'est de parler de ta carrière, de ton parcours,
04:29et finalement, de comment tu en arrives à, non seulement traiter de ce sujet,
04:33mais on va dire aussi aux auditeurs et auditrices que tu as même lancé ton propre podcast,
04:37qui s'appelle Diversino, sur le neuroatypisme et sa gestion en entreprise aussi.
04:43Exactement. Diversino, c'est le podcast de la neurodiversité au travail,
04:47parce que ça me tient à cœur de faire sortir le sujet des cabinets de psy.
04:52Comme tu m'interroges sur mon propre parcours, en fait, c'est en lien avec mon parcours.
04:55Moi, j'ai découvert, au-delà de mes 40 ans, que j'étais concernée par des formes de neuroatypie,
05:01et j'ai pu donner d'autres explications aux sentiments de décalage qui m'habitaient depuis toujours.
05:07Et du coup, je me suis partie en mission pour que d'autres trouvent leur place,
05:13leur voix, se comprennent plus facilement que moi.
05:16Et d'où cette envie débordante de créer un podcast pour parler de ça aussi au travail,
05:22parce qu'on pourrait dire c'est personnel, c'est lié à ton fonctionnement,
05:26mais en fait, quand on est extrêmement curieux, qu'on a la pensée en arborescence,
05:30qu'on est hypersensible, tout ça se rejoue aussi au travail.
05:34On peut faire face à des feedbacks du style « mais enfin, t'es quand même fort susceptible ».
05:39Ah, cette remarque !
05:41Ou « mais non, pourquoi tu veux changer de projet ? »
05:44Tu diras à peine deux « t'es bien là », « pourquoi est-ce qu'on devrait encore faire changer les choses ? »
05:48« Pourquoi assez vite, Isabelle ? »
05:50Ou alors les gens qui ne comprennent absolument pas où on veut en venir
05:53quand on fait des liens entre des sujets apparemment différents.
05:55Oui, parce que c'est quoi le rapport là ? Je ne comprends plus.
05:58Exactement, en passant par les conflits potentiels avec les collègues, avec la hiérarchie,
06:03parce que quand on n'est pas concerné soi-même non plus,
06:06et qu'on est face à quelqu'un qui a une autre manière de réfléchir que soi,
06:10ça peut être aussi un petit peu menaçant pour les autres.
06:13Comme tout projet qui démarre dans l'entrepreneuriat,
06:16on démarre un projet sur une idée, d'un business, d'une passion, de quelque chose qui nous parle.
06:20Tu viens très bien d'expliquer ce qui résonne en toi sur ce sujet,
06:23mais ça veut dire aussi qu'on part d'un constat.
06:26Alors le constat, t'en as un peu parlé.
06:28On peut détailler un peu le constat, mais avant, je voudrais m'arrêter sur un point.
06:31Sur ton profil LinkedIn, je lis « Docteur Isabelle Leliège ».
06:34Docteur, pourquoi ? Pourquoi le docteur est important ?
06:38Parce que j'ai un doctorat en communication, et que ça reste dans toute ma carrière professionnelle,
06:42un des projets peut-être les plus exigeants,
06:45qui a demandé que j'aille le puiser le plus loin dans mes ressources.
06:48Voilà.
06:49Pour le mener à bien, pour croiser des angles d'approche,
06:52et que c'était déjà là le cœur de mon sujet, comment les gens collaborent ensemble.
06:58Je me suis permis cette remarque, parce que comme on parle de neurodiversité,
07:01et de comportement, et de lien avec la santé mentale,
07:04je ne voudrais pas qu'on laisse croire à l'auditeur et à l'auditrice
07:06que tes docteurs en médecine sur ce sujet.
07:08C'est tout à fait différent, et c'est important de le préciser.
07:11Très, très annuancé, parce que sinon, on serait en faute
07:13de donner une croyance erronée aux gens,
07:15et de leur insuffer, via cette approche,
07:18une interprétation complètement à côté de la plaque.
07:20Exactement. En effet, je me suis formée sur la question des neuroatypies.
07:24J'ai un bagage de base en psychologie, mais ça ne fait pas de moi.
07:27Je suis concernée, j'ai mon expérience de vécu.
07:29Mais ça ne fait pas de moi, ni un docteur en médecine,
07:33ni une psychothérapeute.
07:34La casquette que je mobilise pour accompagner les gens,
07:37c'est celle de coach ou de mentor.
07:39Maintenant, je vais revenir à cette question.
07:40Quel était le constat ?
07:41Où est le moment clé où on se dit,
07:43ah, il manque un truc, c'est moi qui vais l'apporter.
07:45Dans cette société, c'est moi qui veux jouer ce rôle.
07:47Ça me ressource.
07:48J'ai vu, entendu tellement d'atypiques se sentir en recherche,
07:53en disant, je dois trouver ma place au travail,
07:55il y a un truc qui cloche avec moi,
07:58je devrais peut-être aller ailleurs.
07:59Peut-être une forme de souffrance,
08:00mais surtout ce sentiment de décalage
08:03et de se dire, il y a quelque chose qui ne va pas bien chez moi
08:05ou peut-être dans l'environnement.
08:07Parfois, on balance de donner la responsabilité aux autres
08:10ou bien juste à soi.
08:12Et là, je me suis dit, il y a vraiment du gâchis de potentiel
08:15parce que ces gens sont brillants,
08:18ils ont des talents,
08:19ils peuvent amener plein de choses en entreprise.
08:20Mais s'ils ne sont pas soutenus au niveau individuel pour y arriver,
08:25et aussi au niveau collectif et organisationnel,
08:30tout le monde se prive de ses talents.
08:32Donc, c'est pour ça que moi, j'ai deux volets dans mes interventions.
08:35L'empowerment des individus concernés,
08:37et ça, c'est via les trajets de coaching individuel,
08:40que ce soit à titre privé ou financé par l'organisation.
08:43Ça peut être aussi le trajet du manager de la personne neuroatypique
08:47parce que ce n'est pas simple de manager un neuroatypique
08:51et de le réaligner quand il part dans tous les sens,
08:54soyons honnêtes.
08:56Et puis, il y a aussi un volet qui est plus d'intervenir sur l'organisation
09:00pour que les gens en organisation comprennent mieux
09:02et adaptent les conditions de travail
09:05pour que les zèbres et les autres puissent performer.
09:08Je crois que c'est important de rappeler aux gens
09:09qu'arrêtez de regarder les autres et de les juger
09:11sans tenir compte d'un jugement vers vous-même aussi
09:14et de comprendre l'interaction des deux
09:16et le canal dans lequel la communication se fait.
09:18Je crois que toutes les clés se trouvent dans cette trilogie,
09:21dans ce triptyque.
09:22Je comprends ce que tu veux dire
09:23et en même temps, là, tu viens d'étayer
09:25la spécialiste de la communication en moi
09:27en prenant ce modèle mathématique de la communication
09:31qui a été inventé à l'époque du télégramme.
09:33Donc, il est un petit peu archaïque.
09:34Il y a toute une dimension aussi du bruit et de la redondance.
09:38Mais symboliquement intéressant.
09:39Exactement.
09:40Il y a plein d'éléments utiles.
09:42Personnellement, je souscris davantage
09:44à une approche de la communication
09:46en tant que chef d'orchestre
09:47et où les méthodeurs et le récepteur dont tu parles
09:51ont chacun leur univers de référence au niveau sémantique
09:54et où on est plus dans une co-construction du sens à deux
09:57et dans un effet de spirale
09:59plutôt que dans l'image du canal.
10:01En fait, celle du canal, moi, elle me dérange un petit peu.
10:04Elle vient gratter, je dirais.
10:05Je vais devoir corriger ma métaphore
10:06parce que ce que tu dis, en fait, comme feedback,
10:08m'éveille et confirme tout à fait ce que moi,
10:10je cherche à illustrer
10:11mais où je prends peut-être la mauvaise métaphore.
10:13Effectivement, oui.
10:14C'est vrai que le canal, c'est un peu restrictif.
10:16Exact.
10:17C'est un modèle inventé par les ingénieurs.
10:19Moi, je lui préfère ce modèle du chef d'orchestre
10:21qui a été...
10:22Pas mal.
10:22rendu public par Yvon Hinkin de l'Université de Liège.
10:25Alors, on a parlé de qui tu es,
10:26de ce que tu proposes.
10:28Pas encore tout à fait.
10:28On a dit le pourquoi,
10:30quel est le tel constat.
10:31Tu as lancé l'activité Let's Change.
10:32Tu as parlé un peu de ce que tu fais.
10:33Comment ça se passe ?
10:34Comment est-ce qu'on collabore avec le docteur Isabelle de Liège ?
10:36On peut collaborer avec moi de différentes manières.
10:39Autour de la question de la neurodiversité au travail,
10:43j'offre à la fois des accompagnements individuels
10:46pour les profils neurotypiques ou leur manager,
10:48comme je l'ai dit.
10:49Aussi des sensibilisations en entreprise
10:51sous forme de conférences,
10:53de workshops ou de formations.
10:55Mais j'ai aussi les autres casquettes
10:56qui sont celles d'accompagner les transformations
10:59dans les organisations,
11:00qu'elles soient d'ordre liées à l'introduction
11:03d'une nouvelle technologie
11:04ou que ce soit des transformations
11:05plus liées à des réorganisations,
11:08des départements.
11:08Tout ce qui est changement.
11:09D'ailleurs, le nom le dit bien.
11:10Let's change.
11:11Laissons changer.
11:12C'est ça.
11:13C'est tout ce qui est lié au changement
11:15d'une manière ou d'une autre
11:16et qui va concerner ce qu'on appelle en anglais
11:19le people side of change,
11:20le côté humain du changement
11:22parce que c'est peut-être dans le domaine technologique
11:24que c'est le plus caricatural,
11:26mais on peut avoir tendance en entreprise
11:27à penser une solution informatique
11:29avec les utilisateurs,
11:31à la développer,
11:31à l'amener,
11:32à la livrer
11:33et puis à s'étonner dans le pire des cas
11:35que l'adoption de ce changement
11:37ne se fasse pas de manière si fluide que ça.
11:39Or, il y a tout un travail
11:42d'impliquer les personnes concernées
11:44ou certains de leurs représentants,
11:45leur faire voir la nécessité,
11:47les faire co-construire la solution,
11:49leur proposer d'en parler autour d'eux
11:51qui va vraiment fluidifier les choses.
11:54Et ça, c'est un autre de mes dada
11:55ou de mes kiffs, en fait,
11:56c'est de pouvoir fonctionner
11:58en intelligence collective,
11:59c'est-à-dire associer les principaux concernés.
12:02Je te parlais l'autre fois
12:02des spécialistes qui inspectaient
12:04les conduites de gaz.
12:05à comment on va pouvoir construire
12:07l'application qui va leur permettre
12:09de mieux gérer leur travail au quotidien
12:11et qu'est-ce qu'eux ont comme idée, en fait.
12:13Et là, on investit du temps,
12:16mais en fait,
12:16on en gagne beaucoup après aussi
12:18parce qu'au moment du lancement,
12:20les choses sont plus fluides.
12:21Ce que tu racontes, là,
12:22me fait beaucoup penser
12:23à l'approche agile,
12:24l'agilité,
12:25où on implique les take-order,
12:27comme on dit.
12:28Est-ce que les entreprises agiles
12:29sont des entreprises
12:30où tu auras moins de travail
12:31ou qui vont collaborer
12:32plus facilement avec toi ?
12:33Ce n'est pas le sujet du podcast,
12:34mais ça m'interpelle, du coup.
12:35Écoute, en tout cas,
12:36ce que je peux te dire,
12:37c'est que j'ai été amenée
12:38à collaborer plusieurs fois
12:39avec cette casquette
12:41de change manager
12:42dans des équipes agiles.
12:44Donc, ça demande peut-être
12:45des réajustements
12:47puisqu'on est moins
12:48avec un planning défini
12:50sur six mois, un an,
12:52y compris pour les activités
12:53liées au changement.
12:54Mais ça ne supprime pas
12:56la nécessité du métier.
12:58En tout cas,
12:58dans les situations,
12:59moi, je suis intervenue.
13:00S'il y a des auditeurs
13:01qui sont dans des formats
13:03de gestion de projets agiles
13:04et où ils disent
13:05que ce n'est plus nécessaire,
13:06je serais curieuse
13:07de le savoir.
13:08Moi, je fais un petit clin d'œil
13:09à mes amis de chez Pixis Belgique
13:10qui accompagne les entreprises
13:11dans l'agilité.
13:12L'agilité, ça concerne
13:13pas seulement l'IT,
13:13mais tous les départements,
13:14d'une part.
13:15Et ça a avant tout
13:15des attitudes.
13:17Et c'est vrai que si on oublie
13:17le côté attitude,
13:18ça ne sert pas à grand-chose
13:20d'avoir des procès
13:20si l'attitude ne suit pas derrière.
13:21Et là, on rejoint ton travail.
13:23J'ai collaboré plusieurs fois
13:24avec des coachs agiles
13:25et c'est vrai que j'ai pu constater
13:26beaucoup de points communs
13:28entre nos approches.
13:29Et parfois, en organisation,
13:30dans les approches agiles,
13:32on a tendance à ne garder
13:33que les éléments hard,
13:35c'est-à-dire les rituels,
13:36les processus,
13:36le tableau canne-ban,
13:37les réunions debout,
13:40mais on oublie parfois
13:41le volet attitude
13:42et le volet humain.
13:44Et du coup,
13:45quand on fait ce switch-là
13:47à moitié sur le hard,
13:48mais pas sur le soft,
13:49on n'a pas résolu le problème
13:51et on a toujours besoin
13:52de quelqu'un qui s'occupe du soft.
13:53Après, que ce soit le coach agile,
13:55ou le change manager,
13:57finalement,
13:57on s'en fout un peu
13:58du titre du moment
13:59que ce travail-là,
14:00accompagné le volet humain,
14:02doit se faire
14:03parce que sinon,
14:03ça insécurise trop les équipes.
14:05Tu sais que la Belgique
14:06est un pays compliqué.
14:07Oui.
14:08Il y a trois langues nationales.
14:09Oui.
14:09Plus l'anglais.
14:10Donc, on est quand même
14:11dans quatre langues à gérer.
14:12Il y a le néerlandais,
14:13le français,
14:13l'anglais, l'allemand.
14:15Tu parles plusieurs langues
14:16ou comment tu fais
14:17quand il y a une entreprise
14:18avec le bilinguisme présent
14:19et nécessaire ?
14:20C'est vrai qu'on ne peut pas
14:21travailler à Bruxelles
14:22ou en tout cas,
14:23c'est difficile
14:23sans parler différentes langues
14:25et donc, du coup,
14:26moi, j'interviens
14:27en français, néerlandais,
14:28anglais régulièrement.
14:30Je connais aussi l'italien
14:31mais que jusqu'à présent,
14:32j'ai pu utiliser
14:33professionnellement.
14:35Et donc, c'est un aspect
14:36que j'avais tendance
14:37à considérer
14:38comme allant de soi
14:39mais en fait,
14:41de facto,
14:42dans cette magnifique Belgique,
14:43on est tout le temps
14:44dans l'interculturel.
14:46C'est la force de ce pays.
14:47Et d'ailleurs,
14:47la devise à l'union
14:48en fait la force, Isabelle.
14:50Qu'est-ce qu'on peut
14:50te souhaiter
14:51pour ton futur ?
14:52Comment tu vois ton futur ?
14:53Comment t'en es maintenant
14:54par rapport à ton projet
14:55Let's Change ?
14:56Si tu devais faire
14:56un petit bilan là aujourd'hui,
14:58on peut se revoir
14:58dans un an au micro
14:59et refaire un autre bilan
15:00dans un an,
15:00je serais très ravi.
15:01Je dirais qu'il y a eu
15:03plusieurs phases
15:04dans la vie
15:04de la société,
15:05de l'activité,
15:07avec au début
15:07beaucoup de change management
15:08et puis en cours de route,
15:10le coaching
15:11qui prend de plus en plus
15:12de place,
15:12ce sujet de la neurodiversité
15:14qui vient s'intégrer,
15:15ça a été aussi tout un trajet
15:16pour moi
15:16de l'assumer,
15:17d'oser en parler.
15:19Aujourd'hui,
15:19je me sens alignée
15:20avec ça
15:21et j'en parle volontiers.
15:23Et donc du coup,
15:23ce qu'on pourrait me souhaiter,
15:25c'est que le magnétisme
15:27et la loi
15:27de l'attraction opèrent,
15:29c'est-à-dire que
15:30viennent à moi
15:31les personnes
15:31que je suis
15:33le plus en mesure
15:34d'aider,
15:34que ce soit
15:35pour sensibiliser
15:37à la neurodiversité
15:38en entreprise,
15:39pour prendre sa place
15:40vraiment pleinement
15:41et rayonner
15:41en tant qu'atypique
15:42ou pour faciliter
15:44des collaborations
15:45qui sont un petit peu
15:46difficiles
15:47dans des sujets
15:48complexes,
15:49tendus
15:50ou c'est le bazar
15:50comme on dit parfois.
15:51Dans un monde
15:52qui change beaucoup
15:53en plus.
15:53Dans un monde
15:53qui change beaucoup
15:54et les environnements
15:55de VUCA.
15:56En fait,
15:57moi,
15:57j'adore
15:58la complexité.
15:59Bah tiens,
15:59tu m'étonnes.
16:00Et j'y ai
16:01obtient des résultats,
16:02montre l'expérience.
16:03Donc voilà,
16:04c'est ce que je me souhaite.
16:05Et beaucoup d'écoute
16:06pour divers synopses.
16:07Oui,
16:08vous allez le dire,
16:08je vous invite
16:09à l'écouter
16:09le podcast d'Isabelle
16:10parce qu'il en vaut
16:10vraiment à la peine.
16:11Il y a vraiment
16:11des échanges
16:12hyper intéressants.
16:13Moi,
16:13je trouve ces épisodes
16:14chaque fois hyper passionnants.
16:16Souvent,
16:16c'est une heure,
16:17mais vraiment,
16:17on apprend plein de choses
16:18et c'est passionnant.
16:19Dernière question
16:20par rapport à ton activité
16:21puis on va passer
16:21à notre rituel de clôture
16:22sur trois questions RH
16:23à moins qu'on ait oublié
16:24quelque chose
16:24dont tu aurais voulu parler.
16:25En fait,
16:26en parlant de divers synopses,
16:28j'avais envie d'en profiter
16:29si tu m'autorises
16:30pour lancer un petit appel
16:31à témoins.
16:32Oui,
16:33bien sûr.
16:33Mon ambition maintenant,
16:34c'est de trouver
16:35des dirigeants
16:37et des entrepreneurs
16:38qui se reconnaissent
16:39d'une manière
16:39ou d'une autre
16:40comme neuroatypiques
16:41et qui soient d'accord
16:42de parler
16:43de leur parcours
16:45mais surtout des challenges
16:46qu'ils ont rencontrés
16:47et de comment
16:47ils ont trouvé
16:48des solutions
16:49ou en quoi c'est un atout
16:50aujourd'hui
16:51parce que je crois
16:52que ça peut vraiment
16:53inspirer plein d'autres personnes
16:55qui sont en questionnement,
16:56qui se demandent
16:57vers où aller
16:58et leur montrer
16:59que c'est possible.
17:00Donc,
17:01si certains d'entre nous écoutent,
17:03contactez-moi.
17:04Et si vous n'êtes pas concerné,
17:06partagez ce podcast,
17:07likez-le,
17:07commentez-le
17:08et faites-le suivre
17:09auprès d'une personne
17:09qui peut-être,
17:10elle,
17:11sera concernée
17:12et pourra contacter Isabelle
17:13pour lui donner son feedback
17:14ou échanger avec elle.
17:16Alors,
17:16justement,
17:17on n'est pas toujours
17:17tous conscients
17:18d'être neurotypique.
17:19Est-ce que tu as une astuce
17:20pour savoir si on l'est ou pas ?
17:21Avec une question
17:22comme ça,
17:23à la volée,
17:24je ne pourrais pas
17:24me prendre contact
17:25avec moi.
17:26J'ai en gestation
17:27un questionnaire en ligne
17:28mais il n'est pas encore fini.
17:30Mais j'ai des outils
17:31pour notamment
17:32vous aiguiller
17:32par rapport à la chose
17:34qui est peut-être
17:34la plus simple à détecter,
17:35c'est celle
17:36de l'hypersensibilité.
17:37Après,
17:38comme tu le faisais remarquer,
17:39quand on est dans
17:40la neurodiversité,
17:41on touche aussi
17:42à des troubles
17:43neurodévelopmentaux.
17:45Il ne faut pas jouer
17:45aux apprentis sorciers
17:46donc je n'irai jamais
17:47prétendre diagnostiquer
17:49quelqu'un qui souffre
17:51d'un potentiel
17:52trouble déficitaire
17:53de l'attention
17:53avec ou sans hyperactivité.
17:55Il faut laisser à chacun
17:56son expertise
17:56ou de l'autisme.
17:58Un conseil
17:59à quelqu'un
18:00qui voudrait se lancer
18:00dans l'entrepreneuriat,
18:01ton parcours d'entrepreneuriat,
18:02qu'est-ce que tu en retires ?
18:04Tu devais te donner
18:04une ou deux leçons
18:05que tu as prises là
18:06tout de suite
18:06à partager avec quelqu'un
18:07pour qu'il ne fasse pas
18:08peut-être la même erreur
18:09ou qu'il profite
18:10de ton expérience.
18:11Tu aurais envie
18:11de partager quoi ?
18:12Moi, je dirais
18:13« Entourez-vous ».
18:14J'ai longtemps voulu faire
18:15tout toute seule
18:16dans plein de domaines
18:17que je ne connaissais pas
18:18comme le marketing,
18:19même le montage.
18:20Il n'y a pas un côté
18:20neuroatypique
18:21devant du mal
18:23de déléguer dans l'histoire ?
18:24Je ne sais pas
18:25si c'est neuroatypique
18:26ou bien si c'était
18:27la volonté d'y arriver
18:29ou peut-être
18:30une difficulté
18:31d'oser investir en soi,
18:33se payer l'aide nécessaire
18:35des services des autres.
18:36Mais depuis que je le fais,
18:38je trouve que c'est plus
18:39apaisé pour moi
18:41et que les choses
18:41se débloquent
18:42et qu'elles se concrétisent
18:43plus vite.
18:44Donc, je dirais oui,
18:45se trouver
18:46et sa tribu de père,
18:47ça c'est vital
18:48pour se sentir entouré
18:49et soutenu
18:50parce que quand on passe
18:51du salariat
18:52à l'entrepreneuriat,
18:53c'est quand même
18:54un gros switch
18:55et c'est un changement
18:56de mentalité
18:57qui ne se fait pas
18:58en un jour.
18:59Et se trouver aussi
18:59la tribu
19:00de prestataires,
19:02de corps
19:02et de gens
19:03qui peuvent
19:03nous aider,
19:05nous soutenir
19:05de manière utile
19:06pour nous faire faire
19:07des bons de géant.
19:08Ok, merci pour ce feedback,
19:09Isabelle.
19:10On va passer
19:10à nos trois questions RH,
19:11notre rituel de Glottu.
19:12Alors, tu y vas
19:13dans les entreprises
19:14régulièrement
19:14puisque tu accompagnes
19:16ces entreprises,
19:16pas seulement individuellement
19:17mais aussi en entreprise,
19:18on l'a dit tout à l'heure,
19:19les équipes.
19:20Tu es confronté
19:20au RH ou au DRH.
19:21Si tu devais nous dire
19:22aujourd'hui
19:23quelle serait ta perception
19:24d'un RH efficient,
19:26d'un bon RH,
19:27tu aurais envie
19:27d'utiliser quel mot-clé
19:29ou de dire quoi ?
19:29Moi, je dirais
19:30qu'un bon RH,
19:31c'est un RH
19:32qui est ouvert.
19:34C'est cette disposition
19:35mentale
19:36à s'ouvrir
19:37à une autre pensée,
19:38un autre angle
19:39d'approche,
19:40peut-être à d'autres plans
19:41que ceux
19:41qu'il avait fait
19:42pour son entreprise
19:43parce que c'est vital
19:44de pouvoir capter
19:45le feedback
19:46ou les éléments
19:47qui remontent
19:48et c'est aussi
19:48un bon RH,
19:50quelqu'un
19:50qui est attentif
19:51au sens que ça a
19:53pour les personnes
19:53qui travaillent
19:54dans l'organisation.
19:55Je vois trop souvent
19:56des cultures
19:57affirmées
19:58sur le papier
19:59et un décalage
20:00avec la réalité,
20:02le vécu des gens.
20:03Or, on sait
20:03combien c'est important
20:05cette forme de congruence
20:06pour tout le monde
20:07et pour les publics
20:08des neuroatypiques
20:09avec lesquels moi
20:09je travaille,
20:10c'est juste de l'ordre
20:11de l'insupportable
20:12s'il y a des incohérences
20:13comme ça.
20:14Donc, vous risquez
20:15de les perdre en route
20:16et pas seulement que...
20:17Ça fait naître une question
20:18en moi qui n'était pas du tout
20:19prévue et attendue
20:19mais j'ai envie de la poser.
20:20C'est plus fort que moi,
20:21tu me connais un peu.
20:22Je me dis, tiens,
20:23le RH,
20:24il est confronté
20:24au business partner,
20:26aux réalités de l'entreprise
20:27en termes de chiffres,
20:28d'affaires,
20:29de gestion des ressources
20:30dans la pure définition
20:31du terme
20:31ressources humaines
20:33et puis le RH,
20:34on lui demande
20:34d'être très humain finalement,
20:35on lui demande
20:36plein de qualités,
20:36très à l'écoute,
20:37d'ouverture d'esprit,
20:38etc.
20:39Et je me dis,
20:40le RH,
20:41il doit être super talentueux
20:42pour jongler avec ses émotions,
20:43être super courieux,
20:44ne pas trop aimer
20:45les injustices non plus
20:46parce que c'est quand même
20:47son rôle de garder l'église
20:48au milieu du village
20:48et avec toutes ces pensées
20:50qui viennent dans ma tête
20:50en une fois,
20:51je me dis,
20:51mais est-ce qu'un neuroatypique
20:52n'est pas une bonne personne
20:53pour être un bon RH ?
20:54Ah, écoute,
20:55je pense que les neuroatypiques
20:56peuvent être bien
20:57à plein de places
21:03il y a une gestion
21:04d'une grande complexité.
21:05Ce que j'avais en tête aussi
21:06sur un bon profil RH,
21:07c'est quelqu'un
21:08qui est capable
21:09de jongler aussi bien
21:10avec le hard RH,
21:12la paye,
21:13les structurations de fonctions,
21:14il y a quand même
21:15tout ça se fait.
21:15Ça se divise de plus en plus
21:16souvent,
21:17mais oui, c'est vrai.
21:18Et aussi le soft
21:19et d'intégrer les deux
21:20pour que ce soit cohérent,
21:22donc pourquoi pas
21:23des neuroatypiques ?
21:24Belle réflexion.
21:25Alors notre deuxième question
21:26de clôture,
21:27c'est en effet,
21:27waouh,
21:28c'est un endroit
21:29où quelqu'un
21:29que tu rencontres
21:30ou une chose
21:30qui se passe dans ta vie
21:33et tu te dis,
21:33waouh, ici,
21:34il y a un truc
21:34qui te donne juste envie
21:35de, ouais,
21:36et là, il fallait être.
21:37Est-ce que ça t'est déjà arrivé
21:38et si pas,
21:39qu'est-ce qui te donnerait
21:40ce petit effet waouh
21:41dans ta vie ?
21:42L'effet waouh
21:42que moi j'ai eu,
21:44c'est ma première mission
21:45combinée de coaching
21:46d'équipe
21:47et de coaching
21:48de dirigeant.
21:49À cette époque-là,
21:50j'étais en mission
21:51dans les télécoms.
21:52Je ne faisais pas du tout
21:53du coaching,
21:54je faisais du lean management,
21:56donc l'amélioration
21:57de processus,
21:57on essayait de repérer
21:58les gaspillages.
21:59Et encore de similité
22:03mission,
22:03donc dans la même organisation
22:04et je me sentais
22:06totalement désalignée.
22:08Enfin, ça n'allait pas,
22:09quoi, pour moi.
22:10Et au même moment,
22:11vient une opportunité,
22:12vient un collègue
22:13en disant,
22:13tu sais, dans cette équipe,
22:15il y a des trucs
22:15qui ne vont pas,
22:16l'ambiance est mauvaise,
22:18il faudrait faire un truc,
22:19est-ce que tu ne peux pas m'aider ?
22:21Et là, on a fait vraiment
22:22un chouette boulot
22:23en commençant par faire
22:25du coaching du manager
22:26et où je me suis rendu compte
22:27avec lui qu'en fait,
22:28il était à la tête
22:30de deux sous-équipes
22:31mais il était issu
22:32d'une des deux
22:33dont il était plus proche
22:34et de l'autre
22:35il était plus éloigné.
22:36Avec l'accompagnement,
22:38il s'est repositionné,
22:40il s'est déployé
22:41à la tête
22:41de ces deux équipes.
22:42Le plus beau compliment,
22:44c'était dans la clôture
22:45et il dit,
22:46rien n'a changé
22:47vu de l'extérieur
22:48et pourtant,
22:48je me sens aussi bien
22:49que quand j'ai eu
22:50ma promotion
22:51parce qu'il avait repris
22:52sa position autrement
22:53et on avait combiné
22:55ce trajet individuel
22:56avec du coaching d'équipe
22:58dans cette équipe
22:59qu'on disait
23:00mauvaise ambiance,
23:01mauvaise collaboration.
23:03On a travaillé
23:03en workshop
23:05avec l'approche
23:06appréciative
23:07qui se focalise
23:08sur les drivers
23:10et les motivations
23:11des personnes
23:11et sur ce qui va déjà bien
23:12pour inclure
23:13et amener un changement
23:14dans l'organisation.
23:16Et comme c'était
23:16concomitant à l'autre mission
23:18et dans la même boîte,
23:19en fait,
23:20à chaque fois que j'allais
23:21dans la mission de coaching,
23:23j'étais là
23:23ah waouh,
23:24c'est trop cool,
23:25je me sens à la place
23:25et je voyais aussi
23:26les gens
23:27qui étaient censés
23:27aller mal
23:28et qui étaient contents
23:29et donc là,
23:29je me suis dit
23:30waouh,
23:30ça c'était mon
23:31mon waouh,
23:32waouh.
23:33Un joli petit
23:34celui de graines
23:35que tu as bien arrosé
23:36et fait fleurir,
23:36c'était sympa.
23:37J'aime bien ton feedback.
23:38Alors,
23:39dernière question,
23:39tu as maintenant ici
23:41des tas de patrons
23:42d'entreprise,
23:42DRH et de DRH
23:43qui peuvent t'écouter
23:44potentiellement.
23:45Tu devrais écouter
23:45les interviews
23:46ou leur passer un message.
23:47Quel message
23:47je tiens le plus à cœur
23:48à leur faire passer ?
23:49Ah ben moi,
23:49je leur dirais
23:50aller plonger
23:51dans la boîte
23:52de vos talents
23:53neuroatypiques
23:54en entreprise.
23:56Ouvrez-vous
23:56à cette dimension-là
23:57dans un contexte
23:58de la guerre
23:59des talents
24:00et où le désengagement
24:02et la démotivation
24:03est énorme
24:04et coûte plusieurs
24:05milliers de dollars
24:06au niveau mondial
24:07d'après les enquêtes
24:08de Gallup.
24:09Allez chercher
24:10le potentiel
24:11caché
24:13chez ces profils
24:14qui sont peut-être
24:15un petit peu différents,
24:16qui ont des petits picots
24:18à première vue
24:19mais vous allez découvrir
24:20des trésors.
24:21Waouh !
24:22Et où est-ce qu'on peut
24:22te contacter ?
24:23Où est-ce qu'on peut
24:23te joindre Isabelle ?
24:25Moi je suis intéressé,
24:25je viens de t'écouter,
24:26tu m'as convaincu,
24:27je vais faire appel
24:27à tes services.
24:28Je me rends sur ton site
24:29internet ?
24:30Oui, vous pouvez me contacter
24:31via mon site
24:32www.letschange.be
24:35comme changeons
24:35L-E-T-S-C-H-A-N-G-E
24:38ou bien via mon provis
24:40de LinkedIn.
24:41Ça marche, super,
24:42mille merci,
24:43à très bientôt
24:44et puis abonnez-vous
24:45au podcast Diversino.
24:46C'est vraiment sympa.
24:48Je ne vous vends pas
24:48un truc sans avoir
24:49pris la peine d'écouter.
24:50Au contraire,
24:51je l'ai tous écouté
24:52un par un.
24:52Merci Michel
24:53pour l'invitation
24:54et pour ta contribution
24:55à Diversino.
24:56Je t'en prie.
24:57A bientôt, au revoir.
24:58You're listening
24:58to the Podcast Factory.
25:00Ce projet podcast
25:01est une initiative
25:02créée et proposée
25:03par l'ASBL
25:04de Podcast Factory Org
25:06avec le sponsor
25:07de Transforma Bruxelles
25:08Innovation Playground.
25:10Depuis janvier 2025
25:11et pour cinq années,
25:12nous sommes aussi sponsorisés
25:13par Plugin Company,
25:14notre opérateur
25:15de bornes
25:16et de cartes
25:16de recharge privilégiées.
25:18The Podcast Factory Org
25:19est très fier
25:20d'être membre de
25:21CAIA,
25:21coalition des écopreneurs
25:22et copreneuses
25:23et de collaborer
25:24avec le Love & Center.
25:25Vous retrouverez
25:26tous les épisodes
25:27de tous nos podcasts
25:28sur le site
25:28whatshourstory.be
25:30qui est très fier
25:32et qui est très fier
25:32et qui est très fier