00:00Pour moi, ma mémoire c'est très important. Effectivement, on a vécu ici, qu'est-ce que vous avez vu ?
00:06En moins.
00:07En moins, oui.
00:08Moi j'avais 16 ans, j'étais très jeune.
00:12Je suis un frère d'un parent et mon frère.
00:15C'était difficile.
00:20C'est parce qu'on ne pouvait pas sortir, parce que les gens rentraient,
00:26on n'avait plus fait pour personne ici, c'était pas facile.
00:30Mais en général, c'était bien passé.
00:33Et puis, je suis arrivée en Belgique, où je me suis fort habituée.
00:39Je suis vincale à l'intérieur d'escalvée, je passais par l'université,
00:44et je lis mes enfants.
00:47Et je retournais à mon pays de Beijing, qu'est-ce que c'est fini.
00:52Mais c'était difficile à ma habituelle.
00:55Je ne suis pas facile de rentrer.
00:59J'ai rentré avec 200 enfants adolescents.
01:02Et c'était pas facile.
01:05C'était quelques années que ça m'a coûté et m'invituée.
01:09Je retournais chaque année, parce que je lis mes parents qui sont décelés là-bas.
01:15J'ai mon frère, j'ai un fils, j'ai une petite fille.
01:20Je suis partagée.
01:22Et chaque année, je vais en Belgique.
01:24Et je me sens très très bien.
01:26Je connais la Belgique, je me sens très très bien.
01:28Ça m'a fait quelque chose, parce que moi, je n'avais pas parlé de ça avec personne.
01:37Même pas avec mes enfants.
01:39Je me suis rappelé un tas de trucs.
01:42La fois passée, quand on est venu avec Monsieur l'Ambassadeur, j'ai eu mes larges, monsieur.
01:48Je me suis rappelé quand je rentrais.
01:50Je me suis rappelé de mon papa.
01:52Je me suis rappelé il y a 50 ans que je ne voyais pas avec un impact.
01:57On lit ou s'aider, parce qu'on perd les contacts.
02:01Ça vous a eu depuis 50 ans ?
02:0350 ans.
02:05C'est aujourd'hui la première fois ?
02:07Non.
02:08La fois passée, quand on est venu avec Monsieur l'Ambassadeur, c'est la première fois que je les voyais.
02:14C'était 50 ans que je n'avais pas vu.
02:17Et ça m'a fait quelque chose au cœur.
02:22Quand mes enfants m'ont demandé « qu'est-ce que ça t'a fait ? »
02:26Il dit « il faut la mémoire pour pouvoir avancer. »
02:31Il nous faut.
02:33Il nous faut.
02:35C'est très important, le mémoire.
02:37Pour moi, la mémoire, c'est ce qui me permet d'aller plus loin.
02:41Je ne sais pas jusqu'à ce moment où je vais aller plus loin, mais pour le moment où je suis là.
02:46C'est d'accord, mon chéri.
02:49Mais c'est formidable.
02:51Je suis fier de ce que l'on peut dire, qu'ici, notre diplomatie, le personnel dans l'Ambassade,
02:59j'ai entendu des choses formidables.
03:02Aussi, le majeur d'autres qui étaient ici ont été utilisées.
03:06C'est sensationnel.
03:07Carmelo, Pepe, je ne sais pas comment vous appelez.
03:09Carmelo.
03:10C'était quelqu'un extraordinaire.
03:12Je me rappelle qu'il avait deux filles qui allaient à l'école.
03:16Et une fille qui lui donnait le numéro de téléphone de ma grand-mère.
03:20Elle téléphonait.
03:21Quand elle rentrait de l'école, elle disait « votre grand-mère va à l'école. »
03:25C'est fantastique.
03:26Et M. Banis, qui était l'Ambassadeur à l'époque, c'était aussi très bien.
03:30M. Biller, c'était aussi très bien.
03:32Et M. Guillaume, qui était d'être là.
03:37Le handicap, c'est un vol important.
03:41Oui.
03:42Bon, mais c'est simple ça.
03:44Et c'est bien que ça reste aussi.
03:47Je sais.
03:48Je comprends pour nous qu'il faut tomber la page.
03:50Mais c'est bien que les choses restent comme le pérédicte qu'il est apaisé, mais qu'il est là, qu'il y est, qu'il faut garder comme dans ses œuvres aussi.
04:00Le fait de tout ce qui a été fait avec vous, hein. Je parle pas du régime, hein.