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  • 23/06/2025
Sonia Mabrouk reçoit les acteurs de l'info du jour, nos experts et nos journalistes dans #MidiNews

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Transcription
00:00:00Bonjour à tous et bienvenue à vous pour Midi News en direct.
00:00:04Bien sûr, voici le programme du jour.
00:00:06Frappe en ce moment d'Israël sur le QG des gardiens de la révolution,
00:00:11l'intervention, le tout après l'opération américaine
00:00:14qui a permis une destruction totale de l'arsenal nucléaire iranien,
00:00:18selon Donald Trump.
00:00:20On s'interrogera de notre côté avec nos invités sur le rôle de la France,
00:00:23notamment, ou plutôt malheureusement, l'effacement de la France,
00:00:26selon certains sortis de l'histoire.
00:00:28La France insoumise vient-elle en soutien du régime des Mollah ?
00:00:32Les députés LFI invoquent en tous les cas le droit international
00:00:35pour condamner les opérations américaines,
00:00:38mais de fait ne condamne pas le régime théocratique iranien.
00:00:42Et puis dans l'actualité en France, peut-on encore célébrer un événement
00:00:45sans qu'il y ait des violences et des agressions ?
00:00:47Le bilan de la fête de la musique parle de lui-même.
00:00:49On écoutera aussi le préfet de police de Paris, Laurent Lunez,
00:00:53qui est venu sur notre antenne défendre son action
00:00:55et affirmer que la fête de la musique s'est globalement bien passée.
00:00:59Ce qui est vrai, mais pas partout, vous le verrez.
00:01:02Et malheureusement, dans certaines zones, notamment dans la capitale,
00:01:05c'est très très mal passé.
00:01:07Voilà pour le programme.
00:01:08Je vous présente en quelques instants nos invités.
00:01:09Mais tout d'abord, il est midi pile, place au journal.
00:01:12Bonjour à vous, Somaya Labedi.
00:01:13Bonjour Sonia, bonjour à tous.
00:01:15A la une de l'actualité, au 11e jour de guerre au Moyen-Orient,
00:01:19réunion des chefs de la diplomatie européenne à Bruxelles,
00:01:22dont évidemment Jean-Noël Barraud, qui en précise les contours.
00:01:25Écoutez.
00:01:26Nous allons évidemment aborder la question de l'Iran,
00:01:30celle de Gaza et celle de l'Ukraine.
00:01:32Dans un moment où nous sommes très préoccupés par le risque d'une escalade
00:01:36qui pourrait être dévastatrice au Proche-Orient
00:01:40et avoir des conséquences très lourdes pour la stabilité du monde.
00:01:44Et c'est pourquoi nous appelons à la retenue,
00:01:47nous appelons à l'arrêt des frappes,
00:01:49nous appelons l'Iran à ne prendre aucune mesure
00:01:50susceptible d'aggraver encore une situation
00:01:53qui est d'ores et déjà extrêmement dégradée
00:01:57et qui pourrait avoir des conséquences très lourdes,
00:02:02y compris pour la France et pour l'Europe.
00:02:04Un conflit qui s'intensifie.
00:02:07Tsaël frappe le QG des gardiens de la Révolution,
00:02:10mais aussi le site nucléaire de Fordo, site de Téhéran.
00:02:13Des frappes depuis ce matin avec, je cite,
00:02:15une force sans précédent, selon un ministre israélien
00:02:18du côté de l'État hébreu, matiné rythmé par le retentissement des sirènes
00:02:22dans plusieurs régions.
00:02:23Des explosions d'ailleurs étaient entendues au-dessus de Jérusalem et d'Ajdot.
00:02:28Retour en France à présent.
00:02:30Après quatre mois de négociations,
00:02:32la balle est totalement dans le camp du patronat,
00:02:34estime Marie-Lise Léon de la CFDT,
00:02:37pour cette ultime journée du conclave sur les retraites.
00:02:40Dernière réunion des partenaires sociaux prévue en début d'après-midi
00:02:43pour tenter d'arracher un accord.
00:02:46Toutefois, les positions très éloignées entre le patronat et les syndicats
00:02:49rendent un accord peu probable.
00:02:53Et puis, on termine ce journal avec ce drame
00:02:55qui pourrait être en lien avec le narcotrafic dans le Vaucluse.
00:02:58Deux morts suite à une fusillade lors d'un mariage qui s'est tenu dans la petite commune de Goult.
00:03:03Précision de Kylian Salé.
00:03:06Dans ce village huppé du Luberon, on n'est pas habitué à ce genre de fait.
00:03:10À 4h30 du matin ce samedi, un mariage touche à sa fin dans la salle communale.
00:03:15Le couple de mariés monte dans une voiture avec un enfant de 13 ans.
00:03:18Un autre véhicule arrive par l'arrière, les bloque et ouvre le feu.
00:03:22Des tirs sont échangés entre les deux voitures.
00:03:24La mariée de 27 ans décède ainsi que l'un des assaillants.
00:03:27Le marié de 25 ans et l'enfant de 13 ans sont gréavement blessés.
00:03:31Pour le maire de la commune, cette fusillade pourrait avoir un lien avec le trafic de drogue.
00:03:35Je n'écarte rien.
00:03:36Nous sommes à proximité de communes sans les citer.
00:03:41Malheureusement, on a déjà connu des événements de ce type.
00:03:43Je suis à la fois triste de voir ce que ça se passe maintenant dans nos villages.
00:03:50Je suis en colère, je suis révolté.
00:03:54La salle des fêtes de ce petit village avait été réservée depuis le mois de mars par le couple.
00:03:59La salle des fêtes avait été louée dans le cadre de mariage par des personnes qui n'habitent pas sur la commune.
00:04:06La commune a cette salle des fêtes et qu'on met à disposition pour ceux qui le souhaitent.
00:04:10Selon le maire, les deux mariés étaient originaires de Cavaillon et d'Apte, deux villes voisines.
00:04:16Pour retrouver les suspects, 65 membres des forces de l'ordre et un hélicoptère sont mobilisés.
00:04:21Voilà ce qu'on pouvait dire de l'actualité à midi, Sonia.
00:04:24Merci, Sonia.
00:04:25Je vous dis à tout à l'heure pour le rappel des titres.
00:04:28Je suis entourée d'un plateau de qualité.
00:04:30Je remercie le journaliste Paul Amard d'être avec nous.
00:04:32Bonjour à vous.
00:04:33Merci de votre présence.
00:04:35Je salue Sarah Saldemar.
00:04:36Bonjour, Sonia.
00:04:36Notre spécialiste des questions internationales Harold Iman est avec nous.
00:04:40Arthur Devatrigan est également présent pour Midi News.
00:04:43Judith Vintraub, que je salue, qui nous fait l'amitié d'être là.
00:04:46Tout comme Lise Benkeemoun.
00:04:47Merci de votre présence, chère Lise, correspondante CNews en Israël.
00:04:51Commençons par cette information.
00:04:54Il n'est pas étonnant qu'il y ait maintenant des frappes de tous côtés.
00:04:57Des frappes israéliennes très ciblées, sans précédent, dit-on et lit-on sur cette urgent AFP.
00:05:03Mais directement, Lise Benkeemoun, cette fois sur le QG des gardiens de la révolution.
00:05:08Quel signe faut-il y voir que cette fois-ci on attaque directement, alors pardonnez-moi ce jeu de mots, le cœur du réacteur ?
00:05:15Oui, c'est tout à fait ça, Sonia.
00:05:17Et c'est une évidence depuis le début que l'Iran vise des civils et qu'Israël vise le régime répressif de l'Iran.
00:05:26Et le cœur des gardiens de la révolution, c'est évidemment très symbolique.
00:05:30Ils ont aussi frappé la prison des vins, mais pas les bâtiments où sont les détenus.
00:05:34On sait que c'est une prison dans laquelle sont détenus beaucoup de dissidents anti-régime des Mollahs.
00:05:40Donc l'idée c'est aussi de leur permettre peut-être de s'évader de cette prison où on torture des dissidents depuis des années.
00:05:47Et puis de toute façon, la riposte israélienne, elle était inévitable,
00:05:51étant donné qu'on est face à des frappes qui ont repris aussi beaucoup contre les Israéliens.
00:05:55Il y a eu cinq nouvelles salves aujourd'hui.
00:05:58De nouveau, 15 missiles balistiques qui ont touché Israël.
00:06:01Des chutes de missiles ou de morceaux de missiles, notamment sur le centre.
00:06:06Pour l'instant, il n'y a pas de blessés, il n'y a que des dégâts.
00:06:09Tant mieux et heureusement qu'Israël a un système technologique qui arrête cela.
00:06:13Mais c'est très stressant pour les Israéliens qui déjà n'ont pas dormi.
00:06:17Vous le savez, n'ont pas dormi non plus depuis des semaines.
00:06:19Et qui en plus, là, ont eu des problèmes à comprendre ce qui se passait.
00:06:23Parce qu'il faut savoir qu'il y a deux alertes maintenant.
00:06:25Il y a une alerte qui vous dit « Allez près dans l'abri ».
00:06:27Et ensuite, il y a une alerte qui vous dit « Rentrez dans l'abri, c'est maintenant ».
00:06:31Et ensuite, vous attendez le SMS qui vous dit « Vous pouvez sortir ».
00:06:34Et là, ce matin, on ne sait pas très bien s'il y a eu un hacking de l'Iran sur ce système.
00:06:38Mais il y a des gens qui n'ont reçu que la première alerte.
00:06:40Et qui ensuite ne voyaient pas venir l'alerte pour dire « Rentrez dans l'abri ».
00:06:44Donc certains sont rentrés, certains ne sont pas rentrés.
00:06:46Entre-temps, ils entendaient des boums horribles.
00:06:48Puisque forcément, il y a eu les interceptions ou les chutes qui tombaient jusque derrière chez eux.
00:06:53Donc il y a aussi un vrai stress permanent pour les Israéliens.
00:06:57Et donc, il faut que les Israéliens frappent en face des choses très importantes.
00:07:02Et je finis là-dessus.
00:07:03C'est un petit symbole, mais je pense que c'est important.
00:07:05Le ministre de la Défense a aussi demandé à frapper l'horloge qui se trouve à Téhéran.
00:07:10Et qui donne normalement le timing de l'extinction de l'État d'Israël.
00:07:13L'effacement d'Israël, de la carte, comme promis par le régime des Mollas.
00:07:18Merci, Lise.
00:07:19Effectivement, vous parlez de ce potentiel hacking.
00:07:22Donc bataille militaire, bataille aussi technologique.
00:07:26Et puis bataille, si je puis dire, politique.
00:07:27En tous les cas, de la tête du régime.
00:07:29Paul Amar, vous l'avez dit il y a quelques jours.
00:07:31Et on va voir que la classe politique française est divisée sur ce sujet.
00:07:34Il s'agit aussi de couper la tête du régime.
00:07:36Est-ce que là, de manière assez claire, finalement, potentiellement, on pourrait y arriver ?
00:07:42Peut-être, mais c'est une situation pour le moins étrange.
00:07:46Une situation complètement asymétrique.
00:07:47Voilà un pays tout petit, pas plus grand que la Bretagne, qui s'appelle Israël.
00:07:51Qui est dos au mur ou dos à la mer.
00:07:53Qui pourrait d'ailleurs faire preuve de créativité.
00:07:59Ou parfois même d'audace en faisant des coups particuliers.
00:08:02Comme le ferait des terroristes.
00:08:03Mais qui se comporte comme une armée régulière.
00:08:05Qui tente d'affaiblir militairement l'Iran.
00:08:07Et voilà l'Iran.
00:08:08Un immense pays.
00:08:0990 millions d'habitants.
00:08:10Trois fans, la France.
00:08:12Mais qui se comporte comme une entité terroriste.
00:08:14L'armée israélienne frappe des cibles que vous avez citées très précises.
00:08:18Pour affaiblir le régime, c'est clair.
00:08:20Et peut-être pour le faire tomber.
00:08:22Et l'Iran cible délibérément des civils.
00:08:25On est dans cette situation avec un Iran relativement affaibli.
00:08:28Qui fait du mal aux Israéliens et aux peuples israéliens.
00:08:31Mais qui est affaibli notamment par les frappes américaines dans la nuit de samedi à dimanche.
00:08:36Et qui aura peut-être du mal à se relever de ces frappes.
00:08:40Bien que, bien que, le conseiller spécial de l'Ayatollah Khameini ait dit qu'il dispose encore d'un stock très important d'uranium.
00:08:47450 kilos.
00:08:48Et qu'il pourrait faire beaucoup de mal avec ce stock.
00:08:50Etats-Unis, Iran, Israël.
00:08:53Et il est vrai, et on peut dire que ça fait mal, la France, je vais dire l'Europe, mais plus singulièrement la France effacée.
00:09:00Comment vous expliquez, Judith Vintraub, que la France soit à ce point désynchronisée par rapport à la marge du monde ?
00:09:06Comment vous expliquez que l'Europe, et plus singulièrement là encore notre pays, joue les seconds rôles dans une région aussi stratégique.
00:09:12Que nous connaissions parfaitement, je le mets au passé, le proche et le Moyen-Orient.
00:09:16Alors, la position de la France avait commencé à s'affaiblir bien avant Emmanuel Macron.
00:09:23Je ne veux pas lui faire porter sur les épaules toute la responsabilité de ce phénomène-là.
00:09:30Mais il a quand même grandement contribué à l'accélérer.
00:09:34D'une part, par des préoccupations de politique intérieure complètement à côté de la plaque.
00:09:41Emmanuel Macron a un fantasme de la rue arabe qui serait prête en France, la rue arabe en France,
00:09:49qui serait prête à quasiment prendre les armes si, dans sa politique, il ne renvoyait pas systématiquement dos à dos la démocratie qu'est Israël.
00:10:01Et ses divers assaillants, y compris la théocratie iranienne, ça l'obsède.
00:10:08On sait qu'il a des conseillers qui l'encouragent dans cette obsession.
00:10:12Et puis il y a, je pense, une incompréhension totale qui est liée, à mon avis, à la façon dont il se voit lui.
00:10:21Vous savez, quand on parle à certains...
00:10:23De ce qui se joue dans le monde ?
00:10:24Oui, quand on parle à certains...
00:10:26Donc un présent qui sait tout, mais qui ne comprend pas grand-chose ?
00:10:28Voilà, mais parce que c'est le narcissisme appliqué à la géopolitique.
00:10:33Quand on parle à certains de ses conseillers,
00:10:36je pense notamment à un dont je ne peux pas dire le nom, mais qui est vraiment proche.
00:10:39On l'a identifié.
00:10:40Qui dit le problème avec Emmanuel, c'est qu'il ne perçoit pas la réalité comme nous.
00:10:45C'est un peu ennuyeux.
00:10:46Il ne se perçoit pas, on voit bien qu'il ne mesure absolument pas les conséquences de sa propre impopularité,
00:10:55son discrédit dans la population française.
00:10:59C'est pareil, il voit le monde comme un truc qui tourne autour de lui et où il continue.
00:11:04Je ne cherche pas à personnaliser pour la personne d'Emmanuel Macron, mais il incarne la voie de la France.
00:11:08Il trouve que c'est quand même lui qui incarne la France.
00:11:09Expliquez-moi encore, on peut multiplier les conseils de défense, on peut en appeler au droit international,
00:11:14on peut invoquer l'ONU pour la marse.
00:11:15Mais la question est de savoir, est-ce que la France, vraiment, moi je me suis interrogée,
00:11:18est-ce qu'on est armé, pas seulement avec, évidemment, notre armement,
00:11:22est-ce qu'on est armé pour réagir dans ce monde de prédateurs ?
00:11:25Non, non, non, pardon, et vous avez raison de le dire, il faut incarner.
00:11:29Il s'agit d'Emmanuel Macron, qui n'est plus que spectateur, pour reprendre le mot de Raymond Aron,
00:11:34spectateur engagé, spectateur sans conteste, engagé du mauvais côté.
00:11:38Et la France est aujourd'hui hors jeu.
00:11:41Quand on a entendu la déclaration du président iranien samedi,
00:11:44quand il a dit, de toute façon, quoi qu'il arrive, on continuera notre programme nucléaire.
00:11:49Et dans le même temps, si j'ose dire, pardon,
00:11:51Emmanuel Macron continue de vouloir négocier avec ce régime.
00:11:54Vous savez, Trump, avec ses outrances, parfois cash, parfois trash,
00:12:00pratique ce que Kissinger avait théorisé, la réelle politique.
00:12:03Emmanuel Macron, si j'ose cette expression anglo-saxonne qu'il affectionne,
00:12:06lui, il est dans la dream politique.
00:12:09La politique rêvée, et je dis ta raison, telle qu'il voudrait la voir.
00:12:13Il est hors jeu, définitivement.
00:12:16Il n'a pas le logiciel que devrait avoir un diplomate chevronné.
00:12:20Et il est impuissant à vouloir changer le monde.
00:12:23Il a, en quelque sorte, surestimé, grisé par sa victoire de 2017, puis 2022, par défaut.
00:12:29Il a surestimé sa capacité d'influence.
00:12:31Privé de cette influence sur la scène intérieure, désormais depuis la dissolution,
00:12:36il a essayé d'influencer le monde.
00:12:37On voit le résultat, moqué par Trump, humilié par Poutine, ignoré par les Iraniens,
00:12:43devancé par le chancelier allemand qui, lui, ose dire les choses,
00:12:47avec un Premier ministre britannique qui se pose aussi en rival de Macron.
00:12:53Quel gâchis ! Quel gâchis pour lui, quel gâchis pour nous !
00:12:57Quand Trump se moque de Macron, il se moque de vous, de moi, de nous, de la République française.
00:13:01Vous avez parlé de Kissinger, on pourrait dire l'Europe, quel numéro ?
00:13:04La France, quel numéro ?
00:13:06C'est vrai, un pays ne repose pas seulement sur un budget,
00:13:09il repose aussi sur un esprit de défense.
00:13:12Où est cet esprit, si je puis dire ?
00:13:13Écoutons, par exemple, la déclaration ce matin de Jean-Noël Barrault,
00:13:17le ministre des Affaires étrangères.
00:13:18Qu'on comprenne comment expliquer, qu'on parle de négocier.
00:13:21Ça fait combien d'années qu'on essaye de négocier,
00:13:24qu'on essaye de dénucléariser l'Iran ? Combien ?
00:13:2723 ans.
00:13:2823 ans.
00:13:29Écoutons le ministre des Affaires étrangères.
00:13:31Nous allons évidemment aborder la question de l'Iran,
00:13:35celle de Gaza et celle de l'Ukraine.
00:13:37Dans un moment où nous sommes très préoccupés par le risque d'une escalade
00:13:42qui pourrait être dévastatrice au Proche-Orient
00:13:45et avoir des conséquences très lourdes pour la stabilité du monde.
00:13:49Et c'est pourquoi nous appelons à la retenue,
00:13:52nous appelons à l'arrêt des frappes,
00:13:54nous appelons l'Iran à ne prendre aucune mesure
00:13:55susceptible d'aggraver encore une situation qui est d'ores et déjà extrêmement dégradée
00:14:02et qui pourrait avoir des conséquences très lourdes,
00:14:07y compris pour la France et pour l'Europe.
00:14:09Écoutons et Harold, vous réagirez juste après ce qu'a dit ce matin l'eurodéputé François-Xavier Bellamy.
00:14:15C'est-à-dire qu'il faut se rendre compte qu'au moment où le président français,
00:14:18alors ça a célébré la fête de la musique, c'était ce jour-là,
00:14:22et bien les avions, les bombardiers américains étaient en route,
00:14:25que la France n'a été ni partie prenante ni informée.
00:14:29La France, l'Europe sont devenus les spectateurs d'une histoire qui s'écrit sans eux.
00:14:33Et ce n'est pas une fatalité.
00:14:35Pour ma part, ça fait des années que je le dis.
00:14:37Et je crois que le grand défi pour les pays européens aujourd'hui,
00:14:40pour la France en particulier, c'est de retrouver les moyens de maîtriser leur destin.
00:14:45Je le dis, je le répète, il faut que ça devienne maintenant une réalité concrète.
00:14:49Il faut qu'on investisse dans ce qui nous permettra de retrouver la capacité d'agir.
00:14:53Et je me permets de dire que ce que nous voyons aujourd'hui, sous nos yeux,
00:14:58c'est que la situation dans laquelle nous sommes n'a rien d'une fatalité.
00:15:01On nous a expliqué pendant très longtemps qu'on était maintenant trop petits pour peser,
00:15:05que notre PIB dans l'économie internationale était devenu trop léger,
00:15:10que nous n'avions plus le poids lourd qui permettait d'agir en première ligne.
00:15:14Mais c'est faux.
00:15:15Regardez un pays comme Israël.
00:15:17Ce n'est pas par son PIB dans le monde qu'Israël aujourd'hui existe.
00:15:21Ce n'est pas par la surface de son pays qu'Israël pèse.
00:15:24Mais Israël est un pays qui s'est donné les moyens de décider de son avenir.
00:15:28Réaction, Lisbeth Benkemon.
00:15:30Je trouvais, il n'y a aucune surprise là-dedans,
00:15:34mais c'est vrai que j'espérais qu'en Europe, il y ait un peu plus de prise de conscience
00:15:39et que la France, justement, se rende compte qu'elle était un peu isolée.
00:15:42Mais ce n'est pas tout à fait le cas.
00:15:43On entendait Ikaya Kalas, la chef de la diplomatie européenne,
00:15:46elle est sur le même genre de position, pas d'escalade, etc.
00:15:50Il se trouve que moi, je suis souvent à Bruxelles pour le travail.
00:15:54Et alors, on peut se dire, la Belgique, c'est un petit pays,
00:15:56ça n'a pas tellement d'importance, etc.
00:15:57Mais moi, je peux vous dire que tous les jours au Parlement européen,
00:16:01il y a du lobbying, d'une efficacité effrayante de la part des islamistes,
00:16:07de la part des réseaux des frères musulmans,
00:16:09de la part de la République islamique d'Iran elle-même.
00:16:13Et au bout d'un moment, je suppose que ça marche,
00:16:15que ça imprègne les esprits.
00:16:16On finance en partie des institutions sous couvert de valeurs européennes.
00:16:23Les islamistes savent très bien rentrer dans les failles de la démocratie.
00:16:26La taquilla.
00:16:27Non, justement, Lise a parfaitement raison sur les institutions européennes sur l'Europe.
00:16:31Mais je regardais par exemple la déclaration du ministre de la Défense allemand,
00:16:37Oskar Pistorius.
00:16:38Qu'est-ce qu'il a dit en même temps que Jean-Néon Barraud s'exprimait en disant
00:16:42« Oh là là, pas d'escalade, arrêtons tout ».
00:16:45Pistorius a dit « Les Américains ont pris leurs responsabilités.
00:16:49Ce qui arrive est une bonne nouvelle pour le Proche et le Moyen-Orient et pour l'Europe ».
00:16:54Mais la question, Harold, on a parlé un petit peu de la désynchronisation de la France.
00:17:00Véritablement, la distorsion nous explose au visage.
00:17:02C'est rare quand même que dans un temps aussi concentré,
00:17:06on voit des pays aussi divisés alors que c'est historique.
00:17:08Est-ce qu'on peut rappeler par exemple, dans la région,
00:17:11vous avez vu les communiqués des pays arabes ?
00:17:14C'est du bout des lèvres, la condamnation.
00:17:15Je pense qu'elle a fait davantage condamner les frappes américaines que certains paysages.
00:17:20Pardonnez-moi.
00:17:21L'Égypte, la Jordanie, les Émirats arabes unis, le Qatar.
00:17:25Sur ça, je suis d'accord.
00:17:26C'est sur le reste où je partage moins votre avis, enthousiasme.
00:17:29C'est une question.
00:17:30Enthousiasme, c'est le bon mot.
00:17:33Je suis assez surpris, honnêtement.
00:17:35J'enlève Emmanuel Macron, même si comme toutes les horloges cachées
00:17:40peuvent donner l'heure deux fois par jour, la bonne heure.
00:17:43Monsieur Barraud, j'enlève du jeu.
00:17:46Au-delà de ça, je n'entends jamais quels sont les intérêts de la France dans ce conflit.
00:17:51Je comprends très bien les intérêts d'Israël.
00:17:54Mais est-ce qu'on peut imaginer que parfois, il y a des divergences
00:17:56entre les intérêts français et les intérêts israéliens ?
00:17:59Évidemment.
00:18:00Déjà, première chose.
00:18:02Alors qu'un barbu enturbané un peu énervé, un peu violent,
00:18:05n'est pas la bande nucléaire, ça ne me dérange pas.
00:18:07Au contraire.
00:18:08Mais là, j'ai l'impression qu'on passe plutôt à la suite.
00:18:10C'est-à-dire, est-ce qu'il faut renverser ce régime ou pas ?
00:18:12Et quand Israël attaque Téhéran et le centre des Pazaran
00:18:16ou des amis de Khomeini, évidemment, a priori,
00:18:19c'est plus pour renverser le régime que pour arrêter le nucléaire.
00:18:24Or, moi, d'un point de vue français, la menace principale,
00:18:28ce n'est pas l'Iran.
00:18:29Ça s'appelle la submersion migratoire, comme a dit le Premier ministre.
00:18:32Or, pardon, on a suffisamment payé cher pour savoir que les déstabilisations...
00:18:37La comparaison ne vaut pas raison, on peut parler de des sujets...
00:18:39Non, non, non, pardon.
00:18:40Les déstabilisations des régimes créent des vats migratoires.
00:18:43Et vous parlez des frères musulmans.
00:18:45Mais les frères musulmans, ils marchent pour quoi en France ?
00:18:46Pourquoi ils s'infiltrent ?
00:18:47C'est parce qu'ils ont des bataillons de personnes pour répéter.
00:18:51Et ces bataillons de personnes arrivent par les flux migratoires,
00:18:53par des déstabilisations.
00:18:55Par la Libye, on a intervenu, on a vu le résultat.
00:18:58L'Irak, on voit le résultat.
00:19:00Donc, pardon de ne pas vivre en France.
00:19:04Le fait de ne pas participer à des renversements de régime,
00:19:07on a suffisamment payé cher pour que ce n'était pas forcément le bonheur.
00:19:09Donc, déstabilisation du régime, vague migratoire, vous craignez véritablement une submersion.
00:19:15Et je rappelle qu'on a deux otages dans les prisons en Téhéran.
00:19:18Pardonnez-moi, en ce qui concerne l'Iran, cher monsieur, la vague migratoire a déjà eu lieu.
00:19:23Elle a eu lieu en 1979.
00:19:24Quand Khomeini, aidé par Valéry Giscard d'Estaing à France et Jimmy Carter aux Etats-Unis,
00:19:30est revenu triomphalement en Iran.
00:19:33Et à ce moment-là, il s'est mis à tuer quasiment tous ses opposants.
00:19:36Et des Iraniens ont choisi la France.
00:19:39De nombreux Iraniens ont choisi la France.
00:19:40Ils sont devenus des migrants, des immigrés en France.
00:19:43Aujourd'hui, ils sont ingénieurs, physiciens, musiciens.
00:19:48Enfin, ils ont des postes magnifiques.
00:19:50Ils adorent la France, tout autant qu'ils adorent leur pays.
00:19:53Et ils nous disent eux-mêmes que 90% de la population iranienne veut la chute du régime.
00:20:02Donc, si j'étais la France...
00:20:03Que la population iranienne veut la chute du régime, je n'en doute pas une seconde.
00:20:06Mais pardonnez-moi, mais...
00:20:07Je ne suis pas iranien.
00:20:08Mais c'était pas une immigration.
00:20:08Pardonnez-moi, mais la morale passe parfois devant les intérêts.
00:20:14Et si j'étais la France...
00:20:15Pardon ? La morale passe devant les intérêts ?
00:20:16Parfois, devrait passer.
00:20:17Je termine simplement sur ce point-là.
00:20:19Je termine la morale devant les intérêts.
00:20:20On dirait...
00:20:21La discours gauchiste qui nous a amené...
00:20:23Non, pas du tout.
00:20:23Pas du tout.
00:20:24Pas du tout.
00:20:25Emmanuel Macron.
00:20:26Emmanuel Macron.
00:20:27Le discours de BHL et d'Enthoven en Libye.
00:20:28Emmanuel Macron.
00:20:29Emmanuel Macron.
00:20:30Comment on fait des attaques personnelles comme ça ?
00:20:32BHL, il est barésien en Israël.
00:20:33Mais pas du tout.
00:20:35Il s'est déplacé.
00:20:37À chaque fois, il s'est déplacé.
00:20:38Il a fait beaucoup pour les pays qu'il a visités.
00:20:40Vous lancez des attaques personnelles contre Bernard Rolier.
00:20:43C'est vrai qu'en Libye, on le remercie.
00:20:45En Irak, on le remercie.
00:20:46Vous avez entendu Emmanuel Macron parler des droits de l'homme.
00:20:50Je ne dis absolument pas qu'il faut tout faire pour conserver les moulages.
00:20:52Avant de réfléchir aux intérêts d'Israël et du peuple iranien,
00:20:55je réfléchis en tant que Français aux intérêts français.
00:20:57Mais là, le Français ne le fait pas.
00:20:58Et donc, j'essaie de raison garder des restants enthousiastes.
00:21:01Vous vous recroquevilliez.
00:21:04La France n'a aucune influence à l'extérieur.
00:21:07Aucun rôle.
00:21:08Aucune mission.
00:21:09Rien.
00:21:09Non, je ne dis pas ça.
00:21:10L'enthousiasme des chutes du régime.
00:21:13Quelques secondes, quelques minutes, raison garder, c'est pas mal.
00:21:16Un, il n'y a pas d'enthousiasme.
00:21:18Deux, la question est mal posée.
00:21:20La question, c'est pour empêcher, non pas un barbu énervé d'éliminer Israël,
00:21:25mais des barbus énervés de mettre le monde à feu et à sang,
00:21:29puisque c'est ce dont il s'agit.
00:21:31Quelle est la meilleure méthode ?
00:21:33Est-ce qu'on peut le faire en gardant le régime ?
00:21:36Chose contente depuis pratiquement 25 ans.
00:21:40La réponse est non.
00:21:41L'expérience a montré que la diplomatie avec les Mollas ne fonctionnait pas.
00:21:46Je suis désolée.
00:21:46Au bout de 23 ans...
00:21:47Et la diplomatie sans communier, est-ce que ça peut fonctionner ?
00:21:49Parce que les passes d'Aran, pardon,
00:21:50il me semble que les passes d'Aran ne sont pas les mêmes qu'au début,
00:21:53que ce sont des hommes d'affaires avant tout,
00:21:55qui hantent le marché officiel.
00:21:57C'est des Mollas modérés.
00:21:58Non, ce n'est pas une question de Mollas modérés,
00:22:00c'est que toutes les guerres, en fait, il y a toujours des raisons d'argent.
00:22:02Et que pour négocier avec des gens,
00:22:03ceux qui ont des intérêts financiers et les passes d'Aran,
00:22:05c'est ceux qui contrôlent les ports, les aéroports,
00:22:07qui sont clandestins,
00:22:09où ils font du trafic de drogue, du trafic d'alcool,
00:22:12et tout le trafic officiel.
00:22:14Je vous rappelle qu'il n'y a pas si longtemps,
00:22:15ils ont commandé en France des usines françaises pour construire un métro.
00:22:18Ce n'est pas des hommes d'affaires, c'est des terroristes.
00:22:20C'est une très grosse différence, Arthur.
00:22:21Ce sont aussi des hommes d'affaires.
00:22:23Je ne dis pas qu'elles sont les deux.
00:22:25C'est des terroristes et des hommes d'affaires.
00:22:26Mais ce n'est pas d'abord des hommes d'affaires.
00:22:28Ce n'est pas des gens qui vont faire une immigration.
00:22:29Vous pensez que parce que la France n'intervient pas,
00:22:31qu'il n'y aura pas une immigration ?
00:22:34Est-ce que vous pensez que parce que, par exemple,
00:22:35la France n'intervient pas sur un terrain,
00:22:37donc il n'y aura pas d'exode ou d'immigration massive ?
00:22:40Les renversements de régimes qui ne sont pas préparés,
00:22:43et donnez-moi la dernière fois qu'on a renversé un régime
00:22:45et ça s'est bien passé,
00:22:46où il n'y a pas eu de vague migratoire, je suis preneur.
00:22:47Mais la vague migratoire iranienne dont Paul vous parlait,
00:22:49elle n'a pas été négative.
00:22:51Vous voyez que c'est une immigration réussie.
00:22:52Ce n'est pas une vague migratoire quand ça fait des gens
00:22:54qui ont demandé le droit d'asile.
00:22:55Ce n'est pas une vague migratoire.
00:22:56Vous ramenez tout à l'immigration et vous ne pensez pas du tout à Israël.
00:22:58Quand vous avez cette facture,
00:22:59vous avez juste un point de vue franco-français
00:23:01sans prendre en compte la dimension internationale.
00:23:04Et parce que la menace principale en France,
00:23:05ce n'est pas les mollas et les islamistes d'Iran.
00:23:09Mais vous pouvez quand même consommer à l'Europe,
00:23:11tout de même, Arthur,
00:23:12parce qu'avec les missiles balistiques iraniens,
00:23:14depuis l'ouest de l'Iran,
00:23:15vous attaquez l'Italie sans problème.
00:23:17Et l'Italie, ce n'est pas très loin de chez vous, tout de même.
00:23:19Vous attaquez très bien.
00:23:21En fait, pour l'instant, ils se dirent que ce n'est pas le cas.
00:23:23Moi, je sais qu'il y a d'autres menaces.
00:23:25Je sais qu'il fait des morts en France.
00:23:27Pardonnez-moi, mais vous faites une confusion.
00:23:30L'une menace tout le monde.
00:23:32L'une n'annule pas l'autre.
00:23:35Il y a une menace en France, c'est évident.
00:23:37Il y a une menace en Europe, c'est évident,
00:23:39liée au comportement des frères musulmans
00:23:42et à l'islamisation voulue par les frères musulmans,
00:23:44d'ailleurs télécommandée, entre parenthèses, par Téhéran.
00:23:47Mais il y a aussi une menace pour le monde.
00:23:49Depuis 1979, les slogans entendus à Téhéran,
00:23:52c'était évidemment « Abba l'antitessianiste »,
00:23:54mais aussi « Abba l'Occident ».
00:23:56Donc, cette double nace existe.
00:23:58Vous avez raison d'insister sur cette menace en France et en Europe,
00:24:02notamment la Belgique, qui est de ce point de vue absolument foutue.
00:24:05Vous avez raison, mais pour autant,
00:24:07n'occultez pas la menace pour le monde,
00:24:09pas seulement pour Israël,
00:24:10pour le monde d'un pays qui est un pays terroriste
00:24:13et qui détiendrait la bombe nucléaire.
00:24:15En fait, ça me paraît évident.
00:24:16Mais je vous dis, sur le nucléaire,
00:24:17je suis ravi qu'on bombarde et qu'on élimine l'arme nucléaire.
00:24:22De ce côté-là, je suis ravi.
00:24:24Je dis « changement de régime ».
00:24:25Je peux vous donner des exemples.
00:24:26Pour le printemps arabe,
00:24:28on sait que l'Occident a facilité le soulèvement
00:24:31et que des régimes sont tombés.
00:24:33Après, ça a donné un hiver islamiste.
00:24:35Ce n'est pas un bon exemple de changement de régime qui arrive.
00:24:40J'attends le bon exemple du changement de régime.
00:24:42Donnez-moi un exemple du changement de régime.
00:24:43Oui, le régime nazi.
00:24:44Oui, le régime nazi.
00:24:46Les alliés se sont posés des questions.
00:24:49Même les villes normandes,
00:24:50il y avait quelque chose de sacrificiel
00:24:51dans le comportement des Français
00:24:53qui ont accepté d'être bombardés en 1944
00:24:55pour simplement être libérés du joug nazi.
00:24:57Voilà un changement de régime.
00:24:58Déjà, je ne pense pas que les normands aient accepté.
00:25:01Ils n'ont pas eu le choix, premièrement.
00:25:02Et vous avez raison de rappeler que ça fait 20 000 à 25 000 morts,
00:25:04les guerres qui ont toujours des morts civiles.
00:25:06Et pardon, mais le régime nazi,
00:25:08je vous rappelle que les nazis ont envahi la France,
00:25:10envahi la Pologne, envahi la Belgique.
00:25:13Donc, ce n'est pas un État extérieur
00:25:15qui va décider de quel régime va être changé dans un pays.
00:25:19Les nazis ont envahi l'Europe.
00:25:21C'est pourquoi il y a une réponse.
00:25:23Et une réponse à des résistances intérieures.
00:25:25Vous avez beaucoup d'argument.
00:25:26Oui, tout à fait.
00:25:26Les islamistes ont aussi envahi l'Europe
00:25:28sur ordre de Téhéran et d'autres commandements islamistes.
00:25:33Je suis envahi l'Europe.
00:25:33Pardonnez-moi.
00:25:34C'est passionnant,
00:25:34parce que je ne pensais pas que ça allait,
00:25:36sur ce sujet-là, effectivement, s'enflammer.
00:25:38Vous me direz, franchement, là,
00:25:40par exemple, Éric Ciotti,
00:25:41qui affirme que le gouvernement,
00:25:43c'est un gouvernement municois,
00:25:44parce que la France,
00:25:45à travers Emmanuel Macron et Jean-Noël Barraud,
00:25:47a dit que ce n'est pas comme ça
00:25:49qu'on aurait dû intervenir.
00:25:50Vous l'avez fait pour la Russie aussi.
00:25:51On dirait que vous dites un peu non.
00:25:53On parlera de l'Arménie, si vous voulez, après.
00:25:55Une courte pause.
00:25:56Et la parole à Harold.
00:25:59Je parlais de Munich.
00:26:01Le débat est enflammé sur le plateau de Midi News.
00:26:04On va continuer à en parler.
00:26:05Je vous rappelle que des frappes israéliennes
00:26:07sans précédent
00:26:08ont été tirées sur le QG
00:26:11des gardiens de la Révolution.
00:26:13On va également évoquer
00:26:14la classe politique française
00:26:16qui se divise sur le sujet.
00:26:18Mais tout d'abord,
00:26:18le rappel des titres avec vous, Somaya.
00:26:20Et elle a une de l'actualité, Sonia.
00:26:22Vous en parliez.
00:26:23Plusieurs sites stratégiques
00:26:24dans le viseur de Tzal
00:26:25depuis la mi-journée.
00:26:26Le quartier général des gardiens de la Révolution.
00:26:28La prison des vins
00:26:30connue pour la détention des prisonniers politiques.
00:26:33Et donc, vous découvrez les images à l'écran.
00:26:35Mais aussi le site nucléaire de Fordo,
00:26:37au sud de Téhéran.
00:26:39Du côté de l'État hébreu,
00:26:40matinée rythmée par le retentissement des sirènes
00:26:42dans plusieurs régions.
00:26:43Des explosions ont d'ailleurs été entendues
00:26:45au-dessus de Jérusalem et d'Ajdot.
00:26:47Au moins 7 morts et une vingtaine de blessés
00:26:50suite à des bombardements massifs de missiles et de drones
00:26:53dans la nuit sur Kiev et sa région.
00:26:55Des frappes sur des zones résidentielles,
00:26:57des opistos,
00:26:58mais aussi des équipements sportifs.
00:27:00Au total,
00:27:00350 de drones et 16 missiles ont été tirés,
00:27:03selon Vladimir Zelensky,
00:27:05qui a annoncé dans la foulée
00:27:06se rendre au Royaume-Uni
00:27:07pour discuter avec les alliés de l'Ukraine.
00:27:10Et puis les Jeux olympiques et paralympiques de Paris
00:27:12ont coûté près de 6 milliards d'euros
00:27:14de dépenses publiques,
00:27:15annonce la Cour des comptes
00:27:16dans une première estimation.
00:27:17Dans le détail,
00:27:18près de 3 milliards pour l'organisation,
00:27:20dont 1,4 milliard rien que pour la sécurité
00:27:23et un peu plus de 3 milliards d'euros
00:27:25pour les infrastructures.
00:27:26Soit un montant bien au-delà
00:27:28de ce qu'avait annoncé le premier président,
00:27:30Pierre Moscovici, en mars dernier,
00:27:31équitablé sur 3, 4 ou 5 milliards d'euros.
00:27:35C'est de résumer l'argumentaire d'Arthur de Vatrigan
00:27:38qui nous pousse au débat.
00:27:40Est-ce que cette guerre est la nôtre ?
00:27:41On va en parler.
00:27:42On va tout d'abord retrouver Thibaut Marchoteau
00:27:44qui est dans le sud d'Israël.
00:27:47Thibaut, il y a eu des dégâts importants
00:27:48près d'une installation stratégique
00:27:50du réseau électrique,
00:27:51non loin de là où vous vous trouvez.
00:27:53Est-ce que vous pouvez nous raconter
00:27:55ce que vous avez vu ?
00:27:59Mais écoutez, Sonia, effectivement,
00:28:01il y a eu des dégâts dans le sud d'Israël
00:28:03avec un missile qui est tombé
00:28:04lors des 5 salves de ce matin.
00:28:06Je vous rappelle que dès 3h du matin,
00:28:08à Tel Aviv, les alarmes ont retentit.
00:28:10Et toute la matinée, il y a eu plusieurs salves
00:28:12partout dans le pays.
00:28:13Et nous nous trouvons avec Sacha Robin
00:28:15justement sur le lieu d'impact
00:28:16de l'un de ces missiles
00:28:18dans le sud d'Israël.
00:28:20Et c'est un centre électrique
00:28:21qui a été touché.
00:28:23Et vous le voyez,
00:28:24les dégâts,
00:28:25ils sont assez importants,
00:28:26des dégâts matériels
00:28:27avec un mur qui a été complètement soufflé
00:28:29par l'impact de missiles
00:28:30avec ce cratère que vous voyez
00:28:31au centre de l'image.
00:28:33Et tous ces câbles électriques
00:28:35qui sont donc endommagés,
00:28:37on parle de plusieurs milliers d'Israéliens
00:28:38qui seraient privés d'électricité.
00:28:40Et vous le voyez,
00:28:41cette fois-ci,
00:28:42au fond de l'image,
00:28:43ces spécialistes,
00:28:45ces techniciens
00:28:47qui sont à pied d'oeuvre
00:28:48très rapidement.
00:28:48Ils se sont rendus sur les lieux
00:28:50pour essayer de rétablir l'électricité.
00:28:52On sait qu'également,
00:28:53il y a eu une cellule de crise
00:28:54qui a été ouverte
00:28:55pour essayer de rétablir
00:28:56au plus rapidement l'électricité
00:28:58dans le secteur
00:28:59où nous nous trouvons
00:29:00avec Sacha Robin.
00:29:01Vous le voyez donc,
00:29:02un bilan matériel assez lourd
00:29:04pour cette salve de missiles
00:29:05de ce matin.
00:29:06Cette nouvelle riposte de l'Iran
00:29:08met un bilan humain
00:29:09quasi inexistant.
00:29:10Aucun blessé n'est à déplorer.
00:29:12Merci à vous Thibault.
00:29:13Riposte iranienne ce matin,
00:29:16riposte israélienne à l'instant.
00:29:18Le tout après l'opération américaine
00:29:20qualifiée de véritable succès
00:29:21par Donald Trump
00:29:22qui parle de destruction totale.
00:29:24Vous allez voir aussi
00:29:25que la classe politique française
00:29:26se divise.
00:29:27On va en parler avec vous,
00:29:28Harold.
00:29:29Mais regardons tout d'abord
00:29:30quelques réactions
00:29:30à l'extrême gauche.
00:29:32La France insoumise,
00:29:33Clémentine Autain,
00:29:35qui évoque un engrenage guerrier.
00:29:37D'ailleurs,
00:29:37ce n'est pas quasiment
00:29:39la même phrase
00:29:40ou la même rhétorique
00:29:42que l'exécutif français,
00:29:44qu'Emmanuel Macron.
00:29:46On va voir d'autres réactions également.
00:29:48La CGT,
00:29:49qui condamne l'intervention américaine
00:29:51contre l'Iran.
00:29:53J'aime beaucoup,
00:29:54entraîne le monde
00:29:54dans une spirale matérieure
00:29:55pour des millions de travailleurs.
00:29:57Voilà.
00:29:57La France et l'Europe
00:29:58doivent tout mettre en œuvre
00:29:59pour faire respecter
00:30:00le droit international.
00:30:02Et puis,
00:30:02à l'inverse,
00:30:03si je peux dire
00:30:03Harold Iman,
00:30:04il y a Éric Ciotti
00:30:05qui a qualifié lui
00:30:06l'attitude,
00:30:07ou en tous les cas
00:30:07la position de l'exécutif français,
00:30:09d'attitude municoise.
00:30:12Oui,
00:30:12alors Munich,
00:30:13c'est quand on cède devant
00:30:14le dictateur
00:30:15en lui donnant
00:30:16la moitié de ce qu'il voulait
00:30:17et il vous dit merci
00:30:18et puis il mange le reste
00:30:20un peu plus tard.
00:30:21Donc ça,
00:30:21c'est l'idée.
00:30:22Et l'idée,
00:30:23c'est que le seul fait
00:30:24qu'on veuille parler
00:30:25diplomatiquement
00:30:26à ce qui reste
00:30:27du régime iranien,
00:30:29il faudrait dire
00:30:29qu'on les laisserait
00:30:30vivre,
00:30:32avancer
00:30:32et continuer leur œuvre.
00:30:34Bon,
00:30:34mais ils ne sont pas
00:30:35dans la posture
00:30:35d'Hitler tout à fait
00:30:36en 1938.
00:30:39Et en fait,
00:30:41la position de M. Ciotti,
00:30:43je suppose,
00:30:43ça veut dire
00:30:43qu'on soit avec
00:30:44les Américains
00:30:45et les Israéliens
00:30:46et qu'on en termine
00:30:47avec ce régime,
00:30:48non seulement militairement
00:30:50mais politiquement,
00:30:51que tous ces têtes pensantes
00:30:54et agissantes
00:30:54comme un Khamenei
00:30:56que vous voyez
00:30:56soient éliminées,
00:30:59emprisonnées,
00:31:00en fuite totale.
00:31:02Bon,
00:31:02et ce n'est pas
00:31:03ce qui est en train
00:31:04d'arriver.
00:31:05Et la France,
00:31:05généralement,
00:31:06depuis au moins
00:31:07Jacques Chirac,
00:31:08est en train
00:31:08de se mettre
00:31:09constamment
00:31:10dans une position
00:31:10de puissance,
00:31:13d'intermédiation
00:31:14entre plusieurs
00:31:15superpuissances.
00:31:15Mais là,
00:31:16dites-moi
00:31:16quelles intermédiations
00:31:18on a fait ?
00:31:19Pardon ?
00:31:19Vous avez entièrement
00:31:20raison.
00:31:20Mais là,
00:31:21quel rôle,
00:31:22en fait,
00:31:22si vous deviez résumer
00:31:23en un mot
00:31:23le rôle de la France ?
00:31:25Le rôle ne peut plus
00:31:27marcher.
00:31:28On n'est pas devant
00:31:29des superpuissances,
00:31:30les US et l'URSS
00:31:32qu'on pourrait ramener
00:31:33à une table
00:31:33pour qu'on ne finisse pas
00:31:34tous dans l'armageddon.
00:31:36On est dans autre chose
00:31:37et là,
00:31:38ça ne joue plus
00:31:39d'être oui
00:31:40et ceci et cela.
00:31:42C'est professoral,
00:31:43parfait.
00:31:44Si on fait un cours,
00:31:44on peut absolument
00:31:46tout dérouler
00:31:48de ce qu'ils ont dit
00:31:49et le droit international
00:31:50est violé.
00:31:51Chaque seconde,
00:31:52il est violé
00:31:53ce droit international
00:31:54et en plus,
00:31:55il est contradictoire
00:31:56avec lui-même.
00:31:57Donc,
00:31:57chacun des deux côtés
00:31:57dit j'ai le droit
00:31:58international avec moi.
00:31:59Donc,
00:32:00on ne va nulle part
00:32:00avec tout ça.
00:32:01Et regardez la réaction
00:32:02parce que je pense
00:32:03que c'est les réactions
00:32:04les plus importantes
00:32:05si je puis dire
00:32:05parce que c'est le peuple
00:32:06iranien.
00:32:07On le rappelle à chaque fois
00:32:08mais c'est vrai
00:32:08grand peuple,
00:32:10grande culture,
00:32:11très longue culture,
00:32:12perse,
00:32:13évidemment,
00:32:14avec une histoire
00:32:15et puis une civilisation
00:32:16très riche.
00:32:18Regardez cette sociologue
00:32:19franco-israélienne,
00:32:21Mahna Shireli,
00:32:22qui dénonce
00:32:22l'instrumentalisation
00:32:23faite par LFI
00:32:24du conflit
00:32:24à des fins
00:32:25de promotion politique.
00:32:26Mais moi,
00:32:26à chaque fois,
00:32:26la question,
00:32:27Paul Amart,
00:32:27c'est ça infuse.
00:32:29Il ne s'agit pas
00:32:30de dénoncer,
00:32:30il s'agit de savoir
00:32:31comment aujourd'hui
00:32:32quand une partie
00:32:33de la population,
00:32:34en particulier
00:32:34des plus jeunes,
00:32:36reçoivent,
00:32:37acceptent
00:32:37et font d'ailleurs
00:32:38ce discours
00:32:39devient le leur.
00:32:40comment on fait
00:32:41par rapport à cela ?
00:32:41Quel contre-projet ?
00:32:42Comment on explique ?
00:32:43C'est compliqué,
00:32:43vous savez,
00:32:44il y a eu une jeunesse
00:32:45qui est même américaine
00:32:46qui a combattu
00:32:47contre la guerre
00:32:48au Vietnam.
00:32:49Il y a eu une jeunesse,
00:32:50c'était le combat
00:32:51de toute une jeunesse.
00:32:52Il y a eu une jeunesse
00:32:53française
00:32:54qui a combattu
00:32:56contre la guerre
00:32:56en Algérie,
00:32:57la guerre dite
00:32:58à l'époque coloniale.
00:33:00Et il y a une jeunesse
00:33:00qui est en train
00:33:01de s'emparer
00:33:01de la Palestine
00:33:02avec l'aide
00:33:03des deux LFI
00:33:04pour en faire son combat.
00:33:06Alors,
00:33:06sur la Palestine,
00:33:07il y a une certaine cohérence.
00:33:08L'extrême-gauche française
00:33:10avec une partie de la gauche
00:33:11est très attachée
00:33:13au soutien
00:33:13des masses populaires.
00:33:14Quand on voit
00:33:14que le peuple gazawi
00:33:15a soutenu le Hamas
00:33:17dans son pogrom
00:33:18du 7 octobre,
00:33:19on se souvient
00:33:19des vivas
00:33:20et des aboudissements
00:33:21quand le Hamas
00:33:21se revenait
00:33:22avec des femmes violées
00:33:24et kidnappées.
00:33:25Il n'y a pas
00:33:26d'essentialisation simplement.
00:33:27Le peuple gazawi
00:33:28qui soutient le Hamas ?
00:33:29Une grande partie.
00:33:31Contrairement au peuple iranien,
00:33:32contrairement au peuple iranien,
00:33:33on n'a pas vu,
00:33:34sans doute à cause
00:33:35de la terreur
00:33:36exercée par le Hamas,
00:33:37on n'a pas vu
00:33:38de manifestation
00:33:39anti-Hamas
00:33:39à Gaza.
00:33:41Donc,
00:33:41je peux comprendre
00:33:42la cohérence idéologique
00:33:43chez LFI
00:33:44par rapport au Gaza.
00:33:45Je peux le comprendre
00:33:46et par rapport
00:33:46au dossier palestinien.
00:33:48En revanche,
00:33:49sur l'Iran,
00:33:50sur l'Iran,
00:33:51les masses populaires,
00:33:52je l'ai dit tout à l'heure,
00:33:5390%
00:33:54veulent la chute
00:33:56du régime des Mollahs.
00:33:57Donc,
00:33:57je ne comprends pas
00:33:58la position de LFI
00:34:00et de l'extrême-gauche
00:34:00qui continuent
00:34:01de soutenir
00:34:02ce régime
00:34:03de terreur
00:34:04qui assassine
00:34:05les femmes
00:34:06et qui assassine
00:34:07les homosexuels
00:34:08et tous les opposants.
00:34:10Donc là,
00:34:10j'avoue qu'il y a
00:34:10une incohérence
00:34:11idéologique abyssale.
00:34:13Mais Sonia,
00:34:14moi,
00:34:14je trouve qu'au contraire,
00:34:15il y a une très grande
00:34:15cohérence dans le discours
00:34:16de LFI.
00:34:17À partir du moment
00:34:18où vous refusez
00:34:19d'appeler le Hamas
00:34:20une organisation terroriste
00:34:21ou pour vous,
00:34:22le pogrom du 7 octobre
00:34:23où on a assassiné,
00:34:25violé,
00:34:26décapité
00:34:26n'est qu'une résistance
00:34:28légitime,
00:34:29expliquez-moi
00:34:29pourquoi aujourd'hui
00:34:30il y a une différence.
00:34:31la complaisance
00:34:31avec le régime
00:34:32des Molas,
00:34:33elle est là
00:34:33depuis le début.
00:34:34Ce n'est pas une surprise,
00:34:36ce n'est pas un changement,
00:34:37c'est exactement
00:34:38la même ligne
00:34:39de conduite
00:34:40et c'est une ligne
00:34:41de conduite
00:34:41d'un cynisme
00:34:42sans nom
00:34:43parce que,
00:34:44contrairement aux jeunes
00:34:45dont je peux comprendre
00:34:46qu'il y a un certain
00:34:47idéalisme
00:34:49par rapport
00:34:49à la Palestine
00:34:51et là,
00:34:51en l'occurrence,
00:34:52je prendrai un exemple
00:34:53un peu simplificateur,
00:34:55mais c'est Che Guevara.
00:34:56Quand vous regardiez
00:34:57la révolution
00:34:57de Che Guevara,
00:34:58vous vous dites
00:34:58c'est magnifique,
00:34:59c'est romantique,
00:34:59c'est très bien
00:35:00et après,
00:35:01dans le terrain,
00:35:02vous regardez
00:35:02le désastre
00:35:03que ça a fait,
00:35:05et bien là,
00:35:05on est dans le même
00:35:06genre de choses
00:35:06mais par contre,
00:35:07les gens de LFI
00:35:08qui parlent,
00:35:09eux,
00:35:09ils ne sont ni jeunes
00:35:10ni idéalistes,
00:35:12ils sont foncièrement
00:35:13pro-islamistes
00:35:14et ils le savent.
00:35:16Il y a quelques jours,
00:35:17l'historien
00:35:18Georges Bensoussan
00:35:19sur ce plateau
00:35:19lors de la grande interview
00:35:20a dit
00:35:21que l'intervention
00:35:23contre l'Iran
00:35:23est légitime
00:35:24et il a dit
00:35:25que ce qui se passe
00:35:25par rapport à Gaza
00:35:26est devenu illégitime
00:35:28depuis quelques jours.
00:35:29Il a reçu
00:35:29un flot de critiques
00:35:30incroyable,
00:35:31incroyable,
00:35:32il a été qualifié
00:35:32de tous les noms.
00:35:34Est-ce qu'on peut encore
00:35:34dire cette phrase-là
00:35:35aujourd'hui ?
00:35:37Il a une partie
00:35:39de sa famille
00:35:40qui est sur place,
00:35:41qui est en Israël,
00:35:42je ne vais pas dire,
00:35:43mais qui subit
00:35:44ce qui se passe,
00:35:45il dit,
00:35:46voilà,
00:35:46c'est légitime pour l'Iran,
00:35:47ce n'est plus légitime
00:35:48pour Gaza.
00:35:50C'est un grand intellectuel,
00:35:51il est reconnu,
00:35:52je pense que c'est un
00:35:53c'est un maître,
00:35:54c'est un maître,
00:35:55vraiment.
00:35:55Est-ce que vous entendez
00:35:56ce qu'il dit ?
00:35:57Oui,
00:35:57moi j'entends ce qu'il dit
00:35:58parce qu'on voit bien
00:35:59les dégâts collatéraux
00:36:00de la guerre menée
00:36:01contre le Hamas,
00:36:03on voit bien le nombre
00:36:04considérable de victimes
00:36:05Gazaoui,
00:36:07et ça,
00:36:07on ne peut pas le nier,
00:36:08et ce serait malhonnête
00:36:10de le nier.
00:36:11Mais qui a déclenché
00:36:11cette guerre ?
00:36:12On sait bien qu'il y a
00:36:13des dégâts collatéraux
00:36:14et je tiens à dire
00:36:16que Tsaal est la seule armée
00:36:17au monde,
00:36:18au monde,
00:36:19à prévenir les civils
00:36:20quand il s'apprête,
00:36:22quand Tsaal s'apprête
00:36:22à cibler le QG du Hamas,
00:36:26même sous un hôpital.
00:36:27La seule armée au monde.
00:36:28Mais on ne peut pas non plus
00:36:29ne pas constater
00:36:30des dégâts collatéraux
00:36:32qui sont meurtriers
00:36:33et qui sont dévastateurs.
00:36:34Oui,
00:36:34le Hamas se sert
00:36:35de sa population
00:36:36comme bouclier civil.
00:36:37J'ai du mal
00:36:38tant qu'on a 50 otages
00:36:39sur place,
00:36:40qu'on vienne nous dire
00:36:41que c'est illégitime
00:36:42de continuer.
00:36:43J'ai du mal
00:36:44quand on continue
00:36:45d'être bombardé,
00:36:46quand on trouve encore
00:36:47des tunnels
00:36:48à Jabalia comme ce matin.
00:36:50J'ai du mal
00:36:50à ce qu'on vienne
00:36:51nous donner
00:36:51des leçons de morale
00:36:52quand effectivement...
00:36:53J'entends,
00:36:53mais la question,
00:36:54c'est comment faire
00:36:55en sorte d'emporter
00:36:57tout le monde,
00:36:57de gagner un projet
00:36:58dans les têtes
00:36:59si dans cette partie-là
00:37:01on n'arrive pas...
00:37:02C'est pas ça la question.
00:37:03C'est important aussi
00:37:04pour la finir.
00:37:04La bataille de la com'
00:37:06elle est perdue par Israël
00:37:07quasiment depuis le...
00:37:09Depuis la création
00:37:09de l'État.
00:37:10Ce qui ne signifie pas
00:37:10qu'on n'a pas...
00:37:12Donc, à mon avis,
00:37:13ça n'est pas ça la question.
00:37:14La question, c'est
00:37:15y a-t-il une autre méthode
00:37:17pour éliminer le danger
00:37:19existentiel
00:37:22que représente
00:37:22le Hamas pour Israël ?
00:37:24Moi, j'ai eu
00:37:25un infini respect
00:37:26et une affection
00:37:26pour Georges Bensoussan
00:37:28que je dis sans problème.
00:37:30Mais ce qui m'ennuie
00:37:32avec son argumentation,
00:37:34c'est qu'il dit aujourd'hui
00:37:35ce qu'on entend répéter
00:37:36depuis quasiment
00:37:37les débuts
00:37:38de la riposte israélienne,
00:37:39c'est maintenant
00:37:40il faut arrêter.
00:37:40Maintenant il faut arrêter.
00:37:41Oui, mais c'est la même chose.
00:37:43Oui, mais c'est la même chose.
00:37:43Oui, mais c'est la même chose.
00:37:44Non, il ne l'avait jamais dit au cyclone.
00:37:46Vous l'avez reçu comme moi.
00:37:46Quelle est l'autre méthode
00:37:48pour arrêter le Hamas ?
00:37:49La bonne question, c'est celle-là.
00:37:50Je crois que ce qu'il dit aujourd'hui,
00:37:52il n'y a plus d'utilité militaire.
00:37:54Mais moi, sur ce genre de sujet,
00:37:56un personnalité...
00:37:56Le Hamas est affaibli.
00:37:58Le Hamas est affaibli.
00:37:58Le volage est passé
00:38:00et les sites nucléaires iraniens
00:38:01sont en partie détruits.
00:38:02Le Hamas affaibli,
00:38:03ça ne veut pas dire détruit.
00:38:04Il se reconstitue.
00:38:06Voilà, il se reconstitue en permanence.
00:38:0820 000, 30 000, 40 000 personnes
00:38:10qui sont prêtes,
00:38:10qui sont peut-être moins entraînées,
00:38:12qui ont peut-être moins d'armes,
00:38:12mais qui ont toujours la même haine
00:38:15et qui sont votre voisin.
00:38:16Et si moi, je vous disais
00:38:17que votre voisin de palier,
00:38:18il est prêt à vous tuer,
00:38:20vous trouveriez
00:38:20que c'est quand même plus légitime
00:38:22de se dire qu'il faut se protéger
00:38:23d'une manière ou d'une autre.
00:38:24Non, puis le Hamas se sert
00:38:25de sa population civile
00:38:26comme de la chair à canon.
00:38:27Donc évidemment, ça augmente
00:38:28que nous...
00:38:28Mais du point de vue israélien,
00:38:30encore une fois,
00:38:30un peuple qui a vécu un génocide
00:38:31et quand on voit quelqu'un
00:38:32qui le menace,
00:38:33qui pieusait à une bombe nucléaire,
00:38:34évidemment qu'en tant qu'Israélien,
00:38:36on réagit.
00:38:36Mais malheureusement,
00:38:38le tragique est tel
00:38:40que la réalité est plus complexe aussi.
00:38:42J'ai une question.
00:38:44La France est aussi
00:38:44une amie d'un petit pays
00:38:46qui s'appelle l'Arménie.
00:38:47L'Arménie, son allié,
00:38:49le seul allié qu'elle a,
00:38:51c'est l'Iran.
00:38:52Et qui a attaqué l'Arménie ?
00:38:54C'est l'Azerbaïdjan.
00:38:56Qui donne les armes
00:38:57à l'Azerbaïdjan ?
00:38:58Israël.
00:38:59Par qui l'Azerbaïdjan
00:39:00a attaqué le Haut-Karabakh
00:39:02pour qui la France s'est opposée ?
00:39:04C'est grâce aux armes
00:39:06vendues par Israël.
00:39:07Vous voyez la complexité des choses.
00:39:09Donc c'est pourquoi
00:39:10je refuse,
00:39:12encore une fois en tant que Français,
00:39:14parce qu'on n'est heureusement
00:39:15pas directement concernés,
00:39:17encore aujourd'hui,
00:39:18de simplifier le débat
00:39:19et de prendre une position
00:39:20aussi radicale,
00:39:21de choisir un camp
00:39:22de manière aussi radicale.
00:39:23Même si, je répète,
00:39:24Sonia, vous avez dit au début
00:39:26que c'est notre guerre ou pas.
00:39:27Ce n'est pas ça la question.
00:39:28Est-ce que c'est légitime
00:39:30qu'Israël,
00:39:32et que ça va dans l'intérêt
00:39:32de la France,
00:39:33qu'Israël attaque
00:39:34les armes nucléaires ?
00:39:35Je réponds oui.
00:39:36Est-ce qu'on a intérêt
00:39:36en tant que Français
00:39:37à ce que le régime tombe ?
00:39:38Je réponds je ne sais pas.
00:39:39J'ai parfaitement compris
00:39:40votre position
00:39:40et je trouve qu'elle est
00:39:41tout à fait légitime
00:39:42aussi dans ce débat.
00:39:43Ah oui,
00:39:43mais rien ne mérite
00:39:44d'être insulté.
00:39:45Vous avez parlé
00:39:46des insultes
00:39:47dont Georges Blaine
00:39:48décisamment.
00:39:49Ça, évidemment,
00:39:50on les condamne tous
00:39:50sur ce plateau.
00:39:51On va y revenir longuement
00:39:52parce que c'est passionnant
00:39:53véritablement
00:39:54et vous soulevez des questions
00:39:55je pense qu'on n'a pas
00:39:56beaucoup entendu
00:39:57sur aussi l'intérêt
00:39:57de la France.
00:39:59Je remercie Harold Iman.
00:40:01On va passer par la France
00:40:03pour un tout autre suivi
00:40:04et pendant ce temps,
00:40:05j'allais dire,
00:40:06tout le monde n'a pas
00:40:07célébré de la même manière
00:40:08la fête de la musique.
00:40:10Vous allez regarder des images
00:40:11à l'Elysée,
00:40:12c'est normal,
00:40:13évidemment ça se passe bien.
00:40:14C'est vrai qu'en voyant
00:40:16ces images,
00:40:16on dit tout va très bien
00:40:17à madame la marquise.
00:40:19Là encore,
00:40:19il ne s'agit pas
00:40:20de cibler le président
00:40:21mais c'est vrai
00:40:22que ce soir-là,
00:40:22c'est ce soir
00:40:23où les frappes américaines
00:40:26ont été décidées
00:40:26et que ça fait mal
00:40:27à la France
00:40:27de voir que notre pays
00:40:28était mis sur le banc
00:40:30tout simplement
00:40:30qu'on soit spectateur
00:40:31de la situation.
00:40:32Là, vous voyez
00:40:32comment ça se passe
00:40:34dans le reste du pays
00:40:35et de la capitale.
00:40:37Malheureusement,
00:40:38il y a eu des coups de couteau,
00:40:39des agressions,
00:40:40un phénomène de piqûres également
00:40:42avec des serins
00:40:43qui inquiètent.
00:40:43Beaucoup,
00:40:44qui ont été piqués
00:40:45et pour certaines d'entre elles,
00:40:47elles ont fini aux urgences.
00:40:48On en parle avec vous.
00:40:49Marie-Victoire Dudonné,
00:40:50bonjour,
00:40:51merci d'être là,
00:40:51spécialiste des questions
00:40:52de police et de justice.
00:40:54Qu'est-ce que vous pouvez nous dire
00:40:55sur ce phénomène aujourd'hui ?
00:40:56Alors, ce qu'on sait,
00:40:57c'est que la semaine passée,
00:40:58il y avait eu
00:40:58dans les canaux télégrammes
00:41:00beaucoup d'appels
00:41:01à piquer
00:41:02avec des seringues
00:41:03donc les femmes.
00:41:05C'est un phénomène
00:41:06qui est apparu
00:41:06ces dernières années
00:41:07en provenance
00:41:08du Royaume-Uni,
00:41:09de l'Irlande.
00:41:10Il est donc arrivé en France
00:41:11assez récemment
00:41:12dans les années 2020.
00:41:14En réaction à ces appels,
00:41:15vous voyez ici
00:41:16des publications
00:41:17d'alerte
00:41:17et de sensibilisation
00:41:19avec même un code
00:41:20entre femmes
00:41:21ou entre personnes
00:41:22non malveillantes
00:41:23en tout cas
00:41:23pour demander de l'aide
00:41:24avec la notion
00:41:25« il vient d'où ton vêtement H&M ».
00:41:27Mais ce qu'on peut noter,
00:41:29c'est que pour cette fête
00:41:30de la musique,
00:41:31cela n'aura donc pas suffi
00:41:32pour réfréner
00:41:33les individus malveillants
00:41:35puisque c'est
00:41:35plus d'une centaine
00:41:36de cas
00:41:38qui ont déjà été recensés
00:41:39sur le territoire.
00:41:40145 au moins
00:41:42exactement
00:41:43selon le ministère
00:41:44de l'Intérieur
00:41:44avec une part
00:41:45assez importante
00:41:46de mineurs
00:41:47en Ile-de-France
00:41:48au moins 21 cas
00:41:49dont 13 à Paris.
00:41:51Mais en réalité,
00:41:52les dépôts de plaintes
00:41:52viennent de toute la France.
00:41:54Par exemple,
00:41:55c'est 16 victimes
00:41:56et 2 interpellées
00:41:57à Rhin,
00:41:575 à Mulhouse,
00:41:586 à Saint-Brieuc,
00:41:59une vingtaine
00:42:00de plaintes
00:42:01à Nancy.
00:42:02Alors,
00:42:02certaines femmes
00:42:02ont été prises en charge
00:42:04à l'hôpital
00:42:05pour des examens médicaux.
00:42:06Bien sûr,
00:42:07l'objectif,
00:42:08c'est de comprendre
00:42:08pourquoi ces personnes
00:42:10ont été piquées
00:42:11et surtout
00:42:12avec quoi
00:42:13elles ont été piquées.
00:42:14S'agit-il de sédatifs,
00:42:15de drogues
00:42:16plus lourdes,
00:42:18notamment pour les victimes
00:42:19qui ont pu faire
00:42:20des malaises.
00:42:21Évidemment,
00:42:21côté interpellés,
00:42:22des auditions
00:42:23sont en cours
00:42:24et puis des enquêtes
00:42:25continuent
00:42:26pour retrouver
00:42:26les auteurs
00:42:27de ces piqûres
00:42:29et cela malgré
00:42:30la difficulté
00:42:30qu'oppose le contexte
00:42:31de cette soirée
00:42:32puisque c'était une soirée
00:42:33avec beaucoup de foule.
00:42:34Donc évidemment,
00:42:35ça rend l'enquête
00:42:35plus difficile
00:42:36et puis pour rappel,
00:42:37ce qu'on pourrait souligner,
00:42:39c'est ce que dit la loi
00:42:39pour l'administration
00:42:41de substances nuisibles
00:42:42en cas notamment
00:42:44d'incapacité
00:42:45à la suite
00:42:45de ces administrations
00:42:47ou bien si la vie
00:42:48de la victime
00:42:49est en danger,
00:42:50la personne en cause
00:42:51en court
00:42:51jusqu'à 10 ans
00:42:52de prison.
00:42:54Je voudrais vous faire écouter,
00:42:55merci Marie-Vector
00:42:56pour ces données,
00:42:58le préfet de police
00:42:59de Paris,
00:42:59Laurent Nunez.
00:43:00Alors,
00:43:00j'explique
00:43:01parce que parfois
00:43:01ces propos
00:43:02peuvent être sortis
00:43:03du contexte
00:43:04si je puis dire,
00:43:04c'est normal,
00:43:05c'est son métier
00:43:05de venir défendre
00:43:06sa mission,
00:43:07de venir défendre
00:43:08ses troupes,
00:43:10ses forces de l'ordre.
00:43:12Donc,
00:43:12il a dit ce matin
00:43:13que tout s'est très bien passé
00:43:15globalement
00:43:16lors de la fête
00:43:17de la musique
00:43:17et effectivement,
00:43:19il y a eu des lieux,
00:43:19Châtelet notamment,
00:43:20ça s'est très mal passé.
00:43:21Moi,
00:43:21je dis quand ça se passe mal,
00:43:22maintenant,
00:43:23ça se passe très mal.
00:43:24Mais écoutons ce qu'a dit
00:43:25le préfet de police de Paris.
00:43:26La fête de la musique,
00:43:27elle a bien eu lieu à Paris.
00:43:29Il y a bien eu une fête
00:43:29de la musique,
00:43:30je vous le confirme
00:43:30et qui s'est bien passé.
00:43:33C'est 800 événements recensés,
00:43:35800 événements,
00:43:36800 petits concerts
00:43:37dans l'ensemble
00:43:38de la capitale.
00:43:39C'est une population
00:43:40extrêmement,
00:43:41une foule
00:43:41extrêmement dense.
00:43:43On est entre
00:43:441 à 2 millions de personnes.
00:43:46Donc voilà,
00:43:46c'est un événement festif
00:43:47qui rassemble
00:43:48énormément de personnes
00:43:50et pour lequel,
00:43:51d'abord,
00:43:52dans le même temps,
00:43:53je le dis quand même au passage,
00:43:54nous avions le salon du Bourget
00:43:55et le concert de Beyoncé
00:43:56au Stade de France
00:43:57qui est dans ma zone
00:43:58de compétence.
00:43:59Donc c'est un gros week-end
00:44:00pour nous.
00:44:01C'est un samedi en plus.
00:44:02Cette année,
00:44:02ça tombait un samedi.
00:44:03Donc il y avait une foule
00:44:04immense,
00:44:05immense.
00:44:06Et l'ensemble des événements
00:44:07se sont très bien passés.
00:44:10Est-ce que ce discours
00:44:10est encore audible ?
00:44:12Est-ce que ce discours
00:44:12de dire
00:44:13ça aurait pu être pire
00:44:14est encore audible ?
00:44:14Non mais ça aurait pu être
00:44:15bien pire en réalité.
00:44:17Ça s'est globalement bien passé.
00:44:18Et Laurent Nunez,
00:44:18il est sans langue de bois.
00:44:19Quand ça se passe mal,
00:44:20il le dit.
00:44:20Quand ça se passe très mal,
00:44:21pardonnez-moi,
00:44:22il le dit.
00:44:23Là, effectivement,
00:44:24ça aurait pu être bien pire.
00:44:25Quand on voit ce qui s'est passé
00:44:26pour le dernier événement sportif,
00:44:28oui, ça aurait pu être bien pire.
00:44:29Alors est-ce qu'on doit
00:44:30se contenter de cela ?
00:44:31Non, il faudrait qu'il n'y ait
00:44:32bien sûr aucun incident,
00:44:34aucun drame.
00:44:34Mais ça aurait pu être
00:44:35globalement bien pire.
00:44:36Donc moi, je rejoins ses propos.
00:44:38Je ne suis pas choquée
00:44:39par ce qu'il dit.
00:44:39Permettez-moi juste,
00:44:40je voudrais montrer une séquence.
00:44:41Alors il y a la liberté d'expression.
00:44:43Ce n'est pas ici
00:44:43qu'on va commencer
00:44:44justement à la déboulonner.
00:44:45Il faut la sanctuariser.
00:44:47Mais elle interroge quand même
00:44:48quand elle est toujours orientée
00:44:49de la même manière
00:44:51et qu'elle vise toujours
00:44:51les mêmes cibles.
00:44:52C'est un rappeur,
00:44:53un artiste
00:44:55qui parle sur le service public
00:44:57de Bruno Rotaillot,
00:44:58du ministre de l'Intérieur
00:44:59et qui parle de trac,
00:45:01des heures sombres,
00:45:02de l'histoire du fascisme
00:45:03et souriistes
00:45:04avec votre argent.
00:45:05Écoutez.
00:45:06Je suis obligé de profiter
00:45:08de cette heure de grande écoute
00:45:09pour adresser maintenant
00:45:10ces autres peuples offrimés
00:45:11de la Palestine,
00:45:12au Congo,
00:45:13au Sud-en,
00:45:14au Yémer,
00:45:15aux 120 pays en France
00:45:16qui se font chasser
00:45:17dans Bruno Rotaillot
00:45:18comme si on était
00:45:18dans les années 30.
00:45:19La musique sera toujours là
00:45:20pour résister au fascisme,
00:45:22à l'extrême droite,
00:45:23à ses guerres.
00:45:24Merci d'avoir évoqué.
00:45:26Vive le rap,
00:45:27vive la musique
00:45:27et vive la lutte
00:45:28pour la liberté.
00:45:29Bonne soirée.
00:45:29Merci.
00:45:30Merci.
00:45:32Il y a tout.
00:45:32Le fascisme,
00:45:33les ressemblent à...
00:45:34La question,
00:45:35c'est véritablement...
00:45:36Il n'y a pas un mot
00:45:37d'un dirigeant.
00:45:38Personne n'a rien dit.
00:45:40Ça passe comme ça,
00:45:41tout à fait normalement
00:45:42pour un ministre de l'Intérieur.
00:45:44On n'est pas en train
00:45:44de parler,
00:45:46je vais dire,
00:45:46d'un parti politique
00:45:47et quand bien même
00:45:48on n'est pas en train
00:45:48de parler de l'extrême droite,
00:45:51ministre de l'Intérieur.
00:45:53Ça me laisse sans voix.
00:45:54Non, mais honnêtement,
00:45:56déjà qu'un rappeur
00:45:58aura du mal
00:45:58à être un artiste,
00:45:59on ne va pas lui demander
00:45:59en plus de réfléchir.
00:46:01Non, non.
00:46:02Pardon, le rap est une sous-culture,
00:46:03vous le vouliez ou non.
00:46:04Permettez qu'il y ait une liberté
00:46:05dans les goûts musicaux.
00:46:06Non, mais il n'y a pas de souci,
00:46:07mais permettez de dire
00:46:08que le rap est le triomphe
00:46:09des dégénérés dans la musique.
00:46:10C'est un peu...
00:46:11Et je l'affirme
00:46:11et je le dis sans problème.
00:46:13S'il y a des rappeurs
00:46:13qui nous regardent,
00:46:14je m'excuse au nom de...
00:46:15Non, mais il n'y a pas de souci,
00:46:16mais moi j'aime de tendant
00:46:17à aller au McDo,
00:46:18ce n'est pas un problème.
00:46:18Mais je ne dis pas
00:46:19que c'est la cuisine trois étoiles.
00:46:21Mais pourquoi France Télévisions
00:46:22laisse passer ça ?
00:46:32La question, c'est pourquoi
00:46:33il n'y a pas un seul artiste...
00:46:34Mais pour en inviter d'autres.
00:46:35Oui, mais en fait,
00:46:36les autres qui se contentent
00:46:37de pratiquer leur art
00:46:39qui est déjà difficile...
00:46:40Bon, ben, si il y a ceux...
00:46:42Alors après, le rap
00:46:43plaît à beaucoup de jeunes
00:46:44et il y a beaucoup de jeunes
00:46:44qui s'identifient devant le rap.
00:46:45Moi, je n'ai pas de...
00:46:46Non, mais bien sûr.
00:46:47Vous ne pourriez vous plaît pas
00:46:49en tout à la tête de France Télévisions.
00:46:51À la place de Mme Ernotte.
00:46:52Je ne le passerai pas, évidemment,
00:46:54et je ne serai pas porteur
00:46:56de ce type de messages,
00:46:57mais on voit bien
00:46:58la ligne éditoriale.
00:46:59Je le dis, moi qui suis un enfant
00:47:02C'est la première fois que j'en parle.
00:47:04Et la ligne éditoriale
00:47:05de France Télévisions,
00:47:06radio comprise d'ailleurs,
00:47:08de tout le service public
00:47:09sur ces questions-là
00:47:10qui nous occupent aujourd'hui,
00:47:12assez singulières.
00:47:14Et donc là, je note
00:47:15que les directions
00:47:15laissent faire ou laissent passer.
00:47:17Mais pour en revenir au pays,
00:47:18moi, je suis terrifié.
00:47:20Aujourd'hui, terrifié.
00:47:21Si l'on prend les événements récents,
00:47:24le soir de la victoire du PSG,
00:47:26la fête de la musique aujourd'hui,
00:47:28ces attaques, ces attentats,
00:47:31j'ose employer ce terme,
00:47:33ces piqûres infligées aux filles.
00:47:36Je doute, dans toute la France d'ailleurs,
00:47:37et vous l'avez très bien dit,
00:47:39je doute que ce soit l'œuvre
00:47:41de loups solitaires.
00:47:43Alors, puisqu'on parlait
00:47:43de la menace qui pèse sur la France,
00:47:46j'y vois comme une série
00:47:48de désordres provoqués,
00:47:51sans doute en grande partie
00:47:52par les frères musulmans.
00:47:54Est-ce une tentative de diversion
00:47:55par rapport à ce qui se passe en Iran ?
00:47:56Peut-être, d'ailleurs.
00:47:57Bruno Rotaillot lui-même
00:47:59était inquiet et nous demandait
00:48:00à plus de vigilance.
00:48:03Et je note aujourd'hui
00:48:04que l'espace public,
00:48:06l'espace médiatique,
00:48:08pas partout,
00:48:09mais l'espace public
00:48:10est aujourd'hui occupé,
00:48:12place de la République,
00:48:13place de la Nation,
00:48:14quel symbole,
00:48:15est occupé par ces fauteurs
00:48:17de désordre permanent
00:48:18et que l'État,
00:48:20et Dieu sait si Laurent Nunez,
00:48:21que je connais,
00:48:22est un préfet remarquable,
00:48:23très professionnel
00:48:24et très réactif.
00:48:25Mais l'État,
00:48:27malgré les efforts
00:48:27de Bruno Rotaillot,
00:48:28est aujourd'hui impuissant.
00:48:30Il laisse la rue
00:48:31être occupée
00:48:33par ces fauteurs de désordre
00:48:34et moi je pense
00:48:35qu'il faudrait un électrochoc.
00:48:37Fête de la musique,
00:48:37on savait qu'il y aurait
00:48:38peut-être ces attentats-là,
00:48:40piqûres infligées aux filles.
00:48:42Eh bien interdisons
00:48:42la fête de la musique.
00:48:43Je pense qu'à un certain moment,
00:48:45il faut...
00:48:45Ça ne fera pas de mal.
00:48:46Ah oui.
00:48:47Voilà pour ça.
00:48:47Mais toujours dans la vidéo.
00:48:48Je vais mettre un peu là le débat.
00:48:49Mais pas pour les raisons
00:48:50qui sont les vôtres.
00:48:50Il y a des rappeurs
00:48:52qui sont des rappeurs modérés.
00:48:54Mais ce n'est pas une question
00:48:55de modérés.
00:48:56Si, si, si.
00:48:56Et qui sont des poètes.
00:48:58Mais c'est un autre débat.
00:48:59Il y a une campagne,
00:49:00je ne veux pas du tout cibler,
00:49:01jamais je suis dans l'attaque
00:49:02des autres médias,
00:49:03mais qui dit
00:49:03l'information n'est pas une opinion.
00:49:06Moi je dis
00:49:06la non-information
00:49:07est une opinion.
00:49:08Ou l'information déformée.
00:49:10Voilà.
00:49:10Ou l'information déformée.
00:49:11Lucas, vous avez des avis différents
00:49:12et merci de les exposer ici.
00:49:14Mais une courte pause
00:49:14et on se retrouve.
00:49:15Merci d'être avec nous
00:49:22au programme chargé
00:49:22pour cette deuxième heure.
00:49:25Paul Amard
00:49:25vous fait déjà beaucoup réagir
00:49:26à ce que vous avez dit
00:49:27notamment sur la fête de la musique.
00:49:29On y reviendra.
00:49:30C'est vrai que certaines images
00:49:32ont beaucoup marqué,
00:49:33ont beaucoup choqué.
00:49:35Notez-le vers 13h15.
00:49:36Nous serons en direct
00:49:37avec le colonel Rafovitch,
00:49:39le porte-parole de l'armée israélienne.
00:49:40On va l'interroger
00:49:41sur les frappes
00:49:42dites sans précédent
00:49:43de l'armée israélienne
00:49:44notamment sur le QG
00:49:45des gardiens de la révolution.
00:49:47Je salue également
00:49:48la présence sur ce plateau
00:49:49de Gérald Olivier.
00:49:50Merci d'être là
00:49:50et bonjour à vous.
00:49:51Bonjour.
00:49:52Journaliste franco-américain,
00:49:53spécialiste des Etats-Unis,
00:49:54auteur notamment de cover-up.
00:49:56Je vous ferai réagir
00:49:57au pire détracteur
00:49:59de Donald Trump
00:50:00qui maintenant disent
00:50:00Thank you Mr. President.
00:50:03Merci Donald Trump.
00:50:04Vous nous direz
00:50:05ce que vous en pensez
00:50:05mais tout d'abord
00:50:06il est 13h,
00:50:07place au journal.
00:50:08Rebonjour à vous.
00:50:08Sommeil à l'abiti.
00:50:09Rebonjour Sonia
00:50:10et bonjour à tous.
00:50:11A la une de l'actualité,
00:50:12plusieurs sites stratégiques
00:50:14dans le viseur de Tsaal.
00:50:16Depuis la mi-journée,
00:50:17le quartier général
00:50:18des gardiens de la révolution,
00:50:19la prison des 20,
00:50:20connu pour la détention
00:50:21des prisonniers politiques
00:50:22et dont vous allez découvrir
00:50:24les images à l'écran
00:50:25mais aussi le site nucléaire
00:50:27de Fordo,
00:50:28au sud de Téhéran,
00:50:29du côté de l'Etat hébreu,
00:50:30matinée rythmée
00:50:31par le retentissement
00:50:32des sirènes
00:50:32dans plusieurs régions.
00:50:34Des explosions ont d'ailleurs
00:50:35été entendues
00:50:35au-dessus de Jérusalem
00:50:36et d'Achtot.
00:50:38Et justement,
00:50:40c'est news en immersion
00:50:40avec l'une des 8000
00:50:42secouristes bénévoles
00:50:43de United Hadzala
00:50:44en Israël.
00:50:45Quatre ans maintenant
00:50:46qu'Isabelle s'est portée volontaire.
00:50:48Reportage à Tel Aviv,
00:50:49signé Régine Delfour
00:50:50et Fabrice Elsner
00:50:51avec le récit de Kinson.
00:50:53Isabelle Jermy vient de recevoir
00:50:58un appel.
00:50:59Un homme semble souffrir du cœur.
00:51:02Elle doit intervenir en urgence.
00:51:06Une fois sur place,
00:51:08elle lui produit
00:51:08les premiers soins.
00:51:10Normalement,
00:51:10ça devrait déjà avoir
00:51:12une amélioration
00:51:13après l'aspirine.
00:51:14Isabelle est secouriste
00:51:16pour United Hadzala
00:51:17depuis quatre ans.
00:51:18Dans un contexte de guerre
00:51:20où chaque seconde compte,
00:51:22ses citoyens ordinaires
00:51:23sont formés
00:51:24et capables de gérer
00:51:26par la suite
00:51:26des urgences médicales.
00:51:29Une fois les ambulanciers
00:51:30arrivés sur place,
00:51:32la mission d'Isabelle
00:51:32est terminée.
00:51:34Le patient
00:51:34aurait peut-être,
00:51:35selon elle,
00:51:36réagi au stress
00:51:37lié aux attaques.
00:51:38C'est quelqu'un
00:51:39qui n'a aucune maladie précédente,
00:51:43il n'a aucune prescription.
00:51:46Ça semble être
00:51:47un problème cardiaque.
00:51:49Ça pourrait être aussi
00:51:50déclenché avec le stress
00:51:51qu'il y a à domicile.
00:51:53Dans les grandes villes
00:51:54d'Israël,
00:51:54le temps d'intervention
00:51:55de ses secouristes
00:51:56se fait en moins
00:51:57de trois minutes,
00:51:59ce qui permet de sauver
00:52:00des milliers de vies
00:52:00chaque année.
00:52:02Retour en France à présent.
00:52:03Après quatre mois
00:52:04de négociations,
00:52:06la balle est totalement
00:52:07dans le camp du patronat,
00:52:08estime Marie-Lise Léon
00:52:09de la CFDT
00:52:10pour cette ultime journée
00:52:11du conclave sur les retraites.
00:52:13Dernière réunion
00:52:14des partenaires sociaux
00:52:15prévue en début d'après-midi
00:52:16pour tenter d'arracher
00:52:18un accord.
00:52:18Toutefois,
00:52:19les positions très éloignées
00:52:20entre le patronat
00:52:21et les syndicats
00:52:22rendent un accord
00:52:23peu probable.
00:52:25Et puis,
00:52:25l'actualité de ce lundi,
00:52:27c'est aussi le préfet de police
00:52:28qui a tenté
00:52:29de déminer le terrain
00:52:30ce matin sur notre antenne.
00:52:32Selon Laurent Nounes,
00:52:33les 800 événements
00:52:34de la fête de la musique
00:52:35à Paris
00:52:35se sont bien déroulés.
00:52:37malgré les 146 interpellations
00:52:39et les dépôts de plaintes
00:52:40déposées pour piqûres
00:52:41et coûtées.
00:52:43La fête de la musique,
00:52:44elle a bien eu lieu à Paris.
00:52:45Il y a bien eu
00:52:46une fête de la musique,
00:52:47je vous le confirme.
00:52:48Et qui s'est bien passée.
00:52:50C'est 800 événements recensés,
00:52:52800 événements,
00:52:52800 petits concerts
00:52:53dans l'ensemble
00:52:54de la capitale.
00:52:56C'est une population
00:52:57extrêmement,
00:52:58une foule
00:52:58extrêmement dense.
00:53:00On est entre
00:53:011 à 2 millions de personnes.
00:53:02Cette année,
00:53:02ça tombait un samedi.
00:53:03Donc,
00:53:03il y avait une foule
00:53:04immense,
00:53:05immense.
00:53:05Et l'ensemble
00:53:07des événements
00:53:08se sont très bien passés.
00:53:10Voilà pour le tour d'horizon
00:53:11de l'actualité
00:53:12à 13h, Sonia.
00:53:13Merci Somaïa.
00:53:14On réagira
00:53:14à la prise de parole
00:53:16du préfet de police
00:53:16de Paris
00:53:17sur notre antenne.
00:53:18En quelques instants,
00:53:19nous parlerons également
00:53:19de l'intervention américaine,
00:53:21de ce qui a décidé
00:53:22Donald Trump
00:53:23ou alors était-ce décidé
00:53:24depuis déjà très longtemps
00:53:25et de ce détracteur,
00:53:26Gérald Olivier,
00:53:27qui se sont convertis
00:53:28en tous les cas
00:53:29temporairement,
00:53:30momentanément
00:53:31au trumpisme.
00:53:32Tout d'abord,
00:53:33nous sommes en direct
00:53:34et je l'en remercie
00:53:35avec le colonel Raffovitch,
00:53:37porte-parole
00:53:37de l'armée israélienne.
00:53:38Colonel,
00:53:39il y a en ce moment même
00:53:40d'ailleurs
00:53:41des frappes israéliennes.
00:53:44Alors,
00:53:44on va parler
00:53:44des frappes
00:53:45sur le site
00:53:46d'enrichissement
00:53:47d'uranium
00:53:48de Fordo.
00:53:48Mais tout d'abord,
00:53:49les frappes
00:53:50qui ciblent,
00:53:50semble-t-il,
00:53:51le QG des gardiens
00:53:52de la Révolution.
00:53:53Qu'en est-il
00:53:54et que cherche Israël
00:53:55à travers ces frappes ?
00:53:57Bonjour et merci
00:53:58de m'avoir dans votre émission
00:53:59aujourd'hui.
00:54:00Il y a effectivement
00:54:01des frappes
00:54:01très importantes
00:54:02et très fortes,
00:54:05intenses
00:54:05contre des objectifs
00:54:07qui sont à la fois
00:54:07des objectifs militaires
00:54:09et également,
00:54:10dans le même temps,
00:54:11reliés à l'appareil
00:54:12du gouvernement.
00:54:14Si on parle
00:54:15de la prison,
00:54:17si on parle
00:54:18du QG des gardiens
00:54:19de la Révolution
00:54:19et ces frappes,
00:54:22encore une fois,
00:54:23ont pour objectif
00:54:24de toucher
00:54:24l'intérieur
00:54:26de l'appareil militaire
00:54:27de la République
00:54:28islamique d'Iran.
00:54:30Également,
00:54:30il y a des infrastructures
00:54:32qui sont à la fois
00:54:33militaires,
00:54:34également,
00:54:35qui peuvent être civiles,
00:54:36mais qui sont d'abord
00:54:36et avant tout militaires.
00:54:39Colonel Raffofich,
00:54:40si je ne m'abuse,
00:54:41donc évidemment,
00:54:42le cœur
00:54:43de toute cette opération,
00:54:44qu'elle soit israélienne
00:54:44ou américaine,
00:54:45ce sont les sites nucléaires,
00:54:46mais là,
00:54:46vous parlez désormais
00:54:47d'opérations
00:54:48ou de sites militaires,
00:54:50y compris le QG
00:54:51des gardiens
00:54:52de la Révolution.
00:54:52Est-ce qu'il y a eu
00:54:53une nouvelle étape,
00:54:54tout simplement,
00:54:55dans l'objectif
00:54:56des frappes israéliennes ?
00:54:58Les objectifs
00:54:59de cette opération
00:55:00sont triples.
00:55:03D'abord,
00:55:03effectivement,
00:55:04enlever la menace
00:55:05nucléaire iranienne,
00:55:07la menace militaire
00:55:07nucléaire iranienne.
00:55:09Ensuite,
00:55:10enlever,
00:55:11réduire
00:55:12de manière significative
00:55:13la menace
00:55:14balistique,
00:55:15des milliers
00:55:15de missiles balistiques
00:55:16pointés vers Israël,
00:55:17une partie malheureusement
00:55:18touche actuellement
00:55:19le sol israélien
00:55:20en le voie
00:55:20depuis 11 jours.
00:55:22et également
00:55:23casser la menace
00:55:25de la République
00:55:27israéliennique d'Iran
00:55:28avec ses proxys
00:55:28qui sont une menace
00:55:30pour Israël,
00:55:31les Houthis,
00:55:31le Hamas,
00:55:32le Hezbollah.
00:55:33Donc,
00:55:33ces frappes actuellement
00:55:36font partie
00:55:36de ce même objectif
00:55:37qui a été décidé
00:55:39et fixé
00:55:39par le gouvernement
00:55:40israélien
00:55:41et ça,
00:55:42l'armée israélienne,
00:55:43en fait,
00:55:44applique cette directive
00:55:45politique.
00:55:45– Quitte à couper,
00:55:47si je puis dire,
00:55:48directement la tête
00:55:49du régime
00:55:49en frappant le QG,
00:55:51si tant est
00:55:51qu'ils s'y trouvent.
00:55:53– Le QG
00:55:54des Gains de la Révolution
00:55:55comme le QG
00:55:57de la police secrète,
00:55:59comme la prison
00:56:00sont enfermées
00:56:01des opposants au régime
00:56:04et également
00:56:05les services
00:56:06de renseignement
00:56:07qui opèrent
00:56:10contre des éléments
00:56:12multiples,
00:56:13reliés encore une fois
00:56:14à l'appareil militaire
00:56:15et de guerre
00:56:16de l'Iran
00:56:17sont des objectifs
00:56:18qui sont là
00:56:21pour nous,
00:56:22qui sont frappés
00:56:23parce que nous voulons
00:56:25enlever cette menace.
00:56:26La menace,
00:56:26elle est effectivement
00:56:27reliée
00:56:27à des éléments
00:56:30du gouvernement
00:56:30qui activent
00:56:32cette machine de guerre,
00:56:33cette machine théorie,
00:56:36cette machine nucléaire.
00:56:38Évidemment que ce sont
00:56:38des éléments
00:56:39du gouvernement iranien
00:56:41qui sont reliés
00:56:42à tout cela,
00:56:43mais le but,
00:56:43encore une fois,
00:56:44est d'enlever
00:56:44la menace existentielle
00:56:46à la fois nucléaire,
00:56:48à la fois balistique
00:56:49et également la menace
00:56:50de tous ces proxys
00:56:50qui sont reliés
00:56:51à cet appareil de guerre
00:56:52de l'Iran,
00:56:54entre autres
00:56:54à l'extérieur de l'Iran.
00:56:55L'Iran qui promet ce matin
00:56:57une bataille,
00:56:58en tout cas de se battre
00:56:59jusqu'au bout.
00:57:01Est-ce qu'à l'instant,
00:57:03ou en tout cas
00:57:03dans les prochains jours,
00:57:04vous pourrez faire
00:57:05un état précis finalement
00:57:06de la destruction
00:57:07des sites nucléaires ?
00:57:08Donald Trump
00:57:09a affirmé cette nuit
00:57:10qu'il s'agit
00:57:10d'une destruction totale.
00:57:12Est-ce que vous pouvez
00:57:13la qualifier vous-même,
00:57:14colonel ?
00:57:15Nous sommes,
00:57:18comme vous pouvez
00:57:18le comprendre,
00:57:19nous sommes
00:57:20extrêmement
00:57:21attentionnés
00:57:23dans une ultra-vigilance
00:57:25quant aux résultats,
00:57:28même quand ils sont
00:57:29significatifs,
00:57:30de frappes
00:57:31contre les différents
00:57:31sites nucléaires
00:57:33d'enrichissement d'uranium
00:57:34comme Fordo,
00:57:35comme Natanz
00:57:35et Isparan
00:57:36et d'autres d'ailleurs
00:57:37également.
00:57:38Et nous sommes toujours
00:57:39en train de faire
00:57:40cet état des lieux.
00:57:41Par exemple,
00:57:41ce matin,
00:57:42nous avons également
00:57:43touché,
00:57:44frappé l'armée
00:57:45de l'air israélienne
00:57:45des routes
00:57:48ou des éléments
00:57:49routiers
00:57:51et infrastructures
00:57:52qui arrivent
00:57:53à Fordo
00:57:53pour empêcher,
00:57:55pour bloquer
00:57:55les accès
00:57:56à ce centre nucléaire.
00:57:58Et pour l'instant,
00:57:58nous continuons
00:57:59à faire un état des lieux
00:58:00pour voir
00:58:02ce qui va se passer.
00:58:02Nous sommes,
00:58:03encore une fois,
00:58:03dans une grande prudence
00:58:05face à un ennemi
00:58:06qui est un ennemi,
00:58:08c'est une puissance
00:58:08militaire à l'Iran,
00:58:09il ne faut pas
00:58:09le sous-estimer.
00:58:11Et donc,
00:58:12même lorsqu'il y a
00:58:12des résultats,
00:58:13encore une fois,
00:58:13classificatif
00:58:14est important.
00:58:16Nous devons
00:58:16vérifier
00:58:17et prendre le temps
00:58:18de vérifier
00:58:19pour être sûr
00:58:19des résultats.
00:58:20Oui,
00:58:20ça veut dire
00:58:21que ce n'est pas
00:58:22du tout la fin,
00:58:23que les frappes
00:58:23sont appelées,
00:58:24si je vous comprends bien,
00:58:25à se poursuivre.
00:58:26Ce n'est peut-être pas
00:58:27forcément votre rôle,
00:58:28colonel,
00:58:29mais vous faire réagir
00:58:30sur l'attitude,
00:58:31la position française
00:58:33qui craint
00:58:34un engrenage aujourd'hui.
00:58:35Que répondez-vous
00:58:36à cela ?
00:58:37Vous savez,
00:58:40l'engrenage,
00:58:41s'il y a
00:58:41engrenage,
00:58:43il a commencé
00:58:43depuis des années
00:58:44quand la République
00:58:45islamique d'Iran
00:58:46a décidé
00:58:47de détruire,
00:58:49d'anéantir,
00:58:50d'exterminer
00:58:51l'État d'Israël
00:58:51en tant que politique.
00:58:52Il faut savoir
00:58:52qu'il y a ici
00:58:53un régime
00:58:54qui a mis
00:58:55tout en œuvre,
00:58:57et je parle
00:58:57de dizaines,
00:58:58peut-être de centaines
00:58:59de milliards de dollars
00:59:00depuis des années
00:59:01pour éliminer
00:59:03l'État d'Israël.
00:59:04J'entends des bruits
00:59:05de...
00:59:06Non, non,
00:59:06on vous entend bien,
00:59:07colonel,
00:59:08allez-y.
00:59:08Ah, pardon,
00:59:09excusez-moi.
00:59:10Et je dis qu'il y a ici
00:59:11un régime
00:59:11qui depuis des années
00:59:12et des années
00:59:13a commencé un engrenage
00:59:15en mettant en place
00:59:16une politique
00:59:17d'extermination
00:59:17de l'État d'Israël
00:59:18et en voulant
00:59:19obtenir la bombe atomique
00:59:20avec des missiles balistiques.
00:59:21Il y a une volonté
00:59:22destructrice
00:59:23d'un nantissement
00:59:24de l'État d'Israël
00:59:24et donc aujourd'hui,
00:59:25Israël,
00:59:26après des années et des années,
00:59:27nous monitorons,
00:59:28nous vérifions
00:59:29ce qui se passe.
00:59:30Nous sommes passés
00:59:30dans une action préventive
00:59:32extrêmement importante
00:59:33mais préventive
00:59:34parce que nous devons
00:59:36tout faire
00:59:37pour protéger Israël
00:59:38et pour ne pas être
00:59:39anéanti
00:59:39par ce régime.
00:59:41Colonel Raffovitz,
00:59:42une question de Paul Amard
00:59:44qui est avec nous
00:59:44sur ce plateau
00:59:45et vous la pose directement.
00:59:47Bonsoir,
00:59:48Olivier Raffovitz.
00:59:49Bonjour, pardon.
00:59:51Je suis heureux
00:59:51de vous saluer.
00:59:53Je voudrais simplement
00:59:53vous demander
00:59:54si vous faites toujours
00:59:55la même évaluation
00:59:56de la durée de la guerre
00:59:58au tout début.
01:00:00Sahal,
01:00:01Benjamin Netanyahou,
01:00:02a dit qu'il faudrait
01:00:02quelques semaines.
01:00:04Est-ce que si tous les lanceurs
01:00:05de missiles ne sont pas détruits,
01:00:07est-ce que ça pourrait durer
01:00:08plus de quelques semaines ?
01:00:10Rappelant d'ailleurs au passage
01:00:11que la guerre Iran-Irak
01:00:12a duré plusieurs années.
01:00:16C'est une question
01:00:16que vous posez essentielle,
01:00:18Paul.
01:00:18Il est clair que l'Iran,
01:00:23c'est trois fois la France
01:00:24en taille,
01:00:25c'est près de 100 millions
01:00:25d'habitants
01:00:26et nous nous sommes préparés
01:00:28à cette opération
01:00:29depuis très longtemps.
01:00:30Nous avons effectivement
01:00:31des résultats importants
01:00:33dans la destruction
01:00:34de lanceurs de missiles
01:00:35à l'ouest de l'Iran,
01:00:37pas dans tout le territoire iranien.
01:00:39Nous voyons également
01:00:40des changements,
01:00:42je ne vais pas te rentrer
01:00:42dans les détails,
01:00:43mais des changements
01:00:44de positionnement
01:00:45de lanceurs.
01:00:46Et il est clair
01:00:47que même lorsque nous
01:00:48continuons à frapper
01:00:49comme aujourd'hui
01:00:50des aéroports militaires,
01:00:53que nous éliminons
01:00:53des avions,
01:00:54des hélicoptères de combat,
01:00:56que nous touchons
01:00:56un des ports iraniens
01:00:58et que nous coulons
01:01:00un navire de guerre
01:01:02du renseignement naval iranien,
01:01:05nous sommes face
01:01:06à une armée,
01:01:07à un État,
01:01:08à une politique
01:01:10et avec une intention
01:01:11toujours d'obtenir la bombe
01:01:14et de frapper Israël.
01:01:16Donc, le temps
01:01:18que cela prendra,
01:01:18encore une fois,
01:01:19je vais vous répondre
01:01:19peut-être de manière générale,
01:01:21mais le temps
01:01:22que cela prendra,
01:01:23c'est le temps qu'il faut
01:01:24pour atteindre nos résultats,
01:01:27pour atteindre les buts.
01:01:29Et nous ne devons
01:01:29en aucun cas,
01:01:30je dis bien en aucun cas,
01:01:32donner une sorte
01:01:34de chronomètre
01:01:37de l'opération,
01:01:38ce qui pourrait faire penser
01:01:39à l'ennemi
01:01:40que nous sommes limités
01:01:41dans l'OTAN.
01:01:41Nous ne sommes en aucun cas
01:01:42dans cette opération
01:01:42limitée.
01:01:44Nous allons tout faire
01:01:45pour que nos objectifs,
01:01:46c'est-à-dire éliminer
01:01:47la menace existentielle,
01:01:48nucléaire et balistique,
01:01:50soient atteints.
01:01:51Cela prendra le temps
01:01:52que cela prendra.
01:01:53Merci,
01:01:53colonel Raffovitz.
01:01:54Merci d'être intervenu
01:01:55en direct
01:01:56dans Midi News.
01:01:58On vous remercie
01:01:58pour tous ces éléments
01:01:59et ces détails
01:02:00sur les frappes
01:02:01actuelles,
01:02:02en tous les cas
01:02:03celles de cette matinée.
01:02:04Et il y a
01:02:05la démonstration
01:02:06qu'on soit d'accord
01:02:07ou pas
01:02:07de la puissance américaine
01:02:09avec un Donald Trump
01:02:10qui affirme
01:02:11que l'opération
01:02:12a été un grand succès.
01:02:13Gérald Olivier,
01:02:14je vous propose
01:02:14de l'écouter.
01:02:15Il parle de destruction
01:02:15totale des sites nucléaires.
01:02:18Notre objectif
01:02:19était de détruire
01:02:21la capacité
01:02:22d'enrichissement nucléaire
01:02:23de l'Iran
01:02:23et de mettre
01:02:24un terme
01:02:25à la menace nucléaire
01:02:26posée par le premier
01:02:27État soutenant
01:02:27le terrorisme
01:02:28dans le monde.
01:02:30Ce soir,
01:02:32je peux annoncer
01:02:32au monde
01:02:33que les frappes
01:02:33ont été un succès
01:02:34militaire spectaculaire.
01:02:35Les installations
01:02:38essentielles
01:02:39d'enrichissement nucléaire
01:02:40de l'Iran
01:02:40ont été intégralement
01:02:41et totalement détruites.
01:02:43Et je précise
01:02:44tout de suite
01:02:45avant qu'Arthur
01:02:45ne me parle d'enthousiasme
01:02:47que le merci de Trump
01:02:49entre guillemets
01:02:49pour l'interrogation
01:02:50c'est regarder
01:02:51la réaction
01:02:51sur le réseau social X
01:02:53de Bernard-Henri Lévy.
01:02:54C'est la première fois
01:02:55dit-il que je le dis
01:02:56peut-être la dernière
01:02:57mais je le dis
01:02:59de tout mon cœur
01:02:59merci président Trump
01:03:01merci pour Israël
01:03:02Gérald Lévy.
01:03:03C'est vrai
01:03:03qu'on a vu
01:03:03un revirement
01:03:04de certains
01:03:05anti-trumpistes
01:03:07de manière viscérale
01:03:08et qui ont soutenu
01:03:10qui ont été
01:03:10pour la plupart
01:03:11étonnés
01:03:12de la célérité
01:03:12de la réaction américaine
01:03:14et qui ont remercié
01:03:14le président américain.
01:03:16Moi j'étais étonné
01:03:17de son timing
01:03:17mais l'effet de surprise
01:03:18compte aussi.
01:03:20Par contre
01:03:20au-delà du côté
01:03:21spectaculaire
01:03:22de l'affaire
01:03:22on est encore
01:03:23dans une situation
01:03:24où Trump
01:03:25est le président
01:03:26qui fait
01:03:27ce que tous les présidents
01:03:28avant lui
01:03:29ont dit qu'ils allaient faire
01:03:30mais n'ont jamais fait.
01:03:32La première fois
01:03:33que les Etats-Unis
01:03:33disent
01:03:34il n'est pas question
01:03:34que l'Iran ait la bombe nucléaire
01:03:36c'était en 1995
01:03:37c'était Bill Clinton.
01:03:39Il l'avait annoncé
01:03:39dans plusieurs discours
01:03:40nous ne le tolérons pas
01:03:42nous ne laisserons jamais
01:03:43l'Iran avoir la bombe.
01:03:45Dix ans plus tard
01:03:45George W. Bush
01:03:46disait exactement
01:03:47la même chose.
01:03:48Ni l'un ni l'autre
01:03:49n'ont rien fait.
01:03:50Obama disait la même chose
01:03:51et lui il signe
01:03:52un accord
01:03:52qui en fait
01:03:53allait permettre
01:03:54à l'Iran
01:03:54d'obtenir la bombe
01:03:55au bout de dix
01:03:56ou quinze ans.
01:03:57Le fameux
01:03:57JCPOA
01:03:58cet accord
01:03:59sur le nucléaire
01:04:00iranien
01:04:01sur lequel
01:04:01Donald Trump
01:04:02est revenu
01:04:03et au passage
01:04:03il est revenu
01:04:04de manière
01:04:04parfaitement légitime
01:04:05parce que cet accord
01:04:07signé par le président Obama
01:04:08n'avait jamais été ratifié
01:04:10par le Sénat
01:04:11et il n'aurait pas pu l'être
01:04:12parce que le Sénat
01:04:13n'était jamais prêt
01:04:14à une forme d'apaisement
01:04:15avec l'Iran.
01:04:17Et donc
01:04:17Donald Trump a dit
01:04:18l'Iran n'aura pas la bombe
01:04:20il l'a dit
01:04:20lors de son premier mandat
01:04:21les Etats-Unis
01:04:23étaient déjà
01:04:23d'une certaine façon
01:04:24en conflit avec l'Iran.
01:04:25L'Iran n'a jamais cessé
01:04:27depuis 40 ans
01:04:28de tuer des Américains
01:04:29que ce soit à Beyrouth
01:04:30en 1983
01:04:31ou que ce soit
01:04:32dans le cadre
01:04:32de la guerre en Irak.
01:04:33Donc les affrontements
01:04:34avaient déjà eu lieu.
01:04:36
01:04:36depuis sa réélection
01:04:37il a dit
01:04:38on va résoudre la question
01:04:39et nous offrons
01:04:41à l'Iran
01:04:41la possibilité
01:04:42de renoncer à la bombe
01:04:44de garder un programme civil
01:04:45nous sommes prêts
01:04:46à négocier
01:04:47Steve Whitcoff
01:04:48qui est son émissaire spécial
01:04:49pour toutes ces missions
01:04:51très sensibles
01:04:51a été sur place
01:04:52plusieurs pas sur place
01:04:53mais il a rencontré
01:04:54des émissaires
01:04:55iraniens
01:04:56l'Iran a refusé
01:04:58cette main tendue
01:04:59Trump a dit
01:05:00à un moment
01:05:01ma patience
01:05:02sera à bout
01:05:03il y avait 60 jours
01:05:04le délai des 60 jours
01:05:05a été atteint
01:05:06il a dit
01:05:07je vais réfléchir
01:05:08et je ferai quelque chose
01:05:09dans les 15 jours
01:05:10et ça c'était
01:05:11la semaine dernière
01:05:12et même moi
01:05:13j'avais interprété cela
01:05:14comme une forme
01:05:14de deuxième délai
01:05:16et que rien ne viendrait
01:05:17avant une dizaine de jours
01:05:18puis c'est arrivé samedi
01:05:19la question
01:05:20il était certain
01:05:21qu'il allait frapper
01:05:22la question c'était quand
01:05:23et donc
01:05:23ce que les Etats-Unis
01:05:25ont fait est spectaculaire
01:05:26sur le plan militaire
01:05:27et en effet
01:05:28ça change totalement
01:05:29la donne sur place
01:05:30parce que
01:05:30la possibilité
01:05:31je dirais
01:05:32d'un engrenage
01:05:33d'un enchaînement nucléaire
01:05:36qui aurait été le cas
01:05:38si l'Iran avait eu cette bombe
01:05:39parce que tout le monde
01:05:40autour
01:05:41aurait voulu également le faire
01:05:42et bien ça
01:05:43c'est anéanti
01:05:43donc en fait
01:05:44merci Trump
01:05:45pour Israël
01:05:46et merci pour l'ensemble
01:05:47du Moyen-Orient
01:05:48alors c'est un débat
01:05:49que nous avons
01:05:49mais c'est très important
01:05:50ce que vous dites
01:05:51donc il n'y a pas eu
01:05:52de revirement
01:05:52parce que beaucoup
01:05:53analysent la décision
01:05:55américaine
01:05:56eu égard à ce qu'il avait dit
01:05:57pendant la campagne
01:05:58c'est-à-dire un désengagement
01:05:59alors c'est pas un désengagement
01:06:01et d'ailleurs la question
01:06:02il y a un débat
01:06:03aux Etats-Unis
01:06:04plus au sein du camp républicain
01:06:06les démocrates le critiquent
01:06:08mais ça c'est je veux dire
01:06:08c'est basique
01:06:09ça n'a pas d'importance
01:06:10en vérité
01:06:10mais en fait
01:06:12encore une fois
01:06:13la guerre
01:06:13était déjà en cours
01:06:15et là
01:06:16les Etats-Unis
01:06:17ne sont pas en guerre
01:06:18contre l'Iran
01:06:18le secrétaire d'Etat
01:06:19Marco Rubio
01:06:20l'a répété hier
01:06:21lors d'une interview télévisée
01:06:23c'est une action ponctuelle
01:06:25et on verra
01:06:26en fonction
01:06:26de la réaction iranienne
01:06:28si en fait
01:06:29cette frappe
01:06:29elle n'a pas mis fin
01:06:31à la guerre
01:06:31parce que la main
01:06:32est toujours tendue
01:06:33alors là c'est intéressant
01:06:34les Américains
01:06:35attendent une
01:06:36comment dirais-je
01:06:38un surrender
01:06:39une reddition
01:06:40complète de l'Iran
01:06:41ce qui est peu probable
01:06:42puisque la veille
01:06:43des frappes américaines
01:06:44le président iranien
01:06:45Pézekian avait dit
01:06:46nous ne renoncerons jamais
01:06:47à notre programme nucléaire
01:06:49donc nous étions en guerre
01:06:50en réalité depuis toujours
01:06:51depuis 30 ans
01:06:52et peut-être que cette frappe
01:06:53permettrait de mettre fin
01:06:55à la guerre
01:06:55est-ce qu'on pourrait le voir
01:06:56comme ça ?
01:06:57si l'Iran
01:06:58c'est une possibilité
01:07:00si l'Iran décide
01:07:00de se protéger
01:07:01en tant que régime
01:07:02parce que là
01:07:03ce qui est en jeu
01:07:03aujourd'hui
01:07:04c'est plus la menace nucléaire
01:07:06que ce soit oblitéré
01:07:07ou qu'il reste encore des choses
01:07:09le programme nucléaire iranien
01:07:10il a pris 10 ans de retard
01:07:12donc la menace immédiate
01:07:13elle a été dissoute
01:07:15elle a été annulée
01:07:15ce qui est en jeu aujourd'hui
01:07:16c'est la survie du régime
01:07:18Gérald
01:07:18si c'est 10 ans
01:07:19c'est bien
01:07:20parce qu'en Israël
01:07:21on est plus prudent que vous
01:07:22on dit tout de même
01:07:23qu'aujourd'hui
01:07:24et sachant qu'on a
01:07:25de plus en plus de preuves
01:07:26qu'ils auraient réussi
01:07:27à faire sortir
01:07:28notamment
01:07:29l'uranium enrichi de Fordo
01:07:30qu'il y a encore des problèmes
01:07:32et vous le voyez bien
01:07:32aujourd'hui
01:07:33Israël est encore
01:07:34en train de frapper Fordo
01:07:35si comme le disait
01:07:36Donald Trump
01:07:36tout avait été éliminé
01:07:38Israël ne se fatigueraient pas
01:07:39à les envoyer
01:07:40de nouveau
01:07:41pour bloquer l'installation
01:07:42pour empêcher
01:07:43ou alors il y a d'autres objectifs
01:07:44de faire tomber le régime
01:07:46à ce moment-là
01:07:47vous tapez pas sur Fordo
01:07:49faire tomber le régime
01:07:50il y a d'autres objectifs
01:07:51effectivement
01:07:51c'est pas dans les objectifs
01:07:53affichés d'Israël
01:07:54oui affichés
01:07:55ça ne le sera pas
01:07:57je dirais pas
01:07:57que c'est pas officiel
01:07:58je pense que ce qui est officiel
01:07:59c'est qu'Israël aimerait
01:08:01faciliter la révolution
01:08:03que le peuple iranien
01:08:04ne fasse
01:08:04pas qu'il en soit
01:08:05il y a deux façons
01:08:06de faciliter une révolution
01:08:07ou vous passez
01:08:08par les réseaux sociaux
01:08:09vous inondez
01:08:10comme ça a été fait
01:08:11je le dis souvent
01:08:11pour les printemps arabes
01:08:13c'est pas notre meilleur
01:08:14voilà
01:08:15je pense que c'est pas
01:08:17la méthode
01:08:17si je puis dire
01:08:18ou alors c'est par la force
01:08:19il y a un contre-exemple
01:08:23c'est regarder en Ukraine
01:08:24on sait aujourd'hui
01:08:26je parle de la révolution orange
01:08:28on sait aujourd'hui
01:08:29le rôle
01:08:30qu'ont tenu les Etats-Unis
01:08:32dans l'instauration
01:08:34du nouveau pouvoir
01:08:36en Ukraine
01:08:36pendant la révolution orange
01:08:37les Etats-Unis
01:08:37ont joué ce rôle
01:08:38un peu partout
01:08:39en Iran notamment
01:08:40en Iran notamment
01:08:41on peut pas
01:08:42il était où
01:08:44avant de partir
01:08:45avant de prendre
01:08:45l'avion
01:08:45je le suis
01:08:46je vous donne un exemple
01:08:47positif
01:08:47Romaini était où
01:08:48Romaini était en France
01:08:50l'opération Ajax
01:08:52en 53
01:08:53c'est la CIA
01:08:53d'ailleurs ils l'ont affirmé
01:08:54voilà ils sont toujours
01:08:55mais ça c'est le jeu
01:08:56c'est le jeu
01:08:56mais après sur Trump
01:08:58moi je partage votre avis
01:08:59Trump a toujours dit
01:09:00l'objectif c'est qu'ils n'aient pas
01:09:01le nucléaire
01:09:02l'objectif c'est pas
01:09:03que les Etats-Unis
01:09:03rentrent en guerre
01:09:04et l'objectif n'est pas
01:09:05de renverser le régime
01:09:06moi je dis ma position
01:09:07pour le répéter
01:09:08parce que pour pas
01:09:09que ce soit mal compris
01:09:09je me félicite
01:09:11que l'Iran
01:09:12n'est plus nucléaire
01:09:13évidemment
01:09:14mais c'est vrai qu'avec Trump
01:09:15comme il parle de guerre
01:09:16comme il commanderait
01:09:16une blanquette de haut
01:09:17dans un bistro
01:09:17forcément ça déstabilise
01:09:19mais la déstabilisation
01:09:20fait partie de la négociation
01:09:21et là il a eu tout le monde
01:09:22et on vous posait la question
01:09:23tout à l'heure
01:09:23pourquoi la France
01:09:24n'est pas au courant
01:09:25sur une opération aussi massive
01:09:26aussi importante
01:09:27le but
01:09:28vous savez qu'à partir du moment
01:09:29où vous êtes trois
01:09:30dans une pièce
01:09:30ça fuite
01:09:34quand vous êtes trois alliés
01:09:36généralement
01:09:37pardon
01:09:37mais là vous
01:09:38les seuls qui ont été informés
01:09:40sont les Israéliens
01:09:41c'est aussi respecté
01:09:42ça fait partie
01:09:43ça fait partie
01:09:44de la réussite de Trump
01:09:45parce que même aux Etats-Unis
01:09:46on s'étonne
01:09:46qu'il y ait eu zéro fuite
01:09:48et que tout est très très bien fonctionné
01:09:49y compris la diversion
01:09:50des B2
01:09:52qu'on a envoyé à Guam
01:09:52et tout le monde se dirait
01:09:53mais qu'est-ce qu'on va faire à Guam
01:09:54et pendant que
01:09:55on est à Guam
01:09:56on n'avait pas étonné
01:09:57qu'il le fasse le week-end
01:09:58si je peux me permettre
01:09:59nous en Israël
01:10:00vous étiez peut-être dans le secret
01:10:01mais non
01:10:01on avait dit
01:10:04vous avez demandé à Donald Trump
01:10:05une réponse sous 48 à 72 heures
01:10:07en lui expliquant
01:10:08qu'il y avait une fenêtre de tir
01:10:10qui était exceptionnellement bonne
01:10:12et qu'il a saisi
01:10:12et qu'il a saisi
01:10:13ce qui est sûr
01:10:14c'est que
01:10:15contrairement d'ailleurs
01:10:16à ce que dit le gouvernement français
01:10:17l'exécutif français
01:10:18si la guerre continue
01:10:19on entend bien Barrault
01:10:20et même Emmanuel Macron
01:10:22Macron ce sera le chaos
01:10:23c'est exactement le contraire
01:10:24il va se produire
01:10:26une défaite
01:10:27souhaitée
01:10:28souhaitée
01:10:29du régime des Mollah
01:10:30je ne dis pas de l'Iran
01:10:31du régime des Mollah
01:10:32ne peut avoir que des effets
01:10:33bénéfiques
01:10:34pour le monde entier
01:10:35d'abord pour la région
01:10:36pour Israël naturellement
01:10:38mais pour le monde sunnite
01:10:39l'Arabie saoudite
01:10:40se réjouit
01:10:41de l'évolution
01:10:42de la situation aujourd'hui
01:10:43et je peux parier
01:10:45que si ce régime
01:10:46est défait
01:10:47il y aura une ère durable
01:10:49de paix
01:10:50à condition que la question
01:10:51palestinienne
01:10:51soit résolue
01:10:52une ère durable
01:10:53de paix
01:10:54entre Israël
01:10:55et tous ses pays voisins
01:10:56et par effet
01:10:59de conséquence
01:11:00il y aura
01:11:01sans doute
01:11:02une période d'éclaircie
01:11:03y compris
01:11:04pour le monde occidental
01:11:05Trump contrairement
01:11:06à ses prédécesseurs
01:11:07n'oublie pas
01:11:10que Khomeini
01:11:11avait déclaré la guerre
01:11:12également
01:11:13à l'occident
01:11:14ça il le sait
01:11:15et contrairement
01:11:15à l'exception
01:11:16du chancelier allemand
01:11:16et peut-être
01:11:17du président hongrois
01:11:19à l'exception
01:11:20de l'Europe
01:11:20qui continue
01:11:21de fermer les yeux
01:11:22et de ne pas voir
01:11:23les effets dévastateurs
01:11:25de la politique
01:11:26des frères musulmans
01:11:27et de la politique
01:11:28de Téhéran
01:11:28qui a voulu
01:11:29internationaliser
01:11:30en quelque sorte
01:11:31l'islamisme
01:11:32et la conquête islamique
01:11:32je ne fais pas du tout
01:11:34de hiérarchie
01:11:34pardonnez-moi
01:11:35mais entre les frères musulmans
01:11:36et le terrorisme
01:11:37version Téhéran
01:11:38version Téhéran
01:11:39c'est très grave
01:11:40mais ce sont des attaques
01:11:41ciblées sur le sol européen
01:11:42des attaques
01:11:43qui visent des personnalités
01:11:43israéliennes
01:11:44juives
01:11:45iraniennes
01:11:47à ma connaissance
01:11:48là vous parlez
01:11:49du terrorisme
01:11:50iranien
01:11:50direct
01:11:51l'Iran
01:11:52est
01:11:53le financier
01:11:55du Hezbollah
01:11:56et du Hamas
01:11:57et vous avez interrogé
01:11:58alors
01:11:59le financier
01:12:00qu'est le Qatar
01:12:01oui
01:12:01j'allais dire le Qatar
01:12:02et on devrait
01:12:03c'est pas parce qu'on l'a pas fait
01:12:06qu'on ne devrait pas
01:12:06s'en prendre à lir
01:12:07ça commence à faire
01:12:09beaucoup d'ennemis
01:12:10et c'est toute la complexité
01:12:11et je vous rappelle
01:12:11qu'on vend la France
01:12:12la découpe au Qatar
01:12:13non mais je ne défends pas ça
01:12:16mais oui mais
01:12:17c'est aussi partie des intérêts
01:12:18c'est toujours la même fois
01:12:18c'est jamais
01:12:19vous vous dites
01:12:20puisqu'on ne fait pas ça
01:12:21ne faisons rien
01:12:22non je ne dis pas ça
01:12:23je ne dis pas
01:12:23ne faisons rien
01:12:24je dis on ne va pas suivre
01:12:25comme des petits chiens
01:12:28les intérêts israéliens
01:12:29et les intérêts américains
01:12:30qui ne sont pas forcément
01:12:31les mêmes que les nôtres
01:12:32c'est tout ce que j'ai
01:12:33oui de toute façon
01:12:34comme on n'a pas de capacité
01:12:36mais pardon
01:12:36mais c'est le cas
01:12:39la France ne suit pas
01:12:40les intérêts israéliens
01:12:41dans les discours
01:12:42ne suit pas les intérêts américains
01:12:44on le voit bien
01:12:44donc c'est ce que vous dites
01:12:45et est parfaitement infondé
01:12:48la France actuellement
01:12:49mais dans le discours
01:12:49ça n'a aucune conséquence
01:12:51la France ne suit pas
01:12:52les intérêts
01:12:52je ne reproche pas la France
01:12:53je vais reprocher votre discours
01:12:54c'est pas la France
01:12:56mais même dans le discours
01:12:57dans le discours
01:12:58il y a beaucoup d'inconhérence
01:12:58la France a pris ses distances
01:13:01complètement avec Israël
01:13:02et avec
01:13:03mais moi j'aimerais bien
01:13:04comprendre quelle est la position
01:13:05de la France
01:13:05mais il n'y a pas de position
01:13:06elle change tout le temps
01:13:08elle est alignée avec qui ?
01:13:09bon courage
01:13:09bon courage
01:13:10c'est une position
01:13:11qui n'a pas de ligne directrice
01:13:12honnêtement
01:13:13c'est pas par goût de
01:13:14il y a une ligne directrice
01:13:15sur la position géopolitique
01:13:17de la France
01:13:17à l'exception de la Libye
01:13:18on l'a payé suffisamment cher
01:13:19le principe étant justement
01:13:21d'être
01:13:22la Libye
01:13:22il n'y avait pas d'état
01:13:23il n'y avait pas d'état
01:13:24il n'y avait pas de structure
01:13:27il n'y avait pas d'administration
01:13:28je ne compare pas les deux
01:13:29je dis la position géopolitique
01:13:30de la France
01:13:31à l'exception de la Libye
01:13:32et on va dire
01:13:33on a suffisamment remercié
01:13:34Jacques Chirac en Irak
01:13:35je vous rappelle
01:13:36pardonnez-moi
01:13:37mais Sonia
01:13:37c'est justement de ne pas suivre
01:13:38la politique américaine
01:13:39non non
01:13:39Sonia a raison de dire
01:13:40qu'elle ne comprend pas
01:13:41la position de la France
01:13:42moi-même je ne la comprends pas
01:13:44vous avez Emmanuel Macron
01:13:45qui au lendemain du 7 octobre
01:13:46veut une sainte alliance
01:13:47internationale
01:13:48contre le Hamas
01:13:49qui au lendemain même
01:13:51de l'attaque préventive
01:13:53d'Israël contre l'Iran
01:13:54dit
01:13:55Israël a le droit de se défendre
01:13:56nous sommes prêts même
01:13:57à aider Israël
01:13:58et puis deux jours plus tard
01:13:59dit exactement le contraire
01:14:00le logiciel là
01:14:01le curseur
01:14:02en même temps
01:14:03est complètement affolé
01:14:04la position aujourd'hui
01:14:05selon votre logiciel
01:14:06et vous avez raison
01:14:07imaginons nos intérêts
01:14:08dans cet Orient compliqué
01:14:10comme disait De Gaulle
01:14:11mais si on n'a plus
01:14:12un pied
01:14:13je veux dire
01:14:14ou une main
01:14:14ou un doigt
01:14:15quelle est notre influence
01:14:16on n'en a plus
01:14:18on n'en a plus
01:14:18on n'a zéro influence
01:14:19et donc là
01:14:20vous croyez que ça va s'aggraver
01:14:21ou que ça va s'améliorer
01:14:23on va faire sans nous
01:14:23notre influence
01:14:23on va s'aggraver
01:14:24mais donc
01:14:25on ne me dit pas
01:14:26qu'en restant éloigné
01:14:27on a
01:14:28je veux dire
01:14:28c'est une région
01:14:29qu'on connaît
01:14:29parfaitement
01:14:30on s'est fait foutre dehors
01:14:30stratégiquement
01:14:31politiquement
01:14:32économiquement
01:14:32mais ça demande un peu
01:14:33de courage aussi
01:14:34de s'en mêler
01:14:34on n'a plus rien
01:14:35mais ça demande un peu de courage
01:14:36les terres rares en Ukraine
01:14:40ils ont été prises par qui ?
01:14:43pour l'instant
01:14:43par personne
01:14:44il va signer
01:14:45les américains
01:14:46oui mais pour l'instant
01:14:47il y a encore la guerre
01:14:48je vous rappelle
01:14:49et je vous rappelle
01:14:50que d'ailleurs
01:14:51coucou aux amis
01:14:52russophiles
01:14:53que pendant qu'il y a l'Iran
01:14:54Vladimir Poutine
01:14:55a expliqué
01:14:56que toute l'Ukraine
01:14:57était russe
01:14:57on va écouter
01:14:59monsieur Poutine
01:15:00alors là
01:15:00vous allez voir
01:15:00qu'il y a un axe
01:15:02moi j'ai toujours dit
01:15:03que Poutine voulait
01:15:04toute l'Ukraine
01:15:04et vous pouvez aller
01:15:05plus loin
01:15:05à tout de suite
01:15:07dans quelques instants
01:15:12nous parlerons
01:15:13de la réaction
01:15:13du géopolitologue
01:15:15Pascal Boniface
01:15:16elle a fait beaucoup réagir
01:15:18je demanderai l'avis
01:15:18de nos invités
01:15:19nous passerons également
01:15:20une nouvelle fois
01:15:21par la fête de la musique
01:15:22mais tout d'abord
01:15:22le rappel des titres
01:15:23avec vous Somaya
01:15:24et à la une de l'actualité
01:15:26Sonia Lelysée
01:15:27annonce un quatrième
01:15:28conseil de défense
01:15:29demain
01:15:29objectif
01:15:30évaluer l'ensemble
01:15:31des mesures prises
01:15:32lors du conseil
01:15:33qui s'est tenu hier soir
01:15:34à savoir
01:15:34la sécurité
01:15:35de nos ressortissants
01:15:36la libération
01:15:37de nos deux otages
01:15:38restants en Iran
01:15:39et la recherche
01:15:40d'une voie diplomatique
01:15:41pour mettre fin
01:15:41au conflit
01:15:42entre autres
01:15:43le projet de jumelage
01:15:45de la ville de Strasbourg
01:15:46avec le camp palestinien
01:15:47d'Aïda Semla Zizani
01:15:48l'opposition
01:15:49accusant la mer
01:15:50d'importer le conflit
01:15:52sur le territoire national
01:15:53un jumelage
01:15:54un jumelage soumis à un vote
01:15:55qui doit être connu
01:15:56dans la journée
01:15:56alors que le cri falsas
01:15:58manifeste depuis ce matin
01:15:59devant le centre administratif
01:16:01où se déroule
01:16:02le conseil municipal
01:16:03et puis après les écrits
01:16:05la semaine dernière
01:16:06le bac 2025
01:16:07se poursuit aujourd'hui
01:16:08avec l'épreuve
01:16:08du grand oral
01:16:09plus de 530 000 lycéens
01:16:12seront entendus
01:16:12d'ici le 2 juillet
01:16:13pour des résultats
01:16:14publiés
01:16:15dès le 4 juillet prochain
01:16:16Merci Somaya
01:16:17simplement parce que
01:16:18vous voyez passer
01:16:19cette information
01:16:19que vous avez donnée
01:16:20sur le 4ème conseil
01:16:22de défense
01:16:23honnêtement
01:16:24il ne faut pas moquer
01:16:25il ne faut pas comparer
01:16:26mais ça fait presque
01:16:26ça rappelle les conseils
01:16:29de défense
01:16:29en période de crise sanitaire
01:16:31on a vu le résultat
01:16:31il y a un esprit
01:16:33de défense à avoir
01:16:34on ne le filme pas
01:16:35généralement
01:16:36et on ne fait pas
01:16:36de conférence de presse
01:16:37c'est peut-être mieux
01:16:38on le fait
01:16:38et puis on agit
01:16:39mais là ils font un conseil
01:16:40pour débriefer du conseil
01:16:41débriefer du prochain conseil
01:16:43après
01:16:43la mise en scène permanente
01:16:45ça perd en crédibilité
01:16:46à force
01:16:47moi ce que j'explique
01:16:48la question n'est pas de
01:16:49j'essaie pas de défendre
01:16:50mais vraiment
01:16:51je pense que ça fait mal
01:16:52de voir que la France
01:16:53qu'on ait choisi
01:16:54d'intervenir ou pas
01:16:55qu'on soit informé ou pas
01:16:57je trouve pas la main
01:16:57que le rôle de la France
01:16:59dans une région
01:16:59comme celle-là
01:17:00qu'on n'ait pas notre mot
01:17:01à dire quand même
01:17:02je trouve qu'il y a une rupture
01:17:03écoutez moi je pense
01:17:03qu'Emmanuel Macron
01:17:05notre président de la République
01:17:06enfin le président de la République
01:17:07est perdu
01:17:07tout simplement
01:17:09il est perdu
01:17:10son curseur
01:17:12le fameux en même temps
01:17:13de droite
01:17:14gauche
01:17:14comme un métronome
01:17:15vous savez
01:17:15là le curseur
01:17:16s'est complètement affolé
01:17:17c'est le maître des horloges
01:17:18qui a perdu la boussole
01:17:19tout simplement
01:17:20il ne sait plus
01:17:21quoi faire
01:17:22il ne sait plus
01:17:23que dire
01:17:24dans la mesure où
01:17:25il n'existe plus
01:17:25en politique intérieure
01:17:26on voit bien que c'est
01:17:27François Bayrou
01:17:27aujourd'hui le patron
01:17:28de la majorité relative
01:17:29il essaie d'exister
01:17:31sur la scène extérieure
01:17:33et il le fait si mal
01:17:34vous savez
01:17:34il limite Nicolas Sarkozy
01:17:36qui disait à une époque
01:17:37mais lui le faisait
01:17:37envoyer une carte postale
01:17:39quotidienne
01:17:40ce que fait
01:17:41Emmanuel Macron
01:17:42autant sur la scène intérieure
01:17:44ça prenait sens
01:17:45quand il était
01:17:46en mesure d'exercer
01:17:47un vrai pouvoir
01:17:48autant sur la scène extérieure
01:17:50non
01:17:50ces allers-retours
01:17:53avec Moscou
01:17:53vous vous souvenez
01:17:55de cette grande table
01:17:55où Emmanuel Macron
01:17:58allait voir
01:17:58Vladimir Poutine
01:17:59ensuite humilié
01:18:00par Vladimir Poutine
01:18:01ces allers-retours
01:18:02à Washington
01:18:02avec des discussions
01:18:04à n'en plus finir
01:18:05avec son ami
01:18:06Donald Trump
01:18:06le tutoyant même
01:18:07alors que le you
01:18:08en anglais
01:18:09ça peut tout vouloir dire
01:18:11mais n'ayant aucune influence
01:18:13possible même
01:18:14sur Donald Trump
01:18:15moi je trouve
01:18:16que le président de la République
01:18:16est perdu
01:18:17je trouve qu'on est en train
01:18:19alors pour le coup
01:18:19de perdre
01:18:20les deux années
01:18:21qui viennent
01:18:22on a un président
01:18:24qui est devenu
01:18:24un président chrysanthème
01:18:26qui essaye de planter
01:18:27quelques fleurs
01:18:28à l'extérieur
01:18:29mais ça ne marche pas
01:18:30ces fleurs ne poussent pas
01:18:31et je me demande
01:18:33si à un certain moment
01:18:34pour revenir au débat
01:18:36franco-français
01:18:37s'il ne faut pas se poser
01:18:38la question
01:18:38de la gestion
01:18:40de ces deux années
01:18:41que nous allons vivre
01:18:43avec un président
01:18:44impuissant
01:18:45un premier ministre
01:18:46gêné parfois
01:18:47par rapport
01:18:48à sa malheurité
01:18:48LFI
01:18:49qui se comporte parfois
01:18:50excusez-moi du terme
01:18:51mais comme une racaille
01:18:52à l'Assemblée Nationale
01:18:53on va perdre
01:18:54deux années
01:18:55et deux années
01:18:56en termes de gestion
01:18:57d'un pays aussi important
01:18:58que la France
01:18:59c'est long
01:19:00oui
01:19:00je crois qu'on n'a pas le luxe
01:19:02d'attendre deux ans
01:19:03racaille ça va faire
01:19:04beaucoup réagir
01:19:04Paul Lamar
01:19:05mais je sais que vous êtes
01:19:06toujours
01:19:06voilà
01:19:07c'est un autre débat
01:19:08vous dites ce que vous pensez
01:19:09il y a des ministres
01:19:10qui l'emploient aussi
01:19:10il me semble
01:19:11c'est un autre débat
01:19:12mais on n'assistera pas
01:19:14deux années
01:19:15au même spectacle
01:19:16il y a une dynamique
01:19:17de la déliquescence
01:19:19dans laquelle la France
01:19:20est entraînée
01:19:21dont on ne peut pas prévoir
01:19:22quels seront les effets
01:19:24ça va pas être
01:19:25tranquillement
01:19:26asseyez-vous
01:19:26prenez un esquimau
01:19:27et regardez
01:19:29ce triste spectacle
01:19:30mais maintenant
01:19:31rétrospectivement
01:19:32on comprend
01:19:32peut-être la colère
01:19:34de Donald Trump
01:19:34Gérard Olivier
01:19:35c'est-à-dire
01:19:35quand il quitte
01:19:36le fameux sommet
01:19:37vraisemblablement
01:19:39je ne sais pas
01:19:40mais il va préparer
01:19:41cette opération
01:19:42Emmanuel Macron
01:19:43parle de cesser le feu
01:19:44on peut comprendre
01:19:45maintenant
01:19:45pourquoi il y a eu
01:19:46une telle colère
01:19:46de la part du président
01:19:47en fait
01:19:47elle est double
01:19:48parce qu'en fait
01:19:49la politique
01:19:50d'Emmanuel Macron
01:19:51elle est uniquement
01:19:51justifiée
01:19:52par les projecteurs
01:19:53il ne peut pas
01:19:54s'empêcher
01:19:55de ne pas être
01:19:55là où le projecteur
01:19:56est braqué
01:19:57qu'il a un rôle
01:19:58ou qu'il n'en est pas
01:19:59qu'il a quelque chose
01:19:59à dire
01:20:00ou qu'il n'en est pas
01:20:01donc on est au G7
01:20:02tout le monde regarde
01:20:02le G7
01:20:03Trump s'en va
01:20:04et du coup
01:20:04le projecteur
01:20:05se déplace du côté
01:20:06de Trump
01:20:07et Emmanuel Macron
01:20:09ne peut pas s'empêcher
01:20:10d'essayer de le rattraper
01:20:11en disant quelque chose
01:20:12qu'il va faire de lui
01:20:13l'homme de l'actualité
01:20:14et il dit quelque chose
01:20:15un, qu'il ne connaît pas
01:20:16deux, qu'il ne lui a pas
01:20:17été communiqué
01:20:18trois, qu'on ne lui a pas
01:20:19demandé de dire
01:20:19et pendant ce temps-là
01:20:21Donald Trump
01:20:21je ne sais pas
01:20:22s'il avait pris sa décision
01:20:23lundi
01:20:23ça c'est pas sûr du tout
01:20:24je ne suis pas
01:20:26dans ces petits papiers
01:20:26à ce moment-là
01:20:27par contre
01:20:28il avait quelque chose
01:20:29en tête
01:20:29en effet bien plus important
01:20:30et bien plus gros
01:20:31qui était soit une reddition
01:20:33soit une frappe
01:20:33donc personne ne parlait
01:20:35de cesser le feu
01:20:36à l'époque
01:20:36et donc Trump a été en colère
01:20:37pour deux raisons
01:20:38un, c'est parce que
01:20:39Emmanuel Macron
01:20:41a voulu lui voler le projecteur
01:20:42parce que malgré tout
01:20:43lui aussi l'aime
01:20:44et puis parce qu'il a cherché
01:20:45à lui mettre les bâtons
01:20:46dans les roues
01:20:46par rapport à la politique
01:20:47qu'il mène au Proche-Orient
01:20:48vis-à-vis de l'Iran
01:20:49S'il y a bien des gens
01:20:51je voulais revenir Sonia
01:20:51sur votre question
01:20:52de la tristesse
01:20:53par rapport à la perte
01:20:54de grandeur de la France
01:20:55s'il y a bien des gens
01:20:56qui sont tristes
01:20:59des franco-iraniens
01:21:00on était sur ce plateau
01:21:02avec des franco-iraniens
01:21:03et on était d'accord
01:21:04sur presque tout
01:21:05bien que tout le monde
01:21:06dise que la guerre
01:21:07est entre Israël et l'Iran
01:21:08mais elle n'est pas
01:21:09entre le peuple israélien
01:21:10et le peuple iranien
01:21:11et d'autres
01:21:12absolument
01:21:13et sincèrement
01:21:15notre tristesse
01:21:16elle est grande
01:21:16et elle est grande
01:21:17depuis le 7 octobre
01:21:18ça n'est pas la première fois
01:21:19qu'on se sent lâché
01:21:20par Emmanuel Macron
01:21:21ça n'est pas la première fois
01:21:23alors que la France
01:21:24on n'est pas moins français
01:21:25parce qu'on a décidé
01:21:26d'habiter ailleurs
01:21:27dans le monde
01:21:28donc forcément
01:21:29qu'on est triste
01:21:30et puis je voulais revenir
01:21:31très rapidement
01:21:32sur l'histoire des intérêts
01:21:33si on dit
01:21:34il y a juste cette histoire
01:21:36d'intérêt de la France
01:21:36alors le détroit d'Hormuz
01:21:38bloqué par les Iraniens
01:21:40ça c'est dans l'intérêt de personne
01:21:41ça va faire augmenter
01:21:43le prix du pétrole
01:21:44surtout pas des Chinois
01:21:45mais surtout pas
01:21:45des Européens non plus
01:21:46ça va faire augmenter
01:21:48le prix du pétrole partout
01:21:49et ça c'est les Iraniens
01:21:50qui en ont la clé aujourd'hui
01:21:51donc est-ce qu'à ce moment-là
01:21:53il faudrait se dire
01:21:53il faudrait que la France
01:21:55change de camp
01:21:57parce que vous comprenez
01:21:58la morale c'est moins important
01:21:59que le pétrole
01:21:59on comprend
01:22:00argument contre argument
01:22:02j'avoue
01:22:02mais c'est un peu compliqué
01:22:03sur le sable mouvant
01:22:04de la géopolitique
01:22:05je ne parle pas de morale
01:22:05mais pour revenir
01:22:06je suis en grande partie
01:22:08d'accord
01:22:09avec votre description
01:22:10d'Emmanuel Macron
01:22:10parce que l'image symbolique
01:22:12était cette image
01:22:13à la fête de la musique
01:22:14on voit
01:22:15moi ça m'a fait penser
01:22:15vous savez au film
01:22:16de Sorrentino
01:22:17La grande débelleza
01:22:17et en fait
01:22:18on voit l'espèce
01:22:19de putréfaction
01:22:20d'une société post-décadente
01:22:21et j'avais l'impression
01:22:22de voir
01:22:23ce que Sorrentino décrit
01:22:27dans la grande débelleza
01:22:29c'est cette société romaine
01:22:30en post-décadente
01:22:31et pardon
01:22:32quand j'ai vu ça
01:22:32j'ai vu une société française
01:22:34mais je voudrais rajouter
01:22:36ce que vous avez dit
01:22:36sur l'Israël
01:22:38et la critique
01:22:39d'Emmanuel Macron
01:22:41on voit une grande partie
01:22:42je vais qualifier
01:22:43d'élite
01:22:44qui sont très critiques
01:22:45à l'égard d'Emmanuel Macron
01:22:45et je m'en réjouis
01:22:46je m'étonne juste
01:22:47qu'il a fallu attendre
01:22:48le 7 octobre
01:22:49pour critiquer Emmanuel Macron
01:22:50parce qu'on ne devrait pas
01:22:51perdre 2 ans
01:22:51ça fait 10 ans qu'on perd
01:22:52ça fait 3 milliards d'euros
01:22:543 000 milliards d'euros
01:22:55les bêtises d'Emmanuel Macron
01:22:56et on beaucoup réagisse
01:22:58à raison
01:22:59sur sa position
01:23:00face à Israël
01:23:01face à l'Iran
01:23:01et je comprends très bien
01:23:02mais par contre
01:23:03lorsqu'il avait dit
01:23:04qu'il n'y avait pas de culture française
01:23:05il n'y avait pas beaucoup
01:23:06de réaction du parti des élites
01:23:07lorsqu'il parle
01:23:08de lavage de cerveau
01:23:09pour des faits divers
01:23:10je n'ai pas beaucoup entendu
01:23:11d'artistes réagir non plus
01:23:12mais j'ai quand même
01:23:13le sentiment
01:23:14que lorsque
01:23:15notamment pour des personnes
01:23:16qui ont la chance
01:23:17d'être binationales
01:23:18lorsque c'est pour leur première
01:23:19ou seconde patrie
01:23:20ça réagit
01:23:21par contre quand c'est pour la France
01:23:22ça réagit moins
01:23:22pardonnez-moi
01:23:23non c'est pas vraiment
01:23:24si je peux le dire
01:23:26parce que par exemple
01:23:26j'ai entendu M. Chouraki
01:23:27expliquer
01:23:28il faut faire tard
01:23:29M. Macron
01:23:30je ne l'ai pas entendu
01:23:30quand il parlait
01:23:31qu'il n'y avait pas de culture française
01:23:32pardon
01:23:33vous ne pouvez pas mettre
01:23:34les deux sur le même plan
01:23:34le pas de culture française
01:23:35et les déclarations
01:23:36concernant le conflit israélo-palestinien
01:23:38vous mettez les deux
01:23:39sur le même plan
01:23:39il dit
01:23:40il n'y a pas de culture française
01:23:41il ne parle pas de mort
01:23:43et de faits extrêmement graves
01:23:45vous ne pouvez pas mettre
01:23:45les deux sur le même plan
01:23:47comment ?
01:23:47justement c'est ce que je vous dis
01:23:48il n'y a pas de rapport
01:23:49avec l'Iran
01:23:49le principe étant
01:23:51on va peut-être faire attention
01:23:52avant de faire tomber un régime
01:23:53parce qu'on a vécu l'Irak
01:23:54c'est mais qu'il y a un réveil tardif
01:23:55je dis qu'Emmanuel Macron
01:23:58ça fait dix ans
01:23:59qu'il est au pouvoir
01:23:59il n'y est pas arrivé
01:24:01par un coup d'état
01:24:02il n'y est pas arrivé tout seul
01:24:03il y a tout un système
01:24:03qui l'a porté
01:24:04et je vois qu'une partie du système
01:24:06commence à se retourner
01:24:06sur Emmanuel Macron
01:24:07et moi personnellement
01:24:08je m'en réjouis
01:24:08parce que étant journaliste
01:24:10j'ai cette pensée contre M
01:24:11mais j'ai quand même des opinions
01:24:12et on ne peut pas me dire
01:24:13je suis macroniste
01:24:13bon et sauf que
01:24:15ce que je critique d'Emmanuel Macron
01:24:16ce qu'il est aujourd'hui
01:24:17il l'était déjà il y a dix ans
01:24:19et je m'étonne
01:24:20qu'on ouvre les yeux
01:24:20lorsque il y a un conflit
01:24:21à l'extérieur
01:24:22pendant le confinement
01:24:23il a été extrêmement critiqué
01:24:24vous ne pouvez pas dire
01:24:25qu'il n'en a pas eu d'or
01:24:25non non non
01:24:26les critiques ne datent pas
01:24:27du 7 octobre
01:24:28la dissolution a eu lieu quand ?
01:24:30en juillet dernier
01:24:31et il y a eu des élections après
01:24:33oui
01:24:33les français ont voté
01:24:35ont voté contre lui
01:24:36non pas majoritairement
01:24:38mais les critiques
01:24:38ne datent pas du 7 octobre
01:24:40si les français
01:24:41a voté contre lui
01:24:41le fossé entre
01:24:44Emmanuel Macron
01:24:45et le peuple français
01:24:46s'est produit
01:24:47il y a fort longtemps
01:24:48et il s'est creusé
01:24:49de plus en plus
01:24:49il a gagné par défaut
01:24:50en 2022
01:24:51la dissolution
01:24:51c'est postérieur au 7 octobre
01:24:54pardonnez-moi
01:24:55on connait les difficultés
01:24:56de Marine Le Pen
01:24:57je ne sais pas
01:24:57s'il faut une course
01:24:58à la primauté
01:24:59à la critique d'Emmanuel Macron
01:25:00je ne fais pas une course
01:25:00à la primauté
01:25:01je m'étonne que ce soit
01:25:02sur des opérations extérieures
01:25:04qu'on réagisse plus
01:25:05que sur l'intérieur
01:25:05mais l'allusion au 7 octobre
01:25:07est un petit peu
01:25:07j'ai d'autres origines
01:25:08que celle-là
01:25:09je peux comprendre
01:25:09je peux comprendre
01:25:11que pour certaines personnes
01:25:13il y ait des sujets extérieurs
01:25:14je l'entends très bien
01:25:16très charnel
01:25:17je l'entends très bien
01:25:18encore une fois
01:25:19ce n'est pas une critique
01:25:20pas du tout
01:25:20l'exemple des Chourakis
01:25:21est mal choisi
01:25:22parce qu'il trouve
01:25:23que Chourakis travaille
01:25:23depuis de longues années
01:25:25sur l'islamisme
01:25:26on salue les Chourakis
01:25:27qui nous regardent
01:25:28est-ce que ce n'est pas
01:25:29tout simplement
01:25:29qu'Emmanuel Macron
01:25:30a déjà la tête en 2027
01:25:32sur une éventuelle position européenne
01:25:34et que par rapport à ça
01:25:35en dehors de son agenda intérieur
01:25:37que vous connaissez
01:25:38le bien-président de l'Europe
01:25:39c'est mieux que moi
01:25:39certains disent d'abord
01:25:40qu'il soit président de la France
01:25:41mais
01:25:42ça serait mieux
01:25:43je ne sois plus
01:25:43si c'est son objectif
01:25:44alors à ce moment-là
01:25:45on peut comprendre
01:25:46qu'il essaye de faire autrement
01:25:47et d'aménager la chèvre et le chou
01:25:49possible
01:25:50on a quelques secondes
01:25:51je voudrais vraiment terminer
01:25:52par la fête de la musique
01:25:52et ce qu'a dit
01:25:54le député Caron
01:25:56et la réponse
01:25:57de François-Xavier Bellamy
01:25:58parce que je voudrais
01:25:59à un moment inverser les choses
01:26:00et vous mettre en situation
01:26:01regardez
01:26:02Émeric Caron s'est plaint
01:26:03et là on peut le rejoindre
01:26:04il dit
01:26:05je déplore les mouvements de violence
01:26:06qui ont eu lieu évidemment hier
01:26:07dans ma circonscription
01:26:08sous couvert de fêtes de la musique
01:26:10transformées en fêtes de bars
01:26:11qui passent à fond
01:26:12des CD de musique de boîte
01:26:14jusque-là
01:26:14souscrivez
01:26:15l'organisation de cet événement
01:26:17doit être complètement repensée
01:26:18la présence des forces de l'ordre
01:26:20augmentée
01:26:20alors là on n'a pas
01:26:21l'idée de main
01:26:22que l'extrême droite
01:26:23ne s'empare pas de ce message
01:26:24pour lui faire dire
01:26:25ce que je ne dis pas
01:26:26les agités que j'ai vu
01:26:27étaient tous blancs
01:26:28je vous assure
01:26:29j'imagine une seconde
01:26:31on prend quelqu'un à droite
01:26:32qu'il ne soit pas
01:26:33on prend M. Bellamy
01:26:35que nous avions ce matin
01:26:36en interview
01:26:36imaginez qu'il ait dit
01:26:38c'est raciste
01:26:39mais c'est raciste
01:26:40de compter les gens de couleur
01:26:44et puis mensongère
01:26:45j'ai regardé les vidéos
01:26:46et puis mensongère
01:26:48bon je pense qu'il est habitué
01:26:50au mensonge
01:26:50Émeric Caron
01:26:51donc c'est même pas la peine
01:26:52de vouloir contester son propos
01:26:54il est tellement nul
01:26:56je pense que c'est une bonne conclusion
01:26:58pour cette émission
01:26:58est-ce qu'il est le perroquet
01:27:00de France Télévisions
01:27:01ou France Télévisions
01:27:01est-il le perroquet d'Émeric Caron
01:27:03parce que je vous rappelle
01:27:04il y a une émission
01:27:04nous sommes tous racistes
01:27:05qui dans le mensonge
01:27:07et la propagande
01:27:08moi j'ai apprécié
01:27:08ce qu'il aurait pu être
01:27:09alors il y a des avis
01:27:10moi j'ai apprécié cette émission
01:27:11tu crois qu'il y avait
01:27:12des expériences sociologiques
01:27:14intéressantes
01:27:14non vous êtes
01:27:15oui
01:27:15décidément
01:27:16ça aurait pu être
01:27:18mené différemment
01:27:19ah oui non mais le sujet
01:27:20est intéressant
01:27:21le sujet est intéressant
01:27:22c'est juste une propagande
01:27:23raciste quel qu'il soit
01:27:23il y avait des expériences sociales
01:27:26que j'ai trouvées pertinentes
01:27:28sur 1h40
01:27:28il y avait à peu près 1h
01:27:29où c'était intéressant
01:27:30mot de conclusion
01:27:31Gérard Olivier
01:27:31qu'est-ce qu'on peut attendre
01:27:32on n'est pas dans les petits papiers
01:27:34ni le secret des dieux
01:27:35mais les Etats-Unis
01:27:36cette opération est terminée
01:27:38et on va voir
01:27:38tout dépend de la réponse iranienne
01:27:40c'est-à-dire qu'en fait
01:27:42lorsque Trump a fait assassiner
01:27:44Souleymanie en 2020
01:27:45il y avait eu
01:27:46une riposte symbolique
01:27:47de quelques tirs
01:27:49sur une base
01:27:49sur des bases américaines
01:27:51en Irak
01:27:51si on est dans ce type
01:27:53de riposte
01:27:53c'est que l'Iran
01:27:54aura renoncé
01:27:55c'est que l'Iran
01:27:56aura intégré sa défaite
01:27:58et ça en restera là
01:27:59si par contre
01:28:00il y a quelque chose
01:28:02contre Israël
01:28:03ou contre d'autres pays
01:28:05moins bien défendus
01:28:07au Moyen-Orient
01:28:08sur d'autres bases américaines
01:28:09sur d'autres pays
01:28:11de la région
01:28:12sur les Émirats
01:28:14sur la Révis saoudite
01:28:15ou d'autres
01:28:16ça peut encore aller
01:28:17un petit peu plus loin
01:28:18on reviendrait pour en parler
01:28:19la question en effet
01:28:20qu'on n'a pas résolue
01:28:21c'est le damage assessment
01:28:24c'est-à-dire vraiment
01:28:24est-ce que c'est oblitéré
01:28:25ou est-ce qu'il va falloir
01:28:26y retourner ?
01:28:27ça il paraît qu'il faut
01:28:27attendre vraiment
01:28:28quelques jours
01:28:28pour savoir véritablement
01:28:30il faut des gens
01:28:30sur le terrain
01:28:31évidemment
01:28:32je vous remercie
01:28:33c'était vraiment passionnant
01:28:34de vous écouter
01:28:35avec vos différents
01:28:37points de vue
01:28:38et d'arguments
01:28:38merci encore
01:28:39on se retrouve demain
01:28:40pour la grande interview
01:28:41et à midi évidemment
01:28:42bel après-midi
01:28:43sur CNews