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  • 18/06/2025
Du 1er au 10 août 2025 se tiendra la première édition de “San Makaa” à l’Institut de formation du personnel enseignant du Plateau central à Loumbila. Cet évènement de promotion de la langue san va regrouper plus de 70 enfants en vue de mieux apprendre et parler le san. Rachelle Paré, membre du comité d’organisation de la sous-commission “San Makaa”, donne des détails de l’évènement à travers cette interview.

Catégorie

📚
Éducation
Transcription
00:00Musique
00:30Bonjour à vous aussi.
01:00Et merci de nous avoir accordé cette interview.
01:04Je suis Madame Paré, Nézherbo-Rachel.
01:11Je suis là ce matin au nom de la sous-commission.
01:15Sans Maka.
01:24Sans Maka, c'est une langue.
01:26Une langue qui se parle dans une zone donnée.
01:33Parce que le sang a plusieurs variantes.
01:38C'est une langue qui a plusieurs variantes.
01:40Et l'une de ces variantes-là, c'est Maka, qui se parle dans la zone de Thoma et qui va jusqu'à un peu dans le Chouro.
01:52Puis il y a des localités qui parlent le Maka, mais qui se retrouvent dans le Chouro.
01:57L'activité, c'est en quelque sorte un camp de vacances qui va se mener en sang.
02:13En sang, ici, il y a tout à travers le terme sang.
02:17Parce que quand on dit sang, ça renvoie à l'ethnie.
02:20Quand on dit, vous êtes de quelle ethnie ?
02:22Moi, je suis sang, je suis de l'ethnie sang.
02:24Ça renvoie également à tout ressortissant de cette ethnie-là.
02:28On vous dit, vous, vous êtes de quelle ethnie ?
02:31Moi, je suis de l'ethnie sang.
02:33Et quelle est la langue de l'ethnie ?
02:35La langue de l'ethnie, c'est sang.
02:36C'est pourquoi on dit, l'activité va se mener en sang.
02:40Et parce que dans ce terme-là, tout est dedans.
02:43Il y a la langue, il y a l'ethnie, il y a le ressortissant.
02:48Donc, l'activité, c'est ça, un camp de vacances.
02:59Voilà, ce qui nous a motivés, il y a d'abord que je vais parler des causes.
03:04On constate de plus en plus que nos enfants ne parlent pas la langue.
03:09Surtout les enfants des villes.
03:11Et pourquoi ?
03:11Donc, on a trouvé que ces enfants-là sont perdus.
03:14Ils n'ont pas de repères, ils n'ont pas de contact avec leur milieu d'origine.
03:20Ce que leurs parents ont vécu, ces enfants-là ne vivent pas ça.
03:24Les parents, par exemple, ils sont allés dans les collèges.
03:28Et les vacances, ils rentraient parce que leur papa, la maman était au village.
03:33Mais aujourd'hui, ces enfants, ils sont en ville avec leurs parents.
03:39Donc, il n'y a pas besoin d'aller dans le milieu d'origine.
03:43C'est ça qui provoque ça.
03:46Bon.
03:47Et maintenant, plus ces enfants, il y a le fait qu'on les perd parce qu'ils sont en contact avec d'autres langues.
03:56C'est ça.
03:58Si ils ne parlent pas la langue en famille, ils sont perdus.
04:04Parce qu'ils sortent, il y a d'autres langues, il y a des amis, donc ils parlent d'autres langues.
04:09Si à la maison, on ne leur parle pas la langue, voilà comment ça va.
04:12L'autre cause est que si les mamans sont d'une autre éthnée, si c'est un couple mixte, ça peut aussi empêcher les enfants de pouvoir parler la langue, de vivre en étant l'ère éthnée, de vivre l'ère culture.
04:29Voici ce qui peut amener ça.
04:31Mais dans le temps, nous, ces enfants-là, on avait des rencontres, des occasions de rencontre.
04:41Aujourd'hui, il n'y a pas d'occasion de rencontre.
04:44Vous voyez, les gens font des fêtes, les familles se retrouvent avec les enfants, donc il y a des contacts.
04:50S'il y a des mariages possibles, ça se fait.
04:53Aujourd'hui, il n'y a pas ce genre de contact, il n'y a pas ce genre de rencontre, il n'y a pas de regroupement quelconque qui amène les enfants.
05:01Que quand tu as un grand garçon, tu peux même voir, ah, un tel est à sa fille, moi je veux, voilà, il n'y a pas ces occasions de rencontre pour permettre à nos enfants de se marier.
05:11Ça, ça manque.
05:13Je ne dis pas que je ne veux pas que nos enfants marient les autres éthnies, mais ce que nous voyons venir là, il faut qu'on crée ce genre de rencontre.
05:22C'est ce vide que la sous-commission a vu.
05:25Il dit, bon, on va créer des occasions de rencontre.
05:29Il y a déjà des occasions, il y a des activités, communautés, sans, on va demander aux parents que désormais là, il faut sortir les enfants.
05:39Voilà.
05:40Il y a eu Feskoussan tout de suite, où vraiment les gens sont partis.
05:44Ce sont ces genres de rencontres qu'il faut qu'on organise.
05:46Et c'est le même cadre que nous sommes en train de préparer.
05:51Les enfants, là, ils vont venir ensemble.
05:53Chacun va comprendre même d'abord mon cousin, parce que les interdits, là, c'est là.
05:59Voilà.
06:00Parce que ton fils, il peut rencontrer la fille d'un frère, vous êtes direct,
06:05Mais, puisqu'il n'y a pas de contact, il n'y a pas de rencontre, et le temps de se rencontre, c'est gâté.
06:12Donc, s'il y a ces occasions, ils vont savoir qu'un tel est mon cousin.
06:18Voilà.
06:20Donc, il n'y a pas de mariage possible.
06:22Mais s'il n'y a pas ce contact, bon, vous voyez, c'est ça que ce vide-là qu'on va créer,
06:29ça va amener les enfants à se rencontrer.
06:32Ils vont savoir qui est mon parent, qui est de ma famille, voilà.
06:37Et ça peut être des occasions, il peut tisser des relations, voilà.
06:41Parce que moi, jusqu'à mes grands-fères, jusqu'à ma génération, il y avait ces contacts.
06:46Et quand on rentrait, les vacances, là, il y avait une rencontre des collégiens, des lycéens,
06:55et la majorité de ces gens-là, il y a eu des mariages entre eux.
06:59Tout ça, là, il n'y en a plus.
07:00Voilà, ce vide-là qu'on veut créer, qu'il y ait des rencontres,
07:06et puis, bon, essayer de maintenir l'ethnie et maintenir la culture.
07:12Voilà.
07:13Et la porte d'entrée, c'est la langue.
07:15Le publicisme, effectivement, c'est centré, mais il y a les scolaires de 8 à 15 ans,
07:30il y a les scolaires du post-primaire, du secondaire, et les étudiants.
07:36Des jeunes aussi, aussi, des jeunes fonctionnaires, des jeunes mariés aussi,
07:41peuvent venir.
07:42Il y aura des occasions où ils vont parler, parce qu'on a prévu des scénètes, des dialogues.
07:55Toutes les activités vont être attrayantes.
07:58Ils jouent en apprenant.
08:00Voilà, ils essaient, ils touchent en apprenant.
08:04Et au fur et à mesure, ils vont avoir du vocabulaire.
08:07Parce que même dans la cuisine, ils vont rentrer.
08:10Ça, c'est le bois, ça, c'est le marmite.
08:12Dans la langue, voilà, tous les ingrédients qui rentrent dedans.
08:16Ils doivent les connaître, ils vont les apprendre dans la langue.
08:18Ce qu'on vise, c'est qu'ils puissent parler la langue, parler la langue, lire et aussi écrire.
08:31Qu'ils puissent également compter.
08:33Oui, il y a les conditions de participation.
08:43Puisque c'est un régime interne.
08:47Nous avons voulu que les enfants soient ensemble.
08:49Ceux qui parlent, ceux qui ne parlent pas.
08:51En contact, ils vont pouvoir apprendre vite.
08:56Voilà, donc ils vont être ensemble.
09:00Et c'est ça qui fait que, bon, il faut un coup.
09:02Il y a un coup qui est là.
09:04Voilà, nous avons demandé.
09:06Comme cette année, nous avons un peu, je pense que l'information est passée un peu tard.
09:12Puisque c'est en août, on a juste un mois qui nous reste.
09:15Donc, on a vu, bon, on va prévoir, donner 5 000.
09:225 000 par jour, comme c'est 10 jours, ça va faire 50 000.
09:26Sinon, la responsabilité est grande.
09:28Puisqu'il faut les héberger, il faut les nourrir.
09:32Et il comptait avec les cas de santé.
09:34Les cas de santé, si un enfant tombe malade, bon.
09:39Vraiment, ces 5 000 là, on a voulu que tout le monde participe, en fait.
09:44On n'a pas une idée, mais on se dit qu'on peut attendre 45 à 100.
09:57Bon, des gens appellent pour se renseigner.
09:59Oui, pour le moment, il n'y a pas d'inscrit.
10:01Mais je sais qu'il y a des gens, c'est sûr, ils vont s'inscrire.
10:06Les mochis qui nous aiment, qui aiment notre langue, ils peuvent aussi participer.
10:12Parce qu'il ne faut pas oublier qu'il y a des enfants, des enfants de nos soeurs.
10:17Voilà, qui peut-être grandissent dans la famille aussi, ils peuvent venir.
10:22Le choix est que les enfants, les gens passent.
10:28Parce qu'on est en train de perdre trop, le sang est en train de disparaître doucement.
10:35Voilà, à partir de nous déjà, nos enfants, là, on n'arrive pas.
10:41Et ils ont perdu la culture, puisqu'ils ne vont plus au village.
10:45Donc, je pense que c'est l'occasion qu'il faut se rattraper.
10:49Voilà, c'est l'occasion de se rattraper.
10:52Il ne faut pas qu'ils régalent le pouls.
10:54Voilà, parce que la responsabilité est beaucoup plus.
11:00Donc, on invite, tout le monde, on invite les parents à inscrire les gens.
11:05Et tous ceux qui veulent, tous les jeunes,
11:09à venir apprendre quelque chose sur leur langue, sur leur ethnie.
11:20On donne l'air, on ne faut pas.
11:24On ne sait pas, on ne sait pas.
11:26On ne sait pas, on ne sait pas, on ne sait pas.
11:31On ne sait pas.
11:32On ne sait pas, on ne sait pas.
12:02On ne sait pas.
12:03On ne sait pas.
12:04On ne sait pas.
12:05On ne sait pas.
12:06On ne sait pas.
12:07On ne sait pas.
12:08On ne sait pas.
12:09On ne sait pas.
12:10On ne sait pas.
12:11On ne sait pas.
12:12On ne sait pas.
12:13On ne sait pas.
12:14On ne sait pas.
12:15On ne sait pas.
12:16On ne sait pas.
12:17On ne sait pas.
12:18On ne sait pas.
12:19J'avais une femme de gare et une femme dans une vie d'eau.
12:25J'avais une femme de oss et la femme,
12:28une femme d'un homme.
12:34J'avais une femme qui était importante.
12:41J'avais une femme de gare et un enjeu.
12:45Sous-titrage Société Radio-Canada
13:15Ils n'ont rien vu dansостes.
13:21Il y a un petit pays qui ne passait pas.
13:26Quel est le pays avec de la nourriture?
13:31Chez les esprits que l'on a fait.
13:34Des choses là-dessus.
13:39Il ne faut pas sharpifier des cadres.
13:44Il n'y a pas d'œil, qu'il faut d'hier.

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