00:00Bon, en attendant, on a de l'actualité à voir ensemble, chers amis, et c'est en Iran, bien sûr, que ça se passe.
00:06On attend le go ou le no-go de Donald Trump, qui s'est exprimé lors d'un point presse cet après-midi à Washington DC.
00:13On écoute le président des États-Unis.
00:16Je pourrais le faire, ne pas le faire, personne ne sait ce que je vais faire.
00:19L'Iran rencontre de nombreuses difficultés et souhaite négocier.
00:23Et j'ai dit, pourquoi n'avez-vous pas négocié avec moi auparavant ?
00:26Je demande la reddition inconditionnelle de l'Iran.
00:28Trois mots très simples, capitulation sans condition.
00:32Cela signifie que j'en ai assez, j'abandonne.
00:34L'Iran avait de mauvaises intentions, vous savez.
00:36Depuis 40 ans, ils disent mort à l'Amérique, mort à Israël, mort à tous ceux qu'ils n'aiment pas.
00:41Et nous avons été menacés par l'Iran pendant de nombreuses années.
00:44Et si vous remontez à 15 ans, je disais, nous ne pouvons pas laisser l'Iran obtenir une arme nucléaire.
00:49Je le dis depuis longtemps, et je le pense encore plus maintenant que je ne l'ai jamais pensé.
00:53Bon, comme dirait l'autre, nous voulons bien avancer.
00:55Oui, mais c'est-il lui-même.
00:57George Fenech.
00:57Mais j'espère au moins que lui, il le sait ce qu'il va faire.
01:00Mais il n'est pas seul à décider, c'est ça.
01:03Il y a un congrès.
01:05Ce qui est quand même factuel, c'est les mouvements des navires, des armes dans le Golfe, actuellement américaines.
01:12Bien sûr.
01:12Ils ont notamment leur porte-avions, leur fameux porte-avions qui bougent.
01:16Et donc là, ce sont des préparatifs, manifestement.
01:18Et puis rappelons qu'un porte-avions est toujours entouré d'une escadre.
01:21C'est-à-dire qu'il y a au moins deux frégates, souvent aux Etats-Unis, il y en a plusieurs.
01:25Il y a un sous-marin qui est dans les parages, avec évidemment ce qu'il faut comme armement nucléaire à bord.
01:32Bon, voilà.
01:32Il a les moyens d'intervenir.
01:33Et puis il y a un porte-avions par définition et il y a des avions dessus.
01:36Donc l'AF-35, ça va très vite.
01:37Il a les moyens d'intervenir s'il le veut.
01:39Jean-Claude Assy.
01:39Dans le cadre qui est souhaité, c'est-à-dire l'utilisation de cette énorme bombe pour aller,
01:45alors je ne sais pas si c'est 50, 60, 70 mètres.
01:47La GBU-57.
01:48Essayer de frapper les installations nucléaires.
01:51Oui, mais il y a un problème avec le béton.
01:52Parce qu'il y a 60 mètres, mais en réalité, le béton est tellement bien bétonné
01:57qu'apparemment la bombe ne peut transpercer que 2 mètres.
02:00Donc c'est pour ça qu'ils ont renoncé.
02:02Il n'est pas dit que ce soit décisif dans le dossier.
02:05Voilà.
02:05En attendant, comment dirais-je, Reza Pallavi, qui est le fils du dernier chat d'Iran,
02:11donc celui qui a été expulsé en 1979, appelle le peuple iranien à se soulever.
02:16Il a tenu un discours hier en écoute.
02:21La République islamique est arrivée à sa fin et est en train de s'écrouler.
02:28Rameney, comme un rat effrayé, est allé se cacher sous terre
02:31et il a perdu le contrôle de la situation.
02:35Ce qui a commencé est irréversible.
02:38Notre futur est brillant et ensemble, nous passerons ce tournant radical de l'histoire.
02:44Maintenant, il est temps de s'élever, de récupérer l'Iran et mettre fin à ce régime.
02:50N'ayez pas peur du jour après la chute de la République islamique.
02:53L'Iran ne vivra pas une guerre civile ou de l'instabilité.
02:57Nous avons un plan pour le futur du pays et il est florissant.
03:01Alors, il a beau être florissant, qui a envie du retour du chat en Iran ?
03:06Est-ce que c'est une bonne option selon vous, Georges Fenech ?
03:11Alors, débat, ce n'est pas le retour du chat à proprement parler, c'est le fils, n'est-ce pas ?
03:14Mais du coup, c'est la continuité.
03:17C'est la continuité.
03:18Mais de ce qu'on entend sur place, de ce qui nous revient, c'est que son nom est scandé partout.
03:23Et qu'il a une très très bonne cote d'opinion parmi les opposants iraniens, y compris parmi la diaspora.
03:31Donc, si effectivement il pouvait y avoir une opportunité, qu'il puisse revenir et organiser des élections.
03:37Il ne s'agit pas d'une monarchie absolue, évidemment.
03:41Ça serait une monarchie républicaine comme en Grande-Bretagne.
03:43Pas une royauté.
03:44Bien sûr.
03:45Donc, on peut l'espérer.
03:48Il a raison.
03:48De toute façon, le changement de régime ne pourrait intervenir que de l'intérieur.
03:52On est bien d'accord.
03:53Ce n'est pas parce que vous envoyez des bombes.
03:55On est à l'exemple de l'Irak, l'exemple de la Libye.
03:57Ça ne fonctionne pas.
03:58Ça fonctionne difficilement, en effet.
04:00Le peuple lui-même décide de changer de régime.
04:03Il faut lui donner un petit coup de pouce.
04:04C'est ce que les Israéliens sont en train de faire et que les Américains vont probablement faire.
04:09Mais d'ici là, il y a quand même une incarnation.
04:12C'est quand même exceptionnel.
04:13Il y a une incarnation du fils du chat qui se dit, je sais là, je serai toujours là pour mon peuple.
04:19Il faut une incarnation de stabilité.
04:21Il en faut une incarnation pour l'opposition.
04:23Maintenant, je ne connais pas l'Iran.
04:26Je ne sais pas, la dernière fois que je suis allé en Iran, le chat était encore au pouvoir.
04:31C'est déjà très vieux.
04:33Je ne sais pas ce que...
04:35C'était dans les années 70, du coup, quand vous étiez.
04:38Ça ressemblait à quoi pour les auditeurs qui ne connaissent pas ?
04:41L'Iran, quand même, est depuis 1979 dirigé par...
04:47Il y a eu Khomeini, ensuite il y a eu Khamenei.
04:48Khamenei en 89, c'est le régime des Mollahs.
04:52À quoi ça ressemblait ? Il y a beaucoup de gens qui disent que c'était un peu comme la Suisse.
04:54Oui, enfin, c'était un pays...
04:57Sur la stabilité.
04:58C'était une modernité qui s'installait, peut-être un peu trop rapidement, puisque la réaction a été violente et théocratique.
05:06Néanmoins, je pense que les Iraniens y ont perdu beaucoup.
05:10Ce sont des...
05:12Enfin, personne ne pleurera si ça doit se produire.
05:15Sur le départ des Mollahs et le renversement de cette théocratie qui est criminelle, qui est scandaleuse et qui fait prendre à l'Iran un retard gigantesque.
05:27Ce qui me...
05:27Je n'irai pas ce qui me console, parce qu'il y a encore beaucoup d'incertitudes sur l'évolution de la situation.
05:32Il faut être très prudent sur ses façons de voir les choses.
05:36C'est que l'Iran subit quand même maintenant un Israël qui fait à peu près ce qu'elle souhaite, ce qu'elle veut faire, dans le ciel iranien.
05:51Pas seulement.
05:52Ils ont frappé un certain nombre d'installations et qui ne sont pas seulement des installations nucléaires.
05:57Je ne dirais pas qu'ils misent avec d'autres un renversement du régime, mais ça commence à ressembler à cela.
06:05Ils parviendront-ils ? Je n'en sais rien.
06:08Ce qui est sûr, c'est que même les installations nucléaires, s'elles ne sont pas toutes détruites alors qu'il est,
06:15pour moi, elles ont déjà pris beaucoup, beaucoup, beaucoup de retard.
06:19Et je pense que la menace, si menace il y a eu dans l'immédiate, je pense qu'elle s'éloigne considérablement
06:25et que l'Iran va devoir, va devoir...
06:29Je ne suis pas sûr d'ailleurs qu'il ne négocie pas en sous-main avec les Américains d'ici quelques jours.
06:34Alors, pour le moment, j'ai écouté, comme tout le monde, l'ayatollah, le guide suprême, comme on l'appelle.
06:40Bon, son ton était ce qu'il était, il ne peut pas dire autre chose que ce qu'il a dit.
06:46Maintenant, est-ce qu'en sous-main, il ne essaie pas de sauver son régime en discutant avec...
06:51Mais c'est ça qui est assez étonnant, puisque on a deux sons de cloche du côté occidental.
06:56On a Donald Trump, qui est quand même assez belliqueux et qui dit, voilà, peut-être que j'irai.
07:03Hier, il disait, je ne vais pas supprimer l'ayatollah Khamenei tout de suite.
07:07Ça voulait dire que peut-être un jour, ça arriverait.
07:10Et puis, d'un autre côté, vous aviez Emmanuel Macron, qui disait, il faut revenir à la table des négociations.
07:16La chute du régime du Mela serait le chaos.
07:19Alors, on a envie de dire, peut-être.
07:22Enfin, d'un autre côté, ce serait quand même une libération pour les Iraiens.
07:25C'est assez étonnant, ce qui se trame, non, Georges Fenech ?
07:28Oui, non, mais le véritable événement, ce serait que les Américains rentrent aux côtés des Israéliens.
07:34C'est ça, le fait.
07:35La frappe.
07:35Voilà, la frappe.
07:36Et cette frappe, comme vous le savez, cet avion exceptionnel, le B2 ne peut être piloté que par un pilote américain.
07:44Ça veut donc dire une co-belligérance.
07:46Un pilote américain qui largue des bombes sur l'Iran, il est en guerre.
07:49Pour ça qu'à mon avis, il va hésiter longtemps.
07:51C'est ça, le fait majeur.
07:53Et tout semble penser qu'effectivement, il s'achemine vers une intervention qui ne sera peut-être pas une déclaration de guerre.
08:00D'ailleurs, il faudrait déjà l'autorisation du Congrès, c'est compliqué.
08:03Mais ça serait un ciblage sur les installations nucléaires avec cette fameuse arme qui rentre,
08:09les spécialistes nous le disent, à 60 mètres avec plusieurs bombes.
08:12Ils peuvent aller jusqu'à 80 mètres des bombes d'affilée.
08:15Et là, effectivement, ils causeraient des dégâts.
08:16L'espace aérien est totalement aux mains des Israéliens.
08:19Et des Américains.
08:20Donc, les Américains peuvent y venir de la même façon.
08:22Nous sommes maîtres du ciel.
08:24Mais je ne sais pas, c'est une intuition plus qu'une analyse.
08:26Il a un électorat.
08:27Il y a quand même une contestation forte.
08:30Il y a quand même...
08:31Ce serait l'inverse de ce qu'il a dit pendant toute sa campagne.
08:33Ce ne sera pas le premier à dire et à faire le contraire.
08:37Enfin, s'il participe, pardonnez-moi, à la chute de Rome,
08:39parce que la chute du régime des Mollars,
08:42ça serait quand même sans précédent.
08:44Ça serait un changement historique en 2025.
08:50Voilà, ça aurait été une parenthèse de 45 ans.
08:54Pardon, mais pour changer ce régime,
08:56ce ne sont pas des bombes qui vont changer le régime.
08:58Il faudrait une invasion terrestre,
09:00comme ont fait les Américains de gauche.
09:02Quand ils ont lancé des bombes sur le Saddam Hussein en 1991,
09:07Saddam Hussein est resté encore 11 ans au pouvoir.
09:10C'est quand ils y sont allés, les GIs.
09:12Qu'ils ont délogé Saddam Hussein.
09:14Là, il n'est pas question d'y aller.
09:15Il n'est pas question d'aller dans les GIs, bien sûr.
09:18Changer le régime, même s'il y a des bombes,
09:20est-ce que le régime pour autant tombera ?
09:21Ça ne peut venir que des Iraniens.
09:22Est-ce qu'il faut tuer Ramenaï ?
09:23Est-ce qu'il faut tuer le guide suprême ?
09:25Il n'y a que 39 ans, qui n'est plus en très grande santé.
09:27Moi, je ne vais pas pleurer.
09:28Moi non plus.
09:29Je ne vais pas pleurer.
09:29Personne ne pleurera, d'ailleurs.
09:31Personne, évidemment.
09:32Quand on prend des homosexuels,
09:33toutes ces 5 heures, hein.
09:34Si tu peux, et Racine, en fait, ça n'a plus de sens.
09:37Au jour d'aujourd'hui, ça n'a plus aucun sens.
09:39Et la manière dont il traite, pas seulement les femmes,
09:41mais notamment les femmes,
09:43est absolument insupportable.
09:44C'est moyen âgeux.
09:45C'est moyen âge.
09:4643, dans un instant,
09:48le retour de Georges Schneck
09:49et de Jean-Claude Dacier
09:51après une page de publicité
09:52et le journal Pernod, bien sûr, sur Europe 1.