Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • il y a 3 jours
Retrouvez Brigitte Lahaie du lundi au vendredi à partir de 14h sur Sud Radio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
-
________________________________________

🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

________________________________________

🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100063607629498
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————

☀️ Et pour plus de vidéos de Brigitte Lahaie : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDTwSwAdULSG7Mr2gvFiyJvq

##NOEPISODE##
Transcription
00:00Marjorie, merci d'être avec nous, bonjour.
00:02Oui, bonjour, bonjour Brigitte, bonjour Hugues.
00:06Bonjour.
00:07Voilà, moi en fait, je peux vous raconter en gros...
00:13Déjà, je suis tombée en scène, je ne m'y attendais pas du tout,
00:17je ne m'en suis pas du tout rendue compte au départ,
00:20parce qu'en fait je prenais la pilule,
00:23j'avais oublié un médicament mais que j'avais repris quelques heures après,
00:29donc si vous voulez, ce n'était pas pour moi...
00:32Enfin, quand je suis tombée en scène, je ne m'en suis pas rendue compte qu'il était l'été,
00:35il est très chaud...
00:36Non, non, mais c'est un accident et ça arrive, attention.
00:39Voilà, donc je n'ai pas pris la règle du long 20 du coup ?
00:41Ne vous sentez pas coupable.
00:43Je me suis sentie un peu coupable et je m'en suis un peu voulue,
00:46je me suis dit, mais quand même à ton âge,
00:48enfin voilà, parce que j'avais 37,
00:50je me suis dit quand même, tu n'es plus une gamine,
00:54tu aurais pu faire plus attendre, enfin voilà.
00:56Et donc c'était l'été, il faisait très chaud,
01:00donc je ne me suis pas rendue compte que j'étais nausée,
01:01c'était expliquable, enfin il y a plein de choses qui étaient explicables par autre chose,
01:04jusqu'à ce que ça me saute aux yeux un matin,
01:07et donc je suis allée prendre rendez-vous,
01:10et donc, enfin pour moi c'était évident,
01:12parce que la situation faisait que ce n'était pas possible d'avoir cet enfant.
01:17Bien sûr.
01:17Et en fait, quand j'ai fait,
01:22quand j'ai né coup, on m'a dit,
01:23bon ben voilà, par contre,
01:25on ne peut pas prendre de médicaments,
01:27il faut faire une intervention chirurgicale.
01:29Là ça a été très dur, parce que...
01:31Vous étiez enceinte de combien de temps ?
01:33Ben ça faisait...
01:35deux mois.
01:36Oui, oui.
01:38Voilà, parce que je ne m'en suis pas rendue compte,
01:40enfin j'ai eu tous les symptômes sur le dos d'autres choses,
01:43je n'ai pas trop vouloir je pense.
01:44Il est certain qu'il y a eu un petit peu votre inconscient
01:49qui vous a joué un tour, là je crois,
01:51Hugueni, on peut l'imaginer.
01:53Mais bon, après, c'est à vous d'interpréter
01:56ce que votre inconscient,
01:58pourquoi votre inconscient a eu envie de vous jouer ce tour.
02:03Vous savez, notre inconscient,
02:05on n'en est pas responsable,
02:07on peut apprendre à mieux,
02:10comment dirais-je, dialoguer avec lui
02:12pour mieux se connaître,
02:13mais on ne peut pas se sentir coupable
02:15lorsque c'est inconscient ?
02:17Je ne sais pas si vous êtes d'accord avec ça, Hugueni.
02:19Ah si, tout à fait, oui.
02:20C'est une vaste question,
02:22l'exploration de l'inconscient,
02:23et c'est un peu ce qui est important pour nous,
02:26Brigitte et les gens qu'on toit.
02:30Mais en effet, on ne peut pas se sentir coupable,
02:32j'insiste bien avec vous,
02:34sur le fait que l'inconscient nous a joué des tours.
02:36Voilà.
02:37Oui, c'est sûr,
02:38mais on se sent quand même un petit peu.
02:40Enfin bon,
02:41et puis après,
02:43donc j'arrive,
02:44bon bref,
02:44j'ai les cours,
02:45je me dis bon,
02:46les médicaments ce n'est pas possible,
02:47il faut faire une intervention chirurgicale.
02:49Et moi,
02:51je m'étais fait opérer
02:52deux ans auparavant
02:54de complètement autre chose,
02:55et j'ai une grosse peur
02:57de l'anesthésie générale.
02:59Donc en fait,
03:00le seul truc auquel je pensais,
03:02c'est que je ne veux pas d'anesthésie générale.
03:03Et en fait,
03:04c'est presque,
03:05ça a occulté le fait que,
03:07pourquoi je venais ?
03:08Ça a tellement pris de place
03:09de me débrouiller
03:11avec le corps médical
03:13pour ne pas avoir d'anesthésie générale,
03:15qu'au final,
03:17en fait,
03:18quand j'ai su que je ne l'aurais pas,
03:20j'étais soulagée,
03:21j'étais détendue,
03:22ça s'est très bien passé,
03:24et sur le coup,
03:25j'ai été vraiment soulagée.
03:26Je me rappelle que le gynéco m'avait dit,
03:28vous pouvez prendre rendez-vous
03:30chez un psy et tout,
03:31et en fait,
03:31ça allait très bien.
03:32Et puis,
03:35c'est,
03:35ben,
03:37au final,
03:38au moment où
03:39j'aurais dû accoucher,
03:41que là,
03:41j'ai commencé à aller pas très bien.
03:44Que ça a commencé à remonter,
03:46un peu,
03:47enfin,
03:48c'est ça,
03:49c'est-à-dire,
03:49c'est au moment où vous réalisez
03:51que si vous n'aviez pas fait cet IVG,
03:53vous seriez peut-être en train de mettre
03:55un enfant au monde,
03:56que là,
03:57ça vous a rattrapé.
03:58C'est intéressant,
03:59c'est intéressant ce que vous racontez,
04:01parce que ça montre bien,
04:02là encore,
04:03comment votre inconscient a travaillé.
04:06C'est ça.
04:07Et puis,
04:08voilà,
04:11moi,
04:11je vais avoir caractère bientôt,
04:14je suis célibataire,
04:15donc,
04:15j'ai aussi,
04:16enfin,
04:16c'est pas juste cet IVG,
04:19c'est un peu le deuil d'être mère,
04:21quoi.
04:22Donc,
04:23forcément,
04:24pas évident tout le temps.
04:27Oui.
04:28Moi,
04:28j'aimerais,
04:29ce que je trouve très intéressant
04:30dans votre témoignage,
04:32c'est justement ce qui vous est arrivé,
04:34parce que ça témoigne
04:35à quel point il se passe des choses
04:37dans l'inconscient
04:38ou dans des choses qui ont été refoulées.
04:40Et vous,
04:41vous le dites très bien,
04:42c'est qu'il y a eu cette peur
04:43très importante
04:45de l'anesthésie générale
04:46qui a occulté un petit peu
04:48qu'est-ce qui se passait en dessous.
04:49Et finalement,
04:50ce qui était en dessous
04:51a quand même fait sa vie
04:52et s'est développé
04:52et est arrivé à cette douleur,
04:56un peu,
04:56au moment où vous auriez dû mettre
04:58cet enfant au monde,
04:59de se dire,
04:59finalement,
05:01ça laisse quand même des traces.
05:03Et votre témoignage est important,
05:04justement,
05:05pour se rendre compte que
05:06peut-être ça peut se passer,
05:08c'est pas si mal que ça,
05:09en superficie,
05:10mais finalement,
05:11quelques fois,
05:12pas toujours,
05:12mais quelquefois,
05:13il y a des traces
05:13et que,
05:14comme le disait Brigitte tout à l'heure,
05:15ces traces,
05:16il faut aller un peu interroger
05:17cette douleur.
05:18Vous disiez ça en introduction,
05:19Brigitte,
05:19tout à l'heure,
05:20interroger cette douleur
05:21pour essayer de l'élaborer,
05:22de mettre de la paix,
05:24d'apaiser cette souffrance
05:26qui est là.
05:27Et je trouve très intéressant aussi,
05:28c'est une petite digression,
05:30que votre gynéco
05:31vous ait proposé
05:33un rendez-vous psy
05:33parce que,
05:35à l'époque où moi,
05:38je faisais un petit peu de recettes,
05:40pourtant,
05:40oui.
05:41Pourtant,
05:41j'allais dire,
05:42mais surtout,
05:42comme je continue à travailler
05:43sur d'autres choses
05:44un peu différentes,
05:45mais où je faisais
05:45des interruptions de grossesse,
05:46parce que j'en ai fait,
05:48moi,
05:48je le proposais,
05:49mais il y en avait assez peu
05:50qui le proposaient
05:50pour que c'était banal,
05:52alors qu'en fait,
05:52non,
05:52on sait que ça peut laisser des traces
05:54et que vous en êtes la preuve,
05:55Marjorie.
05:55En tout cas,
05:57ce gynécologue,
05:59il était vraiment,
06:00enfin,
06:01c'était vraiment quelqu'un
06:02à l'écoute,
06:04parce qu'en fait,
06:05c'était très compliqué,
06:06vraiment.
06:07Moi,
06:07quand j'ai voulu
06:08l'anesthésie locale,
06:10il s'est pris la tête
06:11avec les anesthésistes,
06:12ça n'a pas été facile,
06:13en fait.
06:14Vraiment,
06:15il vous a respecté,
06:18en fait.
06:18Oui,
06:19j'ai vu trois anesthésistes
06:20qui m'ont presque forcé
06:21à l'anesthésie générale,
06:23quoi.
06:23Ils m'ont fait peur
06:24volontairement,
06:25enfin,
06:25c'était hyper compliqué.
06:26Et moi,
06:26je me suis dit,
06:27mais en fait,
06:27s'ils me font une anesthésie générale,
06:29je m'en fous,
06:29je ne le fais pas,
06:29je m'en vais,
06:30quoi.
06:32C'était,
06:32et donc,
06:34c'était quelqu'un
06:34d'hyper respectueux,
06:35d'hyper dans l'empathie,
06:37et ça,
06:38je pense pas qu'il y en a forcément,
06:39même de nos jours,
06:40encore beaucoup.
06:42J'ai parlé,
06:43moi,
06:43à des gens autour de moi,
06:45des femmes autour de moi
06:45qui ont vécu
06:46des avortements aussi,
06:49dans la même période un peu,
06:51ce n'est pas forcément évident
06:52avec tous les médecins,
06:53quoi.
06:53Non, non,
06:54bien sûr.
06:54Bien sûr,
06:55il y a évidemment
06:56l'éthique du médecin,
06:58sa façon de voir la vie,
07:00etc.
07:01Moi,
07:02je crois,
07:02Marjorie,
07:03ce qui peut vous aider,
07:04c'est que,
07:05finalement,
07:05vous avez eu
07:06ce qu'on appelle
07:08un choix paradoxal à faire,
07:09c'est-à-dire,
07:10à la fois,
07:11c'était pas possible
07:12de garder cet enfant
07:13pour des raisons
07:14que vous ne nous avez pas expliquées,
07:15mais à la limite,
07:16ça ne nous regarde pas.
07:17Et puis,
07:18il y avait quand même en vous
07:20un désir
07:21d'avoir un enfant,
07:22ou en tout cas,
07:23un désir d'être mère,
07:24pour reprendre
07:24les propos
07:25que vous avez tenus.
07:26Et donc,
07:27c'est par rapport
07:27à ces deux choix
07:29qu'il fallait bien trancher,
07:31de toute façon.
07:32Vous ne pouviez pas...
07:34Parfois,
07:35on peut garder le mari
07:36et l'amant,
07:36mais là,
07:37en l'occurrence,
07:37ce n'était pas possible
07:38de garder les deux.
07:39Donc,
07:40ce qu'il faut
07:40que vous fassiez,
07:41à mon avis,
07:42c'est que vous avanciez,
07:43alors peut-être maintenant
07:44avec un psy,
07:46sur...
07:47sur qu'est-ce qui fait
07:48que vous avez choisi
07:50un choix
07:50plutôt que l'autre ?
07:52Parce qu'en fait,
07:53pour moi,
07:55en fait,
07:56l'histoire,
07:56c'est que c'était
07:57trop compliqué.
07:58La personne avec qui
07:59c'est arrivé
07:59était en couple
08:01avec un enfant
08:02et en fait,
08:04ça aurait fait trop...
08:05Moi,
08:06je ne me voyais pas
08:06déjà éduquer
08:07un enfant toute seule.
08:08Je ne me voyais pas
08:09imposer à quelqu'un
08:10un enfant
08:10qui ne voulait pas.
08:11Ça,
08:11pour moi,
08:12ce n'était pas possible
08:12et en plus...
08:15Vous l'émiez,
08:17cet homme ?
08:18Oui.
08:19Bon,
08:19parce que ça,
08:19c'est important
08:20ce que vous venez de dire.
08:21Ça veut dire
08:21que vous aviez quand même
08:22en vous
08:23un enfant de l'amour.
08:25Oui.
08:26Ah, mais c'est sûr.
08:27C'est peut-être ça
08:27le plus difficile,
08:30le deuil
08:31le plus difficile à faire.
08:33Oui,
08:33c'est sûr.
08:34Il me semble.
08:35Je ne sais pas
08:35ce que vous en pensez,
08:36Hugren.
08:37Si,
08:38si,
08:38si.
08:38Après,
08:39ce qui me semblait aussi
08:40qui serait peut-être
08:41important pour Marjorie,
08:43si je puis me permettre,
08:44c'est d'essayer de voir
08:45maintenant
08:45qu'est-ce qui reste
08:46de cette douleur
08:47et qu'est-ce que vous pouvez
08:47en faire.
08:48Parce qu'il y a toujours
08:48des solutions à nos douleurs.
08:50Sur les problèmes extérieurs,
08:51quelquefois,
08:51on n'a pas plus de prise.
08:52Mais sur la douleur intérieure,
08:53il y a toujours moyen.
08:55Et tout à l'heure,
08:55Brigitte a pas mal utilisé
08:56le terme de création
08:57et dans le principe même
09:00féminin,
09:00c'est un principe créateur.
09:01Dans l'homme,
09:02c'est un petit peu différent.
09:02Il est aussi créateur
09:03mais différemment.
09:05Et ce principe,
09:05il peut toujours s'exprimer
09:06d'une façon ou d'une autre.
09:07Donc moi,
09:08j'essaierai d'interroger
09:09un peu si cette douleur
09:10est ce qu'il en reste
09:11et puis d'essayer de voir
09:12comment vous pouvez
09:12la transcender carrément.
09:14C'est-à-dire utiliser
09:15pour en faire un tremplin
09:16pour quelque chose d'utile
09:17à votre vie
09:18et qui vous nourrisse
09:19et pas rester sur cette espèce
09:21de deuil peut-être
09:22si c'est le cas.
09:23Parce que moi,
09:23je n'ai pas la capacité
09:25à la distance où je suis
09:26de voir ça avec vous
09:27mais de rester sur cette douleur
09:29qui reste un petit peu enquistée
09:30et alors que vous pouvez
09:31la transformer,
09:33lui donner vie.
09:35Oui, bien sûr.
09:36Et je voulais juste
09:36une autre petite truc
09:38parce que par contre,
09:39je m'en suis rendue compte
09:40après qu'il y a eu aussi
09:43quelque chose de physique
09:44qui s'est passé
09:44je pense pendant l'avortement
09:47parce qu'aucun gynécologue
09:48m'en avait parlé après
09:49mais j'ai vu des gynécologues
09:50après.
09:51Et du coup,
09:52j'ai eu l'utérus
09:52qui est rétroversé.
09:56Oui.
09:57Et je pense que ça s'est passé
09:59à ce moment-là
09:59parce qu'avant,
10:00j'ai vu plein de gynécologues
10:01et on ne m'en avait jamais parlé.
10:04Alors oui,
10:04j'ai vu un petit mot
10:05sur l'utérus rétroversé.
10:07Ça me paraît difficile
10:08de relier les deux,
10:10tout comme ça.
10:10Parce que l'utérus rétroversé,
10:12il y a des raisons
10:13différentes anatomiques
10:14et l'acte
10:16de l'interruption de grossesse
10:17ne peut pas produire
10:18a priori,
10:19sauf dans des cas exceptionnels
10:20que je n'arrive même pas à envisager,
10:22un utérus rétroversé.
10:23Après,
10:24l'utérus rétroversé,
10:25c'est assez banal
10:25quand il est un peu rétroversé.
10:27Il y a stade 1,
10:28stade 2,
10:28tu as stade 3
10:29et ce n'est absolument pas un problème.
10:31Sauf dans des cas exceptionnels,
10:32ce n'est pas un problème.
10:33Et donc,
10:33quelquefois,
10:34le gynécologue,
10:34il ne le dit même pas
10:35parce que,
10:36si vous voulez,
10:36il a...
10:37Non,
10:37non,
10:38mais voilà,
10:38après je me posais
10:39parce que comme
10:40plusieurs gynécologues
10:41me l'ont dit après,
10:42je me suis dit
10:42tiens,
10:43c'est bizarre,
10:43on ne me l'avait jamais dit avant.
10:45Non,
10:45a priori...
10:46C'est non plus
10:46outre mesure.
10:47Non,
10:48ne faites pas le lien des deux,
10:49je pense que
10:50ce n'est pas très plausible.
10:53Voilà.
10:54D'accord.
10:54Et pour conclure,
10:55Marjorie,
10:56moi j'ai juste envie
10:56de vous dire
10:57que vous avez fait
10:58un choix
10:59qui est un choix responsable,
11:01c'est-à-dire
11:01que vous n'avez pas été égoïste,
11:04vous avez pensé
11:05à la fois à lui
11:06et aux futurs enfants
11:09qui seraient peut-être venus
11:10et qui seraient peut-être
11:11revenus aussi
11:12dans une situation complexe.
11:16Donc,
11:16vous pouvez quand même
11:17être assez fiers de vous.
11:19Parfois,
11:19se dire qu'on a
11:21peut-être souffert,
11:23on souffre peut-être,
11:24mais qu'on a agi
11:24avec une éthique
11:26tout à fait respectable,
11:28ça permet de soulager
11:29un peu la culpabilité.
11:31C'est vrai.
11:31Parce qu'elle serait peut-être
11:32plus grande,
11:33la culpabilité,
11:34si vous n'aviez pas fait
11:35comme ça.
11:36Oui.
11:36N'est-ce pas ?
11:38Oui.
11:38Moi,
11:39je voudrais rajouter une chose,
11:40Brésil,
11:40justement dans ce sens
11:41que vous dites,
11:41parce que c'est très important,
11:42ça.
11:43C'est de dire que,
11:44moi,
11:44j'ai toujours conseillé aux femmes
11:45de prendre le temps
11:46de la réflexion
11:47et c'est ce qu'a fait Marjorie
11:48et c'est ce que vous soulignez
11:49et prendre le temps
11:49de la réflexion,
11:50ça permet de se dire,
11:51ben voilà,
11:51avec les conditions que j'avais,
11:53j'ai fait au mieux.
11:54Et je pense que ça,
11:55ça permet de,
11:56peut-être pas d'effacer
11:57totalement la culpabilité
11:58s'il y en a,
11:59il y a d'autres facteurs,
12:00mais ça permet vraiment
12:01de la diminuer
12:02et quitte à même
12:03à l'abandonner complètement.
12:05J'ai fait au mieux
12:05avec les conditions que j'avais.
12:07Moi, en tout cas,
12:07dans ma vie,
12:08je ne suis pas fier de tout,
12:09mais je me suis dit,
12:10quand j'ai réfléchi,
12:11je me suis dit,
12:11avec ce que tu étais,
12:13avec ta maturité,
12:14tu as fait ce qui t'a semblé
12:14le mieux.
12:15Et ça,
12:15c'est très rassurant
12:16quand on regarde notre passé.
12:19Merci,
12:19en tout cas,
12:20merci beaucoup Marjorie.

Recommandations

1:28:22
Sud Radio
18/11/2024