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Marlène : "mon fils est TDH"
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30/09/2024
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On retrouve Marlène maintenant, bonjour Marlène.
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Bonjour Brigitte, bonjour Stéphane, bonjour, bonjour Marlène.
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Eh bien on vous écoute, c'est votre fils qui a 9 ans, donc vous avez envie de parler.
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Oui, il a bientôt 9 ans, au mois de décembre il aura 9 ans, donc encore 8 ans,
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et il est TDAH, donc on a pu diagnostiquer son TDAH
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à l'âge de 5 ans et demi quand il est rentré en CP,
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mais pour moi c'était
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déjà dû à qui avant de passer les tests, dans le sens où il y a eu déjà
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de nombreux
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problèmes,
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problèmes, j'appelle ça problème à l'école, de manque de
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concentration, de manque de savoir par rapport à l'équipe enseignante,
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et donc en fait depuis la première année où il est rentré en maternelle, ça a été l'enfant détesté.
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Ça a été l'enfant qui n'obéissait pas, l'enfant qui passait tout le temps son temps chez la directrice,
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c'est toujours très désagréable de dire
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j'ai été obligé de le mettre chez la directrice,
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donc c'est simple, à la fin je le laissais à la garderie pour ne pas avoir le retour négatif devant l'enfant de la maîtresse,
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ou alors je me cachais derrière un parent pour dire coucou je suis là, je le prenais et je me demandais,
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mais je ne voulais plus que la maîtresse me dise tout ce qu'il avait fait devant lui, de mal,
01:26
parce qu'en fait il était puni plusieurs fois,
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et moi aussi je l'ai puni en fait.
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Ça a été une période très très dure.
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Et aujourd'hui ça va mieux, vous arrivez à gérer ?
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Maintenant je suis tombée dans une école
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excellente,
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qui a su, donc dès le début j'ai été voir le corps enseignant en CP, première année de CP, j'ai été voir le corps enseignant
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début septembre, pour expliquer que je sais qu'il y aura des problèmes avec mon chemise, je sais qu'il ne rentrerait pas dans le moule,
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je pense qu'il faut faire des examens, mais jusqu'à présent on n'avait pas le droit de le faire, il y a eu le Covid tout ça,
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il fallait attendre qu'il rentre en CP,
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tout ça, donc j'ai dit je vais le faire, il n'y a pas de problème, mais ne l'estimatisez pas,
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je pense qu'il y a quelque chose. Donc la maîtresse, je suis tombée sur une dame de l'ancienne époque,
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qui était très, qui criait beaucoup,
02:20
qui était
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la pire enseignante de CP,
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dans une école privée, et en fait ça s'est avéré très dur pour lui la première année de CP, parce que
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il lui en a fait baver, parce que ça a été très dur, il ne savait pas tenir en place,
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elle a essayé de mettre des protocoles, qui ont été très très durs de mettre en place pour lui, parce qu'il n'arrivait pas à se concentrer,
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et
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deuxième année de CP,
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fantastique, parce que le protocole a été mis en place en juin de l'année d'avant, donc avec cette maîtresse, et en quinze jours de temps,
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ça a été un autre enfant, donc on a été obligé de le médicamenter,
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et dès qu'il a reçu la première fois de la Ritalin,
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au début on a commencé par un 10 mg, ça dure trois heures, ce n'était pas DLP,
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et le petit, il nous a dit à maman, pourquoi ça ne dure pas plus longtemps ? On m'a dit que j'étais gentille.
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Donc ça a été...
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Oui, oui, on entend bien sûr votre émotion Marlène, ça vous remémorait tous ces moments difficiles que vous avez traversés.
03:30
Stéphane Clergé, qu'est-ce que vous avez envie de
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dire déjà à Marlène ?
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Effectivement,
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les enfants qui ont un déficit attentionnel avec hyperactivité,
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souvent une vie difficile, mais les parents de ces enfants-là aussi,
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parce que c'est
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difficile pour l'enfant à l'école, mais c'est aussi difficile à la maison. Pour les parents, c'est compliqué d'accompagner
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un enfant qui a ces symptômes-là,
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et du coup, il y a parfois, de la part des parents, effectivement, des réactions de colère, de sévérité, qui
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n'arrangent rien malheureusement, et qui font que
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culpabiliser les parents et stresser l'enfant.
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Donc,
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c'est important qu'il puisse y avoir à la fois un accompagnement de l'enfant et un accompagnement des parents.
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Là, c'est vrai que le sujet aujourd'hui, c'est l'hypersensibilité, mais il y a beaucoup de points communs entre un enfant
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hyperactif, parce qu'il a un déficit de l'attention, et un enfant hypersensible.
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Dans cette hyper-réactivité, justement, l'enfant hypersensible peut aussi réagir de manière
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extrêmement vive aux stimulations de toutes sortes, et notamment
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aux stimulations qui existent en classe, parce qu'en classe, les enfants sont très stimulés, par la présence des autres enfants notamment,
04:53
et ils peuvent réagir comme ça, de manière
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inadaptée, et donc c'est pénible pour l'entourage.
05:01
Et donc, que l'enfant ait un déficit attentionnel ou pas, c'est important d'être au contraire, quand on a en charge ces enfants-là à
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l'école ou ailleurs, de pouvoir un peu les isoler,
05:13
et d'être le plus apaisant possible, et compréhensif, et bienveillant avec eux.
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Et aujourd'hui, Marlène, ça va ?
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Grâce aux médicaments, parce qu'en fait, si on oublie le médicament, c'est une catastrophe, ils sont obligés de mettre en isolement,
05:31
parce qu'il ne peut pas tenir, en fait,
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assis sur son siège, ou sans faire de bruit, en fait. Il va distraire toute la classe, et
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nous, à la maison, on lui donne que les jours d'école, les médicaments, ou ça peut m'arriver de lui donner, quand il va au sport
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comme un centre de loisirs,
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parce que sinon, il n'est pas dans le jeu avec tout le monde. Il va tout de suite taper quelqu'un, ou il va se créer des
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punitions. Donc, si on lui donne le médicament, il arrive à se concentrer un peu plus.
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Donc, dès qu'il est en...
06:05
quand il y a du monde autour de lui, en fait, il a du mal à
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être en connectivité avec les autres, en fait. Je ne sais pas comment on dit ça, mais
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même à la maison, nous, on gère dans le sens où on a l'habitude, maintenant.
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Ça peut arriver de crier, ou de...
06:24
Il est fils unique, Marlène ?
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Non, non, non. Il a une grande sœur d'un an de plus que lui, et
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ça ne se passe pas super bien, parce qu'elle le stigmatise énormément.
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Elle lui dit qu'elle trouve qu'on en fait trop pour lui, évidemment.
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C'est difficile, oui, c'est toujours...
06:40
Oui, oui, elle a qu'un an de plus.
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Oui, oui, c'est toujours le problème.
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Elle l'a refusée dès la naissance, en fait.
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Toute petite, malgré que je lui faisais toucher mon ventre, je faisais plein de choses pour essayer de...
06:51
parce qu'elle avait que six mois quand je suis tombée enceinte.
06:54
Donc, je l'ai toujours portée. Elle a marché qu'un jour avant la naissance, donc...
07:02
C'était encore un bébé.
07:04
Et du coup, le fait d'avoir un autre bébé qui arrive, ça l'a...
07:07
C'était difficile pour elle, et puis c'est peut-être aussi difficile pour le bébé qui arrive s'il n'est pas très très bien accueilli par
07:14
l'aîné. C'est compliqué. Mais, en même temps, vous n'y êtes pour rien, Marlène. Il ne faut pas vous culpabiliser.
07:20
Non, non, non.
07:22
J'ai vécu ça quand j'étais aussi jeune, moi, parce que j'avais ma grande sœur.
07:26
On a eu beaucoup de rivalités, tous les deux. Aujourd'hui, on s'entend super bien.
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Pas dans le sens
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charnel, tout ça, mais disons qu'on a des liens familiaux tout à fait classiques, et pas du tout de problèmes
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comme on aurait pu imaginer
07:42
tout petit, en fait. Ça s'efface, en fait, avec le temps. Donc, non, non, il n'y a aucun problème. Il y a eu beaucoup de jalousie, mais...
07:49
Oui, alors, ça s'efface. Ça s'est effacé pour vous. Parfois, ça devient encore pire avec le temps. Ça dépend des familles.
07:56
Oui, en tout cas, dans notre cas, ça s'est effacé.
07:58
Tant mieux pour vous, oui.
08:00
Oui, enfin, on s'en est bien sorti, on va dire.
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Et,
08:05
moi, j'espère que ça sera pareil avec mes deux enfants. Mais c'est vrai que c'est
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très dur. Le couple
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subit aussi, parce que mon mari, lui, il est contre le médicament. Donc, lui,
08:18
il va tout faire pour l'oublier. Si ce n'est pas moi qui suis le matin, il ne va pas le donner, mais volontairement.
08:23
Et après, il va dire, tu vois, la maîtresse, elle ne l'a pas vue.
08:26
Alors que si, la maîtresse l'a vue, mais la maîtresse l'a mis de côté, et
08:30
elle ne va pas écrire à chaque fois que ça a été oublié, parce qu'elle sait que, de temps en temps, un enfant peut oublier.
08:35
La chance qu'on a, c'est que la maîtresse, en question, elle a un fils qui était ADHD, donc ça se passe
08:42
très, très, très bien. Même, il y a l'AVS qui est malade en ce moment, de longues maladies,
08:48
l'AVSH,
08:49
ça se passe très bien, parce qu'elle est là pour gérer.
08:53
On entend, quand même, toute la difficulté que rencontre Marlène.
08:57
Est-ce qu'il y a plus d'enfants comme ça, aujourd'hui, ou est-ce que c'est parce qu'on les diagnostique mieux ?
09:04
Alors, on les diagnostique, mais aussi, il y a une moins grande tolérance vis-à-vis
09:11
des enfants qui sont aussi beaucoup plus à l'intérieur qu'autrefois. Dans les années 60, les enfants étaient beaucoup plus dehors,
09:18
faisaient beaucoup plus d'activités physiques, étaient beaucoup moins devant les écrans,
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dormaient davantage.
09:25
Il y avait une hygiène, finalement, de vie très, très différente, parce que c'est des enfants, s'ils ont la possibilité
09:31
de jouer beaucoup plus à l'extérieur, souvent, ils sont plus apaisés.
09:37
Je ne parle pas de cet enfant en particulier, mais en tout cas, il y a beaucoup d'enfants.
09:39
Il y a aussi beaucoup d'erreurs de diagnostic, c'est-à-dire qu'il y a des enfants,
09:42
ils sont vus une fois, ça y est, le diagnostic de TDH est mis, et on met un traitement.
09:46
J'ai vu un enfant, comme ça, qui a été diagnostiqué TDH, parce qu'il avait beaucoup de mal à se concentrer,
09:53
c'est une jeune fille, et, en fait, on a découvert qu'elle était, simplement, en grand, grand manque de fer, et que le grand manque de fer
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entraîne une baisse de la concentration, et qu'il a suffi de lui donner du fer pour qu'elle puisse être concentrée.
10:06
Elle était en manque de fer depuis un certain temps, donc, il y a beaucoup de faux diagnostics,
10:10
et quelqu'un qui pose ce diagnostic-là, après juste une consultation, ce n'est pas très sérieux.
10:15
Donc, il faut éliminer toutes les causes qui donnent des problèmes de concentration et de l'agitation,
10:20
comme l'hypersensibilité, comme l'anxiété, comme la dépression.
10:24
Bref, il faut, avant de poser ce diagnostic, vraiment éliminer.
10:27
Ou des problèmes familiaux.
10:28
Ou des problèmes familiaux, qui peuvent, effectivement, aussi être corrigés.
10:33
Voilà, donc, c'est vraiment un diagnostic d'élimination, surtout s'il implique un traitement.
10:37
Moi, je comprends qu'on lui donne un médicament si, effectivement, l'enfant est apaisé,
10:42
mais je comprends que ça gêne le papa, on n'a pas forcément envie que son petit prenne des amphétamines si jeune.
10:48
Donc, le traitement qui lui permet de s'intégrer à l'école et d'apprendre très bien,
10:53
mais, à côté de ça, il faut quand même faire une psychothérapie et permettre à l'enfant de s'exprimer,
10:59
d'essayer de trouver, éventuellement, des causes émotionnelles curables qu'on peut soigner.
11:07
Parce que le médicament ne guérit pas, malheureusement, ça atténue les symptômes.
11:11
C'est vrai que ça rend moins...
11:13
Moi, je l'ai essayé sur moi.
11:14
C'est vrai que ça donne beaucoup d'allant.
11:16
Ça nous robotise un petit peu.
11:19
Il faut le savoir, on ressent moins les choses.
11:21
Mais bon, c'est vrai que ça peut avoir une efficacité remarquable.
11:24
Et si ça permet à l'enfant d'éviter d'être rejeté, tant mieux.
11:28
Mais il faut continuer de travailler d'une autre manière avec cet enfant
11:31
pour l'aider à mieux réguler ses émotions.
11:34
Voilà, donc ça, c'est le message que vous avez entendu, Marlène,
11:37
et que vous allez évidemment, avec votre compagnon, essayer de suivre.
11:41
On fait une petite pause.
11:42
On se retrouve dans un instant.
11:44
Et puis, vous pouvez vous aussi témoigner 0 826 300 300.
11:47
A tout de suite.
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