00:00C'est une victoire pour tous les gens qui nous écoutent, qui était vraiment voulue, on le sait par les sondages, par 8 Français sur 10.
00:10Donc ce qui s'est passé hier à l'Assemblée, c'est la vraie confirmation par l'Assemblée nationale, on arrête le délire des ZFE,
00:21c'est-à-dire on arrête l'exclusion d'une partie de la population qui n'avait pas les moyens de changer de voiture.
00:26C'était ça, en bon français, c'était une forme de ségrégation sociale, on partait de bons sentiments et finalement on virait les pauvres et les classes moyennes.
00:37Et c'est ça qui s'est arrêté.
00:39Mais hier il s'est produit quelque chose d'encore plus grave.
00:44Il n'y a pas eu un vote simple, normal.
00:46Le week-end dernier, il y a eu une offensive incroyable du Président de la République qui tout à coup s'est permis de dire qu'on aurait les ZFE, qu'on le veuille ou non.
00:58Quoi que décide l'Assemblée nationale, quoi que veuillent les Français, quoi que veuillent les maires.
01:03Et on a vu défiler sur les écrans, sur les radios, des ministres, d'anciens ministres, des députés, qui nous ont expliqué, pareil, qu'on le boufferait.
01:16C'est-à-dire que tout à coup, l'homme qui est normalement le garant de l'ordre républicain, sortait de son rôle.
01:25Puisqu'il est quand même là pour le bon fonctionnement des institutions.
01:28Or l'Assemblée nationale s'était exprimée.
01:31Et par une manœuvre sordide, franchement, il a demandé à ses députés, ses députés Renaissance, de voter contre un texte sur lequel il travaillait,
01:41qui s'appelle le texte, la loi de simplification, sur lequel il travaille, et qui est sérieuse, et qui porte énormément d'attente du monde économique,
01:49parce qu'il y avait un amendement dedans, qui portait sur les ZFE.
01:53Et le président n'en voulait pas.
01:55Donc le fait du prince, et tout à coup, il y a une partie des députés Renaissance, qui hier, n'ont pas suivi le prince.
02:02Ils ont suivi la nation.
02:03Et il y a eu une sorte de rébellion des députés, qui se sont souvenus qu'avant d'appartenir à une couleur, ils appartenaient à la nation.
02:13C'était les députés de la nation.
02:15Ils ont peut-être pensé aussi, forcément, à leur réélection, parce que de temps en temps, ils savaient qu'en revenant dans leur circonscription, mais c'est plutôt logique.
02:23C'est-à-dire que la démocratie représentative, ils ont écouté leurs électeurs, et ils essayent d'être à corps avec ceux qui les ont élus.
02:32Et ça, je trouve que c'est une bonne démarche.
02:34Alors, est-ce qu'on sait, LFI a voté contre, le RN a voté, quand je dis contre...
02:43Ceux qui ont été pour l'abrogation des ZFE, mais, comment dire, je suis un peu gêné d'avoir à le dire, je vais vous dire pourquoi.
02:50Parce que c'est une cause nationale.
02:53C'est pour ça que le mouvement des gueux est aussi populaire, parce qu'on ne parle que de cause nationale, de cause trans-couleur.
02:59La question de l'exclusion, pour moi, ce n'est pas un truc, si on est LFI ou je ne sais pas quoi, on est républicain.
03:07Donc, il y a des partis qui se conduisent bien ou mal à certains moments, mais il y a eu beaucoup de divisions en interne.
03:13Je sais que le Parti Socialiste a voté pour le maintien des ZFE.