00:00Et puis c'est vrai Gilbert Collard, que j'entends toujours les mêmes mots, nous serons implacables, la réponse sera terrible, etc.
00:07Et puis en fait c'est toujours la même chose, des émeutes de Naël jusqu'à ce qui s'est passé là.
00:14Voilà, ce sont des scénarios qu'on connaît, qu'on pourrait également à la foire du trône,
00:18ou je crois qu'à la foire du trône il y a 40% de baisse de fréquentation,
00:22parce qu'il y a une population qui est présente, qui fait que les autres ne veulent plus venir.
00:26Oui, ce qui est extraordinaire c'est d'entendre le président de la République des portes ouvertes dire que c'est inacceptable et d'accepter.
00:37Parce que ces événements, on savait bien qu'ils allaient arriver et ils ont été acceptés.
00:45Quand les gilets jaunes déferlaient sur la capitale, on savait les arrêter avec des chars.
00:51Alors pourquoi dans un cas on agit et pas dans l'autre ?
00:54Dans un cas on agit parce que le pouvoir avait peur de perdre le pouvoir,
00:58et dans l'autre cas le pouvoir n'a peur de rien, ce sont les braves gens qui trinquent quoi.
01:03100 000 euros de dégâts chez un commerçant, des voitures brûlées, des jeunes femmes agressées sexuellement,
01:11deux morts, un gendarme dans le coma, des incendies partout, des boutiques de luxe pillées.
01:17Bon, il faut arrêter de se raconter des histoires derrière tout cela.
01:22Il y a un potentiel de haine qui n'a rien à voir avec le sport et qui cherche toutes les occasions pour s'exprimer.
01:30Jusqu'au jour où l'occasion, ce sera de se foutre en l'air le pays.
01:33Là on a affaire à des phases d'entraînement.
01:36Voilà comment je vois les choses.
01:37Mais je suis d'accord avec nous, mais alors une fois qu'on a dit ça, qu'est-ce qu'on fait ?
01:41On cogne.
01:44Ça veut dire quoi on cogne ?
01:45Ça ne vous plaît pas, hein ?
01:46Bien sûr, ça veut dire qu'on cesse.
01:48Mais ça veut dire qu'on cogne, mais comment on fait ?
01:53Non, mais écoutez, je m'excuse de reprendre mon exemple, mais quand même.
01:59La répression contre les Gilets jaunes a tellement été sévère qu'au plan international, on a été critiqué et condamné.
02:09Sans aller jusque-là, on pourrait au moins appliquer un minimum de formes d'intervention lorsqu'il s'agit de ces racailles, de ces voyous qui déferlent souvent des banlieues
02:20et qui viennent casser pour casser, agresser, violenter.
02:24Des pompiers ont été agressés, une ambulance a été agressée.
02:30Alors, on pourrait appliquer une forme de répression policière un peu plus sévère.
02:37Voilà ce que je veux dire.
02:38On a su le faire pour les Gilets jaunes parce que le pouvoir avait la trouille.
02:42Le pouvoir avait la trouille, mais là ce sont les braves gens qui ont la trouille.
02:45Et ils méritent autant de réactions policières que le pouvoir en méritait lorsqu'il avait la trouille d'être viré de l'Elysée.
02:50On marque une pause à 11h10 et Reda Belladge vous écoute avec intérêt puisqu'il représente les policiers.
02:57Il nous dira s'il y avait une réponse qui était plus forte pour les Gilets jaunes qu'elle naît aujourd'hui lorsqu'il y a ce type d'événement.