- 18/06/2025
Avec Marc Cerrone
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NewsTranscription
00:00Le 10h midi, Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Ganzemann.
00:05Bonjour à toutes et à tous, bonjour Gilles.
00:07Bonjour Valérie, j'ai failli mettre mon bluson, des paillettes et mes grosses chaussures disco.
00:13Et on va danser, on va écouter de la musique avec Sérone, Marc Sérone, bonjour.
00:18Merci d'être avec nous ce matin.
00:21Comment ça va ?
00:23Bon, ça va bien, et vous-même ?
00:24Ça va très très bien, on est ravis de vous avoir avec nous ce matin pour parler de ce doc incroyable.
00:31Elle est super.
00:31Vraiment génial à voir sur Canal+, ce soir à 21h.
00:36Sérone, Super Nature, également sur l'application Canal+.
00:41Je ne sais pas si je l'ai bien dit, mais en tout cas c'est un film d'Olivier Lemaire,
00:45une coproduction Bonne Pioche Télévision et Maligator.
00:47Et c'est formidable parce que ça retrace votre carrière de façon assez passionnante.
00:55C'est monté à un rythme de dingue et surtout on voit le destin de fou que vous avez eu.
01:02Qu'est-ce que vous en avez pensé ?
01:03Je continue d'ailleurs, parce que si on voit tout ce qui se passe depuis une dizaine d'années,
01:07chaque année de gros événements m'arrivent.
01:11J'essaie toujours d'être à la hauteur, ça se passe plutôt bien.
01:14Et un succès ramène un autre succès.
01:18Et c'est vrai que je surfe depuis 50 ans sur une vie qui…
01:24Oui, oui, c'est assez fantastique.
01:28Cette jeune génération qui me suit depuis des décades et des décades et des décades,
01:32c'est pas ça eux surtout.
01:34Et non, mais ce qui est fou, c'est…
01:36Et par contre, je me coupe.
01:37Et le docu que j'ai vu, puisqu'en fin de compte, ça s'est déclenché il y a un peu plus de trois ans,
01:46j'ai fini par les oublier.
01:48Ils étaient toujours un peu derrière moi, que ce soit en tournée en Australie, au Japon ou au Mexique.
01:53Ou aux Jeux Olympiques.
01:54Et quand j'ai vu le docu compilé, si vous me posez la question,
02:00quelque chose que ça me fait, c'est incroyable le parcours que j'ai pu faire, je ne l'ai pas vu.
02:08Même vous, vous vous êtes dit ça en regardant le doc ?
02:11Parce que c'est…
02:12J'aime bien ce mot vertigineux, parce que quand on voit le petit batteur que vous étiez à Vitry-sur-Seine
02:19et puis les Jeux Olympiques, genre 50 ans de carrière,
02:21avec, vous le dites au début du doc d'ailleurs, très peu de périodes creuses.
02:26Vous avez bossé pendant 50 ans.
02:28J'ai bossé pendant 50 ans, je n'ai jamais eu de nostalgie sur des périodes plus ou moins en lumière,
02:36ce n'est jamais ce que j'ai recherché.
02:38Je crois que c'est bien explicite dans le docu.
02:42On voit où je me… c'est vraiment très intime en plus.
02:46Absolument.
02:46Il y a votre femme, Jill, qu'on embrasse et qui est très importante dans votre vie, qui est là.
02:54Il y a beaucoup de gens qui témoignent.
02:55Et puis, c'est de vous être suivis de 18 à 70 ans, quoi.
03:00Par plusieurs générations qui vous connaissent et qui vous respectent.
03:06Que voulez-vous que je vous réponde à ça ?
03:08C'est un cadeau de la vie !
03:10On va en reparler dans un instant avec vous, mais tout de suite, c'est le zapping.
03:13Sud Radio Média, l'instant zapping.
03:18Depuis le départ précipité Valérie du G7 de Donald Trump, les médias hier se sont projetés dans toutes les conjectures.
03:26Résultat, même sur des sujets graves, Donald Trump est toujours prêt à faire une interview.
03:30Dès qu'il y a une caméra, il est là.
03:32Là, il était entre deux portes de son avion.
03:34C'est sa dernière apparition officielle.
03:37Dans ce message adressé à la nation vendredi dernier, l'ayatollah Ali Khamenei promet de répliquer aux frappes israéliennes.
03:44Depuis, le guide suprême iranien est devenu la cible numéro un de l'État hébreu, qui chercherait à l'éliminer.
03:50Une décision à laquelle se seraient opposés les États-Unis.
03:54Mais pour combien de temps ?
03:55Car Donald Trump multiplie les ambiguïtés face à l'Iran.
03:58Après avoir quitté plutôt que prévu le G7 au Canada, dans l'avion du retour, le président américain lance ce message.
04:05On cherche à faire mieux qu'un cessez-le-feu.
04:07Qu'est-ce qu'il y a de mieux ? Qu'est-ce que vous attendez ?
04:10Une fin. Une vraie fin. Pas juste un cessez-le-feu.
04:14Donald Trump espère-t-il parvenir à un accord pour supprimer l'arsenal nucléaire iranien ?
04:19Ou est-il prêt à s'engager dans une guerre contre l'Iran ?
04:22Depuis ce week-end, les États-Unis ont multiplié leur présence militaire dans la région,
04:26avec deux douzaines d'avions et un porte-avions.
04:30Et vous, ça vous est arrivé de rencontrer des présidents du monde ?
04:35Marc Serron ?
04:36Ah oui, j'en ai rencontré quelques-uns quand même.
04:39Lequel vous a marqué ?
04:41En France, je les ai pratiquement, depuis 1975, tous rencontrés,
04:47que ce soit de Valéry jusqu'à Destin à aujourd'hui.
04:50Oui, celui qui m'a le plus...
04:54Je parle au niveau des Français.
04:56Ce qui m'a le plus...
04:57C'est ça, Mitterrand, qui m'avait confié...
05:00Frédéric Mitterrand m'avait confié le spectacle le soir du bicentenaire à 3 heures.
05:07Goud avait fait le matin et moi j'ai fait le soir.
05:11Oui, j'en ai rencontré quelques-uns dans ma vie.
05:13C'est parti Valérie pour les marronniers sur la chaleur et les canicules.
05:17Ah, on va en manger des sujets sur les EHPAD, sur les chantiers, les shorts ou bermudas au bureau.
05:25Mais alors qu'on adorait les monsieur et madame Météo,
05:28souvenons-nous d'Alain Gelo-Pétré et de Catherine Laborde.
05:31Aujourd'hui, parce qu'ils parlent du dérèglement climatique,
05:35les présentateurs Météo reçoivent un torrent d'insultes.
05:38Ils ne sont plus adorés comme ceux que j'ai cités avant.
05:42Alors, dans un article du Monde, le présentateur Météo BFM a dénoncé...
05:47Dans le Parisien. C'était dans le Parisien hier matin.
05:49Ah oui, dans le Parisien, j'ai écrit dans le Monde, dans le Parisien.
05:52Et également, dans cet avou, hier, le journaliste Météo de France 2
05:57a raconté que pour lui, c'était exactement la même chose.
06:00Écoutez.
06:00Au JT Météo Climat de France 2, on se prend effectivement beaucoup de commentaires négatifs.
06:06Quand on a un sujet aussi sensible, qui nous fait tous flipper comme le réchauffement climatique,
06:12eh bien, c'est l'émotion qui prend le pas sur la raison.
06:13Et donc, forcément, on va avoir tendance à voir beaucoup plus des sujets qui vont devenir clivants
06:20et qui vont virer à l'insulte, alors qu'à la base, il y a des raisonnements qui sont scientifiques.
06:24On a l'impression que c'est une spirale de négativité.
06:27Donc, moi, ça fait bien longtemps que je suis parti de X, en l'occurrence.
06:30C'est Sébastien Thomas, qui est journaliste présentateur.
06:34Valérie, vous savez que cette semaine, c'était le BAC.
06:37Oui.
06:39Et il y a le RER qui est tombé en panne.
06:41Ça tombait mal pour certains qui passaient le BAC techno.
06:44Résultat, ils sont arrivés trop tard à l'épreuve.
06:46Et pour le moment, le rectorat ne veut rien entendre.
06:51Et pour l'instant, c'est un cauchemar pour eux.
06:53Ce mardi après-midi, à Villepinte, près de Paris.
06:56En fait, ce jour-là, le trafic du RER B, qui dessert notamment Villepinte,
06:59a été interrompu en raison d'un incendie près des voies à Aulnay-sous-Bois.
07:02Résultat, plusieurs élèves sont arrivés hors tard à leur examen de BTS.
07:06Sauf que, faute de présence, ils ont été considérés comme éliminés.
07:09On arrive sur ça, machin.
07:10C'est bon, ils nous disent, non, c'est mort.
07:11On ne peut même pas mettre notre nom, notre feuille sur notre feuille ou quoi.
07:14On ne peut rien faire pour prouver qu'on était là.
07:16Alors après ça, de nombreuses personnes se sont exprimées sur les réseaux sociaux.
07:20Et une pétition pour demander à l'éducation nationale d'accorder aux étudiants une seconde chance a même été lancée.
07:24Il faut quand même les aider ces jeunes.
07:27Vous imaginez, il y a un incendie, vous ne pouvez pas aller passer le bac ?
07:30Vous avez le bac, Sérone ?
07:32Vous avez passé le bac ?
07:34Pardon, pardon, pardon.
07:36Est-ce que vous avez passé le bac ?
07:38Non, pas du tout.
07:40Mais par contre, j'ai passé un brevet de coiffeur que j'ai eu.
07:44Vous étiez bien coiffé dans le doc.
07:45Moi, j'ai admiré vos coupes de cheveux dans les années 70.
07:50Avec la petite moustache.
07:52Avec la petite moustache que vous avez gardée.
07:55Vous imaginez.
07:56Ah oui, oui.
07:57Vous vous coiffiez vous-même ou pas ?
07:59Vous s'était...
08:00Il y avait des goûts ?
08:01Non.
08:01Pas du tout.
08:02Ça a été vraiment pour répondre à un vrai désir de mon père d'essayer d'avoir un métier derrière moi en cas...
08:10Voilà.
08:10Oui.
08:11Mais la batterie, c'est venu très jeune, en fait.
08:13La batterie, c'est arrivé à l'âge de 12 ans.
08:16Oui.
08:17Là, c'est plutôt ma mère qui m'a offert cette batterie pour me canaliser un petit peu mon énergie.
08:22J'étais extrêmement turbulent à l'école et je me faisais virer beaucoup.
08:26Et elle a trouvé cette idée que j'ai trouvée étrange à l'époque parce que je n'avais pas l'idée de faire de la musique ou quoi que je sois.
08:34Mais en tout cas, elle m'a présenté mon meilleur ami qui l'est toujours, d'ailleurs.
08:37Ça fait...
08:39Souvent, quand on vieillit, la voix, on perd un peu sa voix.
08:45Les chanteurs disent « Je ne chante plus comme je chantais à 20 ans ».
08:49Est-ce que c'est la même chose pour la batterie ?
08:51Est-ce que vous jouez aussi bien qu'à 20 ans ?
08:53Ou est-ce que là, je change les choses ?
08:55Je pense que non. Je crois que c'est dans le docu ou... Non, dans l'émission « On a parté » de Canal.
09:04Ils ont passé un extrait que j'ai découvert à la batterie. Je devais avoir 20-22 ans.
09:11Évidemment, c'est même étrange que j'ai pu jouer comme ça. Non, évidemment pas.
09:15J'ai eu cette chance, d'ailleurs, que ma maison de disque m'a provoqué, motivé pour prendre les platines DJ.
09:23Quand on m'en a parlé, j'ai fait « Mais vous êtes fou ! »
09:25Je suis musicien.
09:26Et puis à mon âge, on va se dire qu'il veut faire des cachetons de fin de mois.
09:33Mais je ne me suis pas buté. J'ai un peu appris et scié ça.
09:37Et grâce à ça, d'ailleurs, c'est ça qui me fait prolonger encore plus ma carrière et de continuer de faire de la scène.
09:44Parce que je fais beaucoup de festivals et je fais une quarantaine de spectacles, de concerts par an.
09:51Si ça avait dû être à la batterie pendant une heure et demie, deux heures, je n'aurais pas pu suivre, non.
09:56Ça m'arrive toujours de faire du live.
09:57Mais je fais quelques titres comme ça pour faire plaisir à tout le monde et moi-même.
10:03Mais non, je ne pourrais pas tenir. C'est impossible.
10:05Pas la même énergie, oui.
10:06Valérie, alors je ne sais pas si dans votre grande carrière, vous l'avez interviewé peut-être.
10:11Est-ce que vous vous rappelez de ce personnage culte des années 80, le père Guy Gilbert ?
10:15Oui, bien sûr.
10:16Et oui, vous l'avez déjà interviewé, Guy Gilbert, vous l'aviez rencontré.
10:19On se souvient de sa gouaille, de son perfecto.
10:22Alors, il était une star, le confesseur évidemment des bikers et des motos.
10:27Eh bien Valérie, il a fêté ses 90 ans, le père Guy Gilbert, qui est toujours en vie.
10:32Et son blouson en cuir.
10:34Alors, France 3 Alsace l'a suivi.
10:36Il a fait toute une cérémonie.
10:37Il en a profité quand même pour bénir 2-3 Arlais.
10:40Le curé des Loubards a toujours l'œil aussi malicieux.
10:44Salut !
10:45J'ai 90 ans et je suis en pleine forme.
10:48Vous faites encore de la moto ?
10:49Non, non, non, c'est fini, c'est fini.
10:51Les bikers sont venus en nombre écouter leurs prêtres.
10:54Après 60 ans de sacerdoce, le père Guy a beaucoup à raconter.
10:57Quand j'ai dit que je voulais être prêtre, mon père lui dit « ça te prend comme une envie de pisser ».
11:04C'est-à-dire que ça ne va pas durer longtemps.
11:07Le père a passé toute sa vie avec les délinquants, les marginaux.
11:10Il en a adopté les codes, le langage.
11:13Derrière les gros durs, il fait vibrer les grands cœurs.
11:16Guy voit la bonté que tu as en toi.
11:19Et des gars de la rue, comme moi, ta bonté, tu ne peux pas la montrer.
11:24Sinon, dans la rue, c'est une faiblesse.
11:26Et pour Guy, c'est une force.
11:28Montre la bonté que tu as en toi, c'est joli, hein ?
11:30Ouais, c'est beau.
11:31Alors, j'ai pris ce son pour vous, Marc Serron, pour Valérie aussi.
11:35Dans la famille Beatles, je demande les enfants.
11:38Sean Lennon, James McCartney, Zach Starkey, le fils de Ringo Starr.
11:43Vous savez quoi, Serron ?
11:44Ils ont décidé de faire un groupe et de chanter ensemble.
11:47Les enfants du Beatles sortent un single.
11:51Vous le saviez ça, Valérie ?
11:53Non, je ne vous ai pas de temps.
11:54Alors, ils sortent un single qui s'appelle Rip Off.
11:57C'est aussi un joli cadeau, car Paul McCartney fait aujourd'hui ses 83 ans.
12:01Bon anniversaire.
12:04Ça donne de l'espoir.
12:08Absolument.
12:09Ça, c'est qui ?
12:10Les enfants.
12:12Ouais.
12:13Ouais.
12:14C'est Ron, ça.
12:16Ça vous dit quoi, ce son ?
12:20Pourquoi pas ?
12:21Allô ?
12:22Ouais, ouais, c'est un peu ça.
12:24Ouais, c'est un peu ça.
12:25Bonjour les boomers.
12:26C'est symbolique.
12:27Mais c'est vrai que quand on voit...
12:28Les trois bouffants des Beatles, ça.
12:30Mais c'est vrai qu'on voit...
12:31J'ai un fils aussi, moi, qui vit à Los Angeles, qui est américain, qui est producteur de musique.
12:36C'est très, très difficile pour les enfants d'artistes.
12:40Bien sûr.
12:41De percer, même s'ils ont beaucoup de talent, c'est très, très difficile de faire son chemin.
12:47Ben oui, on les compare à leurs pères.
12:50Même ceux qui changent de nom, il y a un moment donné, le public, les médias le savent.
12:55C'est très, très difficile.
12:56Je leur souhaite bonne chance, en tout cas.
12:57On se retrouve dans un instant avec vous, Marc Sérone.
13:01En tout cas, vous avez bon pied, bon oeil et ce destin qui est le vôtre.
13:05On va pouvoir le découvrir ce soir sur Canal+, Sérone, Super Nature, qu'on va écouter tout à l'heure.
13:10Quand même, on va se faire plaisir.
13:12Vous auriez pu dire bon pied batteur.
13:14Bon pied batteur, pas mal.
13:16On se retrouve dans un instant avec Marc Sérone.
13:18A tout de suite.
13:20Le 10h midi, Sud Radio Média.
13:23Valérie Expert, Gilles Ganzmann.
13:25Sud Radio Média, l'invité du jour.
13:39Voilà.
13:41On ne s'en lasse pas.
13:42Ah ben attends, il faut attendre le refroid.
13:44Il n'arrive pas.
13:46Super Nature.
13:47Vous allez le faire, voilà.
13:48Marc Sérone est notre invité aujourd'hui, ce soir à 21h sur Canal+,
13:52et évidemment c'est disponible sur l'application de Canal+.
13:55Marc Sérone, donc Sérone Super Nature, et vous avez une super nature.
14:00Moi ce qui m'a frappée dans le doc, au-delà de votre trajectoire,
14:04c'est que c'est incroyablement moderne.
14:06Ce que vous avez fait il y a 50 ans, c'est pas démodé.
14:08Vous m'entendez ?
14:13On a un petit problème de sourire.
14:14J'ai entendu la fin de la phrase.
14:15Je dis, ce n'est pas parce que vous êtes à distance, vous vivez dans le sud.
14:20Je dis que ce que vous avez fait il y a 50 ans, c'est incroyablement moderne et pas démodé.
14:24C'est ce qui m'a frappée en regardant les premières minutes qu'ils racontent vos débuts.
14:29C'est incroyablement visionnaire au niveau musical et incroyablement moderne.
14:33Ma réponse, c'est que j'étais beaucoup plus simple.
14:38Excusez-moi, je ne l'ai pas fait exprès.
14:41J'ai surtout, tout au long de ma carrière, j'ai surtout cherché à ne pas ressembler aux autres.
14:48Il m'est arrivé d'ailleurs d'avoir des idées de production,
14:51et puis des sorties s'approchaient, des sorties d'autres artistes.
14:57J'arrêtais immédiatement.
14:58Vous savez, je fais partie d'une génération des années 70s où il fallait…
15:02Le premier leitmotiv, la première forme de concept qu'on avait, les artistes de cette période,
15:08c'est de tout faire pour éviter de ressembler aux autres.
15:12Que ce soit Gauthier, que ce soit Goud, que ce soit Warhol, que ce soit Bactia.
15:17Je veux dire, de cette génération est sorti beaucoup de gens.
15:22Ça nous permettait d'avoir de l'audace, ça nous permettait d'oser, disons.
15:26On peut changer aujourd'hui.
15:27Mais quand on fait un tube comme Supernature,
15:30est-ce que c'est compliqué derrière de faire le deuxième, le troisième ou le quatrième tube ?
15:36Est-ce que Supernature a peut-être…
15:38Parce que moi, pour cette émission, j'ai été découvrir et écouter d'autres morceaux.
15:43J'ai découvert des morceaux incroyables que vous avez faits.
15:46Et je me suis dit, c'est un peu dommage qu'on ne découvre pas ces autres créations
15:50où, en effet, c'est Supernature qui vient…
15:53Quand on dit Serone, on parle de Supernature.
15:56C'est un regret que vous avez ?
15:57Alors, sans aucune prétention de ma part, mais les jeunes, eux, les ont découverts.
16:03Sinon, ils ne viendraient pas me voir dans les concerts et je ne leur ai pas passé 50 ans de ma vie sur scène.
16:08Ce sont les autres générations, souvent d'ailleurs, que ce soit, je m'en répète,
16:14que ce soit en Australie ou au Mexique ou en Angleterre ou en France.
16:19Quand des jeunes me demandent des selfies dans la rue, souvent, s'ils sont accompagnés de leurs parents,
16:24on voit les parents qui leur disent « mais c'est qui ? »
16:27C'est une réponse.
16:31Non, Supernature a été un titre important de mon catalogue,
16:33mais en fait, j'en ai fait quand même quelques d'autres,
16:36que ce soit des « Je suis musique », que ce soit des « Love in C minor », que ce soit des « You are the one ».
16:41Je ne veux pas tous les citer.
16:43Mais je n'ai jamais cherché, et le docu, d'ailleurs, l'explique bien,
16:47je n'ai vraiment jamais cherché à essayer de faire des hits, des tubes, d'être en lumière, d'être…
16:54Oui, c'est la musique avant tout.
16:57J'ai toujours tout fait pour essayer d'avoir des sonorités, pour capter le public.
17:02Mais quand j'étais sur scène, je savais très bien que c'était extrêmement par rapport à la musique que je faisais à l'époque.
17:08Aujourd'hui, maintenant, si elle est devenue très, très populaire,
17:11je ne parle pas de moi, je parle de mon son, de mon style de musique.
17:15À l'époque, c'était très marginal.
17:17Je n'avais qu'une seule solution, c'est de m'adresser au public qui était devant moi sur scène,
17:22et pas aux médias.
17:23Bien sûr.
17:24Ça a changé, ça a changé, justement, aujourd'hui.
17:26C'est une autre manière de voir les choses.
17:28Quelques réactions s'éronnent les premiers frissons d'enfance,
17:33et en regardant la pochette de son album, je pense qu'il fait allusion à C-minor.
17:39Ce que l'on peut imaginer de choses, c'était Hot.
17:41Et une autre question, il dit, vous avez été le premier avec Jart, Tangerine Dream, etc.,
17:45à avoir utilisé des synthés analogiques.
17:47Qu'est-ce que vous pensez de l'évolution de la techno et de l'intelligence artificielle dans la composition ?
17:52Alors, dans la production, voyons, voyons, tout ce que j'ai pu découvrir aujourd'hui,
18:02même sans citer de nom de gros producteurs qui m'envoient, qu'est-ce que t'en penses, j'ai fait ça ?
18:07Il n'y a rien de surprenant. Vraiment, ça ne me le fait pas.
18:10Je crois que l'IA va surtout devenir un bon assistant.
18:14Et comme son nom l'indique, un assistant, il assiste.
18:17Ça veut dire qu'il y a quelqu'un, au départ, qui donne le ton, qui dirige.
18:21Au niveau de la composition, ça ne m'intéresse pas, en fait.
18:25Parce que ça va enlever toute l'émotion.
18:28Ça veut dire quoi ?
18:29Ça veut dire qu'en fin de compte, j'ai écrit une chanson qui s'appelle Super Nature, il y a 47 ans,
18:34où je dénonçais le fait d'être un peu...
18:37Qu'est-ce qu'on va devenir ?
18:38On va devenir des robots, on va devenir des animaux, on va devenir des humains transformés.
18:44C'est incroyable.
18:44Moi, j'ai fait ça pour me marrer avec un incroyable auteur qui s'appelle Lenanovic.
18:51Mais c'est exactement ce qui se passe aujourd'hui.
18:53Ça fait peur, quoi.
18:55Ça fait peur.
18:57Regardez, on passe 4-5 heures, tout le monde.
19:00Quand je dis 4-5 heures, pour ceux qui se préservent,
19:04sur notre téléphone, sur les...
19:07Les réseaux et autres différents écrans.
19:09Il ne faut pas avoir peur des robots, parce qu'il faut avoir peur de nous,
19:13parce qu'on est en train de devenir des robots.
19:14Ils sont en train de...
19:17Les robots sont en train de nous...
19:19Faire de nous des...
19:21On va les assister, en fait.
19:22On devient...
19:23C'est un peu inconfroncible.
19:25Par rapport à ma génération,
19:27et je ne suis pas largué,
19:28parce que dans la musique, il faut vraiment être connecté et constant,
19:32avec les évolutions, ce que j'ai toujours fait.
19:35Mais il y a, jusqu'à maintenant, dans des domaines,
19:39la médecine, dans beaucoup de domaines,
19:41ça va beaucoup nous faire évoluer.
19:44Des humains.
19:45Au niveau de la création artistique,
19:48alors si la création artistique,
19:52si on devient un sujet de l'IA,
19:55c'est pas...
19:57C'est pas forcément ça.
20:00Valérie, Marc, je vous propose d'écouter la bande-annonce
20:03de ce qu'on pourra voir ce soir, à 21h, sur Canal+.
20:06Quand je fais Super Nature, j'ai 24, ouais, à peu près 24 ans,
20:15et qui a été ce titre important toute ma vie.
20:19Le roi du disco, aux 30 millions d'albums vendus.
20:22C'est du son de beau gosse.
20:23C'est du son de beau gosse.
20:24On va s'abandonner à ça, parce que c'est long,
20:26parce que ça dure, et c'est très sensuel.
20:28Le pionnier de la French Touch a révolutionné l'électro.
20:31Gros kiff, c'est d'être sur scène.
20:33Retour sur 50 ans de musique et les coulisses de son ultime challenge.
20:37La production live la plus grandiose de sa carrière.
20:40Et là, putain, c'est plus un track, c'est...
20:42C'est donc ce soir, Valérie.
20:51Moi, ce qui m'a marqué, c'est l'amour et le symbiose
20:55que vous avez avec la batterie.
20:57Et moi, j'ai connu en Suisse Phil Collins.
21:01Et j'ai beaucoup pensé à vous.
21:03Je me suis dit, si vous, du jour au lendemain,
21:05comme Phil Collins, vous ne pouviez plus jouer de la batterie,
21:08comment vous le vivriez ?
21:11Parce que c'est assez terrible, ce qui est arrivé à Phil Collins.
21:18Je ne sais pas.
21:21Je ne sais pas comment le pauvre...
21:23Fantastique batteur.
21:25J'ai beaucoup croisé, d'ailleurs,
21:27quand j'ai enregistré Supernature,
21:28on était ensemble.
21:30Ils prenaient la position de leader sur le groupe Genesis.
21:33C'est Peter Gabriel avec qui était le groupe.
21:36Et on était dans le même studio à Trident, à Londres.
21:39Fantastique batteur.
21:41Comment on peut vivre ?
21:44Je ne préfère même pas y penser.
21:46Vous savez, j'ai la chance de vivre sur une vague qui est longue
21:50et je surfe dessus avec tout le bonheur
21:54et enfin un peu de reconnaissance,
21:58surtout au niveau de la France avec les JO et tout ça.
22:00donc je suis à 180 degrés de ça.
22:03Oui, vous faites quoi ?
22:05Juste comment ça, un peu de reconnaissance ?
22:08Vous avez trouvé que la France ne vous reconnaissait pas assez ?
22:11Parce que c'est vrai que vous étiez une star dans le monde entier.
22:14Vous n'avez pas été assez star dans votre pays pour vous ?
22:17Ah ben, je n'ai jamais cherché, je vous répète.
22:20Oui, mais vous dites que j'ai eu la reconnaissance avec les JO.
22:22Je n'avais aucune chance de faire quoi que ce soit.
22:28En plus, compte tenu que j'étais dans une maison de disques américaine,
22:32donc en France, c'était difficile.
22:35J'ai certainement été maladroit.
22:37Quand on est indépendant, on est un peu brut de décoffrage.
22:42On a de la vraie sincérité,
22:44mais il y a des choses qui ne se font pas.
22:47Dans le docu, il y a aussi beaucoup d'exemples là-dessus.
22:51Je pensais tellement que ça allait durer quelques mois.
22:56Banlieus art, je me suis acheté.
22:58Aujourd'hui, les jeunes, ils s'achètent des gros chênes en or ou quoi que ce soit.
23:01Moi, je me suis acheté une Rolls d'occasion.
23:04C'est comme un idiot que j'allais à Europe 1 faire des émissions
23:07en Rolls Blanche devant.
23:09Vous imaginez ?
23:10Qu'est-ce que c'est que ce mec ?
23:12C'est une connerie de jeunesse.
23:14Mais bon, avec le temps,
23:17avec le temps, moi, je suis toujours là.
23:20Il y en a beaucoup qui ne le sont plus,
23:21sans vouloir faire d'allusions à quoi que ce soit.
23:23C'est vrai que vous avez eu mille vies,
23:26comme le dit une auditrice.
23:27Vous avez même rencontré le Dalaï Lama.
23:30Oui, non seulement j'ai rencontré le Dalaï Lama,
23:32mais j'ai fait un album avec lui.
23:34Il m'a fait un texte en album qui s'appelle Humaine Nature.
23:38J'ai fait un gros spectacle avec Monserrat Kabbalé
23:42en tant que chanteur et mon style de musique Disco House
23:46sur un texte d'Aleï Lama.
23:48Je trouvais ça extrêmement décalé,
23:52mais j'ai toujours aimé faire des choses comme ça.
23:54C'était pas fait pour être en radio.
23:56C'était pas fait pour l'humour.
23:58Ça s'adressait au public qui venait voir ça.
24:04Deux choses, toujours le trac ?
24:06Ça commence comme ça, le doc.
24:08Toujours le trac ?
24:09Toujours le trac.
24:10Oui, bien sûr.
24:12Mais ça, c'est quelque chose que j'ai jamais tenté de dompter.
24:18C'est peut-être mon côté un petit peu maso.
24:19Vous savez, un quart d'heure avant que je vienne me connecter avec vous tout à l'heure,
24:23est-ce que je suis prêt ?
24:24Je suis toujours un peu comme ça,
24:26mais je trouve que je n'ai pas changé ça.
24:30Oui.
24:30Et on voit également dans le documentaire cet album Love in C-Minor,
24:39la pochette qui a eu une importance incroyable.
24:42Un auditeur demande la genèse de la pochette.
24:45Vous l'expliquez dans le doc ce soir,
24:47mais c'est vrai que ça a été un album qui a marqué un tournant dans votre carrière.
24:52C'était, comme je vous disais juste avant, un petit peu comme des maladresses.
24:56Quand j'ai enregistré cet album, tout le monde trouvait ça bizarre.
25:00Phil Collins était d'ailleurs à Trident.
25:03Il y avait Elton Jones qui était dans le studio 3.
25:06Il y avait trois cabines dans ce studio.
25:09Et à la fin de mon enregistrement,
25:11déjà, j'ai mis une journée pour faire le pied de batterie,
25:14avec cette batterie ci devant.
25:16À l'époque, ça choquait.
25:17On me disait, qu'est-ce qu'il fait ce mec ?
25:19Avec 16 minutes 30, donc à la fin du mixage de cette production,
25:23j'ai invité tout le monde à prendre un verre.
25:26Et les chanteuses aussi, qu'elles s'écoutent.
25:31Et dès les premières mesures,
25:32elles ont commencé à faire des gémissements.
25:34Oui.
25:35Elles ont commencé à faire des gémissements.
25:37J'ai gardé...
25:37Excusez-moi, c'est mon petit chiot.
25:41Elles ont commencé à faire des gémissements.
25:43Quand j'ai écouté ça,
25:46je me suis dit, le lendemain, qu'est-ce qu'on garde ?
25:48Donc, je les ai appelées.
25:50Et elles m'ont dit, écoute, c'est toi qui nous as dirigés à faire ça.
25:53Au bout de deux minutes, on avait l'impression d'être dans un discothèque,
25:56de se toucher, de se regarder, de se séduire.
26:00Ah ouais ?
26:00La pochette, elle est venue par évidence.
26:04C'était pas un album sexuel,
26:09mais c'était très sexué, oui.
26:12Alors, j'ai vu...
26:13C'était comme ça.
26:14J'ai vu, là, puisque vous levez beaucoup les bras en parlant,
26:17que vous aviez une plume tatouée sur le bras.
26:19Vous n'avez pas de batterie tatouée sur le corps ?
26:23Non, j'ai pas mal de petits tatouages un peu partout.
26:26Mais pas de batterie.
26:28Mais pas de batterie.
26:29La batterie, elle est moins...
26:31Alors, Marc Serron, je vais vous donner un petit peu d'amour.
26:37C'est quoi un petit peu ?
26:39Beaucoup d'amour.
26:42Beaucoup d'amour.
26:46Vous avez vu, je vous ai fait un lancement très discothèque.
26:49On va avoir un petit peu d'amour.
26:52Et puis, il y a dans ce doc à découvrir ce soir
26:55une autre époque de la musique française.
26:57Eddie Barclay, votre rencontre avec Eddie Barclay.
27:00La rencontre aussi avec Bernard de Boisson qui parle, qui raconte.
27:05C'était une autre époque.
27:06Vous parlez de la Rolls Blanche,
27:08mais il y avait plein d'autres choses à cette époque.
27:13Oui, je ne suis pas nostalgique.
27:15Non, non, mais c'est marrant parce que ça montre les hasards,
27:18les rencontres et cette trajectoire incroyable
27:21qui a été la vôtre, Marc Serron.
27:25C'est là où je pense que ma vie a été...
27:31J'ai eu beaucoup de chance.
27:32La chance, ce n'est pas les choses qui m'ont été données,
27:35c'est les rencontres qui se sont passées
27:37et avec qui j'ai vraiment créé des liens.
27:41Bernard de Boisson, ça fait 50 ans de liens.
27:43Que ce soit les patrons de maisons de disques américaines,
27:47que ce soit ou Dalaï Lama ou plein de gens.
27:50J'ai eu beaucoup de rencontres que je garde bien fort.
27:54C'est ma richesse.
27:55Et qu'est-ce que vous écoutez ?
27:57Le disque, le single que vous écoutez dans votre portable ?
28:01Quelle est la chanson qui vous touche actuellement ?
28:03Vous écoutez ?
28:05Billy Ellis, j'aime beaucoup.
28:08Mais il y a beaucoup de choses qui sont bien aujourd'hui.
28:11Il y a beaucoup de choses.
28:12Je trouve qu'enfin, depuis les 2, 3, 4 ans,
28:16enfin les artistes sont un petit peu comme j'ai pu l'être.
28:21Être original, il y a de l'audace.
28:23Billy Ellis, c'est audacieux.
28:25Ce n'est pas de la pop simple.
28:29Écoutez, on a été ravis de vous avoir ce matin avec nous, Marc Serron.
28:32Donc, à voir ce soir sur Canal+, à 21h,
28:35Serron Supernature pour découvrir cette trajectoire qu'est la vôtre,
28:40pour voir les hommages qui vous sont rendus également
28:42par Juliette Armanet, Nyle Rogers, Gaspard Noé,
28:46enfin plein, plein de gens.
28:48Et on est fiers de vous avoir.
28:50Vous faites partie de notre patrimoine.
28:52Donc, à découvrir sur Canal+, l'application de Canal+, également.
28:57Merci Marc Serron et à très bientôt.
28:59Merci, bonne journée.
29:02Merci.
29:03Merci.
29:03Merci.
29:04Merci.
29:05Merci.
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