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  • 02/06/2025
Avec Camille Langlade

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##L_INVITE_DU_JOUR-2025-06-02##

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Sud Radio Média, l'invité du jour.
00:02L'invité du jour, la première d'une longue série.
00:06Toute la semaine, on va vous parler de la nouvelle numérotation de la TNT.
00:11Camille Langlade, directrice de la rédaction de BFM TV.
00:14BFM TV qui pourra donc passer de la chaîne 15 à la chaîne 13.
00:19Vous restez en tête, on l'a dit, des chaînes d'information.
00:22Mais c'est un nouveau réflexe qu'il va falloir acquérir.
00:27Vous êtes confiante ?
00:27Vous perdez votre canal historique.
00:28On perd notre canal historique qui nous a porté chance.
00:31Et on ne doute pas que ce nouveau numéro 13 nous portera chance aussi.
00:35Je dégaine cette carte superstitieuse dès le début.
00:39Ça peut porter malheur le 13 aussi.
00:41Moi, ça m'a toujours porté chance.
00:43Et on espère que ce sera le cas pour toute la rédaction.
00:45Pour cette occasion, on change le logo de BFM.
00:48Puisque le B va devenir un 13.
00:50Comme ça, quand vous regardez BFM...
00:52C'est de l'intern, non ?
00:52Exactement.
00:54C'est pas une agence.
00:55C'est un changement pour nos téléspectateurs et avoir ce réflexe 13, que le numéro 13 devienne un réflexe, une boussole et un repère.
01:06Et dans le fond, on n'a pas envie de changer.
01:08On a confiance en nos plus de 11 millions de téléspectateurs pour garder cette envie d'aller voir de l'info, d'aller voir de l'actualité et l'événement.
01:17Surtout parce que BFM et nos fondamentaux, ça va rester l'événement, l'actualité.
01:22Comme on l'a vu tout le week-end, par exemple, avec la victoire du PSG.
01:24Mais vous allez mettre l'accent un petit peu plus.
01:27Il va y avoir une nouvelle chaîne.
01:28Bon, je suis un petit peu dans le désordre.
01:29On voulait parler de la numérotation.
01:31Mais ça veut dire changement.
01:32Ça veut dire aussi changement, peut-être pas éditorial, mais en tout cas, changement d'approche de l'info.
01:39Ou recentrer sur les fondamentaux qui sont effectivement l'événement, le direct, la réactivité.
01:45L'actualité, le direct, le live.
01:47On accentue ces fondamentaux qu'on n'a jamais vraiment perdus.
01:50Mais on va appuyer avec Fabien Namias, avec Jean-Philippe Baye sur vraiment ce qui fait l'actualité.
01:57Et ce qui intéresse les Français.
01:58Mais toute l'actualité, ça peut être l'élection du pape et cette fumée blanche qu'on était les premiers à annoncer il y a quelques semaines.
02:04Ça peut être la victoire du PSG.
02:06Ça peut être la politique, évidemment, avec les deux années qui s'annoncent extrêmement chargées.
02:10Ou encore les faits divers qui passionnent, on le sait aussi, les Français.
02:14Donc, on n'a pas l'intention de se spécialiser.
02:17On n'est pas une chaîne de niche.
02:19On n'est pas une chaîne d'opinion.
02:20On est vraiment une chaîne d'information généraliste sur l'événement.
02:24Avec ce qui fait notre force, c'est le nombre de reporters qu'on peut envoyer sur un événement.
02:29Pour dire ce qu'on appelle dans le métier le hard news, en fait.
02:32Oui, mais on ne l'a jamais vraiment quitté.
02:33Le hard news, on lui fait plus de place encore.
02:36Et quand ce hard news est moins hard, parce que ça existe aussi,
02:41eh bien là, on est là pour décrypter l'actualité,
02:43pour mettre l'accent aussi sur ce qui fait le quotidien des Français.
02:46Plus de proximité, ça, on veut vraiment accentuer notre présence sur les sujets conso
02:53que Valérie connaît bien.
02:56Les sujets du quotidien, les sujets économiques, évidemment.
03:00Et puis, on ne s'empêche pas, évidemment, de partir à l'étranger.
03:03On suit les négociations entre l'Ukraine et la Russie.
03:05Tout ça pour dire qu'on reste une chaîne d'infos à fond,
03:08mais une chaîne d'infos généraliste avant tout.
03:10Il y aura moins de débats pour vous démarquer de vos concurrentes ou pas ?
03:16Il y a une époque, je ne me souviens, peut-être pas BFM,
03:19mais en tout cas, LCI, il y avait du mag, il y avait des émissions un peu plus...
03:23Vous avez le week-end, les très bonnes émissions faits d'hiver et autres.
03:27Est-ce que ça, vous pourriez décliner un peu plus de magazines ?
03:31On pense surtout qu'il y a des...
03:32On a évidemment une émission et une équipe dans la rédaction
03:37qui s'appelle Ligne Rouge, que vous connaissez peut-être
03:39et que nos auditeurs connaissent peut-être aussi,
03:42les longs formats des documentaires qu'on va renforcer,
03:46puisqu'on va créer une case dédiée.
03:49Je ne peux pas encore vous révéler quand, exactement,
03:51mais Nicolas Poincaré, bien connu des Français,
03:55arrive pour animer cette émission,
03:57donc il y aura beaucoup de longs formats,
03:59des documentaires à cette occasion.
04:00Ça veut dire un format et un débat derrière,
04:02présenté par Nicolas Poincaré ?
04:03Ça peut être une possibilité, effectivement.
04:06Ou une interview dans des sièges rouges derrière.
04:08Alors, peut-être pas rouge, on va essayer de renouveler le genre.
04:12Mais donc, il y aura de la place pour du long format,
04:15il y aura de la place pour du débat, évidemment,
04:17parce qu'on est en France, les Français adorent ça,
04:19mais on croit aussi qu'il y a plusieurs moments dans la journée.
04:21Il y a des moments pour l'info, pour le reportage,
04:23pour les journaux télévisés.
04:25Il y a des moments pour les débats contradictoires, toujours,
04:28on y tient beaucoup, des débats équilibrés,
04:30avec des opinions fortes, mais de chaque côté.
04:32Et puis, il y a des moments pour prendre le temps,
04:34avec un peu plus de décryptage.
04:36Et ça, c'est une journée type de BFM TV sur le Canal 13.
04:39Pour parler coulisses, justement,
04:41comment ça s'est passé, les négociations avec l'ARCOM ?
04:43Parce que c'est ce qu'évoquait tout à l'heure
04:46Julia Terry, en disant qu'il y avait eu beaucoup de discussions.
04:49Énormément de discussions.
04:50Alors, je n'étais vraiment pas en première ligne.
04:52Ça, c'est le rôle des directeurs généraux du groupe RMC-BFM,
04:57et notamment Nicolas Taverneau et d'autres.
05:00Ensuite, Régide Sravanas, qui vient de lui succéder
05:02il y a quelques semaines.
05:05Donc ça, j'aurais bien du mal à vous raconter les coulisses,
05:07puisque tout simplement, je n'y étais pas.
05:08Non, mais il y a eu des discussions, en tout cas.
05:10Énormément de discussions, bien sûr.
05:12Et d'ailleurs, l'ARCOM le rappelait,
05:14notre priorité, c'était vraiment d'être la chaîne numéro 1,
05:17la première chaîne qui démarre le bloc info,
05:20pour garder ce réflexe,
05:21rester cette boussole de l'actualité des Français.
05:24BFM plus RMC, c'est combien de journalistes ?
05:26Plus de 800 journalistes.
05:28Il y a 800 journalistes ?
05:30Exactement, oui.
05:30Dans le groupe RMC-BFM,
05:32autour de 300 journalistes dans la rédaction de BFM.
05:36Et puis, encore plus, côté RMC-BFM Business,
05:40le digital, on est l'une des plus grandes rédactions de Paris.
05:44Et c'est aussi ce qui fait notre force sur le terrain.
05:47Sur la numérotation, est-ce que vous craignez qu'il y ait une confusion,
05:51qu'il y ait une baisse d'audience, très clairement ?
05:53Pour vous, j'imagine qu'il y a eu des discussions,
05:56qu'il y a eu des réunions sur le sujet.
05:58Est-ce qu'il y a eu une anticipation sur les avantages et les inconvénients ?
06:02On peut rappeler à nos auditeurs que vendredi, LCI sera sur votre canal,
06:06le canal 15, il gagne énormément de place.
06:09Oui, c'est le gros avantage, c'est le plus avantagé.
06:1226.
06:13Et ils arrivent sur le canal 15, et vous, vous partez sur le canal 13,
06:17et les gens avaient le réflexe du canal 15.
06:19Alors nous, on se dit qu'on gagne deux chaînes,
06:22donc ça, c'est déjà un bon point.
06:23Et puis, on a vraiment confiance en nos téléspectateurs,
06:30et surtout en l'offre que l'on propose.
06:32On est vraiment les premiers sur l'info,
06:34on est la chaîne de priorité.
06:37Ils peuvent l'être, et je leur souhaite, évidemment,
06:40mais c'est vrai que nous, c'est notre positionnement historique,
06:42et les téléspectateurs savent que BFM est la première sur l'info,
06:46que BFM peut offrir une information très variée,
06:49et c'est ce que l'on propose aussi,
06:51vérifiée, rigoureuse, extrêmement fiable.
06:53Jusqu'ici, vous n'aviez pas de concurrence.
06:57Vous aviez ces news.
06:58Non, mais ces news n'étaient pas sur du hard news,
07:01c'était plus sur des départs et sur une radio d'opinion.
07:05Là, vous êtes encadré quand même de France Info,
07:08qui va peut-être, les Français vont découvrir la chaîne France Info,
07:12on verra avec son patron, mercredi,
07:15ce qu'ils vont changer, parce qu'ils vont changer beaucoup de choses.
07:17Et la même chose avec LCI.
07:18Là, pour le coup, les chaînes Info sont en frontale,
07:21ce qui n'était pas le cas avant.
07:22Il fallait aller les chercher.
07:23Gilles, vraiment, on a confiance en la puissance de notre rédaction,
07:27en la puissance de notre savoir-faire,
07:28à tous les échelons.
07:30On est capable de faire des coups,
07:31comme l'hommage au PSG, au Parc des Princes,
07:34hier soir.
07:34On est les seuls, BFM TV, la seule chaîne à le diffuser.
07:38On est capable d'être les premiers sur la fumée blanche,
07:40comme je le disais tout à l'heure.
07:41On a l'interview exclusive depuis 11 ans.
07:44Elle n'était pas apparue devant une télé de Brigitte Bardot.
07:46Ça réunit 700 000 téléspectateurs en un seul coup.
07:49On a vraiment confiance en notre savoir-faire
07:52et dans le lien qu'on a su tisser depuis toutes ces années avec les téléspectateurs.
07:56J'ai une question pour Gilles.
07:59Sur les box, vous êtes un spécialiste des box,
08:02ça va changer quelque chose ou pas ?
08:04Non, ça va être automatique.
08:06Oui.
08:06Ça va être automatique.
08:07Mais ça veut dire, parce qu'on parle de la TNT...
08:08On verra toujours la vignette BFM,
08:09c'est pour ça qu'on n'est pas si inquiet non plus.
08:13Bien sûr, il faut appuyer sur le 13.
08:14La bascule va se faire à une ordinateur automatique.
08:16Mais ça veut dire que la numérotation,
08:17parce que les box n'ont pas forcément la même numérotation.
08:20Si.
08:21Toutes les box ont la même numérotation de la TNT
08:24jusqu'au canal 26.
08:26Après, les box font ce qu'elles veulent.
08:28Et c'est faire privilégier ces chaînes, évidemment.
08:31Mais après, les chaînes sont obligées d'avoir la même numérotation que la TNT
08:35jusqu'au canal 26.
08:37Après le canal 26, elles font ce qu'elles veulent.
08:39Elles peuvent mettre canal ou canal plus au 27.
08:42Après, elles discutent avec les autres chaînes.
08:44Mais Valérie, je vous propose d'écouter.
08:46Il y a une grande campagne, un rang d'investissement de BFM
08:50qui a confiance sur leurs auditeurs.
08:51Mais ils font quand même une grande campagne de pub.
08:53C'est normal.
08:54L'un n'empêche pas l'autre.
08:55C'est de l'information, c'est ça.
08:56C'est de l'information, affichage, radio.
08:59Et alors, écoutez, une page de pub sur Sud Radio pour BFM.
09:04A partir du 6 juin, retrouvez BFM TV sur le canal 13.
09:12Pour une info toujours plus riche.
09:16Pour une info toujours plus indépendante.
09:20Pour une info partout, tout le temps, sur tous les terrains.
09:25Pour une info à votre image.
09:26A partir du 6 juin, pour l'info, faites le 13.
09:31BFM TV, première sur l'info.
09:33Et bien voilà, le slogan, faites le 13.
09:36Pas sur votre téléphone, parce que vous allez...
09:38Non, sur la télécommande.
09:39Sans la télécommande.
09:40Sans la télécommande.
09:41Et le basculement, donc on l'a...
09:44Il n'y aura rien.
09:44Il ne va rien se passer.
09:45On va se réveiller le vendredi matin.
09:50Avec des petits trèfles à quatre feuilles sur les...
09:53Non, non, non.
09:54On n'a rien prévu de spécial.
09:56Là où on se réjouit, je vous dis, on continue à compter sur nos talents.
10:00Ils sont nombreux.
10:00Ah, j'ai compris, le petit trèfle pour le 13.
10:02Oui, le 13 à quatre.
10:03Ah oui, vous jouez jusqu'au bout.
10:05J'ai percuté.
10:06On va en parler justement de vos talents, parce qu'il y a eu pas mal de polémiques, de bad buzz.
10:10Finalement, oui, il y a des gens qui ont...
10:12Dans le microcosme, quand même.
10:13Oui, il y a des gens qui ont saisi la clause de session, ce qui est normal.
10:18Non, parce qu'il y a un nouveau propriétaire.
10:19Il y a un nouveau propriétaire.
10:20Et on va en reparler avec vous dans un instant, Camille Langlade, directrice de la rédaction de BFM TV.
10:26A tout de suite.
10:26Et nous recevons Camille Langlade, directrice de la rédaction de BFM TV.
10:41BFM TV qui va changer de numérotation, comme beaucoup de chaînes.
10:46Si vous nous rejoignez, BFM TV qui va passer sur le numéro 13.
10:51Première chaîne, toujours des chaînes d'infos en termes de numérotation.
10:57Ce sera suivi par CNews en 14, LCI en 15.
11:02Non, oui, LCI en 15, CNews en 16.
11:05Non, je dis n'importe quoi parce que j'ai tout.
11:07France Info en 16.
11:08Voilà, je recommence.
11:1013, voilà, c'est la ligne bleue.
11:1113, BFM, 14 CNews, 15 LCI et 16 France Info.
11:16Donc, ce bloc de chaînes d'infos avec toujours BFM en tête.
11:20Je pense qu'effectivement, il ne faut pas prendre...
11:21Alors, c'est bizarre de tomber sur France Info pour les amateurs de Pascal Praud.
11:24Mais je pense qu'il ne faut pas prendre les gens pour des abrutis qui vont très vite zapper et trouver la chaîne qui leur plaît.
11:34Changement de numérotation, mais changement d'actionnaire pour vous aussi.
11:36Il y avait une clause de cession avec la possibilité pour les journalistes de...
11:40Oui, voilà, on peut expliquer à nos auditeurs.
11:43Oui, je vois ça.
11:44J'ai eu une clause de cession quand il y a un changement d'actionnaire.
11:47Les journalistes ont une clause qui leur permet de partir.
11:52Évidemment, pour certains d'entre eux, ça représentait pas mal d'argent puisque ce sont des indemnités.
11:58Il y a eu pas mal d'infos, vous avez raison de le dire, qui concernaient beaucoup le microcosme.
12:02Néanmoins, ça a circulé sur les réseaux sur le fait qu'il y avait une hémorragie à BFM, que tout le monde partait.
12:09En fait, tout le monde ne part pas.
12:10Non, tout le monde ne part pas.
12:11Très loin de là, on garde nos visages d'antenne bien connus des téléspectateurs et notamment toutes nos stars, tous nos talents et présentateurs.
12:20Je pense à Apolline de Malherbe, je pense à Alain Marchal, Olivier Truchot qui a mis aussi les grandes gueules sur RMC.
12:24Qui ont dit qu'ils avaient été vus par d'autres chaînes, ils n'en sont pas cachés.
12:28Tous ont eu de très belles propositions ailleurs.
12:31Je continue avec nos talents.
12:33Benjamin Duhamel, puisque je peux vous confirmer qu'il restera sur BFM la saison prochaine.
12:38Vous nous confirmez qu'il va sur France Inter aussi ?
12:41Alors ça, ça ne me concerne pas.
12:43Non mais vous savez, il vous a averti.
12:46C'est une possibilité.
12:47Effectivement, il nous a averti bien sûr.
12:49Ah bon, ça veut dire oui.
12:50Écoutez, je laisse France Inter confirmer.
12:54Je crois que France Inter l'a annoncé.
12:57On leur laisse la primeur de cette annonce.
13:02Christophe Delay également.
13:03Ça ne nous gêne pas qu'il ne soit pas exclusif ?
13:04Non, ça ne nous gêne pas.
13:06Benjamin a tant de talents à démultiplier que je pense que c'est au contraire une chance,
13:11y compris pour BFM, que ses talents se démultiplient ailleurs.
13:15Et puis c'est de la radio.
13:16Oui, ça a été confirmé ce matin.
13:19Donc voilà, vous pouvez donc le confirmer.
13:21Et si je continue, on a plein d'autres talents.
13:23Maxime Switek qui présente le 21 BFM, nouvelle émission installée depuis janvier,
13:29qui marche très bien en audience, qui continuera bien sûr.
13:33On ne change pas une équipe qui gagne, Gilles, vous le savez bien.
13:35Et Christophe Delay également, avec qui on discute,
13:39mais qui a émis lui aussi son souhait de rester sur BFM.
13:44On continue de discuter.
13:45On continue à avoir des discussions.
13:47Je ne vais pas vous révéler ici les secrets de la grille, de la rentrée.
13:51Mais s'il y a des changements, c'est quand c'est la rentrée de septembre ?
13:53Oui, exactement.
13:53Là, il n'y a rien qui va changer pour l'instant.
13:57Donc départ, combien de personnes ?
13:59En interne, il y a des gens qui parlent, des rédacteurs en chef ?
14:02Oui, des gens surtout, des journalistes qui ont pour certains 15-20 ans d'ancienneté.
14:07Et donc c'est leur droit le plus strict qui partent avec un peu d'argent.
14:13Un peu d'argent, ça représente entre 300 000 et 400 000 euros pour certains ?
14:17Non, ça dépend vraiment du salaire des uns et des autres.
14:19Vous savez, c'est très barrière.
14:21Il y a beaucoup de fantasmes autour des chaînes d'info et autour de BFM.
14:30En tout cas, il y avait cette clause qui peut représenter une opportunité de changement de vie aussi pour certains.
14:35Donc c'est bien normal.
14:37Mais on prend cela aussi comme un nouveau départ.
14:40Maintenant, les équipes et les journalistes qui restent ont fait le choix de rester.
14:44Donc on peut s'appuyer, exactement, nouvelle grille à la rentrée, on peut vraiment s'appuyer sur une équipe engagée, motivée, renforcée, hyper professionnelle, hyper exigeante pour une information de qualité.
14:55Il y a qui dans les petits nouveaux ?
14:57Ah bah alors vous savez, je parlais de Nicolas Poincaré tout à l'heure, Marc Fauvel qui va faire son arrivée à la rentrée.
15:03Ah parce que là, c'est des échanges avec France Inter.
15:05Il y en a qui va à France Inter et Marc qui arrive.
15:08Marc Fauvel, il animera une émission à la rentrée aussi, une émission de live et de news.
15:13On doit encore déterminer l'horaire puisque la grille se construit encore avec lui et avec les autres incarnations d'antennes.
15:22Et puis Nicolas Poincaré, je vous le disais, Marc Fauvel et peut-être d'autres.
15:25Oui, la concurrence.
15:26Est-ce que vous confirmez l'arrivée de Dominique Tanza ?
15:29On est en discussion avec Dominique, mais je ne peux pas le confirmer à ce stade.
15:32Mais vous êtes en discussion, il devrait arriver au matin.
15:34Oh ça, je ne peux vraiment pas confirmer Gilles.
15:37Vous avez vous aussi tenté de débaucher d'autres talents ?
15:40Il a été question d'Apolline de Malherbe.
15:42Ah Apolline, elle est chez nous.
15:44Non, non, pas Apolline, je me suis trompée.
15:46Sonia Mabrouk, des gens comme ça.
15:52Écoutez, là aussi, moi je suis directrice de la rédaction et je n'ai pas eu de contente avec Sonia Mabrouk.
15:58Donc c'est des patrons qui voient, puis après vous devez les gérer, c'est ça ?
16:02Oh non, je les gère, j'en vois certains aussi, mais mon travail c'est vraiment d'animer la rédaction une fois qu'elle est formée.
16:09Qu'elle est formée, d'accord.
16:10Comment vous imaginez ?
16:12C'est pour ça que Fabien Namiens n'est pas venu ce matin, parce qu'il avait peur qu'on lui pose des questions.
16:15Il y a des questions comme ça.
16:18On serait parti de travail.
16:20Voilà, on verra en temps et en heure.
16:23Et j'avais une question sur CNews, qui est devenue première chaîne d'info, en tout cas sur un certain nombre de mois dans l'année.
16:32Comment vous le vivez et comment vous l'analysez ?
16:35Comment on le vit ? On regarde ça d'un œil un peu lointain et distant.
16:42Je ne pense pas qu'on fasse tout à fait la même chose et qu'on offre la même chose.
16:45CNews a décidé d'être une chaîne d'opinion, a choisi un positionnement qui n'est pas le nôtre.
16:52Donc nous, on trace notre route et on se réjouit par exemple au mois de mai d'être en constante progression dans nos audiences, y compris par rapport à l'année dernière.
17:02Donc nous aussi, nos audiences sont en forte progression et c'est ce qu'on s'attache à regarder.
17:07Par exemple, c'est un peu notre langage à nous, mais au mois de mai 2025, on fait 2,9 de part d'audience.
17:14Quand l'an dernier, on faisait 2,7 et on va continuer sur cette avancée.
17:18Et à la rentrée, on espère l'amplifier encore cette hausse.
17:21Est-ce qu'il n'y a pas eu trop de people à un moment sur BFM ?
17:24Alors là, vous me parlez d'une époque à laquelle je n'étais pas aux commandes, donc je ne peux pas commenter.
17:29Mais vous pouvez avoir un regard et une pensée, ce n'est pas parce que vous êtes aux commandes que vous ne pouvez pas avoir un regard.
17:33Non, mais moi j'ai travaillé avec Marc-Olivier Fogiel, avec Philippe Corbet, avec Hervé Béroux et j'ai toujours eu énormément d'admiration pour ces 3 immenses professionnels.
17:44Ça n'empêche pas, on peut faire une erreur éditoriale.
17:48Est-ce que Nicolas Taverneau est très présent ?
17:52Pas du tout, alors vraiment à ma connaissance, pas du tout.
17:55Vous ne le voyez pas dans la rédaction, il ne se balade pas ?
17:57Non, il est parti vers d'autres horizons.
17:59Ça a été très compliqué à une période, et ça l'est toujours sur l'image du journalisme ou l'image de BFM,
18:06qui est souvent critiquée, qui est souvent...
18:10C'est compliqué pour les équipes qui sont à l'extérieur quand ils ont le logo BFM.
18:14Comment vous, en tant que patronne de la rédaction de BFM, qu'est-ce que vous dites...
18:18C'est mon téléphone.
18:20Qu'est-ce que vous dites à ces journalistes, et comment vous, vous gérez ça en tant que patronne ?
18:24Alors déjà, je commence par condamner très fermement les violences et les agressions de journalistes,
18:30puisque je regrette qu'encore chaque mois, je dirais, des journalistes, pas seulement à BFM d'ailleurs,
18:37mais sont agressées verbalement, physiquement, parfois de manière grave,
18:42parce qu'ils font leur métier de journaliste dans l'exercice de leur fonction, sur le terrain.
18:48C'est vrai, le plus souvent, on l'a vu encore récemment.
18:51Donc évidemment, j'appelle ces journalistes et on échange énormément.
18:54On a un process maintenant avec une cellule de sécurité.
18:59On a un process pour déposer plainte, un accompagnement psychologique pour ces journalistes.
19:03Évidemment, mon rôle premier, c'est d'accompagner ces journalistes
19:07et d'éviter au maximum ce type de débordement et d'agression.
19:12Ces journalistes, ils sont choqués, mais ils trouvent aussi que c'est important
19:15de continuer à faire leur métier, malgré ce type d'intimidation.
19:19Et donc, on gère ça, non pas au quotidien.
19:22Heureusement, ce n'est pas quotidien, mais c'est vrai que ça arrive encore trop souvent.
19:25Notre rôle, c'est de continuer à être irréprochable quand on est journaliste,
19:30donc dans la mesure, être dans le recueil de témoignages, mais dans l'équilibre,
19:36vérifier ces informations, c'est vraiment les points fondamentaux.
19:40Je ne vous apprends rien, mais être irréprochable.
19:41Mais pourquoi les gens ont l'impression que les journalistes sont achetés par les politiques
19:45ou qu'ils reprochent d'avoir un dirigeant qui a de l'argent ?
19:50Pourquoi on n'arrive plus à rendre crédible le journaliste à notre époque ?
19:55Peut-être qu'un lien de confiance est trop abîmé
19:57et que pour retisser ce lien de confiance, il faut aussi prouver aux Français...
20:03Encore une fois, je dis les Français, mais ce sont souvent des catégories
20:06de personnes qui attaquent les journalistes ou qui s'en prennent aux journalistes sur le terrain.
20:12Il faut faire œuvre de pédagogie et essayer d'être soi-même irréprochable.
20:16Ce que l'on essaye de faire, c'est vraiment notre exigence, notre idéal au quotidien,
20:20ce qui est très difficile dans une chaîne d'infos
20:21où il y a quasiment 24 heures de direct par jour, 7 jours sur 7,
20:25et où l'erreur est toujours possible.
20:28Mais en tout cas, si elle existe, elle n'est pas intentionnelle.
20:31C'est ce qu'on essaie d'expliquer.
20:32D'ailleurs, on travaille énormément avec les collèges, les lycées,
20:37ce qu'on appelle le CLÉMI, le ministère de l'Éducation,
20:39pour essayer d'informer les jeunes, de raconter la réalité de notre métier.
20:42Et on se rend compte que quand on prend le temps de raconter les difficultés,
20:45ça crée toujours plus de compréhension.
20:48Donc je pense qu'il faut le faire massivement
20:50pour essayer d'expliquer les coulisses de notre métier.
20:55Vous êtes aussi la patronne des bandeaux ?
20:57Ah, des unis, oui, on appelle ça les...
20:59Les unis, comment vous appelez ça ?
21:00Les une-ligne, puisque ça fait une.
21:03Oui, on appelle ça les unis.
21:04Ah, ça ne doit pas dépasser une ligne ?
21:06Oui, exactement, ça ne doit pas...
21:08Vous avez ce qu'on appelle le scroll, je vous donne les coulisses.
21:12Le scroll, c'est les alertes, infos, c'est écrit en petit,
21:16sous le gros titre en bleu.
21:18Ça, on le garde, c'est vraiment notre marque de fabrique, le unis.
21:21Et alors, je ne les vérifie pas tous,
21:24mais je suis très, très, très attentive au unis.
21:27Alors, on a des auditeurs qui nous disent
21:28que vous êtes sous les ordres de Macron.
21:30Qu'est-ce qu'on peut répondre ?
21:32Non, mais c'est une question intéressante,
21:34parce qu'on l'a...
21:36Moi, je le redis à chaque fois,
21:38j'ai eu la chance de travailler de très longues années à LCI
21:41sans avoir jamais aucune pression politique.
21:44Et alors, vous, est-ce que vous avez des coups de fil d'Emmanuel Macron ?
21:47Je pose la question directement.
21:49Alors, vous ne nous diriez pas si c'était le cas.
21:51Non, mais je pense qu'il y a beaucoup de fantasmes, encore une fois,
21:53et que parfois, je ne vous cache pas,
21:55que oui, il y a de très nombreux politiques,
21:57et pas seulement dans le camp d'Emmanuel Macron,
21:59qui nous appellent, parce qu'ils ne sont pas contents,
22:01justement, du bandeau,
22:03de ce que l'on dit à l'antenne.
22:04Mais ça ne nous empêche pas du tout
22:06de parler d'une réalité qui existe,
22:08ou de faire venir des critiques du président.
22:10Heureusement, vous imaginez, sinon...
22:12Pourquoi les gens pensent ça,
22:13ou nos éditeurs pensent ça, ma sœur ?
22:15Mais ils pensent ça, ils ont...
22:16C'est par rapport à mon frère.
22:17Ah oui, oui, mon frère,
22:19vous faites référence à Emmanuel Macron,
22:21qui félicitait le PSG.
22:22Alors, dites-moi, ma sœur.
22:24Alors, écoutez, c'est difficile d'analyser ça,
22:26mais je pense que certains trouvent que nous sommes...
22:29Alors, nous critiquent
22:30pour le côté macroniste.
22:33D'autres disent, à un moment,
22:35sur le terrain, c'était BFN.
22:37Nous étions trop proches
22:38du Front National à l'époque.
22:41Donc, je pense que la vérité,
22:42justement, se situe au milieu.
22:44Et s'il y a ce type d'informations
22:47et d'opinions contradictoires,
22:48ça veut bien dire que nous ne sommes
22:49ni à la botte d'Emmanuel Macron,
22:52ni à la botte du Front National.
22:54Bien entendu, on fait notre travail
22:55avec rigueur et impartialité.
22:57Pour quel événement, Camille ?
22:58On vous a réveillé à une heure du matin.
22:59Vous avez dû aller à BFM.
23:01C'est arrivé ou pas ?
23:02Alors, récemment, c'est arrivé
23:03au moment de la chute de Bachar el-Assad.
23:05Donc, ce n'était pas à une heure du matin.
23:07C'était un petit peu plus tard.
23:08Mais on a enclenché une édition spéciale
23:12très rapidement.
23:12et ça a été l'une des premières fois
23:16où j'ai été réveillée en pleine nuit.
23:18Camille Langlade, directrice de la rédaction
23:20de BFM TV,
23:22qui va passer en 13e position
23:25sur la TNT, sur vos box.
23:28BFM en 13, CNews en 14,
23:31LCI en 15 et France Info en 16.
23:33Demain, on découvrira
23:35qu'est-ce qu'il y aura sur T18.
23:36Qu'est-ce que vous allez voir dès samedi ?
23:38Est-ce qu'il y aura des films,
23:39du cinéma, des magazines ?
23:41On va découvrir tout ça
23:42avec un ancien BFM.
23:43Merci.
23:44Merci beaucoup de votre invitation.
23:45Merci Camille Langlade.
23:46Tout de suite, on va commenter l'actualité.
23:48Nous, on va parler foot.
23:50A tout de suite.
23:51On a gagné.
23:52Sud Radio, votre attention
23:54est notre plus belle récompense.

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